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À Châteaulin, le centre équestre arrêtera en juin 2024
Le Télégramme – Châteaulin – 26 mai 2023 – Loïc L’Haridon
C’est décidé. Les Genêts d’or cèdent leur centre équestre châteaulinois et arrêtent leur atelier briécois de métallerie. En revanche, l’association entend développer ses autres activités et en créer de nouvelles.

« Nous ne l’avons pas décidé de gaieté de cœur mais il était de notre responsabilité de le faire afin de préserver les emplois sur le territoire », entame Yannick Arzel, le directeur général des Genêts d’or, ce vendredi 26 mai 2023. Il est vrai que le contexte n’est guère florissant. Outre les évolutions réglementaires, la crise pénalise fortement le secteur médico-social. « Les coûts de l’énergie et de l’alimentation ont fait des bonds et nos financeurs ne mettent pas les moyens pour faire face aux revalorisations salariales », déplore le directeur général adjoint Julien Trévisan. Et ce n’est rien dire des difficultés à recruter que rencontre tout le secteur. Résultat : 1,50 M€ de déficit pour l’année en cours pour l’ensemble des Genêts d’or qui compte 650 travailleurs d’Esat (Établissements et services d’aide par le travail).
À la recherche d’un repreneur
« Au début de ma carrière, en 1998, j’étais en poste à Châteaulin et le centre équestre était déjà déficitaire (il date de 1980-ndlr) », se souvient le directeur général. « Le déficit n’a cessé de s’aggraver pour atteindre cette année 70 000 € sur un chiffre d’affaires de 100 000 € », détaille-t-il. Sans compter que les travaux de mise aux normes et de réfection (manège, écurie, toiture, eaux usées, etc.) s’élèveraient à 1,50 M€ environ. « Nous avons donc décidé de stopper cette activité qui se poursuivra néanmoins jusqu’au mois de juin 2024 », annonce Yannick Arzel. À quoi s’ajoute la mini ferme d’animation, à la fin de cet été. Les Genêts d’or sont donc à la cherche d’un repreneur pour le centre équestre. Rien n’interdit à celui-ci de maintenir dans l’emploi les personnes qui y travaillent déjà. Ce qui n’empêche pas les familles de s’inquiéter.
Des passerelles avec les autres activités
« Il n’y aura aucune perte d’emploi mais uniquement des réorientations », promet Jean-Paul Urien, directeur des Esat de Châteaulin (50 travailleurs d’Esat, 33 salariés) et Briec (91 travailleurs, 55 salariés). Pour cela, l’association va se consacrer durant toute cette année à accompagner individuellement chacun des huit palefreniers et des trois moniteurs. Des formations seront mises en place. « Certains palefreniers, précise le directeur, nous ont déjà fait savoir qu’ils souhaiteraient exercer un métier moins physique ». Et puis il existe déjà des passerelles avec les autres activités de l’Esat : blanchisserie, espaces verts et centre touristique. « Nous réfléchissons à les développer et à en créer de nouvelles », assure Julien Trévisan.
Briec à l’équilibre
À Briec, douze ouvriers sont concernés par l’arrêt de l’atelier métallerie. Là, le problème est moindre car la structure intervient déjà dans de la sous-traitance industrielle depuis plusieurs mois et a ainsi retrouvé son équilibre financier. Elle va être relocalisée dans la zone artisanale de la commune, permettant le redéploiement des autres activités briécoises (floriculture, espaces verts, tri papier, prestations aux entreprises type conditionnement, etc.). Une diversification qui permettra de travailler sur la multicompétence des travailleurs.
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Restructuration actée des Genêts d’Or à Châteaulin mais avec un délai
Ouest-France – Châteaulin – 26 mai 2023 – Carole TYMEN
En raison d’un déficit important et de la vétusté de ses structures, l’association des Genêts d’Or va réorganiser les activités de ses Esat de Châteaulin et Briec (Finistère). Les familles des travailleurs ont obtenu un sursis.

« C’est à regret que nous fermons une activité mais notre cœur de métier est bien l’accompagnement des personnes dans leur projet professionnel et personnel ». Après plusieurs mois de diagnostic et de discussions avec les familles des travailleurs handicapés qu’elle emploie dans ses Esat de Châteaulin et Briec, la direction de l’association des Genêts d’or a officialisé la restructuration de ses activités pour ces deux sites, vendredi 26 mai 2023.
« Il n’y a pas de fermeture d’Esat »
La plus bouleversante concerne le centre équestre du Vieux-Bourg, à Châteaulin, qui emploie huit travailleurs handicapés et trois monitrices. Il cessera son activité en juin 2024. Mais la direction précise : « Il n’y a pas de fermeture d’Esat ou de perte d’emplois. Nous avons à Châteaulin un agrément pour 50 places. Il n’est pas question d’en fermer une seule ».
Plusieurs pistes vont être proposées aux huit travailleurs : soit d’intégrer d’autres secteurs d’activité existant à Châteaulin (espaces verts ou blanchisserie) soit d’intégrer d’autres Esat du groupe, ailleurs en Finistère, soit de se diriger vers le milieu professionnel « ordinaire ».
« Nous accompagnerons les travailleurs de manière individuelle, souligne le directeur commun des Esat de Châteaulin et Briec, Jean-Paul Urien. Mais tout le monde ne pourra pas aller en milieu ordinaire, qui demande certaines capacités ».
Diverses difficultés
Ces décisions découlent de plusieurs facteurs, mis en avant par une étude réalisée en 2022 avec un cabinet extérieur. Au contexte national et la loi de 2022 qui veut plus d’insertion professionnelle des handicapés dans les entreprises, il y aura les difficultés de recrutement de personnels encadrants, l’arrêt des formations pour les travailleurs handicapés, la vétusté des bâtiments et des marchés qui ne correspondent plus aux attentes des clients.
En 2022, le centre équestre a présenté un déficit de 70 000 € pour un chiffre d’affaires de 100 000 € « et pourtant le centre tourne. Nous sommes au maximum de nos capacités ». L’inflation est la revalorisation des salaires « non suivie par les financeurs » seraient en partie responsable de l’aggravation de la situation. « Tout ça a accéléré la prise de décision » résume Julien Trévisan, directeur général adjoint des Genêts d’Or, pour le secteur du pays de Quimper.
Du temps au temps
La date de juin 2024, elle, est nouvelle dans le projet. Avoir du temps était un souhait des familles. Un argument aujourd’hui repris par la direction. « 2024, c’est nous donner le temps de travailler les projets professionnels, que les clients du centre équestre se retournent et aussi, pour nous, de trouver un éventuel repreneur du site auquel nous pourrions proposer de prendre toute ou partie de notre actuelle de palefreniers » détaille le directeur général de l’association, Yannick Arzel.
Jaques Ohrel, représentant des familles des Genêts d’Or à l’échelle du Finistère, est satisfait : « La direction a entendu qu’une mutation réussie, notamment pour les travailleurs, se fait dans le temps. De quoi aussi étudier toutes les pistes. Ça fait plaisir de voir que les familles sont encore écoutées ».
L’activité de restauration du Vieux-Bourg, à Châteaulin, est maintenue « mais peut faire mieux » explique la direction. Celles des espaces verts et de la blanchisserie, elles, ont le vent en poupe et présentent « un potentiel de développement ».
Concernant l’Esat de Briec, l’évolution a déjà débuté. L’atelier métallerie se réoriente vers des activités de prestations et sous-traitance aux entreprises.
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Xavier Velly nouveau directeur du DIME Les Genêts d’Or
Le Télégramme – Briec – 23 mai 2023
Xavier Velly, nouveau directeur du DIME Les Genêts d’Or de Briec, sera, vendredi, aux côtés des autres professionnels de l’établissement pour présenter les lieux et services aux familles et aux partenaires.

L’IME (Institut médico-éducatif) Les Genêts d’Or de Briec, rebaptisé DIME (Dispositif intégré médico-éducatif) en début d’année, a un nouveau directeur depuis le 3 avril. Xavier Velly a pris ses fonctions à Briec après 33 ans dans le secteur de la protection de l’enfance. « J’ai découvert un établissement plein de vie et d’énergie, de joie, avec des professionnels compétents et bienveillants.
Le recrutement reste, cependant, un sujet de préoccupation, y compris pour les remplaçants », indique-t-il.
« Considérer l’enfant ou l’adolescent et sa famille, en tenant compte des besoins et des attentes sur le territoire de vie (structures médicales, de l’Éducation nationale, de loisirs…) est l’objectif de l’établissement », ajoute celui qui accueillera familles et partenaires, vendredi. Des portes ouvertes leur seront en effet dédiées de 14h00 à 18h00.

Un accueil de jour rue Jean-Moulin
Lors de cet après-midi, l’accueil sera assuré par des professionnels de l’établissement qui présenteront les particularités et les compétences à l’œuvre dans les dix unités d’accueil de jour du DIME (poly-handicap, trouble du spectre de l’autisme, troubles du développement intellectuel et troubles associés, troubles graves du comportement).
L’unité Siffpro (Section d’initiation et de formation pré-professionnelle) sera aussi présentée. Elle comporte les activités liées aux espaces verts, tri sélectif, horticulture, atelier de démontage, qui prépare une douzaine de jeunes à une intégration par le travail en Esat (Établissement ou service d’aide par le travail).
Le DIME, qui accueille 82 enfants, compte un accueil de jour, un internat et un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad).
Lundi 22 mai, une unité dédiée à l’accueil de jour de six à sept jeunes, préparant à l’autonomie, a aussi été ouverte au 2, rue Jean-Moulin.
Pratique
DIME, 86, route de Landudal. Contact : x.velly@lesgenetsdor.org
À Châteaulin, le risque de fermeture du centre équestre angoisse les parents des salariés en Esat
Le Télégramme – Châteaulin – 11 mai 2023 – Carole Le Goff
Alors que le centre équestre du Vieux-Bourg est menacé de fermeture, les parents des travailleurs en Esat de Châteaulin s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants porteurs de handicap.

« On n’accepte pas que la rentabilité d’un centre médico-social prime sur le bien-être de nos enfants », s’insurge Martine Laurent, membre du conseil de vie sociale (CVS) de l’établissement ou service d’aide par le travail (Esat) de Châteaulin. L’association Les Genêts d’Or, prestataire de ces services, annonçait en avril 2023 effectuer un diagnostic de fonctionnement dans l’ensemble des ateliers de Briec et Châteaulin. Trois d’entre eux, déficitaires à hauteur de 20 000 à 30 000 € par an chacun, pourraient être fermés prochainement. Il s’agit de la métallerie de Briec, du centre équestre du Vieux-Bourg et de la ferme d’animation de Châteaulin.
« Un métier qu’ils ont choisi »
Huit palefreniers et un stagiaire, tous porteurs de handicap, sont employés au centre équestre en Esat. Avec la fermeture de l’établissement, ils pourraient perdre leur poste. « Ce sont des métiers qu’ils ont choisis. Ma fille a suivi un CAP agricole palefrenier avant d’intégrer l’Esat il y a six ans, témoigne Marie-Anne Riou, maman d’une salariée de 25 ans atteinte de déficience intellectuelle. Elle est en colère, c’était son projet de vie et on lui coupe l’herbe sous le pied ! ».
« Il ne s’agirait pas d’une fermeture stricte, mais d’une réorientation des activités. Les travailleurs ne seraient pas laissés sur le côté de la route. On les accompagnerait, au cas par cas, pour leur proposer d’autres postes en Esat si le centre équestre est amené à fermer », assure de son côté Jean-Paul Urien, responsable des Esat de Châteaulin et Briec.
Décision d’ici à la fin mai
« De moins en moins d’Esat peuvent soutenir économiquement des ateliers de centre équestre », continue Jean-Paul Urien, qui évalue le coût de travaux supplémentaires à réaliser dans le centre à près d’1,5 M€. Au-dessus des moyens de l’association. Bien que la décision n’ait pas encore été prise – elle sera annoncée d’ici à la fin mai 2023 –, Les Genêts d’Or envisagent d’autres solutions : « Si le centre équestre peut être repris par un tiers, on pourrait proposer au repreneur une mise à disposition de nos palefreniers ».
Pas suffisant pour rassurer les parents des salariés, au nombre de 48 dans la commune. « Si le centre équestre ferme avec la ferme pédagogique et la métallerie, d’autres ateliers pourraient suivre, appréhende Yves Gentric, membre au CVS depuis plus de dix ans et dont le fils travaille en Esat, à l’atelier entretien d’espaces verts. Quand on allume le feu… ».
Pratique
L’assemblée générale de l’Association des parents et amis de personnes handicapées intellectuelles des Genêts d’Or se déroulera ce samedi 13 mai 2023, à 9h15, au Juvénat. Une pétition « Non à la fermeture du centre équestre Esat du Vieux-Bourg de Châteaulin » a été lancée sur change.org et une autre circule au centre équestre.
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À Châteaulin, des familles de travailleurs handicapés regrettent le projet de fermeture d’un Esat
Ouest-France – Châteaulin – 11 mai 2023 – Carole TYMEN
Des familles de travailleurs handicapés qui travaillent à l’Esat du Vieux-Bourg, à Châteaulin (Finistère) demandent à l’association des Genêts d’or, qui envisage de fermer le lieu, « un peu plus d’humanité » dans les décisions qu’elle pourrait prendre avant l’été 2023.

Réunis plusieurs fois par semaine en vue de préparer l’assemblée générale de juin 2023, les représentants des familles au conseil de vie sociale (CVS) de l’Esat de Châteaulin (Finistère) des Genêts d’Or sont déçus des annonces faites, ces dernières semaines, par la direction locale de l’association, concernant l’évolution du centre équestre du Vieux-Bourg, à Châteaulin.
Vingt travailleurs concernés
Pour rappel, l’association, qui œuvre à l’insertion des personnes handicapées dans la société par le travail, envisage la restructuration du lieu. En d’autres termes, la fermeture du centre équestre et la ferme pédagogique de Châteaulin, ainsi que la fermeture de l’atelier métallerie de Briec. Une décision qui devrait être arrêtée avant l’été 2023 et qui concerne une vingtaine de travailleurs entre les deux sites.
La direction invoquait dans nos colonnes, le 28 avril 2023, le cadre réglementaire qui, depuis 2022, incite à favoriser l’inclusion sociale et professionnelle des travailleurs handicapés , le déficit de l’Esat de Châteaulin, le coût élevé de rénovation du centre et les conditions de travail des huit palefreniers très physiques. Sans abandonner le territoire, la direction locale de l’association expliquait chercher des métiers qui correspondent aux besoins du bassin d’emploi.
Des annonces et des manières « abruptes »
Les représentants des familles de Châteaulin, dont Yves Gentric qui exerce un mandat depuis plus de dix ans, regrettent la manière abrupte dont ont été faites les annonces et les réponses factuelles qui leur ont été faites. On comprend les coûts. Mais la politique du tout ou rien doit être remise en question. S’en tenir au scénario le plus catastrophique au plan budgétaire revient à agiter un chiffon rouge qui aurait tendance à refuser tout débat et alternative.
Donner du temps au temps
Les représentants des familles de l’Esat de Châteaulin ont l’impression qu’il y a autre chose derrière. On a eu cinq directeurs en quatre ans. Tous charmants, mais comment voulez-vous qu’on avance ? Les réorganisations successives n’ont pas le temps d’être analysées et mesurées. Le turn-over important et les nombreux mouvements au sein des équipes ne sont pas de nature à stabiliser une planification.
En attendant l’assemblée générale de l’association, le 20 juin 2023, à Morlaix, les représentants du CVS demandent à la direction des Genêts d’Or, un peu plus d’humanité et de concertation […] On n’est pas une entreprise du CAC40. On nous dit que les conditions de travail sont pénibles mais quand on leur demande, les palefreniers sont heureux. Ils aiment leur métier.
L’association des parents (Apei) des Genêts d’Or du Finistère se réunit au Juvénat de Châteaulin, samedi 13 mai, à partir de 9h15. Yannick Arzel, directeur général des Genêts d’or, doit y participer.
Dans le Finistère, des activités à bout de souffle au sein des Genêts d’or ?
Le Télégramme – Châteaulin – 16 avril 2023 – Alexis Souhard
L’association Les Genêts d’Or réoriente son service d’aide par le travail. Et cela pourrait passer par l’arrêt des activités historiques de métallerie et de centre équestre à Briec et Châteaulin. Explications.

1 – Les demandes de places affluent
Aux Genêts d’or comme ailleurs, les Établissements de services d’aides par le travail (Esat) revoient leur copie depuis une loi de février 2022. « Il nous faut renforcer notre rôle de tremplin vers le milieu ordinaire », observe Julien Trévisan, directeur général adjoint aux Genêts d’or. Autrement dit, fluidifier l’insertion professionnelle, alors que les demandes de places affluent : « Il y en a près d’une centaine en Esat, avec parfois un an à deux ans d’attente ». L’association compte entre 600 et 650 travailleurs d’Esat, « dont beaucoup en temps partiel ». Pour favoriser l’insertion, leurs tâches en atelier doivent correspondre avec les besoins du bassin d’emploi. Dans ce contexte, des études lancées cet automne à Briec et Châteaulin invitent à suspendre certaines activités.
2 – À Châteaulin, le centre équestre en sursis
Le centre équestre du Vieux Bourg et sa trentaine de canassons pourraient faire les frais de cette réorganisation. Ancrée depuis 1980, l’activité, qui bénéficie à une centaine de pratiquants, et fait travailler huit palefreniers et trois moniteurs, a toujours été « structurellement déficitaire », selon Jean-Paul Urien, directeur des Esat de Châteaulin et Briec. « Or les travaux d’amélioration et de sécurisation nécessaires du site s’élèveraient à 1,5 M€ », explique-t-il. Selon leur diagnostic, la toiture de l’écurie est à rénover, le traitement des eaux usées à revoir, l’écurie des poneys à repenser et, surtout, le manège à refaire. Une lourde charge pour l’association. L’arrêt (encore à trancher) du centre s’ajouterait à celui de l’atelier ferme d’animation qui bénéficiait à des groupes scolaires ou des associations.

3 – À Briec, la métallerie rend l’âme
Plus attendu, l’arrêt de l’atelier métallerie est sur la table. Né dans les années 70, il avait jusque dans les années 2000 connu ses grandes heures dans la fabrication de piquets de clôture agricoles. Une dizaine de milliers de ces bouts de métal pouvaient être produits par an. Par la suite, l’atelier s’est diversifié en produisant panneaux de chenil, mobilier bois métal… « Mais nous n’avons pas trouvé le marché, admet Jean-Paul Urien. Et il n’y a plus d’Institut médico-éducatif (IME) proposant un parcours de chaudronnerie. On manque donc de main-d’œuvre ». À la place, l’activité actuelle de sous-traitance industrielle (conditionnement, expédition) pourrait être renforcée.
4- De nouvelles activités envisagées
Les travailleurs de l’Esat impliqués ne seront pas laissés sur le carreau. « On les accompagnera au mieux, tout comme on veut reclasser les moniteurs de centre équestre au sein des Genêts d’or », selon Jean-Paul Urien qui rappelle qu’à Châteaulin, l’activité de blanchisserie « qui fait l’objet d’une demande forte » doit se développer. « Mais les locaux actuels à Kerlobret (route de Crozon) ne se prêtent pas à un agrandissement, précise-t-il. On envisage de la relocaliser au Pouillot ».
À Briec, également, les ateliers seraient relocalisés en zone d’activité, avec le redéploiement des ateliers floriculture, espaces verts et tri papier. De nouvelles activités sont envisagées en parallèle.
Ces scénarios doivent être validés à l’issue d’une seconde phase de réflexion d’ici l’été.
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Trophée de la solidarité à Quimper : l’Arpaq et l’Adapei lauréats de l’édition 2022
Le Télégramme – Quimper – 5 mai 2023
Afin de récompenser un projet associatif mené en faveur de la solidarité, la Ville de Quimper a lancé l’idée de remettre le Trophée de la solidarité. Les lauréats de cette première édition sont l’Arpaq et l’Adapei.

Ce jeudi 4 mai, des représentants d’une quinzaine d’associations étaient présents dans les salons de l’hôtel de ville, en présence de la maire de Quimper pour assister à la remise du Trophée de la Solidarité d’un montant de 6 000 € à L’Arpaq (association des retraités et personnes âgées de Quimper) et l’Adapei (association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales), lauréats de cette première édition.
Deux associations qui œuvrent pour l’inclusion
Pour cette première édition, c’est la collaboration entre l’Arpaq et l’Adapei29 qui a été récompensée. Ensemble, en partenariat avec la Fondation Massé-Trévidy et les associations Kan-Ar-Mor, Les Genêts d’or, Epal et les Papillons blancs, ils ont mis en place des activités intégrant au mieux les habitants en situation de handicap, pour favoriser le vivre ensemble. L’aide accordée par la Ville et le CCAS, dans le cadre de cet appel à projet, permettra à ces deux associations de financer l’organisation de nouvelles activités inclusives.
En conclusion de cette remise de trophée, la maire de Quimper a annoncé la création d’un Conseil local du handicap, pour, dit-elle, « mettre en place une méthodologie permettant de traiter toutes les questions liées au handicap, pas seulement celles liées à l’accessibilité, mais aussi les loisirs, le quotidien tout simplement ».
L’Arpaq et l’Adapei 29, lauréats de l’édition 2022 du Trophée de la solidarité
Ouest-France – Quimper – 8 mai 2023
Les représentants de l’Association des retraités et des personnes âgées de Quimper (Arpaq) et de l’Association départementale des Parents et amis de personnes handicapées mentales (Adapei 29), lauréats du premier Trophée de la solidarité, se sont vus remettre la somme de 6 000 €, par Isabelle Assih, maire de Quimper (Finistère).

Les représentants de l’Association des retraités et des personnes âgées de Quimper (Arpaq) et de l’Association départementale des parents et amis de personnes handicapées mentales (Adapei 29), lauréats du premier Trophée de la solidarité, se sont vus remettre la somme de 6 000 €, par Isabelle Assih, maire de Quimper (Finistère).
Cette somme financera le projet mené en partenariat avec la Fondation Massé-Trévidy, les Genêts d’Or, les Papillons Blancs 29 et Kan ar Mor, dont l’objectif est d’intégrer au mieux les habitants en situation de handicap.
Douze projets en lice
« Les deux structures se sont entretenues avec des professionnels du secteur médico-social pour mettre en place des mesures concrètes : meilleure connaissance du handicap, adaptation des activités proposées, meilleure communication auprès de tous les publics concernés », explique Michel Trolez, président de l’Arpaq.
Pour cette première édition du Trophée de la solidarité, douze projets avaient été déposés auprès de la Ville de Quimper. Le jury, composé de quatre élus, de quatre membres des comités de quartier et de quatre membres du conseil d’administration du Centre communal d’action sociale (CCAS) a départagé les associations candidates.

Il prend sa retraite après 37 ans au sein de l’Esat des Papillons blancs 29
Ouest-France – Quimperlé – 2 mai 2023
Après trente-sept ans au sein de l’Esat des Papillons blancs de Quimperlé (Finistère), Jean-Claude Gillard va pouvoir profiter de sa retraite. Il faisait partie des travailleurs des espaces verts.

Vendredi après midi, à l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) des Papillons blancs 29, installé dans l’ancien bâtiment du Comptoir des marques, situé à Kervidannou, à Quimperlé (Finistère), le départ à la retraite de Jean-Claude Gillard, un des travailleurs des espaces verts, en situation de handicap, a été fêté.
À l’association depuis 1986
Ce dernier, qui réside chez ses parents, à Arzano, est entré au sein de l’association en 1986. « Après avoir été à l’Esat de Rédéné, puis à Quimperlé, c’est à l’atelier de Mellac que Jean-Claude termine sa carrière », a expliqué sa référente Caroline Jeanblanc. Elle a rappelé que, chaque jour, Jean-Claude Gillard, toujours ponctuel, accomplissait au volant de sa voiturette 26 km pour venir au travail et rentrer le soir à Arzano, chez ses parents, qui se sont beaucoup impliqués au sein de l’association.
« Le papa de Jean-Claude, par le biais du comité des fêtes du poteau à Arzano, dont il fut président, a offert à l’association un compresseur », a précisé Gilles Colin, responsable des ateliers.
L’antenne de Mellac est composée de deux équipes dédiées aux espaces verts et d’une équipe qui assure l’entretien et la réparation des palettes de bois, soit vingt et une personnes encadrées par trois éducateurs.
Des solutions adaptées aux besoins
L’association les Papillons blancs du Finistère, représentée par l’atelier de Kervidannou, est une association parentale et militante, affiliée au mouvement Unapei, qui a la double mission de promouvoir et défendre les intérêts des personnes en situation de handicap mentale et/ou psychique et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins.
L’association accueille aujourd’hui, dans 62 sites, établissements et services répartis dans le département, 1 650 personnes, enfants, ou adultes, de tous âges et à toutes les étapes de la vie sur les champs de l’éducation, de la formation, du travail et de l’habitat. Près de 1 000 professionnels agissent chaque jour aux côtés des personnes en situation de handicap mental pour leur permettre d’avancer vers plus d’épanouissement, d’autonomie et d’inclusion.
La halte répit aux aidants Ti Bihan Kloar espère ouvrir en septembre 2023
Ouest-France – Clohars-Carnoët – 21 mars 2023
Confier un proche, adulte, quels que soient sa pathologie ou handicap, à une structure d’accueil non médicalisée, c’est ce que va proposer la halte répit aux aidants Ti Bihan Kloar, à Clohars-Carnoët (Finistère). Objectif : permettre aux aidants d’avoir des moments à eux, pour souffler dans leur quotidien souvent épuisant.

Donner du temps libre aux aidants et leur permettre de souffler, en leur proposant de confier leur proche à une structure d’accueil non médicalisée durant quelques heures, à la demande, c’est ce que proposera bientôt la halte répit, à Clohars-Carnoët (Finistère). Pour pouvoir permettre l’existence d’une telle structure, une association a été créée : Ti Bihan Kloar prend ainsi les rênes de ce projet initié par Marie Guyomar, adjointe déléguée aux solidarités.
Depuis un peu plus d’un an, les membres de Ti Bihan Kloar s’activent afin de concrétiser ce service de proximité, conscients que la demande est grande pour un tel lieu d’accueil. Pour cela, ils recherchent les financements nécessaires auprès des pouvoirs publics, du conseil départemental et de l’agence régionale de santé (ARS). Le lieu est déjà trouvé : la commune étant au cœur de ce projet, elle mettra gratuitement à disposition un local de 100 m², à Saint-Jacques.
Une convention signée avec Kan Ar Mor
Ti Bihan Kloar s’est également rapprochée de Kan Ar Mor, gestionnaire d’établissements et services médico-sociaux : la halte répit de Clohars doit, pour avoir des financements, être rattachée à un établissement médico-social.
Une convention les liant a été signée, samedi 18 mars 2023, à Saint-Jacques, lors de l’assemblée générale de Ti Bihan. Kan Ar Mor travaille actuellement sur un appel à candidatures régional lancé par l’ARS, pour la création d’une plateforme de répit dans la partie Est de la Cornouaille, soit un bassin de population de plus de 235 000 habitants. Demain, si l’ARS donne une réponse favorable à notre scénario, une partie des financements sera ainsi dédiée à la halte répit cloharsienne, a expliqué Sébastien Maillard, directeur de Kan Ar Mor.
D’ici à ce que ce projet soit validé, les membres de Ti Bihan souhaitent poursuivre leur parcours du combattant pour trouver les moyens de démarrer sur une phase expérimentale, indépendante. « La halte répit doit trouver par elle-même les moyens pour prouver que le dispositif rend service et est intéressant. Dans un second temps, et dès que la plateforme de répit sera opérationnelle, nous y raccrocherons notre halte répit locale », a continué Alain Planson, le président de Ti Bihan Kloar.
Ce lieu d’accueil non médicalisé devrait donc voir le jour en septembre. Outre une équipe de professionnels qualifiés, des bénévoles formés pourront proposer diverses activités adaptées aux aidés, limitant ainsi le reste à charge des familles.
Les enfants de l’IME apprivoisent l’eau
Le Télégramme – Concarneau – 21 février 2023
Le Club nautique de Concarneau organisait, la semaine du 13 février, une formation de huit séances de 45 minutes destinée à six jeunes de l’Institut médico-éducatif (IME) les Primevères.

Ces séances ont été programmées dans le cadre du dispositif « J’apprends à nager », mis en place par la Fédération française de natation.
Une expérience enrichissante
Âgés de 8 à 12 ans, les enfants ont appris à apprivoiser l’eau et, grâce au collectif, ont progressé rapidement. « Cette opération s’est effectuée en collaboration avec le comité départemental de sport adapté du Finistère », explique Gaëlle Istin, présidente du CNC.
« Concrneau Cornouaille agglomération a mis le petit bassin de l’espace aquatique du Porzou à notre disposition », poursuit-elle. Cette formation était pour les entraîneurs du club, Marine Daniel et Pol Daniel, une première expérience enrichissante.
D’autres séances devraient être proposées aux prochaines vacances scolaires.
Pratique
Contact : Tél. 06 17 90 59 84
Le numérique au service du handicap : un projet d’Humanlab à Quimper
Le Télégramme – Quimper – 15 février 2023
Les résidents du foyer médicalisé de Kerodet étaient visiblement très heureux d’être présents à l’atelier partagé « La Baleine », mardi 14 février, pour la restitution d’un projet numérique et handicap au cœur duquel ils ont été acteurs.

Les associations les Portes logiques, Flux et Kan ar Mor ont répondu, en septembre 2022, à un appel à projet de l’Europe via le programme C-Care porté par le Conseil départemental, pour proposer un projet associant le numérique et le handicap. Il s’agissait de faire se rencontrer des cultures associatives qui dialoguent encore trop peu : les tiers lieux représentés par Flux, les Fablab par les Portes logiques et le handicap par Kan ar Mor, en vue de créer des ponts au service des personnes en situation de handicap.
Ces jeunes adultes en situation de handicap ont pu profiter d’un travail en atelier représentatif de la culture numérique présente dans les fablab. Ils étaient très enthousiastes en relatant leur expérience de programmation, de robotique, de collage, de traitement d’image ou de création de musique électronique.
Dès la rentrée 2023, de nouveaux locaux, situés 3, rue du Cosquer, accueilleront un tiers lieu ouvert à tous, du café associatif à l’espace de coworking, le Fablab et la création d’un Humanlab dédié au handicap.
Les Genêts d’Or lancent leurs matinales de recrutement le jeudi 2 février 2023
Le Télégramme – Châteaulin – 25 janvier 2023
Jeudi 2 février 2023, les Genêts d’Or lancent leur matinale de recrutement à l’Esat de Châteaulin. Aides-soignants, agents d’entretien, éducateurs spécialisés… Les postes sont variés.

L’association Les Genêts d’Or, qui assure la prise en charge de personnes âgées dépendantes ou en situation de handicap dans le Finistère, a besoin de bras. Dès le jeudi 2 février 2023, elle lance une série de matinales de recrutement dans différents établissements du département. Première étape à l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Châteaulin, de 10h00 à 12h00. L’occasion de mettre en lumière les métiers d’accompagnant éducatif et social, d’aides-soignants mais aussi de moniteur d’atelier, de gestionnaire de paie, d’animateur sportif ou d’éducateur spécialisé dont l’association prépare également les diplômes. Des recrutements ouverts à tous et même à des non diplômés seront ainsi ouverts ces jours-là en alternance, CDD ou CDI.
Aider un secteur en manque de bras
Cet événement n’est pas le premier dans les établissements. Et ne risque pas d’être le dernier si l’on en croit Mickaël Le Rest, responsable de l’administration générale. « On a des besoins de personnels très clairs dans le médico-social, qui reste un secteur encore peu attractif pour beaucoup », admet-il. La tension demeure, en effet, tout particulièrement sur des postes de métiers de soins et de l’accompagnement. « Dans un foyer de vie, par exemple, on ne peut pas se permettre d’avoir ces postes vacants trop longtemps. On est en constante recherche de personnels pour aider les équipes ».
À Châteaulin, le job dating inaugural permettra de promouvoir l’éventail des postes accessibles sur le territoire centre finistérien : « Des postes sont à pourvoir en nombre dans les foyers de vie de Dinéault, Loperhet et l’Esat de Briec », énumère Mickaël Le Rest. Des professionnels venus de tous services seront disponibles pour évoquer la charge qui est la leur. « Cela permettra de rappeler qu’il y a aussi des besoins ponctuels dans d’autres professions qu’on ne soupçonne pas forcément, explique Jean-Paul Urien, directeur de l’Esat de Châteaulin. Des CDD sont recherchés, par exemple, dans les services généraux tels que ceux du ménage ».
Pour cette première campagne finistérienne (déployée aussi à Guipavas et Landivisiau), une centaine d’offres d’emploi estimée sont à pourvoir.
Pratique
Ce jeudi 2 février 2023, à 10h00, au Vieux-Bourg. Contact : tél, 02 98 16 10 97
Les salariés de Kan ar Mor alertent Jocelyne Poitevin sur leurs conditions de travail
Le Télégramme – Douarnenez – 14 décembre 2022
Les représentants du personnel de l’association Kan ar Mor, dont le siège social est situé à Douarnenez, ont rencontré la maire et vice-présidente du Département, Jocelyne Poitevin, afin de l’alerter sur les conditions de travail dans le secteur médico-social.

Ce n’est pas la première fois qu’ils tirent la sonnette d’alarme : à Douarnenez, la CGT, la CFDT et le syndicat Sud, représentants du personnel au sein de l’association d’aide aux personnes handicapées Kan ar Mor, ont décidé d’alerter Jocelyne Poitevin, maire de la ville et vice-présidente en charge du social au conseil départemental, sur les conditions de travail dans le secteur médico-social. « Les équipes sont épuisées, font face avec courage au manque criant de moyens humains et financiers, sont obligées de se réorganiser en permanence et de pallier le manque de vocation d’un secteur qui n’attire plus », écrivent les syndicats à l’élue.
« Après avoir été longtemps considérés par la seule fenêtre budgétaire, nos métiers se sont retrouvés en lumière lors de la crise sanitaire (…). Depuis que la crise Covid s’estompe en gravité, la logique économique revient au premier plan. Nous passons du statut d’essentiel au rang de variable d’ajustement », considèrent les syndicats de Kan ar Mor, qui évoquent des « salaires de misère bloqués depuis vingt ans. Avant l’inflation, le Haut conseil au travail social évaluait notre perte de salaires à 30 %. Dès lors, vous conviendrez que la dernière promesse d’une revalorisation à moins de 3 % de nos points d’indice ne peut être que vécue comme une provocation de plus ». Quant au Ségur, il exclurait encore de trop nombreuses professions du secteur médico-social, selon les représentants du personnel, qui parlent également de la dégradation de la qualité de l’accompagnement et de « maltraitance institutionnelle ».
« Cela pose une question de société »
Les syndicalistes pointent également l’inflation, qui pourrait avoir un effet néfaste sur la capacité des établissements à tenir les termes fixés dans leur Contrat pluriannuel de moyens et d’objectifs (CPOM). Ils critiquent aussi les propositions émises par un syndicat employeur quant à la mise en place, dans le médico-social, « de salaires au mérite » et de « la mise en concurrence entre établissements, entre salariés au sein des mêmes services ». « Il est primordial que les départements comprennent les enjeux de ces négociations pour bien saisir que ce que le gouvernement présente comme la situation miracle n’est encore axée que sur une logique d’économies substantielles ».
« Je n’ai pas de pouvoir sur les problèmes soulevés par les salariés de Kan ar Mor mais je vais relayer à la députée de la circonscription et aux sénateurs du Finistère ce qu’ils ont à dire », indique Jocelyne Poite
Chez Nutri’babig, on sensibilise au handicap
Ouest-France – Carhaix – 28 novembre 2022

À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, l’usine Nutri’babig organisait, à l’intention de ses salariés, des ateliers de sensibilisation au handicap
L’opération était organisée pour la deuxième année consécutive, en lien avec deux structures partenaires de l’entreprise : d’une part l’association Kan ar Mor, et Pôle emploi, plus précisément la branche CAP emploi, spécifiquement en charge des demandeurs d’emploi en situation de handicap.
Kan ar Mor avait délégué la responsable de l’atelier d’insertion récemment créé à l’ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) de Carhaix, dont la finalité est l’accompagnement de personnes handicapées dans le monde du travail ordinaire. Une bénéficiaire de ce dispositif a, d’ailleurs, apporté son témoignage riche d’enseignements.
À noter que la coopérative Sodiaal, dont dépend Nutri’babig, bénéficie du label Entreprise handi accueillante
De l’art-thérapie pour les jeunes de l’IME de Briec grâce aux Pilidous
Le Télégramme – Briec – 22 novembre 2022

Cette année, grâce à la grande générosité de l’association Les Pilidous, basée à Brest et constituée d’étudiants en médecine, les jeunes de l’Institut médico-éducatif (IME) des Genêts d’Or de Briec peuvent bénéficier de l’intervention d’une art thérapeute, Sabine Voegtlin, tous les vendredis après-midi.
Cette activité avait déjà débuté l’an passé et a donc pu se poursuivre cette année grâce aux dons de l’association pour le plus grand bonheur des jeunes qui s’épanouissent pleinement dans ce projet.
Un spectacle de Noël
L’objectif de ce partenariat est de permettre à l’unité d’enseignement de pouvoir mener à bien de nombreuses actions qui pourront répondre aux besoins d’un maximum de jeunes scolarisés au sein de l’IME.
Deux interventions animées par l’agence finistérienne Les Savants fous, au travers d’expériences ludiques scientifiques, sont programmées les 17 novembre et 15 décembre.
De même, grâce à ce financement, un spectacle de Noël suivi de nombreux cadeaux et d’un goûter, sera également proposé aux jeunes.
« Piscine » : un spectacle immersif et inclusif dimanche 27 novembre 22
Le Télégramme – Rosporden – 21 novembre 2022 – Madeleine de Moulins

« Piscine », un spectacle inédit, sera joué, dimanche 27 novembre, à l’espace aquatique de Rozanduc, à Rosporden. L’espace aquatique deviendra le théâtre d’une création artistique, coécrite avec des personnes handicapées.
« Ce spectacle explore la capacité à se transformer, à se montrer au monde avec sa singularité », explique Amélie Auffret, du collectif La Meute, une compagnie de théâtre douarneniste. Pendant un an, avec Théo Fléchais, ils ont travaillé avec une douzaine de personnes de l’Esat concarnois des Papillons Blancs pour monter « Piscine », un spectacle explorant les mondes aquatiques. Le résultat ? Les Humarins, des créatures marines et humaines qui s’apprêtent à révéler leur existence au monde. Les costumes et les masques ont été réalisés avec des matériaux recyclés et chinés au cours d’ateliers de confection.
Dimanche 27 novembre, six personnes de l’Esat joueront cette performance dans le bassin de l’espace aquatique de Rozanduc, à Rosporden, en compagnie d’apnéistes et de nageurs artistiques. La piscine, sous les jeux de lumière et l’accompagnement musical en direct, pourra même être investie par le public.
Un spectacle qui croise les disciplines
Ce spectacle est le dernier volet d’un jumelage de trois ans entre l’Esat de Cornouaille, le Cac et le collectif de La Meute. La ville de Concarneau, le Département et CCA sont partenaires de cette action à la croisée du sport, de la culture et de la solidarité. « Croiser les disciplines permet d’atteindre de nouveaux publics », souligne Yvan Vivier, adjoint à la culture de CCA.
Pratique
« Piscine », à l’espace aquatique de Rozanduc, à Rosporden, dimanche 27 novembre, à 18h00. Entrée gratuite. Jauge en bassin dès 14 ans (maillot et bonnet obligatoires) ou jauge « au sec ». Réservation à la billetterie du Cac. Mél. cac.billetterie@concarneau.fr ou par tél. 02 98 50 36 43, de 13h30 à 18h00.
Sacrée Poupoune
Sacrée Poupoune
Laurence Tonnel, maman de Marie, et adhérente de l’ADAPEI 29, va dédicacer son livre intitulé ” Sacrée Poupoune : Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une fille handicapée mentale “
le samedi 3 décembre de 10h00 à 13h00 à la librairie Ravy à Quimper :
” Ce récit est un hymne à l’amour, celui d’une mère pour sa fille, née différente des autres enfants. Loin du politiquement correct, il raconte les souffrances, sans larmoiement mais avec objectivité, endurées par un couple durant plus de vingt ans. La confrontation avec le milieu médical, l’acceptation ou non par les proches, mais aussi la remise en question de soi et de sa relation aux autres. Avec humour, l’auteure décrit comment la différence amène parfois des situations cocasses qui remettent en question la logique des gens dits « normaux ». Car Poupoune ne rentre pas dans les cases, celles que la société a fabriquées. Ce livre est un témoignage, un cri d’amour, une révolte.” Editions Le Lys Bleu

Annonce de la séance de dédicace sur le site de la librairie Ravy :
Le 3 décembre est la journée internationale du handicap. C’est pour cela que Laurence et moi avons choisi ce jour.
J’espère que vous viendrez nombreux !
Chez Chancerelle, une ligne de production où le handicap est bienvenu
Le Télégramme – Douarnenez – 16 novembre 2022 – par Dimitri L’Hours

Depuis février 2021, une petite dizaine de personnes en situation de handicap accueillies par l’association Kan ar Mor travaillent sur une ligne de production de l’usine Chancerelle, à Douarnenez. Un partenariat couronné de succès, selon les protagonistes de cette expérience.
« J’adore le boulot ici, ça m’a plu direct » ! Jeune homme âgé de 30 ans, Maxime travaille depuis dix-huit mois au sein de la conserverie Chancerelle, à Douarnenez. Sa mission, on ne peut plus logique pour une usine travaillant dans un tel secteur d’activité : mettre en boîte des centaines de sardines chaque jour. Toutefois, la ligne de production sur laquelle Maxime travaille est spécifique : elle est constituée de travailleurs en situation de handicap accompagnés par l’association douarneniste Kan Ar Mor. Le fruit d’un partenariat noué en février 2021 entre l’industriel et l’association, qui étaient déjà liés par des conventions plus anciennes.
La démarche a été entreprise, en novembre 2020, par Philippe Cloarec, directeur industriel de Chancerelle. « Nous nous sommes toujours considérés comme une mini société. Ici, par exemple, nous comptons 27 nationalités différentes dans nos effectifs ! À partir du moment où nous nous considérons comme le reflet de la société, nous ne pouvons pas occulter les personnes en situation de handicap », revendique Philippe Cloarec.
La cadence n’est pas la même sur leur ligne que sur les autres mais nous leur demandons un certain résultat, sinon, cela n’a aucun intérêt pour eux, comme pour nous
Quelques semaines après la présentation de ce projet à l’association, 36 travailleurs de l’Esat de Douarnenez, géré par Kan ar Mor, ont visité l’usine. Seize d’entre eux ont ensuite été mis à l’essai pendant un mois et huit ont finalement été recrutés. « Il a fallu faire des choix en fonction des types de handicap. C’est compliqué, pour nous, d’embaucher des personnes avec une forte déficience visuelle, particulièrement en matière de circulation au sein de l’usine », explique le directeur industriel de Chancerelle, selon qui ce travail n’a surtout pas vocation à être « occupationnel ».
« La cadence n’est pas la même sur leur ligne que sur les autres mais nous leur demandons un certain résultat, sinon, cela n’a aucun intérêt pour eux, comme pour nous », affirme-t-il, indiquant que l’entreprise paye une prestation à l’Esat dans le cadre de cette mise à disposition (*). « Nous avons exactement les mêmes objectifs en matière de qualité des produits. Nous avons même tendance à nous apercevoir qu’elle est parfois meilleure sur la ligne Kan ar Mor, ils font preuve d’une grande méticulosité », souligne Benoît Allais, directeur des usines sardines et thon chez Chancerelle.
« Accueillis à bras ouverts »
Chaque matin, les objectifs de production sont communiqués aux travailleurs de cette ligne inclusive par Sophie Viard, animatrice chez Kan ar Mor qui les encadre au quotidien. « Elle est diplômée en accompagnement des personnes handicapées et a longtemps travaillé à Chancerelle. C’est elle qui les a accompagnés à leur arrivée au sein de l’usine et elle a rejoint Kan ar Mor en mai 2022 », explique Christophe Pouliquen, directeur de Kan ar Mor.
Un symbole, selon lui, d’une parfaite intégration. « Nous avons été accueillis à bras ouverts par tout le monde ici, nous discutons avec les salariés sur les temps de pause », confirme Maxime, satisfait aussi de la cadence imposée sur la ligne de production.

« Ils suivront le même process »
Si chaque travailleur handicapé dispose d’un droit de retour au sein de l’Esat de Douarnenez si ce travail venait à ne plus lui convenir, le premier bilan est très positif, selon tous les protagonistes. Après un peu plus d’un an d’expérimentation, la décision a été prise de reconduire ce partenariat. Et certains travailleurs handicapés n’excluent pas de franchir le cap et de postuler à une embauche définitive au sein de la conserverie, qui emploie 650 salariés à Douarnenez. « Si certains d’eux veulent signer un CDI, ils pourront bien sûr candidater. Mais ils suivront le même process de recrutement que les autres », assure Philippe Cloarec.
(*) Les travailleurs handicapés suivis par Kan ar Mor sont rémunérés à hauteur de 90 % du Smic par l’Esat et l’ARS, la part Esat étant de 15 %.
En Cornouaille, Kan ar Mor et la Mission locale alliés pour l’emploi des jeunes
Le Télégramme – Douarnenez – 28 septembre 2022

La Mission locale de Cornouaille et l’association Kan ar Mor renouvellent leur partenariat avec l’objectif de changer le regard des jeunes sur les métiers de l’aide à domicile.
L’association Kan ar Mor, dont le siège est à Douarnenez, est un employeur de poids dans le Sud-Finistère, avec plus de 500 salariés qui accompagnent un millier de personnes en situation de handicap ou âgées. « C’est dire si c’est un acteur économique et social essentiel dans notre objectif de lever les freins dans le chemin des jeunes vers l’emploi », indique Yannick Pouliquen, directeur de la Mission locale du pays de Cornouaille. Il a signé, lundi 26 septembre au matin, le renouvellement de la convention de partenariat entre sa structure et Kan ar Mor.
Depuis 2017, un travail commun est mené en faveur de l’emploi des moins de 26 ans. Mais le contexte a changé, en cinq ans. « En tant qu’employeur, la question de l’attractivité est au cœur de nos préoccupations, c’est plus difficile d’embaucher, à nous d’aller vers les jeunes, et cette convention est un bon moyen », souligne Sébastien Maillard, directeur général de Kan ar Mor. Comme Yannick Pouliquen, il évoque une méconnaissance des métiers du secteur médico-social, offrant pourtant une somme de formations, des parcours sécurisés…
Faire tache d’huile
Plusieurs actions ont été et vont encore être menées grâce à ce partenariat : des immersions et des stages dans les établissements Kan ar Mor, des cafés de l’emploi et rallyes de l’emploi, une transmission de toutes les offres auprès des jeunes, des visites… « Il faut trouver les moyens de faire découvrir les métiers de l’aide à la personne pour que cela fasse tache d’huile chez les jeunes et leurs amis », lance Maëlle Gillot, chargé du projet emploi-formation à la Mission locale.
Une formation en médiation animale pour travailler autrement à Audierne
Le Télégramme – Audierne – 16 septembre 2022

Cette semaine, c’était la rentrée au CFPGO (Centre de formation professionnelle du grand ouest) à Esquibien.
Christine Colin Moreau, secondée par Cécile Banos d’Angers, Isabelle Igout de Morlaix et Vanessa André, éthologue à Rennes, ont accueilli à « La vieille ferme », siège de l’association « Les 1001 pattes ont du cœur », une dizaine de participants, venant essentiellement du Finistère, mais aussi de Rennes ou de Saint-Pierre et Miquelon.
Ces professionnels du milieu médical, paramédical ou de la petite enfance, souhaitent ajouter à leurs compétences une formation en médiation animale qui leur permet de travailler « autrement ».
Pallier la pénurie de soignants
« En ces temps de pénurie de personnel médical dans les hôpitaux, les Ehpad, c’est une façon de travailler qui peut attirer de nouveaux candidats », suggère Christine Colin Moreau.
La formation se déroule sur une année à raison d’une semaine par mois. Pour les prochaines semaines, les élèves seront accueillis dans les Ehpad du Cap-Sizun ou à Kan Ar Mor. Le personnel de ces établissements est alors susceptible de participer à certaines plages de formation. « C’est un échange de bons procédés entre ces établissements et nous », explique la formatrice.
Bientraitance, handicap ou vieillissement
Le CFPGO organise également des formations internes dans les établissements sur la méthode Snoezelen, ou encore sur la bientraitance, le handicap ou le vieillissement. Il a acquis un simulateur de handicap et vieillissement, utile pour comprendre les difficultés des personnes âgées.
« L’objectif est de redynamiser les équipes, de mettre en place des projets innovants, de prendre soin autrement », dit Christine Colin Moreau.
Handicap mental : un projet de soutien aux aidants dès 2023 dans le Finistère
Le Télégramme – Quimper – 16 septembre 2022 – par Alexis Souhard

Début 2023, l’Adapei 29 expérimente dans le Finistère un dispositif de soutien aux aidants vieillissants d’enfants atteint de handicap mental en leur facilitant la mise en lien avec les assistantes sociales.
Comment assurer la qualité de vie d’une personne handicapée quand ses parents ne sont plus là pour veiller sur lui ? La question se pose au sein de l’Adapei 29 (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales), qui réunit 850 adhérents dans le Finistère. « On note un vieillissement de ces personnes ainsi que de leurs parents. L’enjeu, c’est qu’ils continuent à vivre quand leurs parents ne seront plus là pour s’occuper d’eux », pose Jean-François Quillien, de l’Adapei 29.
Aider les aidants à se projeter
Pour ce faire, l’association finistérienne est à l’œuvre dans l’expérimentation durant deux ans et demi d’un projet pilote en France d’appui aux parents d’adultes ou jeunes handicapés mentaux nommé « Après parents ». Il devrait permettre d’assurer un suivi régulier de ces derniers grâce à un réseau établi d’assistantes sociales spécialisées, en lien avec d’autres structures (services sociaux, éducateurs). Histoire de permettre aux parents d’anticiper leur vieillissement et celui de leurs enfants.
« On a des exemples de septuagénaires entièrement pris en charge par leur mère nonagénaire, qui ne se pose pas la question de l’après », explique Jean-François Marandola, le vice-président. Après décès des parents, certains passent ainsi sous les radars sans bénéficier d’accompagnement. « Dans le pays Bigouden, on connaît une personne qui, toute seule, a repris la ferme de ses parents sans avoir de suivi ».
L’association s’inspire ainsi du dispositif Madras, lancé en Belgique, il y a une vingtaine d’années, qui a pris les devants sur la question de l’accompagnement des parents. Appuyé sur un socle de dix assistantes sociales réparties sur tout le territoire de la Wallonie, ce maillage a ainsi permis d’améliorer le suivi d’enfants handicapés.
Lancement début 2023
« Il y a un lien très fort qui peut se créer entre les familles et les assistantes sociales, soumises au secret professionnel en France, explique Jean-François Quillien. Cela permet d’expliquer une situation donnée, d’aborder des difficultés, mais aussi d’orienter des familles, savoir si la fratrie prendra en charge son frère ou non, etc. ».
Le dispositif, qui a eu les faveurs de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNAS) lors d’un appel à projets, bénéficiera dans ce cadre d’une enveloppe de 190 000 €. « Il manque environ 50 000 € pour notre projet », dit-on à l’Adapei 29, en lien avec l’Université de Bretagne occidentale (UBO), pour l’évaluation de cette phase test. Plus qu’à trouver également les assistantes sociales. Centres communaux d’action sociale, locaux d’information et de coordination et antennes de l’Association tutélaire du Ponant (ATP) ont été démarchés pour former un réseau d’au moins six assistantes collaborant à temps partiel. Le lancement est prévu début 2023. Le début de l’essaimage en France ? Souhaité deux ans après.
Contact :
Tél : 02.98.55.51.43 ; courriel : adapei29@wanadoo.fr
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Handicap : dans le Finistère cette association innove et offre une aide aux parents vieillissants
Ouest-France – Santé – Handicaps – 15 septembre 2022 – Nelly CLOAREC
Vieillir alors qu’on s’occupe d’un enfant en situation de handicap est source d’angoisse : et après moi ? L’Adapei du Finistère innove en cette rentrée 2022 : elle va créer un réseau d’assistantes sociales pour écouter, accompagner, soutenir ces parents vieillissants.

Pour tout parent d’un enfant handicapé, l’angoisse grandit à mesure que l’âge avance : qui va s’occuper de mon enfant, vieillissant lui aussi, lorsque je ne serai plus en capacité de le faire, quand je serai décédé ? « Beaucoup d’enfants atteignent l’âge de 60 ans et plus, et l’on s’en réjouit, relate l’un d’eux, Jean-François Quillien. Mais cette situation, relativement nouvelle et qui va s’accentuer, entraîne son lot de questions sans réponse. »
Lauréate d’un appel à projets national
Après avoir lancé une réflexion dès 2018, l’Adapei29 (associations de parents et amis de personnes handicapées mentales du Finistère) innove en cette rentrée 2022. Elle s’apprête à créer un réseau d’assistantes sociales formées à l’écoute et à l’accompagnement de ces parents. Et ce, grâce au financement de 190 000 € issu d’un appel à projets national qu’elle vient de remporter.
Garantir la qualité de vie des enfants
L’association, qui réunit près de 850 familles, s’inspire d’un dispositif belge né il y a vingt ans. Depuis, dix assistantes sociales accompagnent les familles de la partie francophone du pays. Le service, gratuit, « garantit le suivi de la qualité de vie des enfants après le décès des parents », précise Jean-François Quillien, coordonnateur du projet finistérien nommé « Après parents ».
L’Adapei, aidée par Tag29, cabinet spécialisé dans la conduite de projets innovants, a adapté le dispositif belge aux réalités françaises. Elle a, par exemple, décidé de s’appuyer sur les compétences d’assistantes sociales déjà en exercice.
Entretiens confidentiels
Son objectif ? Former, au cours de ces prochaines semaines, au moins six ou sept professionnelles aux questions spécifiques du handicap. Celles-ci recevront les premières familles début 2023. « Elles seront à l’écoute, en toute confidentialité, détaille Jean-François Quillien. Selon le diagnostic, elles orienteront, proposeront des mesures de tutelle, inviteront les familles à discuter avec les autres enfants… Elles seront en lien avec l’établissement d’accueil de l’enfant, avec les tutelles, les juges… ».
Vers un modèle pérenne
L’expérimentation, qui se déploiera sur deux ans et demi, reçoit le soutien du conseil départemental, qui a lancé son plan handicap en mars 2022, de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), de l’Udaf (Union des associations familiales), de l’Association tutélaire du Ponant, ainsi que du Clic (centre local d’information et de coordination) de la communauté de communes de Concarneau.
Quand l’expérimentation abordera son dernier trimestre, viendra le temps de l’évaluation, menée en lien avec le Laboratoire d’études et de recherche en sociologie (Labers) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Jean-François Quillien conclut : « Notre souhait est de transformer cette expérimentation en modèle pérenne, accessible partout en France ».
Contact : Adapei 29, 1 B, rue Joseph-Halléguen, BP 1656, 2910
Optimiste 29 met fin à la belle carrière du Richard Marika
Le Télégramme – Douarnenez – 1 septembre 2022

Le Richard Marika, fleuron d’Optimiste 29 Handi-Cap Ouest, n’est plus en état d’accueillir des personnes en fauteuil. L’association met fin à son exploitation et veut faire construire un nouveau navire.
La coque bleue de l’ancien fileyeur de Camaret est bien connue des Douarnenistes depuis 2006. Mais aussi des centaines de personnes en situation de handicap, qui, grâce à lui, ont pu sortir en mer et s’offrir un moment d’évasion avec les bénévoles de l’association Optimiste 29. Le Richard-Marika a aujourd’hui 44 ans, et malgré les travaux réguliers, le poids de l’âge se fait aujourd’hui sentir.
« Il faudrait entreprendre d’importants travaux de rénovation au niveau de la structure même du bateau, afin de préserver la sécurité des passagers fragiles qu’il transporte », assure la présidente d’Optimiste 29, Chantal Delangle-Müller. Et quitte à refaire la structure, il s’agirait de mener en parallèle d’inévitables travaux d’entretien sur la machine : il serait rageant de démolir un pont récemment refait pour pouvoir sortir le moteur d’origine, un ou deux ans plus tard…
Un bateau à reprendre
Tout cela coûte cher, trop cher aux yeux du conseil d’administration de l’association qui, la mort dans l’âme, a décidé à l’unanimité de faire cesser l’exploitation du navire. L’idée faisait son chemin depuis quelques années, et après avoir clôturé cette saison avec de belles éditions, comme Distro en Baie ou les Fêtes maritimes, l’heure est venue. « Cela ne signifie en rien que nous arrêtons nos activités, Distro en Baie aura bien lieu en mai 2023, ce sera simplement sans le Richard-Marika », résume la présidente.
Le bateau est toujours navigable, la coque est impeccable et les bénévoles espèrent trouver un repreneur à l’euro symbolique pour qu’il continue à vivre. Dans le cas contraire, il faudra envisager la déconstruction, un crève-cœur supplémentaire.
Un projet de bateau entre 120 000 et 150 000 €
Pour continuer le transport de personnes en situation de handicap, Optimiste 29 veut faire construire une barge ou un catamaran et prospecte pour cela des chantiers navals du secteur. Le coût envisagé du projet est entre 120 000 et 150 000 € clé en main : la recherche de partenaires et de financements est en cours, un appel aux dons sera lancé. La Ville et le conseil départemental, par la voix de Jocelyne Poitevin, ont apporté leur soutien « pour que la belle aventure continue ».
Pour l’heure, la balance penche du côté d’un catamaran avec deux moteurs de 70 chevaux, qu’un titulaire de permis bateau pourra piloter. Car l’idée, avec un nouvel équipement, est de pouvoir proposer plus de sorties en mer en dehors de l’événement Distro en Baie. Les structures d’accueil sollicitent depuis des années Optimiste 29 en ce sens. Signe de leur confiance envers l’association, qui poursuit son histoire en ouvrant un nouveau chapitre.
Les Genêts d’Or organisent un job-dating
Ouest-France – Briec-de-l’Odet – 6 septembre 2022
L’association qui gère l’Institut médico-éducatif (IME) et l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) organise les Matinales du recrutement, jeudi 8 septembre 2022, de 10h00 à 12h00.

Un job dating, pour permettre aux postulants d’échanger avec des professionnels et de s’entretenir avec des responsables de service, se tiendra jeudi 8 septembre 2022.
« Nous avons des offres dans plusieurs domaines : l’aide à la personne bien sûr, l’accompagnement, le médical, mais aussi l’entretien ou l’administratif », précise Benjamin Salaün, chargé des ressources humaines.
Manque de personnel
Le domaine de l’accompagnement des personnes en situation de handicap souffre actuellement d’un manque de personnel. « C’est en partie dû au manque d’attractivité du secteur et à une méconnaissance des carrières médico-sociales ».
Malgré les difficultés, Benjamin Salaün rappelle que la formation est possible tout au long des carrières et que l’association des Genêts d’Or propose des Contrats à durée déterminée (CDD) et des contrats à durée indéterminée (CDI).
« Métiers de porteurs de sens »
« Ce sont aussi des métiers de l’humain qui apportent énormément, qui sont encore porteurs de sens, dans un monde qui en manque parfois. »
Lors du job dating, des professionnels seront présents pour témoigner de leur vécu et des responsables pour expliciter les attentes.
Soulager les salariés impactés par la crise sanitaire
« On prend aussi des personnes en stage ou en période de découverte. » Transparente sur ses difficultés de recrutement, l’association, qui existe depuis 1960, insiste sur le fait qu’embaucher est nécessaire pour soulager les salariés qui ont été impactés notamment par la crise sanitaire.
« Nous sommes également soutenus par les familles des résidents qui s’impliquent à nos côtés ».
Jeudi 8 septembre 2022, de 10h00 à 12h00, Institut médico-éducatif (IME) de Briec-de-l’Odet, à Rosbriand.
REPORTAGE. Sophie Autret, éducatrice spécialisée et complice du quotidien des résidents des Vergers
Ouest-France – Concarneau – 27 août 2022 – Marion Larronde-Larretche
Chaque samedi, Ouest-France présente un métier. Ce 27 août 2022, immersion à la résidence des Vergers, à Concarneau (Finistère), avec Sophie Autret, éducatrice spécialisée. Elle accompagne au quotidien les vingt-cinq résidents de ce foyer de vie, de la douche au karting. Âgés de 52 à 66 ans, ils sont tous en situation de handicap. Sophie est là pour « les encourager dans leurs capacités, les responsabiliser, et surtout ne pas les mettre dans une situation d’échec ».

« Martial, éteins la lumière en sortant de ta chambre s’il te plaît. » Sophie Autret est éducatrice spécialisée au foyer des Vergers, à Concarneau, l’un des établissements de l’association Les Papillons blancs du Finistère.
Vingt-cinq résidents âgés de 52 à 66 ans y ont élu domicile, tous en situation de handicap. Martial, Philippe, une autre Sophie, Pascal… Trisomie 21, tendance autistique, déficience intellectuelle moyenne…
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La plupart ont travaillé auparavant dans des Esat (Etablissement et service d’aide par le travail) mais ne sont plus en âge ou en capacité de le faire. Sophie veille sur eux avec ses collègues éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, aides médico-psychologiques, aides-soignants, psychologue, infirmière.
De 7h30 à 14h30 ou de 14h00 à 22h00, elle orchestre les repas, aide à la toilette, assure quelques soins, et cherche à favoriser leur autonomie. « Je me fiche que les dents de gauche soient moins bien brossées que celles de droite. Si on fait maintenant à leur place, dans cinq ans, ils ne feront rien ».
Elle les accompagne aussi régulièrement à l’extérieur pour tirer de l’argent, un rendez-vous médical, aller au karting, manger une glace. « On est là pour encadrer. Il faut les encourager dans leurs capacités, les responsabiliser, et surtout ne pas les mettre dans une situation d’échec ».
L’éducatrice spécialisée s’adapte à chaque personnalité, chaque handicap, chaque projet personnel. Ferdinand est fan de tir à l’arc, Sylvie aime aller à Intersport pendant les soldes, Frédéric prendre son temps le matin.

« C’est un métier d’écoute, de bienveillance, de partage. Il faut de l’empathie, beaucoup de patience, et ne pas s’apitoyer ».
Sophie, 58 ans, a d’abord suivi une formation de monitrice éducatrice, diplômée en 1996. Puis elle est devenue éducatrice spécialisée en 2008, grâce à une validation des acquis de l’expérience. Elle aurait pu travailler avec des enfants, des migrants, elle n’a « jamais voulu quitter le milieu du handicap ».
« Des gens vrais »
« Des gens vrais, sans filtre, une population tellement riche. » Mais souvent instable psychiquement. « En un regard, on sait si la nuit a été bonne ».
Sophie rassure, fait parfois la police, elle rit aussi. « L’humour permet de désamorcer les conflits ». Ce qu’elle aime le plus dans son métier ? « Eux ! Comme ils sont ».
Garder la bonne distance
Mais être éducateur spécialisé, c’est aussi savoir garder la bonne distance. « Facile à dire… Je passe plus de temps avec eux qu’avec ma propre famille. Je les vois la semaine, les week-ends, on passe Noël ensemble, je leur achète leurs cadeaux d’anniversaire. Il y a forcément une proximité ». Pour le meilleur et pour le pire. « Philippe, tes charentaises, à cette heure-là ! Ça m’agace… ».
Ouverture à Quimper d’une unité d’enseignement pour enfants autistes
Le Télégramme – Quimper – 26 août 2022
Une unité d’enseignement pour les enfants présentant des troubles autistiques est mise en place à Quimper pour cette rentrée 2022.

Il n’y avait jusqu’à présent, à Quimper, aucune classe maternelle dédiée spécifiquement à l’accueil des enfants présentant des troubles autistiques. Ce manque est aujourd’hui pallié par la création d’une nouvelle unité d’enseignement à l’école de Kerjestin. Cette unité accueillera, dans un premier temps, quatre enfants. Ils seront âgés de 3 à 6 ans, et atteints de troubles lourds. Les enfants atteints de troubles plus légers peuvent, en effet, être plus facilement accueillis dans les écoles classiques.
Un adulte par enfant
Les enfants bénéficieront d’un encadrement médico-social, mais il ne s’agit pas d’un simple accueil « occupationnel ». Il y aura bien un contenu pédagogique, dispensé par un enseignant. D’autres professions seront mobilisées – un ergothérapeute par exemple -, avec un encadrement à hauteur d’un adulte par enfant. L’objectif est que les élèves puissent suivre toute leur école maternelle au sein de cette unité. La création de cette nouvelle structure permet de répondre, en partie, à la forte demande d’accueil spécialisé, émanant des parents d’enfants autistes ou, plus largement, d’enfants en situation de handicap.
Financée par l’État
L’unité est financée par l’Agence régionale de santé, grâce au plan autisme mis en place par le gouvernement et par l’Éducation nationale.
La ville de Quimper met les locaux à disposition et le Service d’accompagnement comportemental spécialisé de l’association TSA Finistère assurera le contenu de l’unité d’enseignement. La structure accueillera, à terme, jusqu’à sept enfants. Il n’est pas possible aujourd’hui d’inscrire son enfant pour la rentrée 2022, les places ont été attribuées, via des structures partenaires, qui ont orienté les familles pouvant être concernées.
Belle affluence au loto des Papillons Blancs à Pleyben
Le Télégramme – Pleyben – 6 juillet 2022
La Résidence du Rivoal des Papillons Blancs du Finistère, à Pleyben, organisait, ce dimanche 3 juillet 2022, son grand loto à la salle Arvest.

« Cet évènement est un temps fort dans la vie de notre établissement. Salariés et professionnels des Papillons blancs, résidents et famille, bénévoles d’associations pleybennoises : tous et toutes ont œuvré pour que cette journée soit d’abord un grand moment de convivialité et de bonne humeur », explique Catherine Poisson, responsable du service.
Suite à cette journée réussie, les bénéfices collectés aideront au financement des projets de vacances comme de loisirs culturels et sportifs.
À l’IME de Concarneau, l’Éducation nationale provoque la colère de familles
Le Télégramme – Concarneau – 8 juillet 2022 – par Guirec Flécher
À l’IME Les Primevères de Concarneau, la direction et des familles sont en colère après la décision de l’Éducation nationale de remettre en cause, dès la rentrée prochaine, le dispositif de scolarité partagée.

À l’IME-Sessad Les Primevères de Concarneau, la colère ne retombe pas. Les responsables de l’institut médico-éducatif, géré par l’association Les Papillons Blancs 29, et les familles d’enfants en situation de handicap sont vent debout contre une décision « unilatérale », prise il y a quelques jours par l’Éducation nationale. Une décision concernant au premier chef des enfants bénéficiant d’une scolarité partagée dans un établissement scolaire de l’agglomération. La scolarité partagée, c’est ce dispositif qui permet aux plus jeunes d’être inscrits à temps partiel dans une école proche de leur domicile et un établissement spécialisé. « Un dispositif efficace et qui apporte des solutions aux familles », selon Frédéric Soudon, président des Papillons Blancs du Finistère.
Mais voilà. Dans un courrier en date du 4 juillet, soit quatre jours avant la fermeture de l’école, ce modèle est brutalement remis en cause. L’Éducation nationale décrétant que les inscriptions de ces enfants en école primaire étaient désormais « inactives ». L’IME concarnois devenant, de fait, l’établissement de référence. « Ce qui veut dire que, dès la rentrée prochaine, ces enfants ne seront plus pris en charge par leur école de proximité et risquent de se retrouver sans solution », s’alarme Frédéric Soudon. Une scolarisation en école étant « conditionnée à la mise en place d’une convention fixant les moyens d’intervention de l’IME ». Problème : l’institut concarnois est aujourd’hui limité par un agrément de 44 places, permettant d’accueillir au total 52 enfants grâce aux scolarités partagées.
La décision induit que l’établissement devra également financer les transports et les différentes actions des élèves pour leur permettre de suivre leur scolarité en école de proximité. « C’est donc à l’IME et non plus à l’Éducation nationale de mettre les moyens. Sauf que notre activité est déjà au maximum et que nous n’avons eu aucune annonce de financement supplémentaire par l’Agence régionale de santé (ARS) », indique Sophie Paolucci, directrice du pôle éducation et scolarisation des Papillons Blancs.
« Un non-sens total »
Pour Frédéric Soudon, pas de doute, « ce sont les enfants et parents qui sont ici pris en otage ». « Cette décision est un non-sens total », abonde ce papa d’une petite fille autiste, scolarisée jusqu’ici en dispositif Ulis. « Ma petite avait un projet de scolarité jusqu’en 2025. On se pose donc la question : pourquoi mettre des projets à long terme si c’est pour les casser au bout de quelque temps ? ». Cette maman rapporte les mêmes incompréhensions : « On a besoin de savoir où iront nos enfants à la rentrée. Ma fille vient deux jours en IME et deux jours à l’école. Ça veut donc dire qu’il va falloir s’organiser pour la garder deux jours chez nous si elle est déscolarisée. Faudra-t-il que j’arrête de travailler pour m’occuper d’elle ? Je ne conçois pas ça ! », tempête-t-elle. « On parle souvent de l’école inclusive, mais dans la réalité ce n’est pas vraiment appliqué. Au bout du compte, ce sont des enfants qui vont se retrouver isolés uniquement avec leurs parents », soupire cette autre mère de famille.
Un report demandé
Désormais, les responsables de l’IME demandent à l’Éducation nationale de « reporter » leur décision. Lundi, l’ARS doit tenir une « réunion de crise » en vue de trouver « des moyens exceptionnels » face à cette situation. « On veut bien travailler sur un nouveau projet d’accompagnement mais les choses ne peuvent pas se faire comme ça. Les parents sont dans l’attente d’une réponse rapide. Il faut que la rentrée se fasse de façon sereine et avant tout dans l’intérêt des enfants », conclut Gwénaëlle Bato, directrice des Primevères.
Ce vendredi, nous n’avons pas obtenu de réponse de la part de l’Éducation nationale.
Le foyer Kan-ar-Mor fête ses 40 ans, dimanche 3 juillet 2022
Ouest-France – Pont-Croix – 30 juin 2022
Pour fêter ses 40 ans, le foyer Kan-ar-Mor de Pont-Croix (Finistère) organise un troc et puces, dimanche 3 juillet, de 9h00 à 17h30. Également au programme : des animations théâtrales et musicales. Entrée gratuite.

Pour fêter les 40 ans du foyer Kan-ar-Mor de Pont-Croix (Finistère), dimanche 3 juillet 2022, les résidents et les salariés du foyer de Kergadel organisent un troc et puces en extérieur, au sein de l’établissement.
Durant ce troc et puces, les résidents présenteront des animations théâtrales et musicales, et certaines de leurs activités, comme la couture.
Film en continu dans le hall
Un film réalisé en 2018 à l’occasion des 50 ans de l’association Kan-ar-Mor sera diffusé en continu dans le hall de l’établissement.
Une petite restauration (crêpes et pâtisseries) est prévue sur place. Une buvette proposera le jus de pommes produit par l’Esat Kan-ar-Mor de Tromelin, à Mahalon.
« Ouvrir le foyer sur la cité »
« L’objectif principal de cette manifestation est de favoriser la venue des Pontécruciens et des Capistes sur le site du foyer, afin de l’ouvrir davantage sur la cité et de faciliter les échanges », précise l’association.
Dimanche 3 juillet 2022, de 9h00 à 17h30, foyer Kan-ar-Mor, au 1, impasse de Ker-Tymen, à Pont-Croix. Entrée gratuite.
L’association Kan Ar Mor accompagne 1 000 personnes dans le Finistère
Ouest-France – Carhaix – 27 juin 2022
À Carhaix (Finistère), l’association comprend l’Établissement et service d’aide par le travail, le foyer de vie Les quatre vents, le Service d’accompagnement à la vie sociale, l’accueil de jour, ainsi que le nouveau dispositif atelier insertion/handicap.

L’assemblée générale de l’association Kan Ar Mor s’est déroulée vendredi 24 juin 2022, à la salle Karaez Park, à Carhaix (Finistère). Créée en 1968, Kan ar Mor (« le chant de la mer », en breton) est spécialisée dans le secteur du médico-social.
Elle accompagne 1 000 personnes et emploie 500 professionnels en CDI avec un budget annuel de 35 millions d’euros. Elle a pour vocation d’accueillir des personnes en situation de handicap mental, handicap psychique et des personnes âgées dans une trentaine d’établissements et services basés dans le département du Finistère : à Douarnenez, Quimper, Carhaix, Pleyben mais aussi à Audierne, Pont-Croix, Plomelin, Rosporden et Kernevel.
Insertion sociale et professionnelle
Kan ar Mor est engagée au service des personnes et les accompagne dans leur parcours de vie et de santé afin de favoriser leur développement personnel, leur épanouissement et leur insertion sociale et professionnelle.
Le directeur général, Sébastien Maillard, précise : « Dans le département, actuellement, nous avons cinq Esat (Établissements et services d’aide par le travail), quatre foyers pour travailleurs handicapés, cinq foyers de vie, trois foyers d’accueil médicalisé, deux foyers pour personnes handicapées vieillissantes, une résidence autonomie pour personnes âgées, ainsi que le Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS). »
Des actions soutenues par l’Agence régionale de santé
Il ajoute : « Nos actions envers les personnes vulnérables sont soutenues par l’Agence régionale de santé (ARS) et le conseil départemental. Cela nous permet de nous projeter dans l’avenir, avec de nouvelles dynamiques, comme à Carhaix, avec l’extension du SAVS handicap psychique et le début de l’atelier passerelle insertion/handicap de huit places. La rénovation de l’Esat et du foyer de vie est concernée, comme le nouvel atelier restauration “Laouen” (joyeux, en breton) construit sur le site de l’Esat. À Pont-Croix, un habitat inclusif est créé, comme un agrément Personne handicapée vieillissante, pour répondre aux besoins d’accueil à domicile de personnes âgées dans le département ».
Sébastien Maillard conclut : « Les professionnels font un métier fantastique chaque jour, pour permettre aux bénéficiaires la participation et la citoyenneté dans la société ».
Des jeunes de l’IME de Concarneau participent à la journée mondiale de l’Océan
Le Télégramme – Concarneau – 14 juin 2022
Dans le cadre de la Journée mondiale de l’Océan, dont le thème 2022 est « Revitaliser les océans par l’action collective », l’antenne locale de Project rescue ocean a reçu, à Clohars-Carnoët, vendredi matin, un groupe de l’IME Les Papillons blancs de Concarneau.

Sophie Aparici et Claude Pelletier, qui les accueillaient plage de Bellangenêt, souhaitaient « que des personnes handicapées puissent participer aux actions écologiques ».
Les huit jeunes étaient encadrés par une enseignante et des éducatrices pour qui « sortir des murs pour une éducation à la citoyenneté et à l’environnement est une priorité ».
Aux Genêts d’or, les personnes accompagnées échangent avec la direction
Le Télégramme – Châteaulin – 2 juin 2022
Ce jeudi 2 juin, au juvénat de Châteaulin, les représentants des personnes accompagnées par les Genêts d’or ont échangé avec la direction de l’association. Et ont pu directement évoquer leur vie quotidienne dans les établissements du Finistère.

« On a parlé de tout », explique Killian Bideau, nouveau représentant des personnes accompagnées par les Genêts d’or. Mercredi 1er et jeudi 2 juin, lors du rendez-vous annuel, les personnes en situation de handicap accueillies dans les établissements de l’association ont élu leurs onze nouveaux représentants, au juvénat de Châteaulin.
Pendant deux jours, les accueillis ont pu échanger directement avec la direction de l’association Les Genêts d’or. « Cela permet que la communication se fasse entre les lieux de vie, les lieux d’accueil et la direction, souligne Anasthasia Napoléon, éducatrice spécialisée à l’institut médico-éducatif (IME) de Plabennec. Cela permet de responsabiliser les personnes accompagnées, de les aider dans le rôle de citoyen ».

Un dialogue ouvert à toutes les personnes accompagnées
À l’ordre du jour de cette rencontre : la gestion de la pandémie de covid-19 dans les établissements, la vie en collectivité, les vacances, les difficultés du quotidien perçues par les accueillis. « On a dit ce qui était bien, et ce qui ne l’était pas », explique Sébastien Verdon. « Mais on n’est pas à plaindre non plus ! On a du travail, on fait des activités », poursuit son camarade Killian Bideau. Ils ont préparé puis posé des questions aux membres de la direction.
Tous les accueillis par les établissements des Genêts d’or qui le souhaitent peuvent devenir représentants des personnes accompagnées, « quel que soit leur niveau de déficience », précise Anasthasia Napoléon. Pour permettre aux accompagnés muets d’échanger avec la direction, un système de pictogrammes a été utilisé à Châteaulin.
Coup de semonce du secteur médico-social
Le Télégramme – Quimper – 31 mai 2022 – par Olivier Scaglia
Le secteur médico-social a manifesté ce mardi à Quimper à l’appel de la CGT et Sud. Prime Ségur pour tous, rattrapage salarial. Il est aussi et surtout question de la perte de sens dans ces métiers. Et de l’effet de répulsion consécutif, dégradant encore le fonctionnement des services. Témoignages.

« Ces enfants ont, au contraire, besoin de plus d’attention ». Une croix de bois noire façon sépulture, sur laquelle sont écrits les mots « Protection de l’enfance – moniteur éducateur ». Valérie, monitrice éducatrice depuis 2004 pour la fondation Massé-Trévidy va aller la planter devant le conseil départemental pour qu’elle soit vue. Son service, c’est un foyer accueillant des enfants âgés de 13 à 18 ans. Notamment des jeunes en rupture, placés par l’aide sociale à l’enfance, pris en charge de A à Z, 24 heures sur 24. Elle dit recevoir un salaire de 1 800 € nets, prime du dimanche comprises.

« Nous accueillons des enfants qui sont de plus en plus jeunes et souvent, de plus en plus troublés. C’est-à-dire des enfants qui auraient prioritairement besoin de soins médicaux. Or nous n’avons pas de moyens supplémentaires pour nous occuper d’eux comme il se devrait. Nous devons en plus veiller à ce qu’ils ne soient pas maltraitants avec les autres. Et, accessoirement, nous protéger – nous – dans la durée », expose calmement la quadragénaire. « Je passe de plus en plus de temps dans mon bureau sur des tâches administratives, au détriment de l’accompagnement des jeunes sur le terrain. Ce qui me fait peur c’est qu’à 18 ans, ces enfants sont lâchés par notre service. Mais ils ne vont pas souvent mieux. C’est quoi le sens de mon métier ? »
« On fait ce boulot pour aider les gens. Si on en est empêchés, ça n’a plus de sens ». Dans le service de prévention de l’aide social du Département, Sandrine* est au nombre de celles et ceux qui sont alertés par des parents, des assistantes sociales, des acteurs du secteur scolaire de situation difficile. « Nous écoutons les gens dans un cadre amiable pour trouver des solutions en les orientant et les accompagnant vers les bons interlocuteurs. Quand je me retrouve seule là où il n’y a que deux postes alors qu’il en faudrait trois, évidemment je priorise. Je n’agis plus que sur les urgences. Mais ça n’est pas tenable de passer des dossiers à la trappe. Des familles qui ne se manifestent plus, ça n’est pas forcément bon signe », explique la trentenaire.
Oui, il faut rendre les postes plus attractifs. Peut-être aussi en travaillant à ne pas dégoûter trop vite ceux qui s’y investissent souvent avec l’envie d’aider les autres, plus que de devenir riches
« Les situations ne sont pas les mêmes en milieu urbain qu’en milieu rural où il faut sans doute plus de temps et de moyens pour bien accompagner les gens. Rien que sur le plan logistique », dit-elle, persuadée qu’une seule réponse par la revalorisation n’est pas satisfaisante. « Oui, il faut rendre les postes plus attractifs. Peut -être aussi en travaillant à ne pas dégoûter trop vite ceux qui s’y investissent souvent avec l’envie d’aider les autres, plus que de devenir riches ».

« Le nombre d’enfants en difficulté augmente, dans les campagnes comme en ville ». En blouse blanche devant le Conseil départemental, ce groupe de soignants du service de la Protection maternelle et infantile (PMI) parle d’une même voix : « Rien n’est fait pour rendre les métiers de médecin ou puéricultrice attractifs. On est confrontés à des renoncements compréhensibles ?», estiment ces soignants, évaluant à un tiers le nombre de postes de médecin vacants dans les services d’aide sociale du Département.
Comment voulez-vous que j’arrive à dire ‘’non’’ aux gens qui me sollicitent ? On prend sur nous et on finit par craquer.
« Pourtant, on voit des familles en grande difficulté et pour lesquelles la PMI est le seul levier ». Alors, pour faire la soudure a minima, plusieurs des interlocuteurs disent régulièrement travailler sur leur temps perso : « Comment voulez-vous que j’arrive à dire ‘’non’’ aux gens qui me sollicitent ? », témoigne cette puéricultrice. « Les gens prennent sur eux et finissent par craquer ».
« Nous n’avons plus le temps d’accueillir les gens en binôme médecin/puéricultrice alors que c’est justement la ligne de la PMI de prendre le temps, d’accompagner les enfants et parents ! », déplorent ces soignants, pointant aussi la question du sens.

(*) Le prénom a été modifié pour préserver l’anonymat du témoin, à sa demande.
Une vague de solidarité à Distro en Baie
Le Télégramme – Douarnenez – 10 mai 2022
Plus de 1 100 personnes en situation de handicap ou d’exclusion vont naviguer à Douarnenez à partir de ce mercredi 11 jusqu’au samedi 14 mai. Pour offrir ces jolis moments, la 11e édition de Distro en Baie a vécu un dernier week-end de préparation des plus animés…

Imaginez qu’à cinq jours du début d’un événement nautique, deux des dix bateaux prévus pour embarquer les visiteurs déclarent forfaits ! C’est qu’ont vécu ce week-end les bénévoles d’Optimiste 29 qui, depuis 2010, organisent à Douarnenez Distro en Baie. Un rendez-vous qui a pour objectif de permettre aux personnes en situation de handicap et de dépendance de s’offrir un bon bol d’air en mer.
Vendredi en fin d’après-midi, juste avant la présentation de l’événement qui se tient de ce mercredi 11 au samedi 14 mai, ils apprennent que le Reine de l’Arvor est en panne, sans réparation possible dans les délais, et que la Louisette du centre nautique de Plouhinec ne viendra pas. Branle-bas de combat ! « Nous avons à ce jour 1 134 personnes inscrites, nous allons tout faire pour qu’elles puissent chacune profiter d’un bon moment », lance la présidente Chantal Delangle-Muller devant ses troupes.
Trouver de nouveaux bateaux en un week-end
Ces inscrits proviennent d’Ehpad, d’Esat, de Mas (Maison d’accueil spécialisée) ou encore d’IME du Sud-Finistère, voire un peu plus loin. Il faut donc des navires adaptés aux fauteuils, notamment. Des perles rares sur le littoral cornouaillais, surtout si près du début ! Mais très vite la chaîne de solidarité va jouer à plein autour de Distro en Baie.
D’emblée, l’équipage de la vedette SNSM de Douarnenez propose d’effectuer une rotation supplémentaire. Leurs collègues de la station de la baie d’Audierne acceptent, eux, de venir sur l’événement jeudi et vendredi. Et un ami de Jean-Loup Thivet, le patron de la société douarneniste de carburants marins Ysblue, prête une vedette. En ajoutant le canot pneumatique du centre nautique de Douarnenez, les cases des navigations se remplissent à nouveau. « C’est un week-end de folie, mais cela vaut le coup, lorsque je vois les personnes qui débarquent des bateaux avec le sourire, je sais que c’est gagné et que notre travail vaut vraiment la peine », souligne Chantal Delangle-Muller.
Animations au port de Tréboul
Les galères renforcent l’unité des 175 bénévoles. Ils seront mobilisés en mer mais aussi à terre, puisqu’un village sur le port de Tréboul proposera des animations. Clowns, musique, crêpes, graff, exposition, balades en triporteur… les journées seront rythmées. Et la formation Sonerien Lann-Bihoué sera présente vendredi et samedi, jour de clôture.

Dans la baie, les navigations se succéderont à bord du Richard-Marika, navire ambassadeur d’e 29, du Skeaf, de la Grande Hermine ou encore d’Andy 27, ce bateau pour personnes handicapées construit par des lycéens du Jura. Très soutenu par les entreprises douarnenistes, Distro en Baie réalise chaque année un exploit. Jean-Jacques Quéré, responsable de la partie maritime, en sourit : « Cette année plus que les autres ! Mais on ne s’appelle Optimiste 29 pour rien ».
À l’IME, ils accompagnent les jeunes
Ouest-France – Briec – 10 mai 2022
Ce vendredi 6 mai 2022, l’IME (institut médico-éducatif) de Briec (Finistère) a ouvert ses portes aux familles des futurs enfants et jeunes accueillis dans la structure, mais aussi aux partenaires : écoles, CMPI, CAMS… L’occasion pour les personnels de faire découvrir leurs métiers.

Autour de Frédérique Menesguen, la directrice de l’institut médico-éducatif (IME) à Briec (Finistère), toute une équipe travaille au bien-être des jeunes en situation de handicap. Isabelle Le Fevre est aide médico-psychologique depuis dix ans. Elle accompagne les personnes en situation de handicap dans la vie quotidienne.
« Cela comprend les activités éducatives, mais aussi l’aspect nursing, la vie de tous les jours », explique Frédérique Menesguen. Avec son groupe des 8-13 ans, elle travaille surtout sur la communication. « Certains peuvent parler. Pour d’autres, il faut trouver des manières différentes de comprendre ».
« On n’est pas là pour la performance »
Isabelle travaille en trinôme avec un éducateur spécialisé et un moniteur-éducateur. Ensemble, ils prévoient les activités et s’adaptent aux besoins. « On a à disposition différents outils. Mais, parfois, on en fabrique aussi ». Si le handicap est difficile à affronter au quotidien, Isabelle reste passionnée. « C’est tellement enrichissant d’être à leurs côtés ! Ils nous apportent une autre façon de voir la vie. Et puis, l’équipe est aussi très sympathique. On bosse bien ensemble ».
Sophie Le Foll est éducatrice sportive depuis vingt-deux ans. Avec ses diplômes, elle aurait pu travailler en structure scolaire ou dans le milieu associatif avec des valides. Pourtant, elle a choisi le handicap et n’a jamais changé d’avis. « Ici, on n’est pas là pour la performance. On fait du sport adapté. C’est-à-dire en fonction des envies et des capacités de chacun ».
Le sport est pour beaucoup de ces jeunes une bulle d’oxygène. C’est aussi un moyen d’acquérir davantage d’autonomie. « Ils sont toujours partants pour les activités, c’est un vrai plaisir ». Piscine, kayak, vélo, hockey, golf… De nombreuses propositions sont faites tout au long de l’année. « Je suis toujours impressionnée du gain de confiance en soi qui s’opère grâce au sport. Quand ils ont enfilé la chasuble, ils se redressent, se voient différemment ».
Succès du premier forum du médico-social à Quimperlé
Le Télégramme – Quimperlé – 5 mai 2022
Le groupement Association pour Adultes et Jeunes Handicapés (Apajh) et l’association spécialisée dans le secteur du médico-social, Kan Ar Mor, ont organisé leur premier forum de l’emploi, ce jeudi 5 mai 2022, à Quimperlé, pour faire face aux difficultés de recrutement.

Jeudi 5 mai 2022, à l’espace Benoîte-Groult, à Quimperlé, le groupement Association pour Adultes et Jeunes Handicapés (Apajh) et l’association spécialisée dans le secteur du médico-social Kan Ar Mor ont tenu leur premier forum de l’emploi. Leur objectif était d’attirer des travailleurs qui agissent en faveur des personnes en situation de handicap et de recruter dans ce secteur en tension.
« Ce type de forum très spécifique et plus petit est une bonne formule »
Un bilan très positif
Nicolas Thibault, directeur des ressources humaines de l’Association pour Adultes et Jeunes Handicapés 22-29-35 et Stéphanie Graff, directrice des ressources humaines de l’association Kan Ar Mor étaient tout sourire face au bilan très positif de la matinée. « Nous avons reçu beaucoup de CV. Nous n’allons peut-être pas couvrir tous les besoins de personnel car nous en avons énormément, mais c’est déjà très satisfaisant », a commenté Nicolas Thibault. « Ce type de forum très spécifique et plus petit est une bonne formule », a ajouté son homologue Stéphanie Graff.
Ils se projettent déjà sur un prochain forum. « Pourquoi pas même en organiser deux par an ? », se demandent les deux responsables des ressources humaines.
L’IME ouvre ses portes, vendredi 6 mai 22
Ouest-France – Briec-de-l’Odet – 3 mai 2022
Vendredi 6 mai 2022, l’Institut médico-éducatif (IME) des Genêts-d’Or accueille les jeunes et les familles d’enfants en situation de handicap.

Ce sont les premières portes ouvertes depuis la crise sanitaire et c’est l’occasion pour le personnel de casser les clichés attachés à la prise en charge du handicap.
Pour Dominique Menesguen, directrice de l’établissement de Briec-de-l’Odet (Finistère), « après deux ans de Covid, il est important pour nous de nous ouvrir à nouveau vers l’extérieur et d’aller à la rencontre des familles ».
Jeunes de 6 à 20 ans
L’IME accueille des jeunes de 6 à 20 ans et accompagne chaque bénéficiaire dans son projet. « Nous évoluons vers une offre de services plus diversifiée et des cursus plus personnalisés ».
Ainsi, plusieurs acteurs participent à la construction du projet du jeune et s’adaptent aux besoins mais aussi aux attentes.
« En fonction de leur potentiel, on leur permet de cheminer, d’avancer vers une vie d’adulte plus ou moins autonome ».
« Ouvrir le champ des possibles »
Avec l’ouverture de davantage de places pour les adultes dans d’autres structures, l’IME de Briec-de-l’Odet espère rajeunir sa moyenne d’âge.
« C’est important de rencontrer les familles de jeunes enfants pour leur montrer qu’il y a des perspectives. Souvent, quand un enfant handicapé vient au monde, les parents sont noyés sous le poids du quotidien et de la prise en charge immédiate. On est là aussi pour leur ouvrir le champ des possibles ».
82 places en accueil de jour
Le centre dispose de 82 places en accueil de jour et de 30 en internat et week-end.
À l’heure où le secteur médico-social se mobilise pour davantage de reconnaissance, rendre visible le travail des acteurs de terrain est essentiel.
« Éducateurs, soignants, enseignants, professions paramédicales œuvrent main dans la main pour accompagner les enfants et les adolescents ».
Vendredi 6 mai 2022, de 14h00 à 18h00, portes ouvertes de l’IME Les Genêts d’Or-Rosbriand
Premier forum du handicap, le 30 avril 22, à Fouesnant
Le Télégramme – Fouesnant – 25 avril 2022
En point d’orgue à une saison dédiée au sujet, la médiathèque de Fouesnant organise, le samedi 30 avril, son premier forum du handicap. Tout au long de la journée, de nombreux acteurs qui œuvrent dans le domaine sur le territoire se retrouveront pour une journée consacrée à l’échange, au partage d’expériences et à la valorisation des initiatives locales.

Ce forum se veut une « rencontre » entre les personnes directement concernées par le handicap, les professionnels, les associations, mais aussi tous ceux qui souhaitent se sensibiliser au handicap visible ou non visible, mental ou physique. Tout au long de la journée, les visiteurs découvriront des stands, ateliers, expositions, jeux ou films pour aborder le sujet dans toute sa complexité.
De nombreux stands
Le grand public pourra ainsi se tester aux dépistages auditifs et visuels, au braille numérique, découvrira l’enregistrement de livres lus à haute voix, une sélection de documents et de films traitants du handicap. Mais aussi aux jeux de société et jeux vidéo dédiés. De nombreux stands accueilleront les visiteurs : AFM-Téléthon, l’Arche Le Caillou Blanc, les Ateliers fouesnantais, Autisme Cornouaille, l’Adapei 29, Dyspraxie France Dys 29 et bien d’autres.
La journée sera ponctuée de temps forts, intitulés les « rendez-vous » : café philo avec Yan Marchand (10h30), rencontre avec l’auteure Laurence Tonnel (11h00), « Handiscussion » avec Hélène Le Juge, de Pôle ressource handicap 29 (14h00), café-dys (14h00), lecture (16h00) et création d’un album (Petit Chaperon rouge) en langue des signes (17h00).
Pratique :
Ouvert à tous, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. Gratuit, sans inscription. Tél. 02 98 51 14 14 ; contact.mediatheque@ville-fouesnant.fr ; www.archipel-fouesnant.fr
Un concert au profit de l’IME de Briec, dimanche 8 mai à Scaër
Le Télégramme – Scaër – 25 avril 2022
Un concert au profit de l’Institut médico-éducatif de Briec est organisé dimanche 8 mai à Scaër. Une initiative lancée, notamment, par la maman de la jeune Sarah, Scaëroise de 12 ans, atteinte d’une maladie rare et scolarisée à l’IME.

La compagnie de l’Hêtre, avec la participation du multi-accueil Babayaga, prépare un concert au profit de l’Institut médico-éducatif (IME) Les Genêts d’Or de Briec. Il se déroulera dimanche 8 mai, à Scaër, dans la salle Youenn-Gwernig.
Ce « concert handicap » tient particulièrement à cœur à Sandrine Trahan, maman de la jeune Sarah, Scaëroise de 12 ans, atteinte d’une maladie rare.
« Des fonds pour acheter du matériel »
« Sarah est porteuse d’une maladie rare et scolarisée à l’IME de Briec pour lequel nous voulons faire une action en apportant des fonds pour acheter du matériel par exemple pour les enfants. Lesnaus, chanteur de blues et de chanson française et Nasty Nuts, anciennement Formol Project, groupe de rock, se produiront en concert. Une après-midi sympa qui permettra aussi d’inclure les personnes touchées par le handicap », explique Sandrine.
La pastelliste Jacqueline Joron et ses élèves ont préparé une petite vente de pochettes-surprises (1 €) pour les enfants. Un appel est lancé aux bonnes volontés pour la confection de gâteaux et le service. Un petit stand de vente de bijoux sera aussi installé à l’entrée. Les bénéfices seront au profit de l’IME de Briec.
Pratique :
Dimanche 8 mai à partir de 15h00, espace Youenn-Gwernig, prix libre. Café gâteaux.
Renseignements : tél. 06 43 39 38 08.
« Je mène ma vie comme je veux » : à Carhaix, Chantal travaille en blanchisserie grâce à l’Esat
Ouest-France – Carhaix – 22 avril 2022 – Victoria GEFFARD
À Carhaix (Finistère), Chantal, 52 ans, travaille depuis 1991 dans un atelier de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail), de l’association Kan ar Mor. Tout en étant accompagnée chaque semaine, elle s’épanouit au travail et tient à garder son indépendance.

« Chacun mène sa vie de son côté. Je suis heureuse comme ça », affirme Chantal, 52 ans. La quinquagénaire vit à Carhaix (Finistère) « dans une maison avec un jardin », avec Jean-Yves, son compagnon. La semaine, elle travaille à la blanchisserie du Poher, un atelier de l’Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) de l’association Kan ar Mor. La structure accueille notamment des travailleurs et travailleuses en situation de handicap.
« Moi, une fois que je suis partie, je suis rapide. Je ne peux plus m’arrêter »
Née à Brest (Finistère), Chantal a d’abord connu une dizaine d’années au foyer de l’Esat, à partir de février 1991. Elle avait 20 ans à l’époque. Et puis, elle a choisi de vivre indépendamment. « J’aime beaucoup mieux comme ça. Je suis libre de faire ce que je veux. Je suis tranquille », souligne-t-elle.
C’est aussi à ce moment qu’elle commence à travailler à la blanchisserie. « Il faut suivre la cadence. C’est dur. Moi, une fois que je suis partie, je suis rapide. Je ne peux plus m’arrêter », précise-t-elle. Le défi du travail lui va bien. « J’arrive à 8h30 et je m’installe au poste ».
« J’aime avoir mon train-train »
En dehors de son travail, Chantal est assez casanière. « Non, je ne prends pas de vacances. Chacun fait comme il veut. Moi, je ne veux pas bouger », dit-elle avec conviction. Et les vacances, « ça coûte de l’argent ».
Pendant son temps libre, « je m’occupe de repasser, de me prendre un café et de me détendre comme ça. J’aime avoir mon train-train ».
Un équilibre entre vie personnelle et travail
Chantal a trouvé l’équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. Elle trouve aussi de l’aide auprès de Myriam Calon, éducatrice au SAVS de l’association, un service d’accompagnement à la vie sociale. Achats de vêtements, accompagnement à des rendez-vous de médecins spécialistes : Chantal se sent « mieux » en étant entourée. À chaque instant, elle n’est pas seule.
L’emploi pour les personnes en situation de handicap est « individualisé »
Ouest-France – Carhaix – 22 avril 2022 – Recueilli par Victoria GEFFARD
À Carhaix (Finistère), l’association Kan ar Mor accompagne les personnes en situation de handicap vers l’autonomie ou l’emploi. Le responsable des cinq ateliers de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Carhaix, Pierre-Antoine Deal, explique les différentes missions.

Au total, 75 personnes en situation de handicap sont accueillies au quotidien à l’Esat, (Établissement et service d’accompagnement par le travail) de Carhaix (Finistère). Des travailleuses et des travailleurs qui trouvent un cap de vie par un emploi, en milieu adapté. Pierre-Antoine Deal, responsable des ateliers de l’Esat de l’association finistérienne Kan ar Mor, en explique le fonctionnement exact.
À quoi ressemble un atelier d’un Établissement et service d’aide par le travail (Esat) ?
À Carhaix, nous avons l’agrément pour accueillir 67 personnes en poste à temps plein. Nous embauchons des travailleurs en situation de handicap. Au total, ils sont 75 avec des personnes à temps partiel, à l’Esat.
Nous avons quatre métiers. Les espaces verts, la prestation de services aux entreprises en sous-traitance, des missions à la blanchisserie du Poher et en restauration.
Nous disposons aussi d’ateliers alternés, en temps partiel. Les personnes viennent soit le matin soit l’après-midi. C’est souvent par choix. Cela passe par des activités culturelles, sportives – marche ou pétanque, par exemple.
Combien de personnes sont dans l’accompagnement ?
Il y a 14 moniteurs d’atelier, qui demande un diplôme particulier dans le milieu social. Une psychiatre, qui intervient une fois par semaine, et une psychologue. On ajoute la directrice qui est à temps partiel, qui travaille dans deux autres foyers. Et une assistante sociale, qui prend notamment en charge les dossiers de retraites complexes.
Quel est le profil des personnes qui sont accueillies ?
Ils peuvent venir des IME (Institut médico-éducatif), de Carhaix ou de Morlaix. Principalement des personnes qui sont touchées par des maladies psychiques, comme la bipolarité ou la schizophrénie. Certains sont stabilisés grâce aux traitements, d’autres non.
Nous avons de tous les âges, de 18 ans à 62 ans. La moyenne tourne autour de 40 ans, ce qui est assez jeune.
Un équipement adapté pour se rendre sur les plages
Le Télégramme – Telgruc sur Mer – 18 avril 2022 – Laura Baudier
Cet été, à Telgruc-sur-Mer, les personnes à mobilité réduite pourront louer gratuitement un équipement adapté pour se rendre sur les plages.

Fauteuils roulants et plage ne font pas toujours bon ménage… Accéder à une plage peut, en effet, vite devenir le parcours du combattant pour les personnes à mobilité réduite. À Telgruc-sur-Mer, la municipalité a décidé de se doter d’un équipement adapté dont les personnes en situation de handicap pourront bénéficier gratuitement cet été.
Un équipement pour l’été
Ce lundi 18 avril, sur la plage du Trez Bellec, à Telgruc, différents équipements adaptés (vélo-pousseur, chenillettes, trottinettes tout-terrain, fauteuil adaptable au paddle, tire à l’eau) étaient, gratuitement, mis à disposition des promeneurs. L’occasion pour la municipalité de choisir l’équipement qu’elle louera cet été : « Nous allons louer un de ces équipements auprès de Miaggo [NDLR. Entreprise de location de matériels adaptés aux personnes à mobilité réduite et basée à L’Hôpital-Camfrout] et ensuite nous le mettrons à disposition, gratuitement bien sûr », explique Maïwenn Fauchard, élue en charge du CCAS de Telgruc-sur-Mer. « Il faut qu’on organise la mise à disposition pour que ce soit le plus simple possible pour les gens », précise le maire, Yves Le Moigne.
Du matériel à louer
« On ne peut pas venir sur une plage sans un fauteuil roulant adapté », explique Véronique Follet, fondatrice de Miaggo. Maman d’un enfant touché par une déficience cognitive, l’idée de la société lui est venue d’un constat simple : « On avait la volonté de faire des activités en famille, mais on était confronté au manque de matériel et donc de l’obligation d’achat », explique Véronique Follet. Un achat qui a un coût. Et un coût qui peut avoisiner les 8 000 € pour un fauteuil roulant adapté. « Tout le monde ne peut pas se le permettre », poursuit-elle. D’où l’idée de proposer du matériel adapté à la location, que ce soit pour la ville, la plage, la campagne, la forêt, la montagne, la neige. « Pour ce vélo-pousseur, c’est 35 € la journée par exemple », indique Véronique devant l’engin.
« C’est une très bonne chose »
En visite dans la région, la famille Guérin, de Seine-et-Marne, marque un temps d’arrêt au stand Miaggo : « Si on habitait dans le coin, on se laisserait tenter ! » lance Florence Guérin, maman de Julien, en situation de handicap. « C’est justement l’occasion de faire une balade tous ensemble pendant vos vacances, le matériel peut se louer à la journée ou à la semaine », précise Véronique Follet.
« C’est une très bonne chose en tout cas car c’est compliqué d’aller sur une plage avec un fauteuil roulant classique : il ne faut pas que le sable soit trop mouillé ni trop sec. Mais il y a eu tellement d’améliorations, constate Florence Guérin dans un quasi-soulagement. Julien a 38 ans et je peux vous dire qu’il y a 38 ans, il n’y avait pas
Un temps d’échange entre des lycéens de Quimper et les résidents des Papillons blancs
Ouest-France – Ergué-Gabéric – 12 avril 2022
Les résidents des Papillons blancs à Ergué-Gabéric et les élèves de première du lycée Kerustum de Quimper (Finistère) se sont unis pour une journée d’initiation sportive, pour les uns. Une ouverture au monde du handicap, pour les autres.

À l’initiative de Laurent Taulen, éducateur sportif aux Papillons blancs du Finistère, cette journée a rassemblé, dans les différentes salles de sport de Croas Spern à Ergué-Gabéric, 50 personnes âgées de 20 à 75 ans, en situation de handicap, venues de plusieurs foyers finistériens, et 25 élèves du lycée Kerustum de Quimper.
« Ce lycée professionnel a été le premier à me répondre. Nous avons tout mis en place avec Valérie Taillepain, professeur de français de la classe de première spécialisée en service aux personnes et aux territoires », détaille Laurent Taulen.
« Ces journées donnent du sens au bac pro »
Pour la préparation de cet événement, Laurent Taulen s’est déplacé au lycée Kérustum où les élèves concernés ont élaboré les ateliers à venir. Jeudi 7 avril 2022, ce sont les élèves seuls qui ont organisé chacune des activités sportives, steps, jeux de ballon, bowling, parcours de motricité, jeux d’équilibre, sous le regard admiratif de leurs professeurs.
« Nos élèves n’ont aucun a priori. Ils sont dans la découverte et préfèrent être sur le terrain qu’en classe. Des journées comme celles-ci donnent du sens au bac pro. Ils sont confrontés à la réalité, expliquent Vincent Villoteau, directeur adjoint, et Hervé Ricoux, professeur d’EPS (éducation physique et sportive). Bien souvent, les élèves de cette filière se dirigent vers la petite enfance ou les maisons de retraite. Ils auront aujourd’hui découvert le monde du handicap. C’est une ouverture sur ce monde ».
Cette première rencontre de sensibilisation a plu, autant aux élèves qu’aux résidents des Papillons blancs. Ces derniers ont apprécié la découverte de nouveaux visages. « Ils aiment montrer ce qu’ils savent faire, précise Laurent Taulen. Mais cette expérience est un échange. Nous avons besoin des élèves pour organiser et encadrer une journée comme celle-ci. De leur côté, les élèves découvrent un milieu susceptible de créer des vocations. Les Papillons blancs sont toujours à la recherche de remplaçants, notamment pour l’été ! ».
« Cette journée est bénéfique pour tout le monde. Ça aide à lever les appréhensions de certains élèves. Et ça nous donne un regard neuf sur eux. On les découvre. Les élèves en difficulté se révèlent, ici, sous un jour nouveau », conclut Vincent Villoteau.
Belle journée d’activité motrice pour les résidents des Papillons Blancs
Le Télégramme – Ergué-Gabéric – 10 avril 2022
Les Papillons Blancs du Finistère ont organisé, jeudi, au complexe sportif de Croas Spern d’Ergué-Gabéric, une journée d’activité motrice destinée aux résidents accueillis dans leurs différents foyers. Une cinquantaine de personnes, en situation de handicap, se sont dépensées lors des différents ateliers mis en place par les lycéens du lycée Kérustum de Quimper.

Après une visite des élèves au foyer de vie des Astérides à Quimper, ce sont les résidents qui ont fait le chemin inverse pour « tester » les ateliers sportifs mis en place au sein de l’établissement scolaire, et ce, afin de préparer la grande journée de jeudi.
L’appréhension que peut susciter le monde du handicap a vite laissé place aux sourires et aux gestes de tendresse entre lycéens et pensionnaires des Papillons Blancs.

Échanges et interactions ont rythmé cette journée, atteignant leur apogée avec la course de relais et la chorégraphie endiablée. La collaboration de Laurent Taulen, éducateur sportif aux Papillons Blancs, et Valérie Taillepain, professeur au lycée de Kérustum, devrait se poursuivre.
Les AESH appellent à la grève et à la mobilisation, mardi 5 avril 22
Ouest-France – Quimper – 31 mars 2022
Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent, ce mardi 5 avril 2022, à 11h00. Par le biais d’une grève et d’une mobilisation sur la place de la Résistance, à Quimper (Finistère), ils réclament notamment un statut de fonctionnaire de catégorie B et des conditions de travail plus stables.

« La colère s’amplifie » chez les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), « las des promesses non tenues et aspirant à exercer leur métier dans des conditions dignes ».
La profession appelle à la mobilisation et à la grève, ce mardi 5 avril 2022 à 11h00, place de la Résistance à Quimper (Finistère).
Repenser le statut et recrutement massif
L’intersyndicale à l’origine de l’appel (CGT Éduc’action, CGT-Enseignement privé, CNT, FNEC-FO, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SUD éducation, SUNDEP) dénonce des conditions de travail précaires et exige notamment le statut de fonctionnaire de catégorie B, « un temps plein à 24 heures côte à côte avec l’élève et donc la fin des temps partiels imposés » ou encore « un recrutement massif d’AESH pour permettre pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins ».
AG ANTENNE QUIMPER
Chers adhérents,
J’ai le plaisir de vous inviter à participer à la prochaine assemblée générale de l’antenne Quimper-Fouesnant qui aura lieu le samedi 2 avril de 15h00 à 18h00 à l’Espace associatif de Quimper (dans les nouveaux locaux).
Cette assemblée sera l’occasion pour moi de vous présenter les projets en cours ou à venir, projets sur lesquels nous avons travaillé pendant la crise sanitaire :
- Le FALC (Facile à lire et à comprendre)
- Les Cafés Huguette
- Projet de création d’un nouveau service appelé « après parents »
- Entraide entre jeunes parents et moins jeunes parents (pair-aidance)
- Projet de création d’une bibliothèque
Cette assemblée aura aussi pour objectif de préparer l’assemblée générale de l’ADAPEI qui aura lieu cette année le samedi 21 mai et pour laquelle il nous faudra désigner des délégués.
Café Huguette
Le premier ” Café Huguette ” de Quimper aura lieu le 30 mars 2022.
Avec Mme Blouet-Leran des Papillons Blancs 29, nous avons choisi hier le café ” La Cantine “à Quimper où nous allons organiser les ” Cafés Huguette” à partir du mois de mars prochain.

Nous serons une dizaine de parents à nous réunir tous les mois de 15h00 à 17h00.
L’ambiance est sympa, calme… Il y a un grand parking derrière…. et le chocolat est très bon !

Je pense que ce lieu aurait plu à Huguette… et aux autres… Raymond, Anne, etc. etc.