ADAPEI 29

Antenne Quimper

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Le Télégramme – Carhaix – 26 février 2024 – Par Jean-Noël Potin

Depuis 2018, un atelier de l’Esat Kan ar Mor contrôle la qualité des produits du brasseur carhaisien Coreff. Premier volet d’une nouvelle série consacrée à l’Esat au cœur de la ville…

Depuis 2018, un atelier de l’Esat Kan ar Mor, à Carhaix, a dans ses missions diverses le contrôle qualité des produits de la brasserie locale, Coreff. Une douzaine de travailleurs handicapés repèrent les problèmes d’encapsulage, d’étiquetage ou de niveau dans les bouteilles. Ils confectionnent aussi des coffrets de dégustation distribués notamment chez les cavistes ou dans les boutiques spécialisées. « C’est une véritable fierté pour les salariés. Ça a un côté prestigieux ! », assure Manon Mériaux, responsable des ateliers de l’Esat. Arnaud, salarié de l’Esat depuis 18 ans, se dit ainsi « vraiment très fier » de travailler pour ce fleuron de l’industrie locale. Une collaboration avec l’entreprise carhaisienne que le patron de Coreff, Matthieu Breton, qualifie avant tout « d’acte civique : cela fait partie de notre rôle sociétal de trouver des schémas qui vont permettre à tout le monde d’avoir accès à un travail ».

Dans leur travail pour le brasseur, les salariés de l’Esat ont développé une véritable expertise. (Jean-Noël Potin)

Conditions adaptées

Les premiers essais ont été menés dans les locaux de Coreff, mais « cela ne convenait pas forcément à l’accueil de personnes protégées, souligne Manon Mériaux. Ce travail est aujourd’hui réalisé dans nos propres ateliers, où l’on peut proposer des conditions adaptées aux personnes en situation de handicap ». Un quai de livraison a ainsi été spécifiquement aménagé à l’Esat pour faciliter les manœuvres des camions de chez Coreff ou d’autres clients… L’isolation du local où les salariés réalisent leurs tâches a également été revue. « Nous faisons de plus intervenir des ergonomes du travail pour définir les postes, ajoute la responsable. Des tables « assis debout » sont notamment utilisées pour faciliter les postures, ainsi que des transpalettes élévateurs pour accéder plus facilement aux cartons ».

L’atelier occupe seize travailleurs handicapés (sur les 72 qu’accompagne l’Esat), qui sont encadrés par deux éducatrices. Les activités ne sont pas exclusivement consacrées à Coreff. « Les missions sont complétées par des travaux de sous-traitance : de la mise en sachets, du nettoyage de parking, du façonnage de cartons pour confectionner des bourriches ou encore du lavage de gobelets pour les Vieilles Charrues.

Une douzaine de travailleurs handicapés repèrent les problèmes d’encapsulage, d’étiquetage ou de niveau dans les bouteilles. Ils confectionnent aussi des coffrets de dégustation distribués notamment chez les cavistes ou dans les boutiques spécialisées. (Jean-Noël Potin)

Échauffements matinaux

Chaque journée à l’atelier suit un rituel immuable. Pour partir d’un bon pied, les salariés peuvent, sur la base du volontariat, participer à une séance d’échauffements musculaires, « histoire de préparer les corps à l’effort ». « Ça fait du bien ! Après, je suis en forme », témoigne l’une des salariées de l’atelier, Klervi. Selon Manon Mériaux, « cela amène aussi de la cohésion d’équipe avant de commencer la journée ! ».

Dans leur travail pour le brasseur, les salariés de l’Esat ont développé une véritable expertise. Laure-Anne Bançais, éducatrice technique spécialisée au côté de Myriam Prigent, ne dit pas autre chose : « Ils sont très pointilleux. Ils ont un vrai talent pour ça ! ». « Ce sont des tâches qui demandent un souci du détail plus accru que d’ordinaire, et il est vrai qu’ils repèrent des choses que tout le monde ne voit pas, ajoute Manon Mériaux. Ils sont dans cet atelier pour cette attention aux détails. Ça leur plaît bien, et le rythme est adapté à leur pathologie ».

Pas de cadencier précis

Le patron de Coreff, Matthieu Breton, explique, en effet, que les missions confiées par la brasserie ne suivent pas de « cadencier précis. Ils peuvent effectuer le travail pour Coreff quand ça les arrange et, éventuellement, accepter des commandes plus urgentes d’autres clients dans l’intervalle ».

L’atelier occupe seize travailleurs handicapés (sur les 72 qu’accompagne l’Esat), qui sont encadrés par deux éducatrices. (Le Télégramme/Jean-Noël Potin)

« C’est certain que le coût de revient est un peu au-dessus, reconnaît toutefois Matthieu Breton, mais il faut que l’on puisse participer à ce type de projet. Ça fait partie du jeu ! Et s’il fallait investir dans des machines pour réaliser leur travail, cela nous coûterait sans doute encore plus cher ! ».


Le Télégramme – Carhaix – 21 février 2024 – Par Jean-Noël Potin

La plate-forme de répit Ker’Aidants propose, depuis peu, ses services à Carhaix, en développant des offres d’aide et de service aux aidants de personnes en situation de handicap. Un répit bienvenu…

« Il faut accepter le quotidien des aidants et nous adapter à eux ! », affirme Anne-Sophie Quéré, cheffe de projet de la plateforme Ker’Aidants, qui tient depuis peu des permanences à Carhaix. (Photo Jean-Noël Potin)

Sa création ne remonte qu’au mois de janvier 2023. En un an, la plateforme finistérienne de répit pour les aidants de personnes en situation de handicap, Ker’Aidants, n’a cessé de tisser sa toile. Depuis le mois de novembre, une permanence est ainsi proposée au public, à la Maison des services, à Carhaix, tous les deux ou trois mois. « Jusqu’ici, nous y avons reçu peu de monde. Pourtant, je suis sûre qu’il y a des besoins ! », lance Anne-Sophie Quéré, cheffe de projet.

Ils seraient aujourd’hui onze millions d’aidants recensés en France, dont 100 000 en Finistère. Mais encore faut-il que ceux-ci se reconnaissent aidants… « La notion d’aidant est encore assez récente. La première stratégie nationale ne remonte qu’à 2020 », reconnaît-elle.

Faire émerger des solutions innovantes

La création de la plate-forme Ker’Aidants a fait suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en 2021 par l’Agence régionale de santé. La volonté était de faire émerger des solutions innovantes dans le cadre du répit aux aidants, en les relayant à domicile, en organisant des vacances ou des séjours adaptés, ou dans la coordination d’aides diverses. C’est sur ce troisième volet que Ker’Aidants s’est positionné. « Nous avons d’emblée fait le constat que bien des choses existent, mais qu’elles sont souvent mal identifiées, mal répertoriées, et qu’il manque de la communication », souligne-t-elle. Le projet a pu bénéficier du financement apporté par le plan Handicap présenté en 2022 par le Département pour renforcer l’accompagnement des aidants.

Quatre orientations

Depuis son lancement, la plateforme, qui a été « pensée avec des aidants », vise donc à coordonner et répertorier les services existants, mais aussi à compléter l’offre, le cas échéant. « Dès janvier 2023, une phase de diagnostic a été menée durant six mois, explique Anne-Sophie Quéré. Des groupes de travail ont été constitués à cet effet à l’échelle du département ! En six mois, nous avons développé un site internet, en plus de définir des actions en faveur des aidants. C’est sur cette base que nous avons pu vraiment démarrer en octobre 2023 », précise-t-elle. Quatre orientations principales ont été retenues : répertorier les offres d’aide en Finistère et les diffuser ; accueillir et accompagner les aidants ; proposer et construire de nouvelles actions ; innover en faveur des aidants et communiquer sur leur rôle. Certaines actions sont menées en partenariat car il existe des compétences dans chaque territoire », ajoute-t-elle. L’idée est ainsi de travailler avec ces partenaires pour penser des actions (ateliers bien-être, forums, actions de loisirs, activités en binôme aidant-aidé, etc.)

« On attend les aidants ! »

Le projet est piloté par Les Genêts d’Or, sous la gouvernance du groupement associatif Solida’Cité (où figurent notamment l’Esat Kan ar Mor, Les Genêts d’Or, l’ADSEA 29, etc.). Si Ker’Aidants a son siège à Brest, la volonté est naturellement d’agir à l’échelle du département. C’est ainsi que des permanences sont proposées à la fois à Carhaix, Brest, Quimper, Quimperlé et Taulé. « On y attend les aidants pour pouvoir répondre à toutes leurs questions sur leurs droits, les aides possibles, les solutions qui existent sur le territoire, les possibilités de répit et d’accueil temporaire, ou encore les séjours de loisirs adaptés ». Afin de s’adapter aux contraintes des aidants, il est possible d’obtenir un rendez-vous, y compris à domicile. « Il faut accepter le quotidien des aidants et nous adapter à eux ! », affirme Anne-Sophie Quéré.

Pratique

Ker’Aidants, tél. 07 48 13 42 82. Courriel : contact@keraidants.fr ; site web : www.keraidants.fr


Le Télégramme – Briec – 24 janvier 2024

Le Breizh bucco bus, de la fondation Ildys, fait une halte à Briec du 22 au 24 janvier. Ce cabinet itinérant permet aux jeunes de l’IME d’assurer le suivi de leurs soins dentaires.

Les soignants itinérants du Breizh bucco bus, sont en poste quelques jours à l’IME Rosbriant Les Genêts d’Or

À bord du bus bucco-dentaire de la fondation Ildys, garé sur le site de l’IME de Briec du 22 au 24 janvier, les jeunes du dispositif intégré médico-éducatif (DIME) de l’IME Rosbriant Les Genêts d’Or ont la possibilité de consulter une dentiste accompagnée d’une assistante dentaire.

La démarche ? Suite à une convention signée entre la fondation Ildys et les Genêts d’Or fin 2021, des infirmiers et aides-soignants du DIME, sont formés pour être référents bucco-dentaires et évaluer, dans un premier temps, les besoins des jeunes, en soins dentaires.

8 à 12 patients par jour

Après avoir contacté les familles, pour savoir si les jeunes concernés sont suivis par un cabinet dentaire extérieur, et selon les cas, avec accord des familles, ces jeunes peuvent bénéficier de soins annuels, dispensés par les soignants itinérants, qui accueillent de 8 à 12 patients par jour.

« L’idée est de répondre à la carence d’offres de soins et la difficulté pour les enfants de se rendre dans un cabinet dentaire de droit commun, comme Jean-Marc, actuellement en soins, qui reste dans son environnement et du coup est rassuré », note Sandra Milin, responsable de service.

6 500 personnes accompagnées dans le Finistère

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Ildys accompagne chaque année 6 500 personnes dans le Finistère. Grâce à des équipes engagées, les personnes accueillies bénéficient d’un accompagnement global dans ces services de soins, que ce soit les Ehpad, les services dédiés aux personnes en situation de handicap, à la protection de l’enfance et aux familles. Établissement privé solidaire, la Fondation Ildys agit chaque jour pour proposer des solutions dans le respect des parcours de vie et des parcours de santé.

Pratique

Contact : 02 98 57 90 71 ou www.lesgenetsdor.org


Les experts du FALC à votre service !

Mag + N  108 de quimper – Janvier 2024

Facile à lire et à comprendre

Au début des articles du Mag, il y a des résumés en gros caractères qui sont écrits par des experts. Les experts s’appellent Marc-Antoine, Mario, Hervé, Thierry, Julie, Martine, Thierry et Thomas. Tous les 2 mois, ils vont à la mairie de Quimper pour écrire les résumés en FALC. FALC veut dire Facile à Lire et à Comprendre. C’est vraiment utile pour tout le monde !

Vous lisez ce texte… et peut-être avez-vous lu les petits encadrés blancs en tête des articles ? Ils sont écrits par les experts Falc de votre Mag +. Leur mission : rendre les articles « facile à lire et à comprendre » (Falc). C’est devenu une vraie passion !

Ils s’appellent Hervé, Julie, Marc-Antoine, Mario, Martine, Thierry, Thierry et Thomas. En raison de leur handicap, ils travaillent dans l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) des Genêts d’or de Briec. Mais un jeudi après-midi tous les deux mois, ils se rendent à la mairie de Quimper pour « falquer ».

C’est en 2021 que l’Esat a proposé à Quimper Bretagne Occidentale de faire cette « traduction », à l’initiative de Véronique Quillien. Mère d’un expert, elle anime bénévolement les séances avec un éducateur. Elle s’est formée à la méthode Falc, un langage accessible au plus grand nombre.

Si de plus en plus de collectivités commencent à « penser Falc », Quimper Bretagne Occidentale a été une des premières à s’engager dans cette démarche. « Nous sommes dans l’inclusion à tous les niveaux, se réjouit Véronique Quillien. Les participants sortent de leur lieu “protégé”, s’impliquent dans la vie de la cité, et rendent service à tous ! »

Trois d’entre eux racontent, enthousiastes.

Mario : « On s’installe dans la salle du Bureau municipal. Véronique nous prépare le résumé de huit ou neuf articles. Elle les projette sur le mur ».

Thierry : « Un de nous le lit tout haut. On commence à discuter. On discute beaucoup ! »

Thomas : « Il faut faire plus court, simplifier. On cherche sur Internet la définition des mots difficiles. On se met à la place des autres ».

Thierry : « On essaie d’avoir un terrain d’entente. Ça demande un effort. En non-stop pendant trois heures ! Je trouve ça plus fatigant qu’une demi journée de travail ordinaire ! ».

Mario : « Oui mais ça change, ce sont des bons moments. Et attention, on n’a le droit qu’à un certain nombre de mots. Il faut les compter ! ».

Thomas : « On se concentre beaucoup. Mais c’est plus facile maintenant, on a deux ans d’expérience ».

Thierry : « C’est intéressant. On a même certaines informations avant tout le monde ! ».

Thomas : « Oui, on apprend plein de choses. Ça donne envie de rencontrer les gens qui sont présentés dans les articles ».

Mario : « Je trouve qu’on est acteur de notre Esat et de notre commune. On falque aussi pour la ville de Briec. On se sent utile, et ça, c’est important ».

Merci les experts ! Par votre travail, vous donnez aux lecteurs du Mag + l’occasion de s’informer à toute vitesse… et l’envie de lire les articles !


Une cinquantaine de personnes à la Matinale du recrutement des Genêts d’or à Châteaulin

Le Télégramme – Châteaulin – 15 septembre 2023

Face à la difficulté de recruter du personnel, l’association des Genêts d’or organise régulièrement des matinales pour échanger avec les demandeurs d’emploi. Ce jeudi, 50 personnes ont répondu à l’invitation à Châteaulin.

Une cinquantaine de personnes a répondu à l’invitation des Genêts d’or pour sa « Matinale du recrutement », ce jeudi, à Châteaulin. (Photo Le Télégramme/Marina Chélin)

Ce jeudi 14 septembre 2023, une « Matinale du recrutement » était organisée par l’association des Genêts d’or sur le site du Vieux Bourg à Châteaulin. Elle a attiré une cinquantaine de personnes intéressées. « C’est la cinquième édition que nous proposons. Cela permet d’amener un temps d’échanges différents entre demandeurs d’emploi, chef de service et professionnels », précise Benjamin Salaun, chargé des ressources humaines aux Genêts d’or. Et cela fonctionne puisqu’à chaque édition, des personnes sont recrutées en CDI et en CDD.

Une vingtaine de postes à pourvoir

Actuellement, une vingtaine de postes en CDI est à pourvoir entre les cinq établissements situés dans les communes de Châteaulin, Dinéault et Briec. Certains postes (éducateur spécialisé, moniteur éducateur, aide-soignant, infirmier, etc.) nécessitent un diplôme, mais d’autres (agent de service, veilleur de nuit, etc.) pas.

Pour ceux qui auraient raté le rendez-vous, il est possible de prendre contact via le site internet de l’association des Genêts d’or.

Site internet, https://www.lesgenetsdor.org/offres-demploi


À l’atelier palettes des Papillons Blancs à Quimper, Joël Morvan a fêté son départ à la retraite

Le Télégramme – Quimper – 3 septembre 2023

Après 36 ans de service au sein des Papillons Blancs du Finistère, association qui accompagne des personnes en situation de handicap, Joël Morvan a fait valoir ses droits à la retraite.

Des cadeaux ont été offerts à Joël Morvan lors de son départ à la retraite.

Une petite cérémonie a eu lieu vendredi 1er septembre, avec ses collègues, sur son lieu de travail, à l’atelier palettes de l’Adgap, l’une des entreprises adaptées des Papillons Blancs, située dans la zone de l’Hippodrome à Quimper.

Pierre-Yves Paty, directeur adjoint de l’Esatco, marque commerciale des Papillons Blancs, et Mickaël Barré, directeur de l’Adgap, ont vanté ses qualités professionnelles et sa bonne humeur avant que ne lui soient remis des cadeaux.

Joël Morvan présente son poste de travail et le geste accompli à maintes reprises.

D’abord la peinture

En quelques mots, le jeune retraité est revenu sur son parcours : « Originaire de Loctudy, j’ai obtenu à 20 ans un CAP de peinture en bâtiment. J’ai travaillé pendant seize ans à l’Esat de Plonéour-Lanvern, à l’atelier peinture. En 2003, j’ai déménagé à Quimper et je suis rentré à l’Esat de La Lande. J’ai été mis pendant six ans à disposition d’Elbe fruits, puis de l’atelier de fabrication de palettes de l’Adgap depuis quatorze ans. Mon dernier métier consistait à allumer les fers le matin et à marquer les palettes sorties du séchoir. J’aimais ce travail, mais je suis content d’être à la retraite. Je vais finir de construire un cabanon sur mon terrain, m’occuper de mon chien et de mes deux chats, recevoir mes amis, aller au bord de la mer avec mon scooter et peut-être voyager… ».


L’atelier de tri intercalaire de l’ESAT de Mellac se renforce

Ouest-France – Mellac – 29 août 23

L’Établissement et service d’aide par le travail de Mellac Quimperlé accueille en cette rentrée 2023 une nouvelle recrue dans l’équipe de moniteurs d’atelier.

Christine Cohen qui habite Moëlan a rejoint l’équipe des encadrants de l’ESAT. | Ouest-France

L’Établissement et service d’aide par le travail de Mellac Quimperlé est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif dans un milieu protégé. Il accueille en cette rentrée 2023 une nouvelle recrue dans l’équipe de moniteurs d’atelier, renforçant ainsi celui de tri intercalaire.

L’atelier de tri intercalaire joue un rôle essentiel au sein de l’ESAT en assurant la séparation et la classification soignée des intercalaires utilisés dans diverses applications professionnelles. Cette tâche demande précision et minutie, des qualités que Christine Cohen possède indéniablement. « Nous sommes ravis de l’accueillir dans notre équipe. Son expérience précédente dans le domaine du tri à Concarneau et sa motivation à contribuer positivement à notre communauté sont des atouts majeurs pour notre atelier », déclare Pierre Yves Paty, directeur de l’ESAT de Mellac Quimperlé.

La reprise d’activité après les congés

En parallèle de cette nouvelle arrivée, les ateliers de conditionnement, de réparation de palettes et d’espace vert reprennent leurs activités après la période de congés. Les équipes sont de retour avec une énergie renouvelée pour continuer à fournir des services de qualité à leurs clients et partenaires.

L’ESAT de Mellac Quimperlé, en tant qu’établissement favorisant l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, se félicite de ces développements qui contribuent à renforcer son impact positif dans la communauté locale.

Pour plus d’informations sur les activités de l’ESAT de Mellac Quimperlé et sur les services offerts par ses ateliers, contacter l’ESAT de Cornouaille au 02 98 60 52 00 esat.cornouaille@papillonsblancs29.fr


Remise des diplômes à l’Esat de Cornouaille

Ouest-France – Concarneau – 28 juillet 23 – François SCHOCKWEILLER

Avant le départ en vacances des travailleurs de l’Établissement et service d’aide par le travail de Colguen, les équipes se sont retrouvées autour d’un barbecue à Concarneau. L’occasion d’une cérémonie de remise des diplômes de reconnaissance de l’acquis de l’expérience, pour sept travailleurs en situation de handicap et une accompagnatrice.

Pierre-Yves Paty (à gauche), directeur de l’Établissement et service d’aide par le travail de Cornouaille, a remis leur diplôme de validation des acquis de l’expérience à Éric, Didi, Roger, Sabrina, Nathalie, Malik, Fanny et Amandine. | OUEST-FRANCE

Sept travailleurs en situation de handicap de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Cornouaille et une accompagnatrice ont reçu avec émotion et fierté leur diplôme de reconnaissance de l’acquis de l’expérience, vendredi 28 juillet 2023.

Dans le hangar situé rue Léopold-Sédar-Senghor, à Concarneau (Finistère), c’est l’effervescence. Une cinquantaine de travailleurs se sont réunis pour l’occasion autour d’un barbecue. « C’est un moment festif attendu par tous. Nous en avons profité pour remettre les diplômes qui n’ont pu être distribués durant la période de Covid », explique avec enthousiasme, Pierre-Yves Paty, directeur de l’Esat de Cornouaille.

Une passerelle vers l’autonomie

Avec 250 travailleurs, l’Esat de Cornouaille est un acteur majeur dans l’insertion des personnes en situation de handicap. Entre la menuiserie, la pâtisserie, la couture, la peinture et les espaces verts, le travail ne manque pas et permet à chacun d’acquérir des compétences. « Par ces diplômes, ils peuvent devenir ouvrier qualifié. C’est souvent la première reconnaissance obtenue, défend Carine Le Dem Philouze, chargée de soutien à l’Esat. Pour obtenir leur validation d’expérience, ils doivent remplir les mêmes démarches que tout le monde. Il y a des adaptations du dispositif pour la compréhension de chacun, mais ils doivent démontrer leur savoir-faire devant un jury et en présence d’un représentant de l’éducation nationale».

Les diplômés obtiennent ainsi la possibilité de travailler en milieu ordinaire.


Kan Ar Mor demande « les moyens » pour répondre à sa mission

Le Télégramme – Douarnenez – 23 juin 2023 – Bastien Loeuillot

Ce vendredi 23 juin, l’association Kan Ar Mor a tenu son assemblée générale à la médiathèque de Douarnenez. L’occasion pour sa direction de rappeler à l’État et au département les besoins nécessaires dans un contexte économique difficile.

André Guéguen, président de Kan Ar Mor, lors de l’assemblée générale ce vendredi 23 juin à Douarnenez. (Le Télégramme/Bastien Loeuillot)

L’association Kan Ar Mor tenait son assemblée générale annuelle ce vendredi 23 juin à la médiathèque de Douarnenez. Face à Jocelyne Poitevin, maire de la ville, mais également à Philippe Paul, sénateur du Finistère, la direction de l’association a présenté les différents rapports de 2022 et aussi les ambitions de l’association pour les années à venir.

Créée en 1968, l’association Kan Ar Mor a pris une importance capitale depuis plusieurs années, en s’implantant dans tout le département, d’Audierne à Carhaix. Avec plus de 1 080 personnes accompagnées en 2022, dans 30 établissements, du foyer d’accueil au service d’aide par le travail (Esat) en passant par les résidences autonomie à destination des personnes âgées.

L’accord du Ségur de la santé en cause

À peine sortie de la crise de la covid, l’association cherche à rénover les différents établissements, afin d’améliorer les conditions d’accueil des adhérents. Mais face au contexte économique et à la grande inflation qui touche le pays depuis plusieurs mois, la direction attend des gestes des instances locales et nationales. « À partir du moment où il y a une commande, il nous faut les moyens pour y répondre », estime André Guéguen, président de Kan Ar Mor.

L’association pointe notamment du doigt la revalorisation salariale de 183 € nette mise en place en mai 2022 par les accords du Ségur de la santé, destinée aux filières socio-éducatives mais que ne touchent pas les salariés de Kan Ar Mor. La direction demande également une indexation des dotations sur l’inflation, alors que les coûts énergétiques notamment pèsent de plus en plus sur le budget.

Le handicap, la priorité du Département

Pour autant, le directeur général Sébastien Maillard reconnaît certaines avancées, comme l’augmentation du taux directeur de 1 % à 3,5 %, acquis en avril. « La semaine dernière, nous avons également reçu une dotation de 186 000 € du département », complète-t-il, en réaffirmant son ambition de soutenir différents projets d’investissements malgré la situation compliquée.

De son côté, la maire Jocelyne Poitevin, également vice-présidente du conseil départemental chargée de l’action sociale, a rappelé que le handicap était la « priorité du Département ». « Le budget de l’aide sociale représente la moitié du budget du Département », a-t-elle affirmé, alors que 518,98 M€ sont destinés à l’aide sociale de proximité, aux personnes âgées, à l’enfance et au handicap. Face à la maire assise au premier rang, André Guéguen a tout de même tenu à rappeler que les 300 000 € d’augmentations salariales n’avaient pas été financés par le Département. « Pour l’instant en tout cas », rajoute-t-il, non sans malice.


À Châteaulin, le centre équestre arrêtera en juin 2024

Le Télégramme – Châteaulin – 26 mai 2023 – Loïc L’Haridon

C’est décidé. Les Genêts d’or cèdent leur centre équestre châteaulinois et arrêtent leur atelier briécois de métallerie. En revanche, l’association entend développer ses autres activités et en créer de nouvelles.

Yannick Arzel, le directeur général des Genêts d’or (à droite), son adjoint, Julien Trévisan (à gauche) et Jean-Paul Urien le directeur des Esat de Châteaulin et Briec, ont annoncé la fermeture du centre équestre de Châteaulin et de l’atelier de métallerie de Briec. (Le Télégramme/Loïc L’Haridon)

« Nous ne l’avons pas décidé de gaieté de cœur mais il était de notre responsabilité de le faire afin de préserver les emplois sur le territoire », entame Yannick Arzel, le directeur général des Genêts d’or, ce vendredi 26 mai 2023. Il est vrai que le contexte n’est guère florissant. Outre les évolutions réglementaires, la crise pénalise fortement le secteur médico-social. « Les coûts de l’énergie et de l’alimentation ont fait des bonds et nos financeurs ne mettent pas les moyens pour faire face aux revalorisations salariales », déplore le directeur général adjoint Julien Trévisan. Et ce n’est rien dire des difficultés à recruter que rencontre tout le secteur. Résultat : 1,50 M€ de déficit pour l’année en cours pour l’ensemble des Genêts d’or qui compte 650 travailleurs d’Esat (Établissements et services d’aide par le travail).

À la recherche d’un repreneur

« Au début de ma carrière, en 1998, j’étais en poste à Châteaulin et le centre équestre était déjà déficitaire (il date de 1980-ndlr) », se souvient le directeur général. « Le déficit n’a cessé de s’aggraver pour atteindre cette année 70 000 € sur un chiffre d’affaires de 100 000 € », détaille-t-il. Sans compter que les travaux de mise aux normes et de réfection (manège, écurie, toiture, eaux usées, etc.) s’élèveraient à 1,50 M€ environ. « Nous avons donc décidé de stopper cette activité qui se poursuivra néanmoins jusqu’au mois de juin 2024 », annonce Yannick Arzel. À quoi s’ajoute la mini ferme d’animation, à la fin de cet été. Les Genêts d’or sont donc à la cherche d’un repreneur pour le centre équestre. Rien n’interdit à celui-ci de maintenir dans l’emploi les personnes qui y travaillent déjà. Ce qui n’empêche pas les familles de s’inquiéter.

Des passerelles avec les autres activités

« Il n’y aura aucune perte d’emploi mais uniquement des réorientations », promet Jean-Paul Urien, directeur des Esat de Châteaulin (50 travailleurs d’Esat, 33 salariés) et Briec (91 travailleurs, 55 salariés). Pour cela, l’association va se consacrer durant toute cette année à accompagner individuellement chacun des huit palefreniers et des trois moniteurs. Des formations seront mises en place. « Certains palefreniers, précise le directeur, nous ont déjà fait savoir qu’ils souhaiteraient exercer un métier moins physique ». Et puis il existe déjà des passerelles avec les autres activités de l’Esat : blanchisserie, espaces verts et centre touristique. « Nous réfléchissons à les développer et à en créer de nouvelles », assure Julien Trévisan.

Briec à l’équilibre

À Briec, douze ouvriers sont concernés par l’arrêt de l’atelier métallerie. Là, le problème est moindre car la structure intervient déjà dans de la sous-traitance industrielle depuis plusieurs mois et a ainsi retrouvé son équilibre financier. Elle va être relocalisée dans la zone artisanale de la commune, permettant le redéploiement des autres activités briécoises (floriculture, espaces verts, tri papier, prestations aux entreprises type conditionnement, etc.). Une diversification qui permettra de travailler sur la multicompétence des travailleurs.

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Restructuration actée des Genêts d’Or à Châteaulin mais avec un délai

Ouest-France – Châteaulin – 26 mai 2023 – Carole TYMEN

En raison d’un déficit important et de la vétusté de ses structures, l’association des Genêts d’Or va réorganiser les activités de ses Esat de Châteaulin et Briec (Finistère). Les familles des travailleurs ont obtenu un sursis.

Yannick Arzel, Julien Trévisan et Jean-Paul Urien et de la direction de l’association Les Genêts d’Or. | Ouest-France

 ÉCOUTER

« C’est à regret que nous fermons une activité mais notre cœur de métier est bien l’accompagnement des personnes dans leur projet professionnel et personnel ». Après plusieurs mois de diagnostic et de discussions avec les familles des travailleurs handicapés qu’elle emploie dans ses Esat de Châteaulin et Briec, la direction de l’association des Genêts d’or a officialisé la restructuration de ses activités pour ces deux sites, vendredi 26 mai 2023.

« Il n’y a pas de fermeture d’Esat »

La plus bouleversante concerne le centre équestre du Vieux-Bourg, à Châteaulin, qui emploie huit travailleurs handicapés et trois monitrices. Il cessera son activité en juin 2024. Mais la direction précise : « Il n’y a pas de fermeture d’Esat ou de perte d’emplois. Nous avons à Châteaulin un agrément pour 50 places. Il n’est pas question d’en fermer une seule ».

Plusieurs pistes vont être proposées aux huit travailleurs : soit d’intégrer d’autres secteurs d’activité existant à Châteaulin (espaces verts ou blanchisserie) soit d’intégrer d’autres Esat du groupe, ailleurs en Finistère, soit de se diriger vers le milieu professionnel « ordinaire ».

« Nous accompagnerons les travailleurs de manière individuelle, souligne le directeur commun des Esat de Châteaulin et Briec, Jean-Paul Urien. Mais tout le monde ne pourra pas aller en milieu ordinaire, qui demande certaines capacités ».

Diverses difficultés

Ces décisions découlent de plusieurs facteurs, mis en avant par une étude réalisée en 2022 avec un cabinet extérieur. Au contexte national et la loi de 2022 qui veut plus d’insertion professionnelle des handicapés dans les entreprises, il y aura les difficultés de recrutement de personnels encadrants, l’arrêt des formations pour les travailleurs handicapés, la vétusté des bâtiments et des marchés qui ne correspondent plus aux attentes des clients.

En 2022, le centre équestre a présenté un déficit de 70 000 € pour un chiffre d’affaires de 100 000 € « et pourtant le centre tourne. Nous sommes au maximum de nos capacités ». L’inflation est la revalorisation des salaires « non suivie par les financeurs » seraient en partie responsable de l’aggravation de la situation. « Tout ça a accéléré la prise de décision » résume Julien Trévisan, directeur général adjoint des Genêts d’Or, pour le secteur du pays de Quimper.

Du temps au temps

La date de juin 2024, elle, est nouvelle dans le projet. Avoir du temps était un souhait des familles. Un argument aujourd’hui repris par la direction. « 2024, c’est nous donner le temps de travailler les projets professionnels, que les clients du centre équestre se retournent et aussi, pour nous, de trouver un éventuel repreneur du site auquel nous pourrions proposer de prendre toute ou partie de notre actuelle de palefreniers » détaille le directeur général de l’association, Yannick Arzel.

Jaques Ohrel, représentant des familles des Genêts d’Or à l’échelle du Finistère, est satisfait : « La direction a entendu qu’une mutation réussie, notamment pour les travailleurs, se fait dans le temps. De quoi aussi étudier toutes les pistes. Ça fait plaisir de voir que les familles sont encore écoutées ».

L’activité de restauration du Vieux-Bourg, à Châteaulin, est maintenue « mais peut faire mieux » explique la direction. Celles des espaces verts et de la blanchisserie, elles, ont le vent en poupe et présentent « un potentiel de développement ».

Concernant l’Esat de Briec, l’évolution a déjà débuté. L’atelier métallerie se réoriente vers des activités de prestations et sous-traitance aux entreprises.

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Xavier Velly nouveau directeur du DIME Les Genêts d’Or

Le Télégramme – Briec – 23 mai 2023

Xavier Velly, nouveau directeur du DIME Les Genêts d’Or de Briec, sera, vendredi, aux côtés des autres professionnels de l’établissement pour présenter les lieux et services aux familles et aux partenaires.

Le nouveau directeur, Xavier Velly, avec l’un des jeunes accueilli au DIME.

L’IME (Institut médico-éducatif) Les Genêts d’Or de Briec, rebaptisé DIME (Dispositif intégré médico-éducatif) en début d’année, a un nouveau directeur depuis le 3 avril. Xavier Velly a pris ses fonctions à Briec après 33 ans dans le secteur de la protection de l’enfance. « J’ai découvert un établissement plein de vie et d’énergie, de joie, avec des professionnels compétents et bienveillants.

Le recrutement reste, cependant, un sujet de préoccupation, y compris pour les remplaçants », indique-t-il.

« Considérer l’enfant ou l’adolescent et sa famille, en tenant compte des besoins et des attentes sur le territoire de vie (structures médicales, de l’Éducation nationale, de loisirs…) est l’objectif de l’établissement », ajoute celui qui accueillera familles et partenaires, vendredi. Des portes ouvertes leur seront en effet dédiées de 14h00 à 18h00.

Des jeunes du DIME sur le site du « parcours des sens » qui sera inauguré lors des portes ouvertes

Un accueil de jour rue Jean-Moulin

Lors de cet après-midi, l’accueil sera assuré par des professionnels de l’établissement qui présenteront les particularités et les compétences à l’œuvre dans les dix unités d’accueil de jour du DIME (poly-handicap, trouble du spectre de l’autisme, troubles du développement intellectuel et troubles associés, troubles graves du comportement).

L’unité Siffpro (Section d’initiation et de formation pré-professionnelle) sera aussi présentée. Elle comporte les activités liées aux espaces verts, tri sélectif, horticulture, atelier de démontage, qui prépare une douzaine de jeunes à une intégration par le travail en Esat (Établissement ou service d’aide par le travail).

Le DIME, qui accueille 82 enfants, compte un accueil de jour, un internat et un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad).

Lundi 22 mai, une unité dédiée à l’accueil de jour de six à sept jeunes, préparant à l’autonomie, a aussi été ouverte au 2, rue Jean-Moulin.

Pratique

DIME, 86, route de Landudal. Contact : x.velly@lesgenetsdor.org


L’association des parents de Kan ar Mor au soutien des familles

Le Télégramme – Poullan-sur-Mer – 14 mai 2023

L’association des parents d’enfants inadaptés (APEI) de Kan ar Mor, qui compte 158 adhérents, a tenu son assemblée générale, samedi 13 mai, au restaurant Le Penduick à Poullan-sur-Mer.

De gauche à droite, Jean-Pierre Guyader, trésorier de l’APEI, André Le Garrec, président, Sébastien Maillard, directeur de Kan ar Mor, Eugénie Donnard, vice-présidente de l’APEI, André Guéguen, président de Kan ar Mor.

Depuis 1974, l’APEI rassemble et aide les familles d’adultes accueillis dans les établissements de Kan ar Mor. Eugénie Donnard, vice-présidente, a présenté le bilan moral de l’association.

L’APEI a financé l’achat d’une chaîne hi-fi pour le foyer d’Audierne et d’un poulailler pour le foyer de Kériguy à Douarnenez.

Le 8 février, Maître Mallégol, notaire à Plonéour-Lanvern, était intervenu pour répondre aux questions des parents sur la transmission de leur patrimoine à leurs enfants en situation de handicap mental.

Jean-François Quillien de l’Adapei 29 a présenté « Après parents », un projet innovant pour soutenir les parents qui prennent de l’âge et s’inquiètent du devenir de leurs enfants.

Eugénie Donnard, Françoise Biannic et Jo Yannic, administrateurs sortants, ont été reconduits dans leurs fonctions.

À noter que l’assemblée générale de Kan ar Mor se tiendra vendredi 23 juin à l’auditorium du Port-Musée de Douarnenez.


La médaille du travail a été remise à 24 travailleurs de l ESAT du Cap Sizun

Le Télégramme – Pont-Croix – 17 mai 2023

Lundi 15 mai, la cérémonie de remise des médailles du travail s’est déroulée dans les locaux de l’association Kan Ar Mor à Lanneon.

Vingt-quatre travailleurs de l’Esat du Cap-Sizun ont reçu la médaille du travail pour leurs années passées au sein de la structure, certains depuis sa création en 1982

Crée en 1982, l’Établissement ou service d’aide par le travail (Esat) du Cap-Sizun récompensait 24 travailleurs en situation de handicap dont deux présents depuis la création.

Dans une belle ambiance, les médailles ont été remises aux lauréats, accompagnées d’un diplôme et de cadeaux.

Médaille grand or (40 ans) : Hubert Gloaguen et Dannick Drean ;

Médaille d’or (35 ans) : Bruno Gales et Alain Le Dem ;

Médaille de vermeil (30 ans) : Emmanuel Marzin, Lionel Gourmelen, Éric Scudeller et Patrick Le Quéré ;

Médaille d’argent (20 ans) : Déborah Woue, Ronan Lozach, Armel L’Haridon, Sandrine Menguy, Isabelle Mescoff, Jessica Rivoal, Katia Deru, Éric Le Dez, Martine Guinle, Nathalie Le Corre, David Mechouche, Franckie Collorec, Cédric Colas, Isabelle Gentric et Romuald Guern.


L’Esatco des Papillons blancs 29 à l’aise dans ses nouveaux locaux

Le Télégramme – Mellac – 12 mai 2023

L’Esatco des Papillons blancs 29, spécialisé dans l’entretien des espaces verts pour les particuliers, entreprises et collectivités, bénéficie d’une nouvelle signalétique dans ses locaux à Mellac.

Les employés de l’Esatco ont présenté le nouvel affichage des locaux, en présence du directeur adjoint Pierre-Yves Paty.

À Mellac, L’Esatco (Établissement et service d’aide par le travail) des Papillons blancs 29, installé dans l’ancien bâtiment du Comptoir des marques, a déménagé de la zone d’activités de Kervidanou 2 et s’est installé sur la zone de Kervidanou 1 depuis août dernier.

Deux équipes en charge des espaces verts

« Les locaux sont plus adaptés et confortables et facilite la logistique des transports. Des travaux d’aménagement ont été réalisés et sont plus adaptés pour recevoir les deux équipes en charge des espaces verts (20 personnes). Une équipe de quinze personnes intervient dans les locaux pour la réparation de palettes et la sous traitance industrielle avec des employés mis à disposition des entreprises dans le pays de Quimperlé.

Nous proposons nos services aussi bien auprès des particuliers que des entreprises ou collectivités sur un rayon de 15 km pour la tonte, l’entretien des haies etc. Nous essayons d’accompagner au mieux les besoins et attentes des personnes âgées de 18 ans à 55 ans.

Nous avons un partenariat avec les jeunes de l’IME de Quimperlé que nous prenons en stage. Nous avons un certain nombre d’agréments décernés annuellement (135) par l’ARS pour l’Esat de Cornouaille les Papillons blancs qui regroupe les sites de Quimperlé, Rosporden et Concarneau, crée en 1962 », a expliqué Pierre-Yves Paty, directeur adjoint du pôle formation et travail de l’Esatco Finistère.

Nouvel affichage

L’équipe comprend deux moniteurs d’atelier Eric Gontier et Jean-Luc Le Gal, et une éducatrice technique spécialisée Caroline Jeanblanc. Pour plus de visibilité, un affichage a été mis en place sur la façade des locaux, route de Baye, jeudi.

Pratique

Pour tout renseignement contacter le 02 98 60 52 00


À Châteaulin, le risque de fermeture du centre équestre angoisse les parents des salariés en Esat

Le Télégramme – Châteaulin – 11 mai 2023 – Carole Le Goff

Alors que le centre équestre du Vieux-Bourg est menacé de fermeture, les parents des travailleurs en Esat de Châteaulin s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants porteurs de handicap.

Martine Laurent (à gauche) et Yves Gentric, membres du conseil de vie sociale de l’Esat de Châteaulin épaulent Marie-Anne Riou, maman d’une palefrenière porteuse de handicap au centre équestre du Vieux-Bourg. (Photo Le Télégramme/Carole Le Goff)

« On n’accepte pas que la rentabilité d’un centre médico-social prime sur le bien-être de nos enfants », s’insurge Martine Laurent, membre du conseil de vie sociale (CVS) de l’établissement ou service d’aide par le travail (Esat) de Châteaulin. L’association Les Genêts d’Or, prestataire de ces services, annonçait en avril 2023 effectuer un diagnostic de fonctionnement dans l’ensemble des ateliers de Briec et Châteaulin. Trois d’entre eux, déficitaires à hauteur de 20 000 à 30 000 € par an chacun, pourraient être fermés prochainement. Il s’agit de la métallerie de Briec, du centre équestre du Vieux-Bourg et de la ferme d’animation de Châteaulin.

« Un métier qu’ils ont choisi »

Huit palefreniers et un stagiaire, tous porteurs de handicap, sont employés au centre équestre en Esat. Avec la fermeture de l’établissement, ils pourraient perdre leur poste. « Ce sont des métiers qu’ils ont choisis. Ma fille a suivi un CAP agricole palefrenier avant d’intégrer l’Esat il y a six ans, témoigne Marie-Anne Riou, maman d’une salariée de 25 ans atteinte de déficience intellectuelle. Elle est en colère, c’était son projet de vie et on lui coupe l’herbe sous le pied ! ».

« Il ne s’agirait pas d’une fermeture stricte, mais d’une réorientation des activités. Les travailleurs ne seraient pas laissés sur le côté de la route. On les accompagnerait, au cas par cas, pour leur proposer d’autres postes en Esat si le centre équestre est amené à fermer », assure de son côté Jean-Paul Urien, responsable des Esat de Châteaulin et Briec.

Décision d’ici à la fin mai

« De moins en moins d’Esat peuvent soutenir économiquement des ateliers de centre équestre », continue Jean-Paul Urien, qui évalue le coût de travaux supplémentaires à réaliser dans le centre à près d’1,5 M€. Au-dessus des moyens de l’association. Bien que la décision n’ait pas encore été prise – elle sera annoncée d’ici à la fin mai 2023 –, Les Genêts d’Or envisagent d’autres solutions : « Si le centre équestre peut être repris par un tiers, on pourrait proposer au repreneur une mise à disposition de nos palefreniers ».

Pas suffisant pour rassurer les parents des salariés, au nombre de 48 dans la commune. « Si le centre équestre ferme avec la ferme pédagogique et la métallerie, d’autres ateliers pourraient suivre, appréhende Yves Gentric, membre au CVS depuis plus de dix ans et dont le fils travaille en Esat, à l’atelier entretien d’espaces verts. Quand on allume le feu… ».

Pratique

L’assemblée générale de l’Association des parents et amis de personnes handicapées intellectuelles des Genêts d’Or se déroulera ce samedi 13 mai 2023, à 9h15, au Juvénat. Une pétition « Non à la fermeture du centre équestre Esat du Vieux-Bourg de Châteaulin » a été lancée sur change.org et une autre circule au centre équestre.

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À Châteaulin, des familles de travailleurs handicapés regrettent le projet de fermeture d’un Esat

Ouest-France – Châteaulin – 11 mai 2023 – Carole TYMEN

Des familles de travailleurs handicapés qui travaillent à l’Esat du Vieux-Bourg, à Châteaulin (Finistère) demandent à l’association des Genêts d’or, qui envisage de fermer le lieu, « un peu plus d’humanité » dans les décisions qu’elle pourrait prendre avant l’été 2023.

Martine Laurent et Yves Gentric, représentants des familles au conseil de vie sociale de l’Esat du Vieux-Bourg à Châteaulin (Finistère), autour d’une parente de travailleur handicapé concerné par la restructuration du lieu. | Ouest-France

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Réunis plusieurs fois par semaine en vue de préparer l’assemblée générale de juin 2023, les représentants des familles au conseil de vie sociale (CVS) de l’Esat de Châteaulin (Finistère) des Genêts d’Or sont déçus des annonces faites, ces dernières semaines, par la direction locale de l’association, concernant l’évolution du centre équestre du Vieux-Bourg, à Châteaulin.

Vingt travailleurs concernés

Pour rappel, l’association, qui œuvre à l’insertion des personnes handicapées dans la société par le travail, envisage la restructuration du lieu. En d’autres termes, la fermeture du centre équestre et la ferme pédagogique de Châteaulin, ainsi que la fermeture de l’atelier métallerie de Briec. Une décision qui devrait être arrêtée avant l’été 2023 et qui concerne une vingtaine de travailleurs entre les deux sites.

La direction invoquait dans nos colonnes, le 28 avril 2023, le cadre réglementaire qui, depuis 2022,  incite à favoriser l’inclusion sociale et professionnelle des travailleurs handicapés , le déficit de l’Esat de Châteaulin, le coût élevé de rénovation du centre et les conditions de travail des huit palefreniers très physiques. Sans abandonner le territoire, la direction locale de l’association expliquait chercher  des métiers qui correspondent aux besoins du bassin d’emploi.

Des annonces et des manières « abruptes »

Les représentants des familles de Châteaulin, dont Yves Gentric qui exerce un mandat depuis plus de dix ans, regrettent la manière  abrupte  dont ont été faites les annonces et les réponses factuelles qui leur ont été faites. On comprend les coûts. Mais la politique du tout ou rien doit être remise en question. S’en tenir au scénario le plus catastrophique au plan budgétaire revient à agiter un chiffon rouge qui aurait tendance à refuser tout débat et alternative.

Donner du temps au temps

Les représentants des familles de l’Esat de Châteaulin ont  l’impression qu’il y a autre chose derrière. On a eu cinq directeurs en quatre ans. Tous charmants, mais comment voulez-vous qu’on avance ? Les réorganisations successives n’ont pas le temps d’être analysées et mesurées. Le turn-over important et les nombreux mouvements au sein des équipes ne sont pas de nature à stabiliser une planification.

En attendant l’assemblée générale de l’association, le 20 juin 2023, à Morlaix, les représentants du CVS demandent à la direction des Genêts d’Or, un peu plus d’humanité et de concertation […] On n’est pas une entreprise du CAC40. On nous dit que les conditions de travail sont pénibles mais quand on leur demande, les palefreniers sont heureux. Ils aiment leur métier.

L’association des parents (Apei) des Genêts d’Or du Finistère se réunit au Juvénat de Châteaulin, samedi 13 mai, à partir de 9h15. Yannick Arzel, directeur général des Genêts d’or, doit y participer.


L’ASL des Genêts d’Or de Briec au tournoi parabasket de Saint-Malo

Le Télégramme – Briec – 25 avril 2023

Les basketteurs de l’ASL Briec (Association sportive de l’Esat des Genêts d’Or) ont participé, du samedi 22 au dimanche 23 avril, au Tournoi interrégions de parabasket adapté de Saint-Malo (35), un des plus gros tournois de l’Hexagone.

Les basketteuses et basketteurs de l’ASL des Genêts d’Or, au tournoi de parabasket à Saint-Malo. (Sébastien Jaffrès)

Deux équipes masculines de l’ASL Briec y participaient. L’équipe 2, qui visait la finale en Niveau 3, a confirmé sa performance de l’an passé et terminé à la troisième place avec une seule défaite en six matchs, contre Cholet, le vainqueur du Niveau 3. L’équipe 1, qui évoluait pour la première fois en Niveau 1, a réalisé une très belle prestation avec une victoire et deux défaites, dont une d’un point (19-18), après prolongation, face à son homologue malouine, la référence du parabasket en Bretagne.

Une belle dynamique finistérienne

Côté féminin, deux équipes départementales étaient engagées, en Niveau 2, grâce à un regroupement entre les associations de PL Sanquer, Ha Plejadur, USV Morlaix et deux représentantes de l’ASL Briec.

L’équipe Finistère 1 a perdu en finale, 8-5, face à l’équipe de Choisy, et jouera au Niveau 1 la saison prochaine, tandis que l’équipe 2 a terminé à la 6e place.

Ces résultats prometteurs confirment la belle dynamique finistérienne autour du parabasket adapté et motivent joueuses, joueurs et coachs à continuer leur progression collective.

Pratique

Contact : Sébastien Jaffrès sport.esat-briec@lesgenetsdor.org


Dans le Finistère, des activités à bout de souffle au sein des Genêts d’or ?

Le Télégramme – Châteaulin – 16 avril 2023 – Alexis Souhard

L’association Les Genêts d’Or réoriente son service d’aide par le travail. Et cela pourrait passer par l’arrêt des activités historiques de métallerie et de centre équestre à Briec et Châteaulin. Explications.

Julien Trévisan, directeur adjoint des Genêts d’or, et Jean-Paul Urien, responsable des Esat de Châteaulin et Briec, ont présenté les orientations hypothétiques pour leurs établissements. (Photo Le Télégramme/Alexis Souhard)

1 – Les demandes de places affluent

Aux Genêts d’or comme ailleurs, les Établissements de services d’aides par le travail (Esat) revoient leur copie depuis une loi de février 2022. « Il nous faut renforcer notre rôle de tremplin vers le milieu ordinaire », observe Julien Trévisan, directeur général adjoint aux Genêts d’or. Autrement dit, fluidifier l’insertion professionnelle, alors que les demandes de places affluent : « Il y en a près d’une centaine en Esat, avec parfois un an à deux ans d’attente ». L’association compte entre 600 et 650 travailleurs d’Esat, « dont beaucoup en temps partiel ». Pour favoriser l’insertion, leurs tâches en atelier doivent correspondre avec les besoins du bassin d’emploi. Dans ce contexte, des études lancées cet automne à Briec et Châteaulin invitent à suspendre certaines activités.

2 – À Châteaulin, le centre équestre en sursis

Le centre équestre du Vieux Bourg et sa trentaine de canassons pourraient faire les frais de cette réorganisation. Ancrée depuis 1980, l’activité, qui bénéficie à une centaine de pratiquants, et fait travailler huit palefreniers et trois moniteurs, a toujours été « structurellement déficitaire », selon Jean-Paul Urien, directeur des Esat de Châteaulin et Briec. « Or les travaux d’amélioration et de sécurisation nécessaires du site s’élèveraient à 1,5 M€ », explique-t-il. Selon leur diagnostic, la toiture de l’écurie est à rénover, le traitement des eaux usées à revoir, l’écurie des poneys à repenser et, surtout, le manège à refaire. Une lourde charge pour l’association. L’arrêt (encore à trancher) du centre s’ajouterait à celui de l’atelier ferme d’animation qui bénéficiait à des groupes scolaires ou des associations.

Le centre équestre du Vieux-Bourg accueille de nombreux cavaliers, comme lors de la traditionnelle Fête du Vieux-Bourg, le 4 juillet 2021. (Photo archives Le Télégramme/Raphaëlle Besançon)

3 – À Briec, la métallerie rend l’âme

Plus attendu, l’arrêt de l’atelier métallerie est sur la table. Né dans les années 70, il avait jusque dans les années 2000 connu ses grandes heures dans la fabrication de piquets de clôture agricoles. Une dizaine de milliers de ces bouts de métal pouvaient être produits par an. Par la suite, l’atelier s’est diversifié en produisant panneaux de chenil, mobilier bois métal… « Mais nous n’avons pas trouvé le marché, admet Jean-Paul Urien. Et il n’y a plus d’Institut médico-éducatif (IME) proposant un parcours de chaudronnerie. On manque donc de main-d’œuvre ». À la place, l’activité actuelle de sous-traitance industrielle (conditionnement, expédition) pourrait être renforcée.

4-  De nouvelles activités envisagées

Les travailleurs de l’Esat impliqués ne seront pas laissés sur le carreau. « On les accompagnera au mieux, tout comme on veut reclasser les moniteurs de centre équestre au sein des Genêts d’or », selon Jean-Paul Urien qui rappelle qu’à Châteaulin, l’activité de blanchisserie « qui fait l’objet d’une demande forte » doit se développer. « Mais les locaux actuels à Kerlobret (route de Crozon) ne se prêtent pas à un agrandissement, précise-t-il. On envisage de la relocaliser au Pouillot ».

À Briec, également, les ateliers seraient relocalisés en zone d’activité, avec le redéploiement des ateliers floriculture, espaces verts et tri papier. De nouvelles activités sont envisagées en parallèle.

Ces scénarios doivent être validés à l’issue d’une seconde phase de réflexion d’ici l’été.

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Trophée de la solidarité à Quimper : l’Arpaq et l’Adapei lauréats de l’édition 2022

Le Télégramme – Quimper – 5 mai 2023

Afin de récompenser un projet associatif mené en faveur de la solidarité, la Ville de Quimper a lancé l’idée de remettre le Trophée de la solidarité. Les lauréats de cette première édition sont l’Arpaq et l’Adapei.

Michel Trolez président de l’ARPAD et Jean-François Quillien président de l’ADAPEI, lauréats du trophée de la solidarité en présence d’Isabelle Assih maire de Quimper et Matthieu Sterviniou adjoint

Ce jeudi 4 mai, des représentants d’une quinzaine d’associations étaient présents dans les salons de l’hôtel de ville, en présence de la maire de Quimper pour assister à la remise du Trophée de la Solidarité d’un montant de 6 000 € à L’Arpaq (association des retraités et personnes âgées de Quimper) et l’Adapei (association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales), lauréats de cette première édition.

Deux associations qui œuvrent pour l’inclusion

Pour cette première édition, c’est la collaboration entre l’Arpaq et l’Adapei29 qui a été récompensée. Ensemble, en partenariat avec la Fondation Massé-Trévidy et les associations Kan-Ar-Mor, Les Genêts d’or, Epal et les Papillons blancs, ils ont mis en place des activités intégrant au mieux les habitants en situation de handicap, pour favoriser le vivre ensemble. L’aide accordée par la Ville et le CCAS, dans le cadre de cet appel à projet, permettra à ces deux associations de financer l’organisation de nouvelles activités inclusives.

En conclusion de cette remise de trophée, la maire de Quimper a annoncé la création d’un Conseil local du handicap, pour, dit-elle, « mettre en place une méthodologie permettant de traiter toutes les questions liées au handicap, pas seulement celles liées à l’accessibilité, mais aussi les loisirs, le quotidien tout simplement ».

L’Arpaq et l’Adapei 29, lauréats de l’édition 2022 du Trophée de la solidarité

Ouest-France – Quimper – 8 mai 2023

Les représentants de l’Association des retraités et des personnes âgées de Quimper (Arpaq) et de l’Association départementale des Parents et amis de personnes handicapées mentales (Adapei 29), lauréats du premier Trophée de la solidarité, se sont vus remettre la somme de 6 000 €, par Isabelle Assih, maire de Quimper (Finistère).

Mathieu Stervinou, adjoint aux solidarités ; Jean-François Quillien, président de l’Adapéi 29 ; Michel Trolez, président de l’Arpaq ; et Isabelle Assih, maire, lors de la remise du premier Trophée de la solidarité. | Ouest-France

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Les représentants de l’Association des retraités et des personnes âgées de Quimper (Arpaq) et de l’Association départementale des parents et amis de personnes handicapées mentales (Adapei 29), lauréats du premier Trophée de la solidarité, se sont vus remettre la somme de 6 000 €, par Isabelle Assih, maire de Quimper (Finistère).

Cette somme financera le projet mené en partenariat avec la Fondation Massé-Trévidy, les Genêts d’Or, les Papillons Blancs 29 et Kan ar Mor, dont l’objectif est d’intégrer au mieux les habitants en situation de handicap.

Douze projets en lice

« Les deux structures se sont entretenues avec des professionnels du secteur médico-social pour mettre en place des mesures concrètes : meilleure connaissance du handicap, adaptation des activités proposées, meilleure communication auprès de tous les publics concernés », explique Michel Trolez, président de l’Arpaq.

Pour cette première édition du Trophée de la solidarité, douze projets avaient été déposés auprès de la Ville de Quimper. Le jury, composé de quatre élus, de quatre membres des comités de quartier et de quatre membres du conseil d’administration du Centre communal d’action sociale (CCAS) a départagé les associations candidates.

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Il prend sa retraite après 37 ans au sein de l’Esat des Papillons blancs 29

Ouest-France – Quimperlé – 2 mai 2023

Après trente-sept ans au sein de l’Esat des Papillons blancs de Quimperlé (Finistère), Jean-Claude Gillard va pouvoir profiter de sa retraite. Il faisait partie des travailleurs des espaces verts.

Jean-Claude Gillard, entouré de sa famille, de ses collègues, des encadrants et de la direction des Papillons blancs. | Ouest-France

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Vendredi après midi, à l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) des Papillons blancs 29, installé dans l’ancien bâtiment du Comptoir des marques, situé à Kervidannou, à Quimperlé (Finistère), le départ à la retraite de Jean-Claude Gillard, un des travailleurs des espaces verts, en situation de handicap, a été fêté.

À l’association depuis 1986

Ce dernier, qui réside chez ses parents, à Arzano, est entré au sein de l’association en 1986. «  Après avoir été à l’Esat de Rédéné, puis à Quimperlé, c’est à l’atelier de Mellac que Jean-Claude termine sa carrière  », a expliqué sa référente Caroline Jeanblanc. Elle a rappelé que, chaque jour, Jean-Claude Gillard, toujours ponctuel, accomplissait au volant de sa voiturette 26 km pour venir au travail et rentrer le soir à Arzano, chez ses parents, qui se sont beaucoup impliqués au sein de l’association.

« Le papa de Jean-Claude, par le biais du comité des fêtes du poteau à Arzano, dont il fut président, a offert à l’association un compresseur », a précisé Gilles Colin, responsable des ateliers.

L’antenne de Mellac est composée de deux équipes dédiées aux espaces verts et d’une équipe qui assure l’entretien et la réparation des palettes de bois, soit vingt et une personnes encadrées par trois éducateurs.

Des solutions adaptées aux besoins

L’association les Papillons blancs du Finistère, représentée par l’atelier de Kervidannou, est une association parentale et militante, affiliée au mouvement Unapei, qui a la double mission de promouvoir et défendre les intérêts des personnes en situation de handicap mentale et/ou psychique et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins.

L’association accueille aujourd’hui, dans 62 sites, établissements et services répartis dans le département, 1 650 personnes, enfants, ou adultes, de tous âges et à toutes les étapes de la vie sur les champs de l’éducation, de la formation, du travail et de l’habitat. Près de 1 000 professionnels agissent chaque jour aux côtés des personnes en situation de handicap mental pour leur permettre d’avancer vers plus d’épanouissement, d’autonomie et d’inclusion.


La halte répit aux aidants Ti Bihan Kloar espère ouvrir en septembre 2023

Ouest-France – Clohars-Carnoët – 21 mars 2023

Confier un proche, adulte, quels que soient sa pathologie ou handicap, à une structure d’accueil non médicalisée, c’est ce que va proposer la halte répit aux aidants Ti Bihan Kloar, à Clohars-Carnoët (Finistère). Objectif : permettre aux aidants d’avoir des moments à eux, pour souffler dans leur quotidien souvent épuisant.

Alain Planson, président de Ti Bihan Kloar, et André Guéguen, président de Kan Ar Mor, ont signé la convention établie entre les deux parties. | Ouest-France

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Donner du temps libre aux aidants et leur permettre de souffler, en leur proposant de confier leur proche à une structure d’accueil non médicalisée durant quelques heures, à la demande, c’est ce que proposera bientôt la halte répit, à Clohars-Carnoët (Finistère). Pour pouvoir permettre l’existence d’une telle structure, une association a été créée : Ti Bihan Kloar prend ainsi les rênes de ce projet initié par Marie Guyomar, adjointe déléguée aux solidarités.

Depuis un peu plus d’un an, les membres de Ti Bihan Kloar s’activent afin de concrétiser ce service de proximité, conscients que la demande est grande pour un tel lieu d’accueil. Pour cela, ils recherchent les financements nécessaires auprès des pouvoirs publics, du conseil départemental et de l’agence régionale de santé (ARS). Le lieu est déjà trouvé : la commune étant au cœur de ce projet, elle mettra gratuitement à disposition un local de 100 m², à Saint-Jacques.

Une convention signée avec Kan Ar Mor

Ti Bihan Kloar s’est également rapprochée de Kan Ar Mor, gestionnaire d’établissements et services médico-sociaux : la halte répit de Clohars doit, pour avoir des financements, être rattachée à un établissement médico-social.

Une convention les liant a été signée, samedi 18 mars 2023, à Saint-Jacques, lors de l’assemblée générale de Ti Bihan. Kan Ar Mor travaille actuellement sur un appel à candidatures régional lancé par l’ARS, pour la création d’une plateforme de répit dans la partie Est de la Cornouaille, soit un bassin de population de plus de 235 000 habitants.  Demain, si l’ARS donne une réponse favorable à notre scénario, une partie des financements sera ainsi dédiée à la halte répit cloharsienne, a expliqué Sébastien Maillard, directeur de Kan Ar Mor.

D’ici à ce que ce projet soit validé, les membres de Ti Bihan souhaitent poursuivre leur parcours du combattant pour trouver les moyens de démarrer sur une phase expérimentale, indépendante. « La halte répit doit trouver par elle-même les moyens pour prouver que le dispositif rend service et est intéressant. Dans un second temps, et dès que la plateforme de répit sera opérationnelle, nous y raccrocherons notre halte répit locale », a continué Alain Planson, le président de Ti Bihan Kloar.

Ce lieu d’accueil non médicalisé devrait donc voir le jour en septembre. Outre une équipe de professionnels qualifiés, des bénévoles formés pourront proposer diverses activités adaptées aux aidés, limitant ainsi le reste à charge des familles.


Les enfants de l’IME apprivoisent l’eau

Le Télégramme – Concarneau – 21 février 2023

Le Club nautique de Concarneau organisait, la semaine du 13 février, une formation de huit séances de 45 minutes destinée à six jeunes de l’Institut médico-éducatif (IME) les Primevères.

Six enfants de l’IME les Primevères à Concarneau, ont participé, la semaine dernière, au dispositif « J’apprends à nager » développé par la Fédération française de natation.

Ces séances ont été programmées dans le cadre du dispositif « J’apprends à nager », mis en place par la Fédération française de natation.

Une expérience enrichissante

Âgés de 8 à 12 ans, les enfants ont appris à apprivoiser l’eau et, grâce au collectif, ont progressé rapidement. « Cette opération s’est effectuée en collaboration avec le comité départemental de sport adapté du Finistère », explique Gaëlle Istin, présidente du CNC.

« Concrneau Cornouaille agglomération a mis le petit bassin de l’espace aquatique du Porzou à notre disposition », poursuit-elle. Cette formation était pour les entraîneurs du club, Marine Daniel et Pol Daniel, une première expérience enrichissante.

D’autres séances devraient être proposées aux prochaines vacances scolaires.

Pratique

Contact : Tél. 06 17 90 59 84


Le numérique au service du handicap : un projet d’Humanlab à Quimper

Le Télégramme – Quimper – 15 février 2023

Les résidents du foyer médicalisé de Kerodet étaient visiblement très heureux d’être présents à l’atelier partagé « La Baleine », mardi 14 février, pour la restitution d’un projet numérique et handicap au cœur duquel ils ont été acteurs.

les résidents du foyer de Kérodet à l ‘ atelier partagé ” La Baleine” pour la restitution d’ un projet numérique et handicap

Les associations les Portes logiques, Flux et Kan ar Mor ont répondu, en septembre 2022, à un appel à projet de l’Europe via le programme C-Care porté par le Conseil départemental, pour proposer un projet associant le numérique et le handicap. Il s’agissait de faire se rencontrer des cultures associatives qui dialoguent encore trop peu : les tiers lieux représentés par Flux, les Fablab par les Portes logiques et le handicap par Kan ar Mor, en vue de créer des ponts au service des personnes en situation de handicap.

Ces jeunes adultes en situation de handicap ont pu profiter d’un travail en atelier représentatif de la culture numérique présente dans les fablab. Ils étaient très enthousiastes en relatant leur expérience de programmation, de robotique, de collage, de traitement d’image ou de création de musique électronique.

Dès la rentrée 2023, de nouveaux locaux, situés 3, rue du Cosquer, accueilleront un tiers lieu ouvert à tous, du café associatif à l’espace de coworking, le Fablab et la création d’un Humanlab dédié au handicap.


Les Genêts d’Or lancent leurs matinales de recrutement le jeudi 2 février 2023

Le Télégramme – Châteaulin – 25 janvier 2023

Jeudi 2 février 2023, les Genêts d’Or lancent leur matinale de recrutement à l’Esat de Châteaulin. Aides-soignants, agents d’entretien, éducateurs spécialisés… Les postes sont variés.

Des métiers d’aides-soignants pourront être proposés lors de ces matinales de recrutement. (Photo d’illustration Le Télégramme/François Destoc)

L’association Les Genêts d’Or, qui assure la prise en charge de personnes âgées dépendantes ou en situation de handicap dans le Finistère, a besoin de bras. Dès le jeudi 2 février 2023, elle lance une série de matinales de recrutement dans différents établissements du département. Première étape à l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Châteaulin, de 10h00 à 12h00. L’occasion de mettre en lumière les métiers d’accompagnant éducatif et social, d’aides-soignants mais aussi de moniteur d’atelier, de gestionnaire de paie, d’animateur sportif ou d’éducateur spécialisé dont l’association prépare également les diplômes. Des recrutements ouverts à tous et même à des non diplômés seront ainsi ouverts ces jours-là en alternance, CDD ou CDI.

Aider un secteur en manque de bras

Cet événement n’est pas le premier dans les établissements. Et ne risque pas d’être le dernier si l’on en croit Mickaël Le Rest, responsable de l’administration générale. « On a des besoins de personnels très clairs dans le médico-social, qui reste un secteur encore peu attractif pour beaucoup », admet-il. La tension demeure, en effet, tout particulièrement sur des postes de métiers de soins et de l’accompagnement. « Dans un foyer de vie, par exemple, on ne peut pas se permettre d’avoir ces postes vacants trop longtemps. On est en constante recherche de personnels pour aider les équipes ».

 

À Châteaulin, le job dating inaugural permettra de promouvoir l’éventail des postes accessibles sur le territoire centre finistérien : « Des postes sont à pourvoir en nombre dans les foyers de vie de Dinéault, Loperhet et l’Esat de Briec », énumère Mickaël Le Rest. Des professionnels venus de tous services seront disponibles pour évoquer la charge qui est la leur. « Cela permettra de rappeler qu’il y a aussi des besoins ponctuels dans d’autres professions qu’on ne soupçonne pas forcément, explique Jean-Paul Urien, directeur de l’Esat de Châteaulin. Des CDD sont recherchés, par exemple, dans les services généraux tels que ceux du ménage ».

Pour cette première campagne finistérienne (déployée aussi à Guipavas et Landivisiau), une centaine d’offres d’emploi estimée sont à pourvoir.

Pratique

Ce jeudi 2 février 2023, à 10h00, au Vieux-Bourg. Contact : tél, 02 98 16 10 97


Les salariés de Kan ar Mor alertent Jocelyne Poitevin sur leurs conditions de travail

Le Télégramme – Douarnenez – 14 décembre 2022

Les représentants du personnel de l’association Kan ar Mor, dont le siège social est situé à Douarnenez, ont rencontré la maire et vice-présidente du Département, Jocelyne Poitevin, afin de l’alerter sur les conditions de travail dans le secteur médico-social.

 

Les salariés de Kan ar Mor ont manifesté plusieurs fois leur mécontentement et leurs inquiétudes ces derniers mois (ici, une banderole exposée lors d’une manifestation le 3 décembre 2020). (Archives Le Télégramme)

Ce n’est pas la première fois qu’ils tirent la sonnette d’alarme : à Douarnenez, la CGT, la CFDT et le syndicat Sud, représentants du personnel au sein de l’association d’aide aux personnes handicapées Kan ar Mor, ont décidé d’alerter Jocelyne Poitevin, maire de la ville et vice-présidente en charge du social au conseil départemental, sur les conditions de travail dans le secteur médico-social. « Les équipes sont épuisées, font face avec courage au manque criant de moyens humains et financiers, sont obligées de se réorganiser en permanence et de pallier le manque de vocation d’un secteur qui n’attire plus », écrivent les syndicats à l’élue.

« Après avoir été longtemps considérés par la seule fenêtre budgétaire, nos métiers se sont retrouvés en lumière lors de la crise sanitaire (…). Depuis que la crise Covid s’estompe en gravité, la logique économique revient au premier plan. Nous passons du statut d’essentiel au rang de variable d’ajustement », considèrent les syndicats de Kan ar Mor, qui évoquent des « salaires de misère bloqués depuis vingt ans. Avant l’inflation, le Haut conseil au travail social évaluait notre perte de salaires à 30 %. Dès lors, vous conviendrez que la dernière promesse d’une revalorisation à moins de 3 % de nos points d’indice ne peut être que vécue comme une provocation de plus ». Quant au Ségur, il exclurait encore de trop nombreuses professions du secteur médico-social, selon les représentants du personnel, qui parlent également de la dégradation de la qualité de l’accompagnement et de « maltraitance institutionnelle ».

 

« Cela pose une question de société »

Les syndicalistes pointent également l’inflation, qui pourrait avoir un effet néfaste sur la capacité des établissements à tenir les termes fixés dans leur Contrat pluriannuel de moyens et d’objectifs (CPOM). Ils critiquent aussi les propositions émises par un syndicat employeur quant à la mise en place, dans le médico-social, « de salaires au mérite » et de « la mise en concurrence entre établissements, entre salariés au sein des mêmes services ». « Il est primordial que les départements comprennent les enjeux de ces négociations pour bien saisir que ce que le gouvernement présente comme la situation miracle n’est encore axée que sur une logique d’économies substantielles ».

« Je n’ai pas de pouvoir sur les problèmes soulevés par les salariés de Kan ar Mor mais je vais relayer à la députée de la circonscription et aux sénateurs du Finistère ce qu’ils ont à dire », indique Jocelyne Poite


Chez Nutri’babig, on sensibilise au handicap

Ouest-France – Carhaix – 28 novembre 2022

L’un des ateliers était animé par Cap Emploi et l’autre par l’association Kan ar Mor. | Ouest-France

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À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, l’usine Nutri’babig organisait, à l’intention de ses salariés, des ateliers de sensibilisation au handicap

L’opération était organisée pour la deuxième année consécutive, en lien avec deux structures partenaires de l’entreprise : d’une part l’association Kan ar Mor, et Pôle emploi, plus précisément la branche CAP emploi, spécifiquement en charge des demandeurs d’emploi en situation de handicap.

Kan ar Mor avait délégué la responsable de l’atelier d’insertion récemment créé à l’ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) de Carhaix, dont la finalité est l’accompagnement de personnes handicapées dans le monde du travail ordinaire. Une bénéficiaire de ce dispositif a, d’ailleurs, apporté son témoignage riche d’enseignements.

À noter que la coopérative Sodiaal, dont dépend Nutri’babig, bénéficie du label Entreprise handi accueillante


De l’art-thérapie pour les jeunes de l’IME de Briec grâce aux Pilidous

Le Télégramme Briec – 22 novembre 2022

Lucas Kergastel, représentant de l’association, a offert deux énormes peluches aux élèves de l’IME

Cette année, grâce à la grande générosité de l’association Les Pilidous, basée à Brest et constituée d’étudiants en médecine, les jeunes de l’Institut médico-éducatif (IME) des Genêts d’Or de Briec peuvent bénéficier de l’intervention d’une art thérapeute, Sabine Voegtlin, tous les vendredis après-midi.

Cette activité avait déjà débuté l’an passé et a donc pu se poursuivre cette année grâce aux dons de l’association pour le plus grand bonheur des jeunes qui s’épanouissent pleinement dans ce projet.

Un spectacle de Noël

L’objectif de ce partenariat est de permettre à l’unité d’enseignement de pouvoir mener à bien de nombreuses actions qui pourront répondre aux besoins d’un maximum de jeunes scolarisés au sein de l’IME.

Deux interventions animées par l’agence finistérienne Les Savants fous, au travers d’expériences ludiques scientifiques, sont programmées les 17 novembre et 15 décembre.

De même, grâce à ce financement, un spectacle de Noël suivi de nombreux cadeaux et d’un goûter, sera également proposé aux jeunes.


« Piscine » : un spectacle immersif et inclusif dimanche 27 novembre 22

Le Télégramme – Rosporden – 21 novembre 2022 – Madeleine de Moulins 

Amélie Auffret et Théo Fléchais ont coécrit ce spectacle avec l’atelier Alterné, de l’Esat des Papillons Blancs de Concarneau.

« Piscine », un spectacle inédit, sera joué, dimanche 27 novembre, à l’espace aquatique de Rozanduc, à Rosporden. L’espace aquatique deviendra le théâtre d’une création artistique, coécrite avec des personnes handicapées.

« Ce spectacle explore la capacité à se transformer, à se montrer au monde avec sa singularité », explique Amélie Auffret, du collectif La Meute, une compagnie de théâtre douarneniste. Pendant un an, avec Théo Fléchais, ils ont travaillé avec une douzaine de personnes de l’Esat concarnois des Papillons Blancs pour monter « Piscine », un spectacle explorant les mondes aquatiques. Le résultat ? Les Humarins, des créatures marines et humaines qui s’apprêtent à révéler leur existence au monde. Les costumes et les masques ont été réalisés avec des matériaux recyclés et chinés au cours d’ateliers de confection.

Dimanche 27 novembre, six personnes de l’Esat joueront cette performance dans le bassin de l’espace aquatique de Rozanduc, à Rosporden, en compagnie d’apnéistes et de nageurs artistiques. La piscine, sous les jeux de lumière et l’accompagnement musical en direct, pourra même être investie par le public.

Un spectacle qui croise les disciplines

Ce spectacle est le dernier volet d’un jumelage de trois ans entre l’Esat de Cornouaille, le Cac et le collectif de La Meute. La ville de Concarneau, le Département et CCA sont partenaires de cette action à la croisée du sport, de la culture et de la solidarité. « Croiser les disciplines permet d’atteindre de nouveaux publics », souligne Yvan Vivier, adjoint à la culture de CCA.

Pratique

« Piscine », à l’espace aquatique de Rozanduc, à Rosporden, dimanche 27 novembre, à 18h00. Entrée gratuite. Jauge en bassin dès 14 ans (maillot et bonnet obligatoires) ou jauge « au sec ». Réservation à la billetterie du Cac. Mél. cac.billetterie@concarneau.fr ou par tél. 02 98 50 36 43, de 13h30 à 18h00.


Sacrée Poupoune

Sacrée Poupoune

Laurence Tonnel, maman de Marie, et adhérente de l’ADAPEI 29, va dédicacer son livre intitulé ” Sacrée Poupoune : Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une fille handicapée mentale “

le samedi 3 décembre de 10h00 à 13h00 à la librairie Ravy à Quimper :

” Ce récit est un hymne à l’amour, celui d’une mère pour sa fille, née différente des autres enfants. Loin du politiquement correct, il raconte les souffrances, sans larmoiement mais avec objectivité, endurées par un couple durant plus de vingt ans. La confrontation avec le milieu médical, l’acceptation ou non par les proches, mais aussi la remise en question de soi et de sa relation aux autres. Avec humour, l’auteure décrit comment la différence amène parfois des situations cocasses qui remettent en question la logique des gens dits « normaux ». Car Poupoune ne rentre pas dans les cases, celles que la société a fabriquées. Ce livre est un témoignage, un cri d’amour, une révolte.” Editions Le Lys Bleu

Annonce de la séance de dédicace sur le site de la librairie Ravy :

[www.librairieravy.fr/renc…)

Le 3 décembre est la journée internationale du handicap. C’est pour cela que Laurence et moi avons choisi ce jour.

J’espère que vous viendrez nombreux !


Chez Chancerelle, une ligne de production où le handicap est bienvenu

Le Télégramme – Douarnenez – 16 novembre 2022 – par Dimitri L’Hours

Travailleur en situation de handicap suivi par l’association Kan ar Mor, Maxime, 30 ans, s’épanouit sur une ligne de production de l’usine sardines de Chancerelle depuis un an et demi. (Le Télégramme/Dimitri L’hours)

Depuis février 2021, une petite dizaine de personnes en situation de handicap accueillies par l’association Kan ar Mor travaillent sur une ligne de production de l’usine Chancerelle, à Douarnenez. Un partenariat couronné de succès, selon les protagonistes de cette expérience.

« J’adore le boulot ici, ça m’a plu direct » ! Jeune homme âgé de 30 ans, Maxime travaille depuis dix-huit mois au sein de la conserverie Chancerelle, à Douarnenez. Sa mission, on ne peut plus logique pour une usine travaillant dans un tel secteur d’activité : mettre en boîte des centaines de sardines chaque jour. Toutefois, la ligne de production sur laquelle Maxime travaille est spécifique : elle est constituée de travailleurs en situation de handicap accompagnés par l’association douarneniste Kan Ar Mor. Le fruit d’un partenariat noué en février 2021 entre l’industriel et l’association, qui étaient déjà liés par des conventions plus anciennes.

La démarche a été entreprise, en novembre 2020, par Philippe Cloarec, directeur industriel de Chancerelle. « Nous nous sommes toujours considérés comme une mini société. Ici, par exemple, nous comptons 27 nationalités différentes dans nos effectifs ! À partir du moment où nous nous considérons comme le reflet de la société, nous ne pouvons pas occulter les personnes en situation de handicap », revendique Philippe Cloarec.

La cadence n’est pas la même sur leur ligne que sur les autres mais nous leur demandons un certain résultat, sinon, cela n’a aucun intérêt pour eux, comme pour nous

Quelques semaines après la présentation de ce projet à l’association, 36 travailleurs de l’Esat de Douarnenez, géré par Kan ar Mor, ont visité l’usine. Seize d’entre eux ont ensuite été mis à l’essai pendant un mois et huit ont finalement été recrutés. « Il a fallu faire des choix en fonction des types de handicap. C’est compliqué, pour nous, d’embaucher des personnes avec une forte déficience visuelle, particulièrement en matière de circulation au sein de l’usine », explique le directeur industriel de Chancerelle, selon qui ce travail n’a surtout pas vocation à être « occupationnel ».

« La cadence n’est pas la même sur leur ligne que sur les autres mais nous leur demandons un certain résultat, sinon, cela n’a aucun intérêt pour eux, comme pour nous », affirme-t-il, indiquant que l’entreprise paye une prestation à l’Esat dans le cadre de cette mise à disposition (*). « Nous avons exactement les mêmes objectifs en matière de qualité des produits. Nous avons même tendance à nous apercevoir qu’elle est parfois meilleure sur la ligne Kan ar Mor, ils font preuve d’une grande méticulosité », souligne Benoît Allais, directeur des usines sardines et thon chez Chancerelle.

 

« Accueillis à bras ouverts »

Chaque matin, les objectifs de production sont communiqués aux travailleurs de cette ligne inclusive par Sophie Viard, animatrice chez Kan ar Mor qui les encadre au quotidien. « Elle est diplômée en accompagnement des personnes handicapées et a longtemps travaillé à Chancerelle. C’est elle qui les a accompagnés à leur arrivée au sein de l’usine et elle a rejoint Kan ar Mor en mai 2022 », explique Christophe Pouliquen, directeur de Kan ar Mor.

Un symbole, selon lui, d’une parfaite intégration. « Nous avons été accueillis à bras ouverts par tout le monde ici, nous discutons avec les salariés sur les temps de pause », confirme Maxime, satisfait aussi de la cadence imposée sur la ligne de production.

La ligne inclusive de l’usine sardines de Chancerelle est supervisée par Sophie Viard, animatrice de Kan ar Mor et ancienne salariée de la conserverie. (Le Télégramme/Dimitri L’hours)

« Ils suivront le même process »

Si chaque travailleur handicapé dispose d’un droit de retour au sein de l’Esat de Douarnenez si ce travail venait à ne plus lui convenir, le premier bilan est très positif, selon tous les protagonistes. Après un peu plus d’un an d’expérimentation, la décision a été prise de reconduire ce partenariat. Et certains travailleurs handicapés n’excluent pas de franchir le cap et de postuler à une embauche définitive au sein de la conserverie, qui emploie 650 salariés à Douarnenez. « Si certains d’eux veulent signer un CDI, ils pourront bien sûr candidater. Mais ils suivront le même process de recrutement que les autres », assure Philippe Cloarec.

(*) Les travailleurs handicapés suivis par Kan ar Mor sont rémunérés à hauteur de 90 % du Smic par l’Esat et l’ARS, la part Esat étant de 15 %.


En Cornouaille, Kan ar Mor et la Mission locale alliés pour l’emploi des jeunes

Le Télégramme – Douarnenez – 28 septembre 2022

Yannick Pouliquen, directeur de la Mission locale du pays de Cornouaille, et Sébastien Maillard, directeur général de Kan ar Mor. (Le Télégramme / Rodolphe Pochet)

La Mission locale de Cornouaille et l’association Kan ar Mor renouvellent leur partenariat avec l’objectif de changer le regard des jeunes sur les métiers de l’aide à domicile.

L’association Kan ar Mor, dont le siège est à Douarnenez, est un employeur de poids dans le Sud-Finistère, avec plus de 500 salariés qui accompagnent un millier de personnes en situation de handicap ou âgées. « C’est dire si c’est un acteur économique et social essentiel dans notre objectif de lever les freins dans le chemin des jeunes vers l’emploi », indique Yannick Pouliquen, directeur de la Mission locale du pays de Cornouaille. Il a signé, lundi 26 septembre au matin, le renouvellement de la convention de partenariat entre sa structure et Kan ar Mor.

Depuis 2017, un travail commun est mené en faveur de l’emploi des moins de 26 ans. Mais le contexte a changé, en cinq ans. « En tant qu’employeur, la question de l’attractivité est au cœur de nos préoccupations, c’est plus difficile d’embaucher, à nous d’aller vers les jeunes, et cette convention est un bon moyen », souligne Sébastien Maillard, directeur général de Kan ar Mor. Comme Yannick Pouliquen, il évoque une méconnaissance des métiers du secteur médico-social, offrant pourtant une somme de formations, des parcours sécurisés…

Faire tache d’huile

Plusieurs actions ont été et vont encore être menées grâce à ce partenariat : des immersions et des stages dans les établissements Kan ar Mor, des cafés de l’emploi et rallyes de l’emploi, une transmission de toutes les offres auprès des jeunes, des visites… « Il faut trouver les moyens de faire découvrir les métiers de l’aide à la personne pour que cela fasse tache d’huile chez les jeunes et leurs amis », lance Maëlle Gillot, chargé du projet emploi-formation à la Mission locale.


Une formation en médiation animale pour travailler autrement à Audierne

Le Télégramme – Audierne – 16 septembre 2022

Les stagiaires sont accueillis à “La vieille ferme” siège de l’association “1001 pattes ont du coeur”

Cette semaine, c’était la rentrée au CFPGO (Centre de formation professionnelle du grand ouest) à Esquibien.

Christine Colin Moreau, secondée par Cécile Banos d’Angers, Isabelle Igout de Morlaix et Vanessa André, éthologue à Rennes, ont accueilli à « La vieille ferme », siège de l’association « Les 1001 pattes ont du cœur », une dizaine de participants, venant essentiellement du Finistère, mais aussi de Rennes ou de Saint-Pierre et Miquelon.

Ces professionnels du milieu médical, paramédical ou de la petite enfance, souhaitent ajouter à leurs compétences une formation en médiation animale qui leur permet de travailler « autrement ».

Pallier la pénurie de soignants

« En ces temps de pénurie de personnel médical dans les hôpitaux, les Ehpad, c’est une façon de travailler qui peut attirer de nouveaux candidats », suggère Christine Colin Moreau.

La formation se déroule sur une année à raison d’une semaine par mois. Pour les prochaines semaines, les élèves seront accueillis dans les Ehpad du Cap-Sizun ou à Kan Ar Mor. Le personnel de ces établissements est alors susceptible de participer à certaines plages de formation. « C’est un échange de bons procédés entre ces établissements et nous », explique la formatrice.

Bientraitance, handicap ou vieillissement

Le CFPGO organise également des formations internes dans les établissements sur la méthode Snoezelen, ou encore sur la bientraitance, le handicap ou le vieillissement. Il a acquis un simulateur de handicap et vieillissement, utile pour comprendre les difficultés des personnes âgées.

« L’objectif est de redynamiser les équipes, de mettre en place des projets innovants, de prendre soin autrement », dit Christine Colin Moreau.


Handicap mental : un projet de soutien aux aidants dès 2023 dans le Finistère

Le Télégramme – Quimper – 16 septembre 2022 – par Alexis Souhard 

L’Adapei 29, ici représentée de gauche à droite par Jean-François Quillien, coordinateur, Jean-François Mandola, vice-président, Laure Moreau, secrétaire, s’associe sur un projet de soutien aux aidants avec l’association TAg 29, et sa coordinatrice Sindy Quéré. (Photo Le Télégramme/Alexis Souhard)

Début 2023, l’Adapei 29 expérimente dans le Finistère un dispositif de soutien aux aidants vieillissants d’enfants atteint de handicap mental en leur facilitant la mise en lien avec les assistantes sociales.

Comment assurer la qualité de vie d’une personne handicapée quand ses parents ne sont plus là pour veiller sur lui ? La question se pose au sein de l’Adapei 29 (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales), qui réunit 850 adhérents dans le Finistère. « On note un vieillissement de ces personnes ainsi que de leurs parents. L’enjeu, c’est qu’ils continuent à vivre quand leurs parents ne seront plus là pour s’occuper d’eux », pose Jean-François Quillien, de l’Adapei 29.

Aider les aidants à se projeter

Pour ce faire, l’association finistérienne est à l’œuvre dans l’expérimentation durant deux ans et demi d’un projet pilote en France d’appui aux parents d’adultes ou jeunes handicapés mentaux nommé « Après parents ». Il devrait permettre d’assurer un suivi régulier de ces derniers grâce à un réseau établi d’assistantes sociales spécialisées, en lien avec d’autres structures (services sociaux, éducateurs). Histoire de permettre aux parents d’anticiper leur vieillissement et celui de leurs enfants.

 « On a des exemples de septuagénaires entièrement pris en charge par leur mère nonagénaire, qui ne se pose pas la question de l’après », explique Jean-François Marandola, le vice-président. Après décès des parents, certains passent ainsi sous les radars sans bénéficier d’accompagnement. « Dans le pays Bigouden, on connaît une personne qui, toute seule, a repris la ferme de ses parents sans avoir de suivi ».

L’association s’inspire ainsi du dispositif Madras, lancé en Belgique, il y a une vingtaine d’années, qui a pris les devants sur la question de l’accompagnement des parents. Appuyé sur un socle de dix assistantes sociales réparties sur tout le territoire de la Wallonie, ce maillage a ainsi permis d’améliorer le suivi d’enfants handicapés.

Lancement début 2023

« Il y a un lien très fort qui peut se créer entre les familles et les assistantes sociales, soumises au secret professionnel en France, explique Jean-François Quillien. Cela permet d’expliquer une situation donnée, d’aborder des difficultés, mais aussi d’orienter des familles, savoir si la fratrie prendra en charge son frère ou non, etc. ».

Le dispositif, qui a eu les faveurs de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNAS) lors d’un appel à projets, bénéficiera dans ce cadre d’une enveloppe de 190 000 €. « Il manque environ 50 000 € pour notre projet », dit-on à l’Adapei 29, en lien avec l’Université de Bretagne occidentale (UBO), pour l’évaluation de cette phase test. Plus qu’à trouver également les assistantes sociales. Centres communaux d’action sociale, locaux d’information et de coordination et antennes de l’Association tutélaire du Ponant (ATP) ont été démarchés pour former un réseau d’au moins six assistantes collaborant à temps partiel. Le lancement est prévu début 2023. Le début de l’essaimage en France ? Souhaité deux ans après.

Contact :

Tél : 02.98.55.51.43 ; courriel : adapei29@wanadoo.fr

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Handicap : dans le Finistère cette association innove et offre une aide aux parents vieillissants

Ouest-France – Santé – Handicaps – 15 septembre 2022 – Nelly CLOAREC

Vieillir alors qu’on s’occupe d’un enfant en situation de handicap est source d’angoisse : et après moi ? L’Adapei du Finistère innove en cette rentrée 2022 : elle va créer un réseau d’assistantes sociales pour écouter, accompagner, soutenir ces parents vieillissants.

ean-François Quillien, coordonnateur du projet « Après parents », Sindy Quéré, coordinatrice Tag29, Jean-François Marandola, vice-président de l’Adapei 29, et Lucie Moreau, secrétaire administrative de l’Adapei 29. | Ouest-France

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Pour tout parent d’un enfant handicapé, l’angoisse grandit à mesure que l’âge avance : qui va s’occuper de mon enfant, vieillissant lui aussi, lorsque je ne serai plus en capacité de le faire, quand je serai décédé ? « Beaucoup d’enfants atteignent l’âge de 60 ans et plus, et l’on s’en réjouit, relate l’un d’eux, Jean-François Quillien. Mais cette situation, relativement nouvelle et qui va s’accentuer, entraîne son lot de questions sans réponse. »

Lauréate d’un appel à projets national

Après avoir lancé une réflexion dès 2018, l’Adapei29 (associations de parents et amis de personnes handicapées mentales du Finistère) innove en cette rentrée 2022. Elle s’apprête à créer un réseau d’assistantes sociales formées à l’écoute et à l’accompagnement de ces parents. Et ce, grâce au financement de 190 000 € issu d’un appel à projets national qu’elle vient de remporter.

Garantir la qualité de vie des enfants

L’association, qui réunit près de 850 familles, s’inspire d’un dispositif belge né il y a vingt ans. Depuis, dix assistantes sociales accompagnent les familles de la partie francophone du pays. Le service, gratuit, « garantit le suivi de la qualité de vie des enfants après le décès des parents », précise Jean-François Quillien, coordonnateur du projet finistérien nommé « Après parents ».

L’Adapei, aidée par Tag29, cabinet spécialisé dans la conduite de projets innovants, a adapté le dispositif belge aux réalités françaises. Elle a, par exemple, décidé de s’appuyer sur les compétences d’assistantes sociales déjà en exercice.

Entretiens confidentiels

Son objectif ? Former, au cours de ces prochaines semaines, au moins six ou sept professionnelles aux questions spécifiques du handicap. Celles-ci recevront les premières familles début 2023. « Elles seront à l’écoute, en toute confidentialité, détaille Jean-François Quillien. Selon le diagnostic, elles orienteront, proposeront des mesures de tutelle, inviteront les familles à discuter avec les autres enfants… Elles seront en lien avec l’établissement d’accueil de l’enfant, avec les tutelles, les juges… ».

Vers un modèle pérenne

L’expérimentation, qui se déploiera sur deux ans et demi, reçoit le soutien du conseil départemental, qui a lancé son plan handicap en mars 2022, de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), de l’Udaf (Union des associations familiales), de l’Association tutélaire du Ponant, ainsi que du Clic (centre local d’information et de coordination) de la communauté de communes de Concarneau.

Quand l’expérimentation abordera son dernier trimestre, viendra le temps de l’évaluation, menée en lien avec le Laboratoire d’études et de recherche en sociologie (Labers) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Jean-François Quillien conclut : « Notre souhait est de transformer cette expérimentation en modèle pérenne, accessible partout en France ».

Contact : Adapei 29, 1 B, rue Joseph-Halléguen, BP 1656, 2910


Optimiste 29 met fin à la belle carrière du Richard Marika

Le Télégramme – Douarnenez – 1 septembre 2022

Les bénévoles et élus de Douarnenez espèrent voir le navire repris, pour éviter sa déconstruction. (Rodolphe Pochet)

Le Richard Marika, fleuron d’Optimiste 29 Handi-Cap Ouest, n’est plus en état d’accueillir des personnes en fauteuil. L’association met fin à son exploitation et veut faire construire un nouveau navire.

La coque bleue de l’ancien fileyeur de Camaret est bien connue des Douarnenistes depuis 2006. Mais aussi des centaines de personnes en situation de handicap, qui, grâce à lui, ont pu sortir en mer et s’offrir un moment d’évasion avec les bénévoles de l’association Optimiste 29. Le Richard-Marika a aujourd’hui 44 ans, et malgré les travaux réguliers, le poids de l’âge se fait aujourd’hui sentir.

« Il faudrait entreprendre d’importants travaux de rénovation au niveau de la structure même du bateau, afin de préserver la sécurité des passagers fragiles qu’il transporte », assure la présidente d’Optimiste 29, Chantal Delangle-Müller. Et quitte à refaire la structure, il s’agirait de mener en parallèle d’inévitables travaux d’entretien sur la machine : il serait rageant de démolir un pont récemment refait pour pouvoir sortir le moteur d’origine, un ou deux ans plus tard…

Un bateau à reprendre

Tout cela coûte cher, trop cher aux yeux du conseil d’administration de l’association qui, la mort dans l’âme, a décidé à l’unanimité de faire cesser l’exploitation du navire. L’idée faisait son chemin depuis quelques années, et après avoir clôturé cette saison avec de belles éditions, comme Distro en Baie ou les Fêtes maritimes, l’heure est venue. « Cela ne signifie en rien que nous arrêtons nos activités, Distro en Baie aura bien lieu en mai 2023, ce sera simplement sans le Richard-Marika », résume la présidente.

Le bateau est toujours navigable, la coque est impeccable et les bénévoles espèrent trouver un repreneur à l’euro symbolique pour qu’il continue à vivre. Dans le cas contraire, il faudra envisager la déconstruction, un crève-cœur supplémentaire.

Un projet de bateau entre 120 000 et 150 000 €

Pour continuer le transport de personnes en situation de handicap, Optimiste 29 veut faire construire une barge ou un catamaran et prospecte pour cela des chantiers navals du secteur. Le coût envisagé du projet est entre 120 000 et 150 000 € clé en main : la recherche de partenaires et de financements est en cours, un appel aux dons sera lancé. La Ville et le conseil départemental, par la voix de Jocelyne Poitevin, ont apporté leur soutien « pour que la belle aventure continue ».

Pour l’heure, la balance penche du côté d’un catamaran avec deux moteurs de 70 chevaux, qu’un titulaire de permis bateau pourra piloter. Car l’idée, avec un nouvel équipement, est de pouvoir proposer plus de sorties en mer en dehors de l’événement Distro en Baie. Les structures d’accueil sollicitent depuis des années Optimiste 29 en ce sens. Signe de leur confiance envers l’association, qui poursuit son histoire en ouvrant un nouveau chapitre.


Les Genêts d’Or organisent un job-dating

Ouest-France – Briec-de-l’Odet – 6 septembre 2022

L’association qui gère l’Institut médico-éducatif (IME) et l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) organise les Matinales du recrutement, jeudi 8 septembre 2022, de 10h00 à 12h00.

Nathalie Mer (chargée des ressources humaines), Benjamin Salaun (chargé des ressources humaines), Claire Pichavant (responsable des ressources humaines) et Hugo Le Roux (chargé des ressources humaines). | Ouest-France

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Un job dating, pour permettre aux postulants d’échanger avec des professionnels et de s’entretenir avec des responsables de service, se tiendra jeudi 8 septembre 2022.

« Nous avons des offres dans plusieurs domaines : l’aide à la personne bien sûr, l’accompagnement, le médical, mais aussi l’entretien ou l’administratif », précise Benjamin Salaün, chargé des ressources humaines.

Manque de personnel

Le domaine de l’accompagnement des personnes en situation de handicap souffre actuellement d’un manque de personnel. « C’est en partie dû au manque d’attractivité du secteur et à une méconnaissance des carrières médico-sociales ».

Malgré les difficultés, Benjamin Salaün rappelle que la formation est possible tout au long des carrières et que l’association des Genêts d’Or propose des Contrats à durée déterminée (CDD) et des contrats à durée indéterminée (CDI).

« Métiers de porteurs de sens »

« Ce sont aussi des métiers de l’humain qui apportent énormément, qui sont encore porteurs de sens, dans un monde qui en manque parfois. »

Lors du job dating, des professionnels seront présents pour témoigner de leur vécu et des responsables pour expliciter les attentes.

Soulager les salariés impactés par la crise sanitaire

« On prend aussi des personnes en stage ou en période de découverte. » Transparente sur ses difficultés de recrutement, l’association, qui existe depuis 1960, insiste sur le fait qu’embaucher est nécessaire pour soulager les salariés qui ont été impactés notamment par la crise sanitaire.

« Nous sommes également soutenus par les familles des résidents qui s’impliquent à nos côtés ».

Jeudi 8 septembre 2022, de 10h00 à 12h00, Institut médico-éducatif (IME) de Briec-de-l’Odet, à Rosbriand.


REPORTAGE. Sophie Autret, éducatrice spécialisée et complice du quotidien des résidents des Vergers

Ouest-France – Concarneau – 27 août 2022 – Marion Larronde-Larretche

Chaque samedi, Ouest-France présente un métier. Ce 27 août 2022, immersion à la résidence des Vergers, à Concarneau (Finistère), avec Sophie Autret, éducatrice spécialisée. Elle accompagne au quotidien les vingt-cinq résidents de ce foyer de vie, de la douche au karting. Âgés de 52 à 66 ans, ils sont tous en situation de handicap. Sophie est là pour « les encourager dans leurs capacités, les responsabiliser, et surtout ne pas les mettre dans une situation d’échec ».

Sophie Autret est l’une des trois éducatrices spécialisées de la résidence des Vergers, à Concarneau, dans le Finistère. | Thierry Creux / Ouest-France

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« Martial, éteins la lumière en sortant de ta chambre s’il te plaît. » Sophie Autret est éducatrice spécialisée au foyer des Vergers, à Concarneau, l’un des établissements de l’association Les Papillons blancs du Finistère.

Vingt-cinq résidents âgés de 52 à 66 ans y ont élu domicile, tous en situation de handicap. Martial, Philippe, une autre Sophie, Pascal… Trisomie 21, tendance autistique, déficience intellectuelle moyenne…

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La plupart ont travaillé auparavant dans des Esat (Etablissement et service d’aide par le travail) mais ne sont plus en âge ou en capacité de le faire. Sophie veille sur eux avec ses collègues éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, aides médico-psychologiques, aides-soignants, psychologue, infirmière.

De 7h30 à 14h30 ou de 14h00 à 22h00, elle orchestre les repas, aide à la toilette, assure quelques soins, et cherche à favoriser leur autonomie. « Je me fiche que les dents de gauche soient moins bien brossées que celles de droite. Si on fait maintenant à leur place, dans cinq ans, ils ne feront rien ».

Elle les accompagne aussi régulièrement à l’extérieur pour tirer de l’argent, un rendez-vous médical, aller au karting, manger une glace. « On est là pour encadrer. Il faut les encourager dans leurs capacités, les responsabiliser, et surtout ne pas les mettre dans une situation d’échec ».

L’éducatrice spécialisée s’adapte à chaque personnalité, chaque handicap, chaque projet personnel. Ferdinand est fan de tir à l’arc, Sylvie aime aller à Intersport pendant les soldes, Frédéric prendre son temps le matin.

La résidence des Vergers, à Concarneau, accueille vingt-cinq résidents, âgés de 52 à 66 ans. | Thierry Creux / Ouest-France

« C’est un métier d’écoute, de bienveillance, de partage. Il faut de l’empathie, beaucoup de patience, et ne pas s’apitoyer ».

Sophie, 58 ans, a d’abord suivi une formation de monitrice éducatrice, diplômée en 1996. Puis elle est devenue éducatrice spécialisée en 2008, grâce à une validation des acquis de l’expérience. Elle aurait pu travailler avec des enfants, des migrants, elle n’a « jamais voulu quitter le milieu du handicap ».

« Des gens vrais »

 

« Des gens vrais, sans filtre, une population tellement riche. » Mais souvent instable psychiquement. « En un regard, on sait si la nuit a été bonne ».

Sophie rassure, fait parfois la police, elle rit aussi. « L’humour permet de désamorcer les conflits ». Ce qu’elle aime le plus dans son métier ? « Eux ! Comme ils sont ».

Garder la bonne distance

Mais être éducateur spécialisé, c’est aussi savoir garder la bonne distance. « Facile à dire… Je passe plus de temps avec eux qu’avec ma propre famille. Je les vois la semaine, les week-ends, on passe Noël ensemble, je leur achète leurs cadeaux d’anniversaire. Il y a forcément une proximité ». Pour le meilleur et pour le pire. « Philippe, tes charentaises, à cette heure-là ! Ça m’agace… ».


Ouverture à Quimper d’une unité d’enseignement pour enfants autistes

Le Télégramme – Quimper – 26 août 2022

Une unité d’enseignement pour les enfants présentant des troubles autistiques est mise en place à Quimper pour cette rentrée 2022.

Jusqu’à sept élèves seront accueillis, à terme, dans la nouvelle unité d’enseignement pour enfants autistes, à l’école de Kerjestin, à Quimper. (Lionel Le Saux)

Il n’y avait jusqu’à présent, à Quimper, aucune classe maternelle dédiée spécifiquement à l’accueil des enfants présentant des troubles autistiques. Ce manque est aujourd’hui pallié par la création d’une nouvelle unité d’enseignement à l’école de Kerjestin. Cette unité accueillera, dans un premier temps, quatre enfants. Ils seront âgés de 3 à 6 ans, et atteints de troubles lourds. Les enfants atteints de troubles plus légers peuvent, en effet, être plus facilement accueillis dans les écoles classiques.

 

Un adulte par enfant

Les enfants bénéficieront d’un encadrement médico-social, mais il ne s’agit pas d’un simple accueil « occupationnel ». Il y aura bien un contenu pédagogique, dispensé par un enseignant. D’autres professions seront mobilisées – un ergothérapeute par exemple -, avec un encadrement à hauteur d’un adulte par enfant. L’objectif est que les élèves puissent suivre toute leur école maternelle au sein de cette unité. La création de cette nouvelle structure permet de répondre, en partie, à la forte demande d’accueil spécialisé, émanant des parents d’enfants autistes ou, plus largement, d’enfants en situation de handicap.

Financée par l’État

L’unité est financée par l’Agence régionale de santé, grâce au plan autisme mis en place par le gouvernement et par l’Éducation nationale.

La ville de Quimper met les locaux à disposition et le Service d’accompagnement comportemental spécialisé de l’association TSA Finistère assurera le contenu de l’unité d’enseignement. La structure accueillera, à terme, jusqu’à sept enfants. Il n’est pas possible aujourd’hui d’inscrire son enfant pour la rentrée 2022, les places ont été attribuées, via des structures partenaires, qui ont orienté les familles pouvant être concernées.


Café Huguette

Le premier ” Café Huguette ” de Quimper aura lieu le 30 mars 2022.

Avec Mme Blouet-Leran des Papillons Blancs 29, nous avons choisi hier le café ” La Cantine “à Quimper où nous allons organiser les ” Cafés Huguette” à partir du mois de mars prochain.

Nous serons une dizaine de parents à nous réunir tous les mois de 15h00 à 17h00.

L’ambiance est sympa, calme… Il y a un grand parking derrière…. et le chocolat est très bon !  

Je pense que ce lieu aurait plu à Huguette… et aux autres… Raymond, Anne, etc.  etc.