Antenne Brest / Saint Renan
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41 médaillés à Sevel Services, à Brest
Le Télégramme – Brest – 7 mars 2023
L’entreprise adaptée Sevel Services a honoré 41 de ses salariés lundi 6 mars 2023, au centre social Horizon de Pontanézen, à Brest, en décernant 23 médailles d’argent, quatorze médailles de vermeil, deux médailles d’or et deux de grand or du travail.

En présence d’Annie Fily, vice-présidente des Genêts d’Or, et Philippe Henry, administrateur, ainsi que Bernadette Abiven, vice-présidente de Brest Métropole, le directeur de l’agence de Brest-Plouzané, Luc Raoul, a présenté les récipiendaires un par un, en ayant toujours un mot bienveillant pour chacun : « Soyez fiers de votre travail et de votre fidélité à l’entreprise », a martelé Annie Fily en décorant, notamment, Line Ledouit, la plus ancienne salariée de Sevel Services en activité (depuis 1988).
« Sevel est une grande famille », a aussi rappelé Luc Raoul en honorant, pour sa part, les couples Jacqueline et Olivier Nouy, ainsi que Laurence et Gérard Balay.
La cérémonie s’est conclue par une remise de cadeaux aux médaillés et le traditionnel verre de l’amitié.
L’AESH, lassée par la précarité, est devenue ouvrière agricole
Le Télégramme – Brest – 4 mars 2023 – Catherine Le Guen
La Brestoise Emmanuelle Le Pors, ancienne AESH a été privée d’allocations chômage. Depuis le 20 février, elle est ouvrière agricole pour concrétiser son projet de reconversion professionnelle.

Épuisée par la précarité, la Brestoise Emmanuelle Le Pors avait décidé de quitter son poste d’accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) dans l’Éducation nationale, le mercredi 31 août 2022. Elle n’avait pas renouvelé son contrat de trois ans d’AESH payé 860 € pour 24 heures par semaine pour se reconvertir dans le maraîchage et la création d’une ferme pédagogique pour enfants handicapés. « Je vais me servir de mon ancien métier dans le nouveau », assure Emmanuelle Le Pors.
Pas d’allocation-chômage
Mais, à la sortie de l’Éducation Nationale, une mauvaise surprise l’attendait. « Je n’arrivais pas à obtenir mon attestation d’employeur. Début octobre, j’ai envoyé un courrier recommandé, resté sans réponse. Je savais déjà que dans le secteur public il fallait attendre quatre mois d’inscription à Pôle emploi pour obtenir une allocation-chômage. Mais lorsque j’ai enfin obtenu mon attestation, le 15 décembre, malgré un courriel d’appui de ma conseillère à Pôle emploi en novembre, j’ai découvert que je n’avais droit à rien ! ». Sur l’attestation datée du 9 décembre, il est écrit rupture anticipée d’un CDD, ce qui la prive de chômage.
À la fin de son contrat, le 31 août, Emmanuelle Le Pors s’était orientée vers le CLPS, un organisme de formation, pour enclencher sa reconversion sans attendre. « J’avais informé l’Éducation nationale, en mai, de ma décision de reconversion vers un métier plus rémunérateur. Ils m’auraient donné un temps complet au Smic je serais restée. Je subissais ce temps partiel à 860 €. J’ai contacté le tribunal administratif qui m’a conseillé de déposer en ligne un recours citoyen ». Son dossier de contestation du motif indiqué sur l’attestation employeur a été enregistré le 29 décembre. L’administration avait deux mois pour répondre. « Je veux l’indemnisation qui ne m’a pas été versée ! Tout est toujours compliqué dans la vie des AESH ».
Dans une serre de tomates
En attendant une réponse, Emmanuelle Le Pors a poursuivi sa reconversion dans le maraîchage avec un stage de 15 jours à Prélude, une entreprise d’insertion qui a un pôle maraîchage et un jardin pédagogique à Guipavas. Puis elle a recherché un premier emploi dans le secteur.
« Depuis le 20 février, je travaille comme ouvrière agricole, à Brest, dans une serre de tomates. C’est très physique, mais c’est une super expérience, Il y fait très chaud, on est en sueur dès qu’il y a une éclaircie. Ce n’est pas le modèle que je vise, mais, à un moment donné, il faut bien se nourrir. J’ai trois enfants et, heureusement, un compagnon, sinon je ne sais pas comment j’aurai fait sans revenu depuis septembre ».
Après l’été, Emmanuelle Le Pors débutera une formation de responsable d’exploitation agricole. « Quand on fait des saisons, on a droit au chômage. Je suis révoltée par le fait que les AESH ont un contrat précaire, sans les mêmes droits que dans le privé. Mercredi, on sera le 8 mars, on parle égalité de salaire, mais, quand on sait que les AESH sont à 98 % des femmes, avec des temps partiels subis… C’est de l’esclavage moderne envers les femmes ! En septembre; sur 2 000 AESH en Finistère, 165 ont décidé de ne pas renouveler leur contrat ».
Neuropédiatre à Brest, le Dr Sylviane Peudenier adoucit le handicap
Le Télégramme – Brest – 13 février 2023 – Catherine Le Guen
Neuropédiatre au CHRU de Brest, le Dr Sylviane Peudenier a créé des équipes de référence notamment sur les maladies rares et trouvé des solutions pour que le handicap ne bloque pas les soins.

« Le soin doit se faire avec le consentement de la personne. Éthiquement, c’est extrêmement important », souligne le Dr Sylviane Peudenier, neuropédiatre et cheffe du service de pédiatrie du CHRU de Brest. (Le Télégramme/Catherine Le Guen)
« Le service de pédiatrie était submergé de cas de bronchiolites. Entre deux consultations, j’ai découvert un message m’apprenant que je figurais dans la promotion de la Légion d‘honneur du 1er janvier 2023 », raconte le Dr Sylviane Peudenier, qui recevra bientôt l’insigne de chevalier dans les locaux du CHRU de Brest. « J’y tiens parce que c’est la reconnaissance d’un travail d’équipe, pas d’une personne seule. Dans une vie, il y a des rencontres. Et j’ai eu la chance d’avoir beaucoup de belles rencontres ».
« Ce qui se passe à Brest est remarquable »
La surprise venait de Pascal Jacob, président national d’Handidactique qui diffuse la charte qui porte le nom de son fils Romain, pour un meilleur accès aux soins des personnes en situation de handicap. « Je sillonne la France et ce qui se passe à Brest en faveur des personnes en situation de handicap est remarquable », avait lancé Pascal Jacob, le 28 avril 2022, en visite le jour où la charte a été signée au CHRU de Brest.
« Avoir mal aux dents, c’est terrible. Pour un enfant ou un adulte qui ne peut s’exprimer, c’est encore pire. Parce qu’il ne se fait pas soigner, il peut y avoir des complications », illustre le Dr Sylviane Peudenier qui a mis en place, en collaboration avec la fondation Ildys, les dispositifs Handiaccès puis Handibloc pour favoriser l’accès aux soins des enfants et adultes en situation de handicap. Une préoccupation venue très tôt dans son cursus quand elle était aide-soignante l’été dans un centre de polyhandicapés. « Mes parents étaient agriculteurs à Princé (35) et j’aidais à la ferme. Mais, très tôt, j’ai dit que je voulais être médecin », se souvient la neuropédiatre. En 2021, 370 consultations de soins coordonnés ont pu être organisées, dont 50 % lors d’un Handibloc.
Des soins dentaires sous anesthésie générale
« Le Handibloc sous anesthésie générale est le dernier recours. Le soin doit se faire avec le consentement de la personne. Éthiquement, c’est extrêmement important ». Il s’agit d’utiliser tous les moyens possibles pour expliquer les soins et les faire accepter, en tenant compte des difficultés de compréhension des patients. « Nous utilisons des pictogrammes, la collection Santé BD, des vidéos, ou encore le gaz Meopa pour les détendre ». Et si rien ne fonctionne, il reste le bloc opératoire, en réunissant autour du patient toutes les spécialités qui réalisent sur le même temps tous les examens et soins nécessaires. « Les dentistes et anesthésistes sont en première ligne. Il faut parfois faire des petites entorses au protocole anesthésique. Par exemple en laissant l’aidant accompagner le patient jusqu’au bloc et en prévoyant un déshabillage après avoir commencé à endormir le patient trop stressé », ajoute la neuropédiatre, dont la carrière a failli prendre un autre tournant à la fin de ses études à Rennes. ? Après avoir hésité entre pédiatrie et neurologie, elle a fini par associer les deux, puis a passé trois ans, à Paris, sur un projet de recherche sur le neuro Sida, en lien avec les Professeurs Marc Tardieu à Bicêtre et Luc Montagnier à l’Institut Pasteur.
Une mission régionale pour diffuser Handibloc
« La recherche m’intéressait, mais je ne voulais pas rompre avec la clinique. Je suis revenue au CHU de Rennes, en tant que neuropédiatre, puis en 2000 je suis arrivée au CHRU de Brest, pour suivre mon conjoint chercheur en biologie marine à Ifremer ».
Dès son arrivée à l’hôpital Morvan, elle lance des projets en faveur des enfants en situation de handicap. Cela commence, en 2003, par un centre de compétence sur les troubles des apprentissages scolaires, dont la dyslexie, puis cela se poursuit par la création d’une consultation multidisciplinaire des maladies neuromusculaires de l’enfant.
En 2017, deux centres de référence voient le jour, l’un pour les troubles des apprentissages, l’autre consacré aux maladies neuromusculaires, dans le cadre du Plan national maladies rares. « Un centre de référence dispose d’un budget. Avec 200 000 € par an, on peut étoffer les équipes et développer les projets », apprécie le Dr Sylviane Peudenier.
Tout ce travail mené au cours des 20 dernières années au CHRU de Brest va perdurer. « De jeunes collaborateurs hypercompétents vont prendre la suite. Durant les deux prochaines années, je vais poursuivre l’amélioration de l’accès aux soins des personnes en situation de handicap. L’Agence régionale de santé m’a confié une mission régionale pour développer Handiaccès dans chaque département, et aider à la diffusion du Handibloc en Bretagne ».
Repas de fin d’année dans une joyeuse ambiance à l’antenne de l’Adapei 29
Le Télégramme – Brest – 14 décembre 2022
Dimanche 11 décembre 2022, une soixantaine d’adhérents de l’Adapei du Finistère, section Brest-Saint-Renan, a marqué la fin de l’année par un déjeuner servi au Relais Celton, rue Kléber, à Brest, dans une ambiance très joyeuse, avec chants et monologues.

« L’Adapei 29 est l’association départementale des Associations de parents et amis de personnes handicapées mentales du Finistère. Elle accueille et accompagne des enfants, des adolescents et des adultes en situation de handicap mental, depuis plus de cinquante ans, au sein de l’association », ont rappelé Marie-Rose Le Goff, déléguée locale, et Marie-Hélène Le Roy, membre du bureau.
400 adhérents
La section locale regroupe plus de 400 adhérents qui bénéficient d’une défense de leurs droits et l’accès à une citoyenneté pleine et entière, ainsi que le soutien aux familles.
L’organisation de moments festifs est également très importante pour l’ensemble des membres. Ainsi, un loto s’est déroulé en avril, un bal disco en octobre et un repas en décembre.
Les Esat des Papillons Blancs 29 en fête à l’Espace Avel vor
Le Télégramme – Plougastel-Daoulas – 3 décembre 2022

Les 300 travailleurs des Esat (établissement et service d’aide par le travail) du département se sont retrouvés à Plougastel-Daoulas, jeudi 1er décembre 2022, pour un déjeuner et un moment festif à l’Espace Avel vor.
Un moment fort de cohésion attendu de pied ferme après les années de pandémie. Dans le Finistère, 25 ateliers se retrouvent sous la marque commerciale « esatco » et accueillent 600 travailleurs répartis dans la gestion de documents et la transcription en Falc (Facile à lire et à comprendre), la menuiserie et l’accastillage, diverses prestations et services industriels et logistiques, la couture et la blanchisserie, le nettoyage, la jardinerie et les espaces verts ou encore les métiers de bouche, sans oublier le restaurant Balafenn, ouvert à tous à Guipavas.
Toutes ces actions associées aux autres domaines de compétences des Papillons Blancs 29 s’inscrivent dans le projet stratégique de l’association, qui court jusqu’en 2030, et qui vise à « participer toujours plus activement à la construction d’une société où la vulnérabilité n’est pas mise à l’écart et où chacun peut trouver une place en fonction de ses choix ».
Un projet d’habitat inclusif porté par Les Genêts d’Or à Saint-Martin
Le Télégramme – Brest – 29 novembre 2022
L’association Les Genêts d’Or occupera sept des 45 logements de la résidence Proudhon de Brest Métropole Habitat, dans le cadre d’un projet d’habitat inclusif. Ces logements sont destinés à des personnes en situation de handicap mental ou physique.

Sur les 45 logements de la résidence Proudhon de Brest Métropole Habitat (BMH), 10 rue Duret, au cœur du quartier de Saint-Martin, sept sont réservés aux personnes âgées de plus de 60 ans ou à partir de 50 ans avec dérogation bénéficiant d’une reconnaissance handicap par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Ce projet d’habitat inclusif est porté par le pôle gérontologie de l’association Les Genêts d’Or suite à la réponse à l’appel à manifestation d’intérêt du Conseil départemental du Finistère.
« Les premiers locataires emménageront fin décembre 2022, début janvier 2023. Seul, en couple ou en collocation, la demande initiale est à nous adresser directement. À la suite, une demande de logement social sera à adresser à BMH. Il reste quelques places. À proximité des services, commerces et du tram, les logements du T1 au T3 sont adaptés (mobilité réduite, ascenseurs, et mains courantes) et en bail direct avec le bailleur social avec ouverture de droit aux APL », précise Laura Mazé, responsable de service aux Genêts d’Or.
Des animations pour lutter contre l’isolement
Cinq jours par semaine, en journée, Laurence Le Berre, animatrice aux Genêts d’Or, sera présente en journée pour proposer des animations (sorties, soirées à thème, repas et jardinage) pour créer du lien entre les locataires et lutter contre l’isolement. Une salle d’activités et une rotonde à chaque étage permettent l’organisation de ces rencontres. « En cas de difficulté, je serai également présente pour apporter aux locataires une assistance ponctuelle. Le maintien de l’autonomie, l’encouragement de bonnes pratiques en termes de santé et des réponses liées aux besoins des parcours de vie font aussi partie de l’accompagnement gratuit », rajoute l’animatrice.
Contact
Courriel, laurence.leberre@lesgenetsdor.org
Un immeuble inclusif pour les personnes en situation de handicap
Ouest-France – Brest – 15 novembre 2022 – Morgane DÉVÉRIN
L’association Les Genêts d’or, en partenariat avec Brest métropole habitat, lance un logement inclusif. Dans un immeuble de 45 appartements du centre de Brest (Finistère), sept seront occupés par des personnes en situation de handicap mental, psychique ou physique. Une première entrée est prévue d’ici la fin de l’année 2022.

Un immeuble inclusif, avec sept logements sur 45 occupés par des personnes en situation de handicap mental, psychique ou physique, âgées de plus de 50 ans. C’est le projet porté par l’association Les Genêts d’or et Brest métropole habitat (BMH), au sein de cet immeuble du centre-ville de Brest (Finistère). Une première entrée est prévue d’ici la fin de l’année 2022.
Nous voulons favoriser l’accès à un logement ordinaire, tout en prenant en compte les besoins spécifiques de notre public, précise Laurence Le Berre, animatrice aux Genêts d’or. Sa présence en journée, du lundi au vendredi et certains samedis, permettra aux résidents d’avoir une personne-ressource vers qui se tourner pour créer du lien au sein de l’immeuble, du quartier ou de la ville. Je serai surtout là pour qu’ils aient une présence rassurante. Certains peuvent rapidement être angoissés, développe Laurence Le Berre.
Des logements autonomes
Néanmoins, les appartements sont des logements autonomes, si les résidents ont besoin d’aide, elles peuvent faire appel à des services extérieurs pour des auxiliaires de vies, par exemple. Ainsi, l’association qui vise notamment à l’accueil, l’accompagnement et l’intégration des personnes en situation de handicap et des personnes dépendantes étudie l’autonomie et la stabilité des candidats. Cela ne signifie pas que la personne ne peut pas avoir besoin d’être hospitalisée, mais qu’il y a une prise en charge et un suivi médical et paramédical, que ce sont des personnes qui savent demander de l’aide quand elles en ont besoin, précise Laurence Le Berre.
Dans son travail, l’animatrice se chargera aussi de veiller sur les résidents. Si je m’aperçois que nous n’avons pas vu quelqu’un depuis un moment, j’irai sonner pour vérifier que tout va bien.
Des espaces communs
Dans cet objectif, l’association a signé une convention avec BMH, à qui l’immeuble appartient et qui étudie les dossiers des candidats comme pour toute les autres demandes de logements sociaux. Le projet s’inscrit dans une politique d’inclusion, pour accompagner les personnes en situation de handicap qui le souhaitent pour qu’elles puissent vivre dans des dispositifs hors les murs. Dans cette idée d’inclusion, des espaces communs sont aménagés avec les locataires, comme la bibliothèque du deuxième étage, ou une cuisine partagée, prévue au rez-de-chaussée.
Le loyer est de 550 €, toutes charges comprises, pour des T2 de 45 m², c’est un peu cher pour du logement social, reconnaît Laurence Le Berre, mais l’entretien des espaces communs et l’ascenseur est compris dans les charges.
Contact : Laurence Le Berre, 02 29 63 46 40.
Dans les Ehpad des Genêts d’Or à Brest, il devient très difficile d’embaucher
Le Télégramme – Brest – 20 octobre 2022 –Catherine Le Guen
Les personnels des trois Ehpad des Genêts d’or ont manifesté, ce jeudi 20 octobre, devant l’établissement des Quatre Moulins à Brest, pour dénoncer leurs salaires et les difficultés de recrutement.

« Les conditions de travail sont intenables. Sur les trois Ehpad, il manque sept ou huit salariés, qui ne peuvent pas être recrutés. Nos salaires sont trop bas, les candidats préfèrent aller ailleurs. Nos emplois ne sont pas du tout attractifs. L’indice est gelé depuis vingt ans, nous avons eu le Ségur mais cela n’a même pas compensé le retard. Résultat, nous fonctionnons régulièrement en sous-effectif et en mode dégradé, ce n’est pas satisfaisant pour les résidents », analysent Amélie Pastezeur et Ludovic Helies, représentants du personnel CFDT et Sud.
Les gouvernements successifs ont complètement abandonné le quatrième et le cinquième âge, il ne fait pas bon être dépendant en France
« Quinze licenciements pour inaptitude »
L’association les Genêts d’Or, dont le siège social se trouve à Landerneau, gère trois Ehpad : à Brest, celui des Quatre-Moulins (80 résidents), celui de Kérampéré (67 résidents) et, à Plouzané, l’Ehpad de Kerallan (62 résidents). Pour s’occuper de ces 209 personnes âgées dépendantes, ils sont 150 salariés. « Les conditions de travail sont physiquement et psychiquement difficiles, au point que nous avons quinze collègues qui ont été licenciés pour inaptitude », ajoutent les représentants du personnel, qui soulignent que la direction des Genêts d’Or n’est pas seule responsable de cette situation. « Les gouvernements successifs ont complètement abandonné le quatrième et le cinquième âge, il ne fait pas bon être dépendant en France ».
Face à des résidents qui arrivent dans les établissements de plus en plus dépendants, les personnels sont confrontés à une surcharge de travail importante. « Nous venons de traverser une pandémie inédite, nous avons tenu bon pour nos aînés, nous étions des héros de la Nation. Aujourd’hui, les salariés et les personnes âgées accueillies sont oubliés ».
Départs à la concurrence
Les grévistes dénoncent aussi leur convention collective 66 (CC66), qui intéresse le secteur du handicap et qui n’a pas évolué depuis des décennies. « Nous n’avons pas les mêmes droits conventionnels que la plupart des autres personnels d’Ehpad. Il a fallu batailler pour faire reconnaître des compétences qui n’existent pas dans notre CC66, comme assistant de soin en gérontologie. Nous n’avons pas non plus la prime grand âge de 118 € bruts. Nos collègues partent à la concurrence pour gagner 200 à 300 € de plus ».
Une délégation de salariés s’est rendue à Landerneau au siège des Genêts d’Or. « Il y a urgence, il faut une mobilisation des salariés, employeurs, syndicats et citoyens pour obtenir des moyens suffisants pour la prise en charge de nos aînés ».
L’Esat des Genêts d’or de Guipavas fête ses dix ans
Le Télégramme – Guipavas – 16 octobre 2022
L’Etablissement et service d’aide par le travail (Esat) des Genêts d’or de Guipavas a célébré le vendredi 14 octobre 2022 ses dix ans d’existence.

Vendredi 14 octobre 2022, l’effervescence régnait à l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) des Genêts d’or à Guipavas : l’établissement ouvert dans le courant de l’année 2012 fêtait ses dix ans avec les salariés, leurs familles et des invités, dont le président du conseil départemental Maël de Calan.
53 salariés
L’Esat accueille des salariés en situation de handicap psychique et a pour objectif l’accompagnement professionnel et social par le travail dans différents métiers : la blanchisserie industrielle, l’entretien des espaces verts, la prestation de multiservices, les prestations de services aux entreprises et l’atelier audiovisuel Kamadéo. « Nos salariés peuvent changer de pôle ou rester dans les mêmes tâches en fonction des besoins liés à leur handicap », précise Marine Le Page, directrice de l’établissement. A l’ouverture, 34 salariés y travaillaient, aujourd’hui, l’établissement propose 34 postes à temps plein : ce sont donc 53 salariés qui exercent tous ces métiers.
Une liste d’attente
L’ouverture de l’Esat avait été rendue possible grâce à l’évolution de la législation de 2015 sur l’égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap. Cette loi reconnaissait en effet l’altération psychique comme un handicap. La collaboration de l’association des Genêts d’or, de l’Union nationale des familles et amis de malades psychiques (Unafam) et de l’hôpital de Bohars a également contribué à cette ouverture.
Aujourd’hui, l’établissement travaille sur les évolutions prévues par le plan de transformation des Esat. Marine Le Page souligne : « Les besoins en matière d’accès au travail des personnes en situation de handicap psychique sont encore très importants. La liste d’attente pour notre établissement compte 29 personnes, c’est pour cela que nous espérons une augmentation du nombre de places ». Et de déplorer : « Les salariés ressentent aussi les augmentations du coût de la vie et certains d’entre eux restent exclus des primes et autres revalorisations salariales ».
La Maison des Trois-Lacs a fêté ses 10 ans d’existence
Le Télégramme – Saint Renan – 27 septembre 2022
La Maison des Trois-Lacs, établissement médico-social pour personnes adultes handicapées de Saint-Renan dirigé par l’association Don Bosco, organisait une petite fête le samedi 24 septembre 2022 pour les dix ans de l’établissement.

« Nous avons convié les familles, éducateurs, partenaires et professionnels de santé, ainsi que d’anciens salariés, pour cet évènement qui a permis aux résidents de passer un bon moment de convivialité », confie la directrice, Marie Moalic.
40 résidents
Depuis 2012, La Maison des Trois-Lacs, qui est parfaitement intégrée dans la commune de Saint-Renan, comprend 40 résidents, dont 20 adultes en orientation foyer de vie et 20 adultes en orientation foyer d’accueil médicalisé. L’accompagnement quotidien est assuré par une équipe pluridisciplinaire par espace de vie, aidée de l’équipe des services généraux.
Audrey Garnier-Petton, alias le clown Coquette, a animé l’après-midi. Elle est intervenue avec son orgue de barbarie et des cartons perforés de chansons qu’elle a proposées aux résidents et au public présent.
Pratique
Maison des Trois-Lacs, 1, chemin du Coatufal à Saint-Renan, tél. 02 98 07 11 70.
Bal disco
le dimanche 2 octobre 2022

Carrefour de communes

300 participants à la « Croisière Grand Cœur Marin »
Le Télégramme – Brest – 20 septembre 2022
Créée en 2007, la « Croisière Grand Cœur Marin » a proposé sa dixième édition, samedi 17 septembre 2022, à 300 personnes. Il s’agit d’un événement proposé par le groupement d’associations Aramis, qui a pour objectif de permettre une sortie à mer à des publics en difficulté sociale ou touchés par le handicap et la maladie.

Les 35 bateaux mis à disposition sont partis du port du Moulin-Blanc, sous un soleil radieux et sous les regards vigilants d’Arnaud Pesson et Jean-Claude Le Floch, respectivement responsables de la partie nautique et de la sécurité de cette journée.
Grosse implication des bénévoles
Six associations étaient impliquées dans l’organisation et l’accompagnement des participants à cette journée : les Papillons Blancs du Finistère, Archipel, Don Bosco, Ildys, APF France Handicap et APAJH 22,29 et 35. Brest Bretagne Nautisme et Nautisme en Finistère étaient en charge la partie nautique, avec le soutien de la SNSM. Le Centre Nautique de Moulin-Mer, quant à lui, aidait avec sa barge, au transport des personnes à mobilité réduite.
Une belle organisation qui a permis à ces personnes qui n’ont pas habituellement la possibilité de profiter des beautés de la rade, de participer à une parade après le repas pris à bord des voiliers et vedettes dans l’anse de l’Auberlac’h, l’après-midi s’achevant par un goûter en commun au Moulin-Blanc.
Une réussite pour Frédéric Soudon, le président des Papillons Blancs du Finistère et d’Aramis, et de son équipe, d’autant que les deux dernières années avaient contraint à l’annulation, à cause de la pandémie. Ils se projettent d’ores et déjà sur la prochaine édition.
Du surf pour les jeunes personnes handicapées de trois IME
Le Télégramme – Locquirec – 9 septembre 2022
Vendredi 2 septembre, les jeunes de l’IME (Institut médico-éducatif) de Plabennec, de l’IME de L’Elorn au Relecq-Kerhuon, et de l’IEM (Institut éducation motrice) de Kerdelune, à Landerneau, ont pu bénéficier d’une séance d’initiation au surf offerte par Surfing Locquirec.

Des personnes atteintes de handicap ont profité de cette journée riche en émotions, encadrée uniquement par des bénévoles.
« Yoann Chardonnet et son équipe nous ont accueillis chaleureusement et accompagné avec professionnalisme », indique Anne-Elise, encadrante de l’IEM de Landerneau.
À noter :
À Surfing Locquirec, les cours de surf au trimestre ont redémarré. Information et réservation : tél. 06 27 07 48 87 ; courriel : surfing.locquirec@gmail.com
Des résidents de Poul-ar-Bachet en sortie à vélo triporteur avec Bapav
Le Télégramme – Brest – 13 septembre 2022
Le vendredi 9 septembre 2022 après-midi, l’association Bapav (Brest à pied et à vélo) est intervenue à la résidence de Poul-ar Bachet avec son service de transport à la demande à vélo triporteur.

Les deux véhicules mis ainsi à disposition ont permis d’offrir une sortie dans le quartier de Saint-Marc à des résidents à mobilité réduite très heureux.
Par ailleurs, l’accueil de jour, géré par l’association des Genêts d’or, dédié à l’accompagnement des personnes vieillissantes en situation de handicap, propose, à l’occasion de ses cinq ans, une kermesse, le samedi 17 septembre, de 14h00 à 17h00, en partenariat avec la résidence et le club.
Contact
Accueil de jour de personnes handicapées vieillissantes Poul-ar-Bachet,
tél. 02 29 63 46 40.
Sport adapté : trois sportifs finistériens de haut niveau soutenus financièrement
Le Télégramme – Brest – septembre 2022
Enzo Prigent (athlète en détection au pôle France sport adapté de para-athlétisme adapté), Gurvan Peton (footballeur au pôle France sport adapté de para-football adapté) et Charlène Odin (multiple médaillée en para-karaté adapté) sont trois sportifs finistériens inscrits dans des projets de haut niveau en sport adapté. Le premier vient de Bourg-Blanc et s’entraîne à Brest, le deuxième est de Pont-de-Buis et la troisième s’entraîne entre Brest et Guipavas.

800 € à chacun
Dans la continuité de ses actions en faveur de l’accessibilité à la pratique d’un sport pour les jeunes atteints d’un handicap, le Fonds Le Saint a décidé de soutenir ces trois jeunes sportifs. Son président, Gérard Le Saint, leur a remis à chacun un chèque de 600 €, ce mardi 6 septembre 2022, au siège du groupe Le Saint à Guipavas. Cette dotation est destinée à participer aux frais des familles (déplacements, hébergements, équipements…). Partenaire du Fonds Le Saint, Edern Le Lann, directeur de Kermasport, a également offert à chaque sportif un bon d’achat de 200 €.
Signalons que plus de 90 jeunes sont actuellement inscrits aux sections sport adapté du Brest Bretagne Handball et du Stade Brestois 29. À ceux-là, il faut ajouter les 50 inscrits en handisport.
À noter :
En cette rentrée scolaire, le Fonds Le Saint organise une demi-journée d’information et d’inscription pour les familles, le samedi 10 septembre, de 10h00 à 12h00, au siège du Fonds Le Saint (41, rue de Brest à Bourg-Blanc). Renseignements : 06 15 91 17 32 ou contact@fondslesaint.org
Culture en herbe partage son jardin avec Les Genêts d’Or
Le Télégramme – Saint-Renan – 12 juillet 2022
L’association Culture en herbe exploite le jardin partagé de la rue Haute-Savoie, à Saint-Renan. Sur cette parcelle de 1 200 m2, les jardiniers ont accueilli des membres de l’atelier horticulture de l’Esat des Genêts d’or, vendredi 8 juillet 2022, pour échanger leurs connaissances.

Depuis 2016, une quinzaine de personnes s’associent, à Saint-Renan, pour partager leur passion du jardinage, cultiver fruits, légumes et entretenir des plants et fleurs autour d’un jardin partagé, sur un terrain de 1 200 m2. Cette parcelle, mise gracieusement à disposition par une propriétaire, est située rue Haute-Savoie, près du cimetière.
« Se retrouver dans la nature »
« Ce jardin présente plusieurs objectifs : se retrouver dans la nature autour d’un projet commun mais aussi de créer du lien et faire des rencontres », précise la présidente de l’association Culture en Herbe, Edith Jan.
Les adhérents se répartissent la surface en parcelle individuelle ou en groupe, en utilisant leurs propres outils, ou du matériel en commun, mis à disposition par l’association.
Des liens se sont noués avec l’Association des Genêts d’or de l’Esat (Établissement services d’aide par le travail), à Ploudalmézeau, par l’intermédiaire d’un résident dont les parents sont voisins du jardin. Ce vendredi 1er juillet 2022, 8 résidents, participant à l’atelier horticulture, sont venus en visite au jardin, en leur apportant des plants de leur production.
Échanger les savoirs
Pour Edith Jan, cette visite d’autres passionnés de jardinage et ayant une très grande connaissance des plantes de toutes sortes leur permet de sortir du cadre de leur vie quotidienne et d’échanger leur savoir.
L’atelier d’horticulture emploi 18 ouvriers en situation de handicap, encadrés par trois moniteurs, Alain Briant, Pascal Boucher et Marie-Hélène Briant. « Les ouvriers participent à la production soit par semis ou bouturage, mais aussi à la vente et tout le suivi de culture, jusqu’à la mise au magasin. Nous fournissons de nombreuses communes du secteur ainsi que les stands de nombreuses kermesses d’écoles », explique Marie-Hélène Briant.
Contact
Association Culture en herbe ; courriel : edith.jan@orange.fr
Avec Distro Brest, la mer accessible à tous
Ouest-France – Brest – 10 juillet 2022
L’association Distro War Vor organisait les 5, 6 et 7 juillet 2022, l’événement nautique annuel Distro Brest adressé à un public en situation de handicap.

« C’est lors de l’étape brestoise de la Figaro 2007 que nous avons eu l’idée de proposer à nos résidents une traversée en bateau entre la presqu’île de Plougastel et les quais de Brest, se souvient Olivier Tranchand, président de Distro War Vor, également moniteur éducateur aux Genêts d’Or à Plabennec (Finistère). C’est l’année suivante qu’est né Distro Brest. L’objectif de l’événement ? « Proposer des embarquements sur des bateaux adaptés à des personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite ». Cette année, le rendez-vous s’est déroulé mardi 5, mercredi 6 et jeudi 7 juillet 2022, dans le cadre magnifique du Moulin Blanc. Les membres de l’association Distro War Vor ont accueilli des résidents d’établissements d’accueil de personnes en situation de handicap ou de foyers d’hébergement de personnes âgées ou dépendantes. Genêts d’Or, Papillons Blancs, Don Bosco, Kann Ar Mor et d’autres ont répondu présents.
Un pique-nique en plein air
Au total, dix embarcations étaient prévues, des bateaux du Centre nautique, dont des vieux gréements et des barges adaptées à la prise en charge de fauteuils. Un tour en rade des Brest (Finistère) avec passage sous le pont de Plougastel a ravi les navigateurs.
Des tables de pique-nique ont été installées pour un déjeuner en plein air ou sous chapiteau en profitant de concerts proposés le midi. « Les visiteurs ont profité d’un goûter préparé par les crêpières de l’association Optimiste 29 de Douarnenez ».
Olivier Tranchand fait le compte : « Nous avons reçu 1 150 inscriptions pour cette édition. C’est sensiblement le même nombre chaque année, même si, pour cette fois, nous regrettons quelques désistements liés à la pandémie de Covid ».
L’événement nécessite de longs mois de préparation pour la dizaine de membres de Distro War Vor. « Soixante bénévoles nous apportent leur aide chaque jour. Mais nous en recrutons toujours ! ».
Contact : distrowarvor.asso@gmail.com
Le projet Lords of the ocean a captivé les élèves de l’IME Jean-Perrin
Le Télégramme – Brest – 7 juillet 2022
Le mardi 5 juillet 2022, Jérôme Bourdillon, membre de l’aventure Lords of the ocean, a passé la matinée à l’institut médico-éducatif (IME) Jean-Perrin des Papillons blancs du Finistère, à Brest, pour expliquer aux élèves de la section des grands (de 12 à 15 ans) sa passion pour les requins du monde entier.

L’objectif de ce projet est de faire connaître les requins, d’alerter à propos de ces espèces en danger si importantes dans la chaîne alimentaire et pour la biodiversité.
Les élèves ont attentivement écouté et regardé les vidéos et photographies, posé des questions sur les requins mais aussi sur la vie à bord d’un voilier.
L’accueil de jour des Genêts d’or participe au ramassage des déchets
Le Télégramme – Saint-Renan – 3 juillet 2022
Depuis septembre 2021, les personnes accompagnées par l’accueil de jour de Saint-Renan des Genêts d’Or participent régulièrement à une activité de sensibilisation à l’environnement.

Des balades de ramassage de déchets sont organisées à raison de deux fois par mois, au lac de Ty Colo ou au lac de la Comiren à Saint-Renan.
Pour mener à bien, ce projet, la mairie de Saint-Renan collabore avec eux pour prêter le matériel nécessaire.
Ce projet sera de nouveau mis en place l’année prochaine.
Pratique :
Les Genêts d’Or, Rue des Écoles, Saint-Renan ; Tél. 02 98 32 37 20
De Plouarzel aux Alpes, l’ultra vététiste aura les ailes des Papillons blancs 29
Le Télégramme – Brest – 15 juin 2022 – par Yann Le Gall
De la pointe de Corsen jusqu’à Saint-Véran, au cœur des Alpes, en quinze jours. L’ultra vététiste lanildutien Nicolas Bozec relève un vertigineux défi dans un mois. Avec l’énergie des Papillons blancs 29.

Le 16 juillet prochain, à 7h00, quelques dizaines de fondus de l’ultra distance VTT s’élanceront de la pointe de Corsen, avec l’ambition de rejoindre, avant le 30 du même mois, dernier délai, la commune de Saint-Véran (Hautes Alpes), plus haute commune habitée d’Europe, à 2 042 mètres d’altitude et à 2 300 km du départ de Plouarzel. Autour de 35 000 mètres de dénivelé positifs à travers la France à surmonter en totale autonomie, en suivant le tracé imposé par la société bretonne Erminig, organisatrice de cette folle escapade de « bikepacking », néanmoins sérieusement sécurisée.
« On dort et on mange où l’on peut »
« Sous le porche d’une église, sous une serre-tunnel ou le toit d’un lavoir… On dort (et on mange) où l’on peut », résume Nicolas Bozec, qui a déjà goûté à cette formule extrême, en 2021, en avalant les 1 300 km de la « Gravel Tro Breizh ».
Mais pour le Lanildutien, la « Sea to peak » représente un menu autrement plus copieux : « Mon plan de route prévoit 180 km par jour. Avec l’idée d’arriver le pus rapidement possible dans le Massif Central et les Alpes où se situent les plus fortes montées. Cela signifie des étapes plus longues (jusqu’à 300 km) en plaine ».
Tous les jours à vélo au boulot
Et une dizaine d’heures, au quotidien, sur la selle de sa drôle de mécanique à deux roues, hybride de VTT et d’éléments de vélo de course (guidon, notamment). Naturellement, il faut un peu de coffre pour enchaîner pareille prouesse. À 44 ans, l’ancien trailer reconverti dans le VTT ultra n’en manque pas. Il l’entretient deux fois par jour en accomplissant, à vélo, le trajet aller-retour domicile travail, de son foyer de Lanildut à Brest rive droite : « Une heure le matin, une heure le soir, toute l’année, sous tous les temps. J’ai le foncier et le mental ».
Deux paramètres indispensables qu’il renforce par de grosses sorties le week-end : « Ce qui m’amène à 500-600 km par semaine ». Parfaitement affûté et déterminé, encaissant la montée de stress qui ira crescendo avant le départ, le Nord Finistérien anticipe, néanmoins, des passages plus difficiles, durant ses quinze jours de transhumance athlétique entre la mer et la montagne.
Le sourire de Maïwen en relais
Dans ces moments-là, la pensée vers l’association médico-sociale qu’il embarque, symboliquement, dans son périple, devrait lui regonfler le moral. Tout comme le sourire de sa petite dernière, Maïwen, 5 ans, en situation de handicap. « Je vais courir pour les Papillons blancs 29. N’étant pas à l’aise pour recevoir des dons, je n’ouvrirai pas de cagnotte. C’est l’image que je véhicule qui les intéresse ». Une image d’homme qui « va en baver » mais sait aussi « que l’épreuve vaut certains coups d’œil. Quand on s’élève ».
Pratique :
Renseignement, inscription et suivi de la « Seato peak » sur le site erminig.cc
Un appel aux plaisanciers de la rade de Brest pour la nouvelle édition de la Croisière grand cœur marin
Le Télégramme – Brest – 8 juin 2022
En septembre prochain, la croisière solidaire Grand cœur marin hissera de nouveau les voiles. Pour atteindre leur objectif et offrir un moment en mer à un maximum de personnes, les organisateurs viennent de lancer un appel aux bénévoles.

La prochaine Croisière Grand Cœur Marin se déroulera dans la rade de Brest le 17 septembre prochain.
Depuis 15 ans et 10 éditions, Aramis, groupement des associations Apajh 22-29-35, Union Archipel, APF France Handicap, Don Bosco, Les Papillons blancs du Finistère et la fondation Ildys, offre aux enfants et adultes handicapés ou en difficultés sociales une belle journée de solidarité sous la forme d’une croisière en mer.
Objectif : 75 bateaux
Ce rendez-vous Croisière Grand Cœur Marin trouve son originalité dans la forte implication des organisateurs mais aussi de skippers bénévoles offrant, le temps d’une balade, des places sur leur voilier ou bateau à moteur.
Pour cela, Aramis lance un appel à tous les plaisanciers, les associations de vieux gréements et les clubs de voile à partager de bons moments solidaires en participant a cette nouvelle édition. L’objectif de cette année est de rassembler 500 personnes sur 75 bateaux pour cette journée festive.
La Recouvrance de la partie
Les personnes à embarquer seront autonomes ou encadrées et la sécurité sera assurée par la SNSM. La Recouvrance et des bateaux de la Marine nationale participeront à l’évènement.
La journée débutera vers 9h00 pour un retour vers 16h00 pour le goûter breton, après un repas sur la presqu’île de Crozon et une parade nautique en rade.
Contact
Aramis Tél. 06 30 68 73 48 ; courriel : croisieregrandcoeurmalade@gmail.com
Le parc d’aventures sensorielles de Keravelloc, nouvelle aventure pour les enfants
Ouest-France – Brest – 9 juin 2022 – Sabine NICLOT-BARON
Projet participatif de 35 000 € proposé et utilisé par l’Institut médico-éducatif Jean-Perrin en accès libre, le parc sensoriel du Jardin de Keravelloc à Lambézellec veut s’ouvrir aux enfants des écoles et des centres de loisirs.

Le parc sensoriel du jardin de Keravelloc qui a ouvert ses portes en accès libre vient s’ajouter à l’offre diversifiée du jardin de Keravelloc, restructuré en 2019. Depuis cette date, les riverains profitent de chemins qui serpentent entre les arbres et le ruisseau du Spernot désormais à ciel ouvert. Un city stade, un terrain de pétanque, une piste cyclable, des aires de jeux pour les tout-petits complètent l’équipement dont la fréquentation est en nette augmentation.
Écoles et centres de loisirs
Partiellement en accès libre, le nouveau parc sensoriel (matières, herbes aromatiques, arche de verdure…) est placé sous la responsabilité de l’Institut médico-éducatif Jean-Perrin qui va y développer des structures encore en fabrication. Stockées dans un chalet, elles seront bientôt à la disposition des écoles et des centres de loisirs qui en feront la demande. Ce projet participatif (saison 2) a coûté 35 000 €.
Les futurs projets participatifs (saison 3) seront présentés aux Brestois ce samedi 11 juin 2022, place de la Liberté de 14h00 à 18h00. Chacun pourra voter pour ses trois projets préférés, lesquels seront réalisés par la ville de Brest jusqu’à expiration d’une enveloppe budgétaire bi annuelle de 1,3 millions d’euros.
Foto’Gastel expose en photos le concert de “l’Ensemble d’à côté”
Le Télégramme – Plougastel-Daoulas – 23 mai 2022
En septembre dernier, à Plougastel-Daoulas, un partenariat musical était noué entre le foyer d’hébergement pour adultes handicapés Mathurin-Kerbrat des Papillons Blancs 29 et la médiathèque Anjela-Duval donnant lieu à un concert de« L’ensemble d’à côté » orchestré par Mickaël Guerrand.

Le travail de création et le concert ont été captés par les photographes de l’association Foto’Gastel qui en présentent actuellement le résultat dans une exposition photo et vidéo à la médiathèque visible jusqu’au 31 août aux horaires d’ouverture du lieu.
Dans ce restaurant près de Brest, les plats sont cuisinés par des personnes en situation de handicap
Ouest-France – Brest – 5 mai 2022 – Delphine VAN HAUWAERT
En cuisine et en salle, le Balafenn fait travailler des personnes en situation de handicap. Depuis fin avril 2022, ce restaurant de Guipavas, près de Brest (Finistère), est ouvert au grand public, une fierté pour ceux qui le font tourner.

Parmentier de porc confit, paleron braisé sauce piquante, lasagnes chèvre-épinards, fish & chips… Les plats qui sortent des cuisines du Balafenn, jeudi 5 mai 2022 en fin de matinée, ont tous été mitonnés par des personnes en situation de handicap mental ou psychique.
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Ce restaurant géré par Les papillons blancs du Finistère n’est donc pas tout à fait comme les autres. Une différence qui sera cependant vite éclipsée par d’autres aspects, prédit François-Xavier Avril, directeur. « On veut que les gens viennent ici avant tout parce que c’est un lieu accueillant et chaleureux, et bien sûr parce que c’est bon ! ».
Situé zone de Lavallot, à Guipavas, près de Brest, le Balafenn a ouvert ses portes en avril 2021, dans un bâtiment flambant neuf hébergeant également la nouvelle cuisine centrale de cette association œuvrant dans le champ du handicap.
« Une grande fierté »
Trente personnes en situation de handicap, encadrées par huit moniteurs, y préparent chaque jour les 600 à 700 repas livrés à une douzaine de foyers Les papillons blancs 29 et à des entreprises de portage de repas. Ils cuisinent également les 200 à 220 plateaux servis quotidiennement, dans le restaurant de 185 places, aux travailleurs employés par l’association, en Esat, Établissement et service d’aide par le travail.
Depuis le 25 avril 2022, tout le monde est désormais le bienvenu au Balafenn. Un moment attendu de longue date par les encadrants, soucieux « de rendre ordinaires les structures du médico-social », et peut-être plus encore par les travailleurs en situation de handicap. « C’est une très grande fierté pour eux, sourit Benjamin Boutier, le chef en cuisine. Ils travaillent devant les clients, dressant même minute certains plats ».

Comme tous ses collègues, Sabrina, 25 ans, alterne les postes. « Je peux être en salle, à la plonge, à la caisse ou à la vitrine. » Mais ce qu’elle préfère, « c’est la caisse, parce que le contact avec les clients, c’est sympa ! ».
Ils sont pour le moment entre dix et quinze, chaque jour, à venir de l’extérieur pour déjeuner au restaurant des Papillons blancs 29. Mais dans cette zone d’activité en plein développement, le potentiel de clients est bien plus important. L’association table sur 50 repas par jour la première année, 80 la deuxième.
Le premier en Finistère
À 10,50 € la formule entrée-plat ou plat-dessert, et environ 13 € à la carte, l’offre se veut attractive, d’autant « que tout est fait maison, en circuit court et/ou bio », vante le chef, citant également un plat végétarien à la carte chaque jour. Le tout dans un cadre moderne et coloré. « Nous proposons également de la vente en emporter (pâtes, sandwiches, salades…), à commander depuis notre site internet ».
Dans le Finistère, il s’agit du premier restaurant de ce type. L’association entend bien en faire « une vitrine des Papillons blancs 29 ».
Balafenn, 175 rue Florence-Arthaud, à Guipavas. Ouvert du lundi au vendredi, de 11h30 à 14h00.
AVIS D’OBSÈQUES
Brest (29) – Guipavas (29) – Dinéault (29)
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Jacques DOLOU
à l’aube de ses 84 ans.
De la part de :
son fils, Christian;
ses filles et gendres, Catherine et Jean-Marie, Sylvie et Eric;
ses petits-enfants, Théo, Martin, Manon, Chloé, Mathis;
sa soeur, Jacqueline;
son filleul, Olivier;
sa nièce, Nathalie;
son neveu, Arnaud,
et toute la famille.
Un hommage lui sera rendu mardi 3 mai, à 10 h 30, en la salle de cérémonie du Centre funéraire de l’Ouest, 245 rue général Paulet à Lambézellec, où il repose.
Visites de 14h00 à 18h00.
La famille remercie très chaleureusement le personnel du Manoir de Keraudren pour son accompagnement et son humanité.
Des dons en faveur des associations France Alzheimer 29 ou l’ADAPEI 29 seront préférés aux fleurs.
Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements.
Les résidents du foyer Horizons sont prêts pour aller voter dimanche
À Brest, la résidence Horizons de Lambézellec (gérée par Les Papillons Blancs) compte 30 résidents en situation de handicap. Les éducateurs ont organisé à leur intention une activité « café citoyen », pour préparer leur première participation à des élections. En effet, les personnes sous tutelle ont la possibilité de voter depuis 2019 (loi 2019-222 du 23 mars 2019), et dix résidents ont émis le souhait de pouvoir voter lors de l’élection présidentielle ainsi qu’aux élections législatives à venir.

Référente de l’activité avec Sylvain Le Bloas, Lénaig Pellé explique : « L’objectif de cette activité, qui a débuté en janvier, est de faire prendre conscience aux résidents de ce qu’est être citoyen, et de ce que ce statut implique (droits et devoirs). Nous avons accompagné les résidents pour les démarches administratives liées à l’obtention de la carte d’électeur, mais aussi dans la compréhension des programmes des candidats ».
Accompagner sans influencer
Une fois par semaine depuis le mois de janvier, lors de ces « cafés citoyens », des thèmes ont été abordés, pour permettre aux résidents de choisir, sans les influencer. Un comparateur adapté a été édité, tout en restant objectif sur les thèmes, le handicap, le droit des femmes, le climat, la situation en Ukraine, la sécurité.
Jeudi après-midi, les futurs électeurs ont reçu leur carte, un moment important. « Être citoyen, c’est quoi ? », questionne Lénaig. « C’est être humain ! », répond Valéry avec beaucoup de sérieux.
Dimanche, le groupe se rendra au bureau de vote de l’école Ferdinand-Buisson, où ils seront accompagnés par du personnel du service « élections » de la Ville de Brest. Une première donc pour ces nouveaux électeurs. « Voter, c’est la seule chose que peut faire la personne sous tutelle sans l’aval du tuteur », poursuit Lénaig Pellé.
Un colloque sur le handicap et l’école proposé par Les Papillons blancs le 6 avril à Saint-Renan
Le Télégramme – Saint-Renan – 1 avril 2022
Les Papillons blancs du Finistère proposent un colloque sur la place accordée à l’enfant en situation de handicap au sein de l’école. Il aura lieu le mercredi 6 avril à Saint-Renan. C’est gratuit, mais il faut s’inscrire.

Les Papillons blancs du Finistère, dont le siège est au Relecq-Kerhuon, est une association parentale en charge des personnes en situation de handicap mental ou psychique. Elle a fêté ses 60 ans en 2021. De nombreux événements ont été organisés pour cet anniversaire. Prévu l’an passé, le colloque « Coopérations pour une école inclusive : rencontres et parcours » n’a pas pu avoir lieu en raison de la pandémie. Il a été décalé au mercredi 6 avril 2022, à Saint-Renan.
Quelle place à l’école pour l’enfant handicapé ?
Ce colloque a pour ambition de questionner sur la place accordée à l’enfant en situation de handicap au sein de l’école, ainsi que sur la complexité du travail entre les partenaires de l’Éducation nationale et du secteur médico-social, pour mettre en œuvre le projet de l’enfant et de sa famille. L’enjeu de l’éducation est central dans la dynamique sociétale autour du handicap, qui évolue positivement aujourd’hui.
Les intervenants des tables rondes et conférences seront en majorité des enseignants-chercheurs en sciences de l’éducation, en sociologie et en philosophie, actifs dans le domaine de la scolarité inclusive. Ils feront partager leurs regards sur les enjeux de l’école inclusive et permettront le débat avec l’ensemble des participants.
Témoignages des familles
La journée laissera place aux témoignages des familles et des jeunes sur leur perception de l’école, sous forme de vidéos qui ponctueront le déroulé des interventions. La diversité des partenaires académiques non exclusivement bretons (universités de Poitiers et de Lyon) et l’enjeu de dimension nationale assurent un rayonnement dépassant le département du Finistère.
Pratique
Mercredi 6 avril, de 9h30 à 16h30, à l’espace culturel de Saint-Renan.
Gratuit et ouvert à tous sur inscription au 02 98 01 22 66 ou sur https://www.helloasso.com/associations/les-papillons-blancs-du-finistere/evenements/colloque-cooperations-pour-une-ecole-inclusive-rencontres-parcours
Les résidents du foyer de Kerlivet ont adapté des objets de glisse au handicap
Le Télégramme – Brest – 10 mars 2022
Le vernissage de l’exposition « Glisse libre » proposée par les résidents du foyer de Kerlivet APF France handicap s’est déroulé lundi, à la mairie de quartier de l’Europe, à Brest, en présence de nombreux invités. L’exposition présente une variété d’objets de glisse conçus pour et par les résidents du foyer avec l’aide du designer Edgar Flauw.

« Accompagner des personnes handicapées à surfer des vagues, voilà un projet qui ne manque pas de sel ni d’ambition. Mais à cœur généreux rien d’impossible ! L’artiste Edgar Flauw a mis son inventivité et son écoute au service d’un projet de design coopératif, conduisant chacun, en fonction de son handicap, à dessiner les contours de l’engin qui lui permettra de glisser sur l’eau. Nadège, Jonathan, Tristan, Clément, Adrien et Ronan étaient présents pour raconter leur projet associant art-thérapie et surf thérapie », explique l’animateur Fabien Le Goff.
Aux Papillons blancs, au Relecq-Kerhuon, Jacques Philippe passe la main
Le Télégramme – Le Relecq-Kerhuon – 30 janvier 2022
Frédéric Soudon vient de prendre la présidence des Papillons Blancs du Finistère, basés au Relecq-Kerhuon.

Voilà une année que Frédéric Soudon est président adjoint de l’association Papillons Blancs du Finistère : une année, durant laquelle avec Jacques Philippe, président, il a travaillé au passage de relais. C’est chose faite : il vient de prendre les rênes de l’association des familles de personnes en situation de handicap accompagnées. Soit un millier de professionnels qui prennent en charge 1 600 personnes handicapées dans l’ensemble de leur structure.
Du temps et de l’énergie
Frédéric Soudon débute donc son mandat, avec toujours l’appui de Jacques Philippe, qui reste président adjoint : « Cette association de parents demande du temps et de l’énergie : il est difficilement compatible avec un métier, explique le retraité. Avec cette méthode de passation de fonction, cela nous permet une continuité dans l’administration de l’institution et de fixer un cap à suivre durable ».
Parmi les projets à mener à bien pour l’association, il y a le programme Virage inclusif. « C’est une démarche qui va nous permettre de définir des parcours spécifiques pour chacun. Pour l’enfant, le programme d’accompagnement a déjà débuté et permet de réunir autour de lui tous les acteurs qui prennent part à sa vie ».
Difficultés de recrutement
Frédéric Soudon et Jacques Philippe souhaitent attirer l’attention sur les problèmes de recrutement. « Pour accompagner au mieux, nous devons recruter mais c’est devenu plus difficile car avec les décisions du Ségur de la santé, certains salariés bénéficient d’une prime mais pas tous, ce qui crée des inégalités très mal ressenties ».
L’autre projet qui mobilise les Papillons blancs est la construction à Concarneau d’une cuisine- restaurant : « Ce projet se fera sur le modèle de celle de Guipavas, en plus petite ».
Chaque jour, cet hypermarché de Brest baisse le son et la lumière
Ouest-France – Brest – 5 janvier 2022 – Delphine VAN HAUWAERT
Chaque jour, de 16h00 à 17h00, la musique se met en pause et les lumières s’adoucissent dans les allées de l’hypermarché Carrefour de Brest (Finistère), mais aussi dans celles de la galerie commerciale. Une manière de préserver les clients atteints d’un trouble autistique.

16h10, lundi 3 janvier 2022, dans les allées de l’hypermarché Carrefour de Brest (Finistère). Les clients vont et viennent dans le magasin, mais quelque chose semble différent. En tendant l’oreille, c’est l’évidence : il n’y a presque plus de bruit ! « Chaque jour, de 16h00 à 17h00, on coupe la musique et les annonces dans l’hypermarché et la galerie », explique Kevin Le Saos, de la direction du centre commercial Iroise.
Dans certains rayons, on perçoit encore le bip des scanettes de clients et le son des quelques spots promotionnels diffusés sur des télévisions, mais dans d’autres, c’est le grand calme. Étrange sensation !
Les clients en redemandent
La lumière aussi a diminué en intensité. « Certains clients se demandaient même pourquoi c’était si sombre, alors on leur a expliqué », sourit une employée de l’accueil de l’hypermarché.
À l’origine, ces « heures silencieuses » sont censées permettre aux personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique (TSA) de faire leurs courses dans un climat plus propice. « L’hyperacousie est très fréquente chez eux, ils portent souvent des casques pour filtrer les sons », explique Véronique Amice, de l’association Asperansa, créée par des parents d’enfants autistes.
Comme cela se fait déjà depuis plusieurs années dans les magasins U, Carrefour France annonçait, en avril 2021, mettre en place une heure silencieuse hebdomadaire dans tous ses magasins.
Une loi appliquée en 2022
À Brest, cela avait lieu le lundi, de 14h00 à 15h00. Avec d’excellents retours de la part de tous types de clients, confie-t-on à l’accueil du magasin : « Les personnes trouvaient même dommage de ne pas le faire plus souvent ». D’où ce passage à un rythme quotidien, de 16h00 à 17h00, depuis la fin d’année 2021. Une évolution saluée par Véronique Amice : « C’est un plus pour les personnes avec TSA qui ont du mal à se cadrer au niveau temporel ».
À Brest et ailleurs, Carrefour et les magasins U seront rejoints dans le courant de l’année 2022 par tous les magasins de plus de 1 000 m², contraints par une loi adoptée en janvier 2021 de mettre en place, chaque semaine, au moins une heure sans musique et avec une luminosité adoucie.
Florence Henry et sa fille Océane racontent leur combat contre l’autisme
Le Télégramme – Brest – 27 décembre 2021
« Je suis revenue d’un monde… », dit Océane, 20 ans, étudiante en Bretagne. Sa maman, Florence Henry, a conçu, pour elle, une « Méthode A Pi contre l’autisme » qu’elle vient de publier.

« Océane, ex-autiste », c’est ainsi que la jeune fille de 20 ans, en études de mathématiques en Bretagne, signe le petit texte en appui du livre de sa mère, Florence Henry. « Avant mes 12 ans, je n’étais pas vivante, je n’ai pas de souvenirs de cette période. Je suis revenue d’un monde que je ne peux pas décrire… », assure la jeune fille, qui ne veut pas apparaître. Peur qu’on lui colle une étiquette. Ses amis du collège et du lycée connaissent son parcours, elle n’a intégré le système scolaire qu’en classe de cinquième. « Et sans retard scolaire », souligne sa maman, Florence Henry, qui a souffert de voir sa fille aînée agressée dans la classe de maternelle où elle avait tenté une intégration : « Elle faisait peur aux autres enfants ».
« Un mouvement de balancier la calmait »
« Océane ne dormait pas. Pendant deux ou trois ans, on n’a pas dormi, elle criait tout le temps. Il fallait un mouvement de balancier pour la calmer, être tout le temps en mouvement. Il y avait un retard général, j’ai cru qu’elle était sourde. Longtemps, j’ai été dans le déni, se souvient Florence Henry, Brestoise d’origine mais qui vit dans l’Yonne. C’était mon premier enfant, et puis, à 4 ans, il y a eu cette visite chez le neurologue. Il m’a dit que mon enfant souffrait d’un trouble envahissant du développement, qu’elle ne serait jamais normale, qu’elle ne parlerait jamais et que tout serait difficile. Cette dernière phrase m’a révoltée ».
« Je veux faire connaître la méthode aux autres parents, parce qu’amoindrir un peu l’enfer qu’ils vivent, c’est important ».
Après avoir publié son témoignage « L’enfermement », en août 2018, Florence Henry vient de sortir « A Pi, ma méthode contre l’autisme ». La lettre A est là pour rappeler le premier son émis par Océane, vers 5 ans, qui a été synonyme d’une grande victoire pour sa mère. Et le nombre Pi, le préféré de la jeune mathématicienne. « Cette méthode, je l’ai construite au fil des ans, autour de la répétition, de dessins. Je la stimulais tout le temps, cela a duré des années. La faire manger était aussi un cauchemar. Il fallait qu’elle soit en mouvement, qu’elle marche. Je veux faire connaître la méthode aux autres parents, parce qu’amoindrir un peu l’enfer qu’ils vivent, c’est important ».
« Dans la maison, il y avait des images partout »
La méthode vient d’être publiée à compte d’auteur, difficile de trouver un éditeur pour un ouvrage qui comprend de nombreuses illustrations. « Pour Océane, j’ai commencé par associer le son au visuel : les voyelles, les consonnes, puis des syllabes pour arriver à un objet. Puis elle a prononcé ses premiers mots. Dans la maison, il y avait des images partout et j’ai eu l’idée d’un système de cahier », explique Florence Henry.
Quel regard porte Océane sur ses années d’enfance ? « Quand je visionne les vidéos anciennes, et que je me vois avoir un comportement très étrange, celui d’une autiste, c’est très perturbant. Je me dis que j’ai bien évolué depuis. Je ne me considère pas comme autiste aujourd’hui. Chacun a ses propres traumatismes et je n’en parle pas. Moi, j’avais un autisme aggravé, où l’enfant est condamné à être toujours accompagné. Le fait que ma mère écrive un livre m’a fait prendre conscience que le travail qu’elle a fait avec moi n’était vraiment pas anodin et que cela méritait qu’on en parle », assure Océane.
Pratique : Florence Henry a créé le site lesautistes.com. Ses livres, « L’enfermement » et « Méthode AP I, ma méthode contre l’autisme » sont disponibles sur Amazon.
Forte mobilisation des travailleurs sociaux à Gouesnou
Le Télégramme – Gouesnou – 7 décembre 2021
S’estimant oubliés du Ségur de la santé, plus de 250 personnes (salariés du médico-social, travailleurs sociaux, personnels de crèches…) ont manifesté leur mécontentement, ce mardi midi à Gouesnou.

Plus de 250 personnes (salariés du médico-social, travailleurs sociaux, personnels de crèches…) ont battu le pavé à proximité des locaux de l’association Don Bosco, au centre-ville de Gouesnou, entre 11h00 et 14h00, ce mardi 7 décembre. Ce mouvement entrait dans le cadre d’un débrayage national initié, localement, par une intersyndicale CFDT – CGT – Sud.
« Nous sommes les oubliés »
« Nous sommes les oubliés du Ségur de la santé alors que nous nous occupons des plus vulnérables tels que les enfants maltraités, les enfants et adultes en situation de handicap, les publics en insertion, à la rue, ou encore les demandeurs d’asile. On a oublié que pendant les confinements, tous nos personnels continuaient à travailler en première ligne aux côtés des soignants qui ont été les seuls valorisés par les décideurs », constate François Le Corvaisier (CGT).
Certains décrochent et les formations n’attirent plus
Du coup, le constat est rude chez les travailleurs sociaux. Certains décrochent (démissions, abandons de poste, ruptures conventionnelles), tandis que les organismes de formation n’attirent plus les jeunes. « Les conditions de travail se dégradent et les pratiques se déshumanisent au profit d’analyses purement financières », ajoute Anne Madec (Sud), qui souhaiterait que « la revalorisation salariale soit égale pour tous dans les filières du soin, de l’éducatif, de l’accompagnement, de l’administratif et de la filière technique ».
Pour autant, dans l’attente de réponses concrètes, la communauté des travailleurs sociaux va « continuer à œuvrer à hauteur de son utilité sociale avec professionnalisme et engagement ».
À noter : Prochain rendez-vous intersyndical le 14 décembre à l’UES Mescoat à Landerneau.
La mairie de Guilers a accueilli deux résidents du foyer Don Bosco de Pen ar C’Hoat dans le cadre du DuoDay
Le Télégramme – Guilers – 25 novembre 2021
Dans le cadre de ses actions au profit des personnes en situation de handicap, la ville de Guilers a accueilli Léa et Valentino, jeudi 18 novembre, lors du DuoDay (une entreprise, une collectivité ou une association accueille, à l’occasion d’une journée nationale, une personne en situation de handicap, en duo avec un professionnel volontaire).

Léa a été accueillie à la mairie. Elle a fait le tour des services administratifs pour comprendre le rôle et les missions de chacun, a donné un coup de main à l’épicerie sociale pour mettre les denrées en rayons, a mis sous pli des courriers, avant de terminer son parcours par la visite de la médiathèque.
Valentino, pour sa part, a aidé les agents des services techniques à transporter du matériel sur différents sites.
Le secteur médico-social dans les rues
Ouest-France – Saint Renan – 24 novembre 2021
Depuis un an le secteur médico-social est mobilisé. Lundi matin, les représentants du collectif employeurs/syndicats de l’économie sociale et solidaire, accompagné d’une centaine de personnes, étaient réunis devant la permanence du député de la circonscription, pour lui remettre une motion à l’attention des parlementaires.

« Nous avons écrit régulièrement, des rencontres ont eu lieu. Des avancées ont été faites. Cependant, malgré ces avancées mises en avant par le gouvernement, nous constatons qu’une grande partie des professionnels du secteur social et médico-social restent, à ce jour, exclus des revalorisations salariales », ont indiqué les représentants du collectif.
Le député absent
Environ 8 % des professionnels seraient concernés par les revalorisations annoncées. « La faiblesse des salaires dans notre secteur se traduit par des difficultés de recrutement et remet en cause notre capacité à assurer la mission d’intérêt général qui nous est confiée. Des services fonctionnent en mode dégradé. Dans certains cas, ils sont obligés de fermer, de nombreux emplois étant à pouvoir ».
Ils ont évoqué le financement de la revalorisation des salaires des personnels des Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et de ceux de l’aide à domicile, qui ne serait que partiellement réalisé par l’État. « Nous vous invitons donc à porter la voix de l’économie sociale et solidaire pour obtenir des moyens à la hauteur des enjeux. Les professionnels du secteur attendent un engagement fort de votre part. »
Le député étant absent, une délégation a été reçue par l’attaché parlementaire. « Le député soutien le secteur et reste vigilant sur les problématiques de ce secteur qui est très important ici, en Finistère », a-t-il déclaré.
Cette action était coordonnée sur l’ensemble du Finistère afin de remettre cette même motion aux huit députés et quatre sénateurs du département.
Le foyer de Balafennig a relancé ses « après midis discothèque »
Le Télégramme – Guipavas – 18 novembre 2021
Les « après midis discothèque » du foyer de Balafennig, à Guipavas, ont repris depuis le mercredi 10 novembre. Au plus grand plaisir de ses membres.

Avant la crise sanitaire, les résidents des foyers pour personnes en situation de handicap du Finistère participaient de façon régulière aux « après midis discothèque » proposés par le personnel du foyer de Balafennig, des Papillons blancs, de Guipavas.
Cet événement a repris depuis le mercredi 10 novembre dernier. Commencé en 2019, il avait été imaginé par les membres du personnel et faisait venir un mercredi par mois de nombreuses personnes handicapées au Hype, discothèque guipavasienne. « Nous trouvons que la danse est essentielle au bien-être. Nous avons donc repris notre partenariat avec cette discothèque, qui, dès le début, nous a vraiment soutenus et ouverts ses portes », expliquent les personnels.
« Ils se souviennent des noms des résidents »
Ces après midis ont été proposés à tous les foyers de l’association des Papillons blancs mais aussi autres associations : « Il est d’ailleurs possible, pour les foyers qui ne participent pas déjà et qui le souhaiteraient, de prendre contact avec nous. Ces moments de rencontres ou de retrouvailles sont ouverts à toutes les personnes porteuses de handicap, tous les handicaps. La seule condition, c’est le passe sanitaire », ajoutent-ils.
Ce sont vraiment des instants « privilégiés, tant au niveau de la détente, du divertissement. Et en plus, l’accueil du personnel de la discothèque est vraiment super. Ils sont bienveillants et attentifs. Il n’est pas rare qu’ils se souviennent des noms des résidents, cela fait toujours plaisir ». Avec impatience, ce sont donc 217 résidents des foyers qui ont dansé sur le « dancefloor » en ce mois de novembre.
Une surprise au Jo’ Guinguette
Pour le mois prochain, le personnel du Hype prépare un programme spécial Noël. En effet, dans leur autre établissement, le Jo’ Guinguette, qui revêt ses habits de Noël, les bénéficiaires pourront assister à un spectacle surprise.
Pratique : Courriel : yucca.balafennig@papillonsblancs.fr
Les Papillons blancs du Finistère fêtent leurs 60 ans vendredi
Le Télégramme – Quimper – 3 novembre 2021
Créée en 1961, l’association Les Papillons blancs du Finistère fête son 60e anniversaire, ce vendredi 5 novembre, à Quimper. De la salle à manger des débuts aux 62 sites actuels, qui accueillent 1 650 personnes en situation de handicap mental, l’association a bien grandi.

Les Papillons blancs du Finistère, dont le siège social se trouve au Relecq-Kerhuon, fêtent, cette année, leur 60e année d’existence. Il y a 60 ans, en effet, que les statuts de l’association ont été déposés par Michel Garapin, qui reçoit alors, de manière informelle, des enfants porteurs de handicap, dans sa salle à manger. Dès l’année suivante, en 1962, la municipalité de Brest leur remet les clés d’un bâtiment qui sera aussitôt transformé en centre médico-pédagogique pour accueillir les enfants et adolescents.
1 650 personnes, 1 000 professionnels et 62 sites
Depuis l’association n’a cessé de se développer, pour répondre aux attentes des familles et des personnes handicapées, qui bénéficient d’un accompagnement tout au long de leur vie. Aujourd’hui les Papillons Blancs du Finistère travaillent quotidiennement sur quatre principaux pôles : santé-soins, éducation-scolarité, formation-travail, habitat-vie sociale, et accompagnent 1 650 personnes en situation de handicap mental au sein de 62 sites, encadrés par 1 000 professionnels.
Katell Alencon marraine de l’événement
À l’occasion de cet évènement, dont la marraine est Katell Alencon, n°1 mondiale paracycliste, une journée festive est organisée, à Quimper, le 5 novembre, avec le concours, notamment, de la la société Miaggo, spécialisée dans les équipements adaptés aux personnes à mobilité réduite, basée à L’Hôpital-Camfrout. L’occasion pour les personnes accueillies, leurs familles, les équipes encadrantes, les professionnels et partenaires de se retrouver autour de thématiques : présentation de matériel de loisir roulant, démonstrations des métiers d’Esat. Une exposition de 250 toiles, réalisées par des résidents, racontant leur histoire, sera présentée. À noter également la présence de l’orchestre Chipalo Big Jo, qui ponctuera la journée de leur talent musical.
Le vélo, fil rouge des animations
Tout au long de l’année le fil rouge des animations a été le vélo, avec l’objectif de parcourir 60 000 km. Pour cela des vélos d’appartement ont été installés dans les établissements pour permettre aux résidents et professionnels de pédaler, le challenge se terminant le 15 décembre.
« Part’âge à dom » va proposer des menus préparés dans les cuisines du restaurant des Papillons blancs 29
Le Télégramme – Guipavas – 5 octobre 2021
À Guipavas, le partenariat tout juste conclu entre l’agence « Part’âge à dom » et l’association des Papillons blancs du Finistère va permettre aux usagers du service de portage de repas à domicile de changer de formule.

Alors que le restaurant et les cuisines de l’association des Papillons blancs du Finistère, situé dans la zone de Lavallot nord, à Guipavas, viennent d’être terminés, les cuisiniers s’apprêtent à sortir les premiers repas pour le service de portage : « Ici, nous travaillons des produits locaux de façon traditionnelle. Quand nous ouvrirons le restaurant, les menus seront les mêmes pour les clients sur site que pour ceux du portage à domicile », pose d’emblée Benjamin Boutier, chef de cuisine.
Un changement de formule rendu possible grâce au partenariat tout juste conclu entre l’agence « Part’âge à dom » (service à la personne et aide à domicile) et les Papillons blancs. Une satisfaction pour Régis Perrot, responsable de l’agence de portage : « Cette nouvelle façon de faire va nous permettre une production de repas très local, avec des produits locaux en plus ».
Prévenir les dysfonctionnements
Pour cette agence, qui intervient sur l’ensemble du département auprès de personnes âgées ou de personnes en situation de handicap, cela va aussi entraîner quelques petits changements : « Nous allons baser nos véhicules sur le parking de l’entreprise Le Saint, plus haut. Puis nous allons aussi utiliser un de leurs réfrigérateurs pour stocker les repas. Nous fonctionnons à J-1 : c’est-à-dire, que nous livrons les repas du jour la veille, ainsi cela nous permet de prévenir d’éventuels dysfonctionnements comme les intempéries », ajoute-t-il.
Pour ESATCo, l’entité qui commercialise les productions des travailleurs en situation de handicap des établissements et services d’aide par le travail, en attendant l’ouverture au public du restaurant dans un avenir proche, ce partenariat est une opportunité.
Un « Café joyeux » avec des travailleurs en situation de handicap en projet à Brest
Le Télégramme – Brest – 4 octobre 2021
Un deuxième « Café joyeux » doit voir le jour en Bretagne. Après Rennes, en 2017, c’est Brest qui va accueillir ce projet qui a pour particularité d’employer des personnes en situation de handicap.

Voilà une joyeuse nouvelle ! Un « Café joyeux » est en projet à Brest, « une terre d’accueil, d’aventure et de partage, autant de vertus communes qui feront le succès du futur Café joyeux brestois ! », commente l’entreprise qui a été fondée, en 2017, par l’entrepreneur dinardais Yann Bucaille-Lanrézac et son épouse Lydwine. Sa spécificité ? La chaîne « Café joyeux » emploie des « équipiers » en situation de handicap, dont des personnes autistes et trisomiques.
En mars 2020, l’entreprise comptait 51 salariés, tous en CDI. L’objectif est de favoriser leur insertion dans une « entreprise ordinaire » mais aussi de sensibiliser le public et ainsi faire changer le regard de la société sur le handicap. Le premier café a vu le jour à Rennes, d’autres ont suivi : Paris, dont un café aux Champs-Élysées, ainsi que Bordeaux. Et d’autres sont dans les tuyaux… Dans ces cafés-restaurants, les clients peuvent consommer des produits faits maison, réalisés par les équipiers, avec des produits frais et de saison.
« Joyeux jusqu’au bout du monde »
Ces dernières semaines, plusieurs autres villes ont été annoncées pour des « projets d’ouvertures 2022-2023 » : Boulogne-Billancourt, Nice, Dijon, Toulouse, Strasbourg et donc Brest. L’équipage de cette nouvelle aventure à la pointe du Finistère est « joyeux jusqu’au bout du monde », promet le message posté sur le web et qui invite les personnes pouvant « mettre en relation des entreprises ou des entrepreneurs qui souhaitent contribuer au projet d’ouverture brestois » à contacter l’équipe par courriel, à l’adresse suivante : brest@cafejoyeux.com
« Aidante » de son fils, elle a appris à déculpabiliser
Ouest-France – Brest – 3 octobre 2021 – Recueilli par Laurence GUILMO
Samedi 2 octobre 2021, à Brest (Finistère), la première Journée des aidants a été organisée par une jeune association finistérienne. Objectif : offrir du « répit » à ces personnes au service d’un autre en raison d’un handicap ou d’une maladie. Sandrine s’est investie à 100 % pour son enfant autiste, mais qui a aussi dû réapprendre à s’occuper d’elle. Elle témoigne.

Entre-guillemets
« J’ai élevé seule mes deux garçons, aujourd’hui âgés de 35 et 21 ans. L’un est porteur de deux handicaps : il est autiste Asperger et a développé un handicap moteur qui l’a maintenu longtemps en fauteuil roulant. Il a obtenu son baccalauréat avec succès et est désormais étudiant en deuxième année de BTS. J’en suis très fière. Il a fallu se battre pour arriver à cette réussite.
J’ai été l’aidante de mon fils à part entière. J’exerçais dans le milieu juridique. J’ai dû arrêter mon travail.
J’espérais surtout qu’il s’en sorte. Il fallait s’impliquer entièrement. Certes, on peut aussi compter sur le milieu médical et les associations pour nous aider mais ça ne règle pas tous nos problèmes du quotidien. On est « le » parent. On est « l’aidant ». On sait ce dont « l’aidé » a besoin, mieux que personne d’autre.
Il faut avoir une force de caractère. C’est une lutte permanente. Notamment avec le système scolaire, les transports, etc. Une organisation non-stop à faire et refaire chaque année. Une quantité de papiers et de documents…
Je me calais des demi-journées pour faire l’administratif. Il faut être disponible aussi pour fixer les rendez-vous médicaux et autres, souvent en journée. On ne peut pas le faire, ou difficilement, quand on travaille.
Pas le choix. On est aidant à part entière ! Ça serait bien d’être reconnu pleinement par la société pour ce travail.
« Que personne ne voit ma faiblesse »
J’ai élevé seule mes enfants. C’était dur. À l’époque, la société portait un regard jugeant sur les familles monoparentales. On cachait nos difficultés.
Au début, je ne faisais pas partie d’association. J’en étais incapable. Je fuyais tous ces groupes de parole.
Ce n’est pas évident de parler de soi. J’ai d’abord suivi une thérapie personnelle. J’ai vu un psychologue durant trois ans. C’était plus simple. Je pleurais dans son cabinet, de façon confinée. Que personne ne voit ma faiblesse.
J’avais besoin de me recentrer sur moi-même. Au fond de moi, je me sentais coupable du handicap de mon fils. La culpabilité, c’est un fléau ! Il fallait que je résolve cette question. Je me suis aidée seule. Après, j’ai pu aller vers les autres.
Je connaissais Dominique Brion, responsable de l’antenne brestoise de l’association des Aidants familiaux du Finistère, par le biais de nos enfants, soignés à Mathieu-Donnart. Crée en 2019, l’association est ouverte à tous les aidants. Peu importe l’âge, la maladie, le handicap, etc. J’ai co-crée un groupe « Et nous alors ? » D’être dans une association permet de retrouver un lien social. Un soutien.
Surtout, l’association propose des moments de répit. C’est pouvoir souffler, lâcher prise, faire une pause… Il y a des ateliers collectifs de paroles ou de sophrologie mais aussi des ateliers individuels, de bien-être, comme des massages, chez des professionnels, sous la forme de bons cadeaux. Chacun choisit son jour, son heure, en fonction de sa disponibilité.
Aux aidants, je leur dis : « Venez, essayez, déculpabilisez-vous et prenez du temps pour vous ! »
Renseignements : aaffnordfinisre29@gmail.com
Une salle de fitness pour des jeunes en situation de handicap
Ouest-France – Brest – 30 septembre 2021 – Sabine NICLOT-BARON
Le Tremplin, la structure des Genêts d’or qui aide les jeunes de 20 à 30 ans à gagner en autonomie, vient d’ouvrir une salle de sport dans son établissement. Une aide pour une meilleure qualité de vie.

Il y a du nouveau au Tremplin, la structure des Genêts d’or dédiée à l’accueil et à la prise d’autonomie des jeunes en situation de handicap rue du Commandant-Drogou, à Brest (Finistère). « Nous avons pu bénéficier d’une aide d’Harmonie Mutuelle pour créer une vraie salle de sport », se réjouit sa directrice, Guillemette Cariou.
Il est vrai que les sourires des jeunes utilisateurs des trois appareils de la salle de fitness faisaient plaisir à voir lors de l’inauguration, jeudi 30 septembre 2021.

Du sport sur place
Installé dans de nouveaux locaux depuis trois ans, l’établissement Le Tremplin accueille une trentaine de jeunes de 20 à 30 ans présentant des troubles envahissants du développement ainsi qu’éventuellement une défaillance intellectuelle.

La création de la nouvelle salle va permettre d’y remédier. Un rameur, un elliptique et un appareil de musculation multifonction pour le haut et le bas du corps permettront à trois jeunes de s’entraîner en même temps ; le dernier appareil sous la surveillance d’une animatrice sportive. « Certains sont inscrits dans des associations sportives à l’extérieur, explique Guillemette Cariou, mais tous n’ont pas suffisamment d’autonomie pour y aller ».
Un grand miroir a aussi été installé sur l’un des murs pour des cours de danse. Le tout pour un budget d’un peu plus de 4 000 €.
Un partenariat musical lancé avec le foyer Mathurin-Kerbrat à Plougastel
Le Télégramme – Plougastel Daoulas – 23 septembre 2021
Ce vendredi, à 18h00, la médiathèque Anjela-Duval, à Plougastel-Daoulas, accueillera Mickaël Guerrand pour un concert d’une heure.

Quoi de plus normal en cette année de la « Musique » à Plougastel pour inaugurer la rentrée ? Sauf que ce concert marque également le démarrage du travail de l’artiste avec le foyer d’hébergement pour adultes handicapés Mathurin-Kerbrat qu’orchestre l’équipe de la médiathèque, dans le cadre du partenariat entre les deux structures.
Rompu au travail de médiation culturelle, que ce soit avec l’association Don Bosco de Landerneau ou depuis longtemps avec La Carène, Mickaël Guerrand n’a pas hésité longtemps pour accepter la proposition municipale qui se déclinera en deux types d’ateliers pour les résidents et aboutira à une représentation publique ou un enregistrement, voire les deux. « Quand on commence un atelier de création auprès d’un public qui ne maîtrise pas d’instrument ou n’a jamais écrit, il ne faut pas se fixer un objectif trop précis… En tant qu’intervenant, il faut aussi se laisser faire, ne surtout pas vouloir tout maîtriser. J’espère être le premier surpris du résultat », explique l’artiste.
« L’ensemble d’à côté »
Inspiré par le travail de Manu Chao et de la Colifata, Mickaël Guerrand va mettre d’une part son « instrumentarium » à la disposition des résidents du foyer pour « faire avec une musique sympa à écouter », tandis que le second groupe s’attachera au texte, en laissant venir simplement le « flow », qu’il soit narratif ou non. Le tout formant un ensemble qu’il faudra « laisser se raconter », dit-il encore, en annonçant, au passage, le joli nom « L’ensemble d’à côté » trouvé pour le groupe par Mélanie Elleouet, de la médiathèque. Celle qui, dans une vie parallèle, est aussi chanteuse et musicienne de Spernot, porte en elle toute la bienveillance de l’ensemble de la médiathèque pour ce projet.
Au Relecq-Kerhuon, impossible de rater le siège des Papillons blancs du Finistère
Le Télégramme – Le Relecq-Kerhuon – 22 septembre 2021
La relation entre la ville du Relecq-Kerhuon et l’association Les Papillons Blancs du Finistère n’est pas nouvelle. Elle remonte à l’année 1974 avec l’accueil de l’IME (Institut médico-éducatif) de Kéroumen. Il disposait alors de 76 places pour des enfants dits « déficients profonds » âgés de cinq à dix-neuf ans.

2005 verra ensuite l’arrivée du siège social avec une dizaine de personnes. Il en compte près de 50 aujourd’hui. Quant à l’IME, devenu IME de l’Elorn, il accompagne 140 enfants et jeunes adultes grâce à 70 professionnels.
Les Papillons Blancs du Finistère et la municipalité échangent régulièrement sur les sujets d’accessibilité et de citoyenneté. L’association se veut être conseil pour la commune, qui intègre pleinement ces thématiques dans sa politique de développement, comme l’illustre par exemple la commission handicap accessibilité et transport.
Un panneau dévoilé
Jeudi 16 septembre, le maire du Relecq-Kerhuon, Laurent Péron, et le président des Papillons Blancs du Finistère, Jacques Philippe, ont dévoilé un panneau directionnel au croisement des rues Yves-Le Maout, Abbé-Pierre, Gay-Lussac et Kergleuz. Une action qui symbolise la reconnaissance de l’association dans son action reconnue d’utilité publique.
Un parc d’aventures sensorielles bientôt à Lambézellec
Ouest-France – Brest – 17 septembre 2021
L’IME Les Papillons Blancs lance la création d’un parc d’aventures sensorielles à Brest (Finistère), dans le quartier de Lambézellec. Il devrait être fini au printemps 2022.

Les travaux de création d’un parc d’aventures sensorielles (espace ludique plein d’activités) viennent de débuter, dans le jardin de Keravelloc, à Brest (Finistère), dans le quartier de Lambézellec. Ce lieu de rencontre qui se veut intergénérationnel devrait être terminé au printemps.
« Début 2020, l’IME Jean-Perrin (Institut médico-éducatif) a remporté l’un des prix de la 2e édition de Brest budget participatif, rappellent Virginie Toquin, coordinatrice transversale, et Julien Guillou, chargé de communication des Papillons Blancs. Initialement envisagé à Kérampéré, le projet se fait finalement ici, après les rencontres avec les services de la métropole. Notre collaboration a permis de répartir les missions de chaque partie prenante, qui font l’objet d’une convention ».
Participation de la mairie
C’est ainsi que la mairie prend en charge toutes les infrastructures, les travaux de sol, les principaux végétaux ainsi que toutes les liaisons piétonnes vers le quartier résidentiel. L’IME Jean-Perrin doit réaliser des modules sensoriels : « Un trompe-l’œil sera créé et un appel à collaboration sera lancé aux collèges ou lycées de proximité pour les associer à cette création ».
Une partie du mobilier sera achetée auprès des ESAT (Etablissements et services d’aide par le travail) des Papillons Blancs.
L’ASPTT Brest forme des éducateurs sportifs à l’autisme
Le Télégramme – Brest – 17 septembre 2021

Ils étaient quatorze, lundi 13 et mardi 14 septembre 2021, à participer à la formation « Solidarité autisme by ASPTT » au stade Raymond-Chapel, dans le quartier de Saint-Pierre, à Brest.

Venus de Normandie, Bretagne, du Cap-Vert et du Sénégal, les sportifs ont appris à animer des séances de Kidisport en inclusion avec des enfants avec et sans handicap. « Notre objectif est d’ouvrir une section Kidisport à Dakar et au Cap-Vert, avec un soutien financier, matériel et formation », précise Alain Moreau, président de l’ASPTT Brest et du comité régional ASPTT Bretagne.
Rompre l’isolement social
Professeur de karaté au Sénégal, Cheikh Diagne espère rompre l’isolement social des jeunes habitants concernés dans son pays et y changer le regard sur l’autisme. La formation sur place est envisagée pour toucher plus de personnes dans le futur.
Les travailleurs de l’Esat ont pu faire leur baptême de l’air
Le Télégramme – Guipavas – 14 septembre 2021
Ils sont une trentaine de travailleurs de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) et du foyer de Guipavas, gérés par l’association Les Genêts d’or, à avoir participé, dimanche 12 septembre 2021, à la dernière série de baptêmes de l’air.

En effet, en partenariat avec l’agence locale du Crédit Mutuel de Bretagne et l’aéroclub Brest Finistère, ils auront embarqué à bord pour une sortie qui survolant la côte maritime, le phare de l’Île Vierge ou encore les Abers nord-finistériens.
Grosse affluence à la journée loisirs pour tous à Tibidy
Le Télégramme – L’Hôpital-Camfrout – 7 septembre 2021

Il y a eu beaucoup de passage, samedi 4 septembre, sur le port de Tibidy, à L’Hôpital-Camfrout, à l’occasion de la journée des loisirs pour tous. Organisée à l’initiative de la commune et de la société locale « Miaggo », l’animation a vu passer plus de 200 personnes.
Matériel adapté
Véronique Follet, fondatrice de Miaggo, a mis à disposition du matériel permettant d’accéder, sans problème, à la grève et à l’eau, mais aussi de se promener. Il y avait là des paddles adaptés, vélos pousseurs, trottinettes à trois roues, buggy électrique, etc.
La municipalité de L’Hôpital-Camfrout avait déjà montré l’envie de faire de sa commune un exemple dans le développement des loisirs pour tous, en attribuant une subvention de 360 € à l’entreprise Miaggo. Les attentes sont très fortes en matière de handicap et de loisir.
Coleen Lafond termine son service civique à l’Ehpad de Plouzané
Le Télégramme – Plouzané – 1er septembre 2021
Après huit mois passés auprès des résidents de l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Kerallan à Plouzané, Coleen Lafond vient de terminer son service civique.

Coleen Lafond pose pour une dernière photo avec et les résidents, dont elle gardera un excellent souvenir (Source Ehpad Kerallan)
Elle a initié les résidents au numérique, grâce aux tablettes fournies par des partenaires lors des confinements. Elle a su adapter ses ateliers aux capacités de chacun, tout en valorisant leurs envies.
Coleen s’est également investie auprès d’eux sur des temps individuels.
L’Ehpad lui a permis d’aller découvrir le métier d’éducateur spécialisé, au Tremplin de l’association Les Genêts d’or, à Brest. Ce métier lui a beaucoup plu et elle a poursuivi ses recherches en ce sens. Coleen a passé des entretiens et intégrera l’ITES (Institut de formation au travail éducatif et social) de Guipavas pour une formation, dès septembre.
Une nouvelle vie s’offre à elle, ce dont les résidents sont ravis.
Comment cette école bretonne va intégrer les enfants autistes aux classes ordinaires pour la rentrée
Ouest-France – Brest – 1er septembre 2021 – Laurence GUILMO
Un nouveau dispositif a pour objectif de favoriser la scolarité des enfants autistes, dans des classes ordinaires, sans accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH). En Bretagne, seulement deux écoles proposent ce nouveau dispositif en cette rentrée 2021, dont une à Brest.

Trois enfants seront accueillis dès ce jeudi 2 septembre à l’école Paul-Eluard à Brest. À terme, une dizaine d’élèves seront pris en charge. | Archives Ouest-France/Illustration
« C’est une nouvelle aventure. Un beau challenge », reconnaît Carole Collier, directrice de l’école Paul-Eluard, située dans le quartier de Saint-Pierre, à Brest (Finistère). Son établissement est volontaire pour accueillir un nouveau dispositif innovant qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour l’autisme 2018-2022. Objectif : permettre à l’élève d’intégrer une classe ordinaire tout en apprenant à « s’autoréguler » en parallèle.
En septembre, seulement deux dispositifs ouvrent dans l’académie de Rennes : un dans les Côtes-d’Armor et le second, à l’école élémentaire Paul-Éluard, à Brest.
« L’originalité de ce dispositif, c’est l’inclusion des enfants autistes sans AESH dans les classes », explique Carole Collier. Concrètement, les jeunes sont accueillis dans les classes ordinaires, sans Accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH). Par ailleurs, « l’objectif est que l’enfant reste au maximum dans sa classe ».
À partir du CP
Selon la direction académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du Finistère, « ce dispositif s’adresse à des enfants avec Troubles du spectre de l’autisme (TSA) sans déficience cognitive sévère ». Des jeunes « dont le niveau intellectuel est souvent masqué par les troubles du comportement importants, les empêchant de rentrer dans des apprentissages scolaires ».
Ces enfants sont aptes à suivre les apprentissages, sans difficultés émotionnelles trop importantes, mais qu’il faut aider à réguler quand elles surviennent.
Le dispositif vise leur insertion dans les classes ordinaires de l’école élémentaire, à partir du CP.
Afin de réduire les troubles du comportement et de tendre vers l’autonomie dans les apprentissages, une équipe médico-sociale est implantée au sein de l’école. « Un psychologue et un psychomotricien interviendront dans nos classes. » Il s’agit de professionnels relevant du Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) spécialisé dans l’autisme. Un enseignant est également nommé comme maître supplémentaire.
« Les objectifs pédagogiques visés pour les élèves concernés par le dispositif sont ceux attendus dans les programmes de l’école élémentaire », précise la Dasen.
Un « sas émotionnel »
Une particularité : le dispositif dispose d’une salle d’auto-régulation destinée aux interventions individuelles. L’enseignement de l’autorégulation permet d’augmenter la capacité à être disponible pour entrer dans les apprentissages scolaires. « Il s’agit d’une forme de classe relais, un sas émotionnel », souligne Carole Collier.
L’adaptation des démarches pédagogiques et éducatives est « une nécessité », ajoute la Dasen. Un enfant avec troubles autistiques ou autres troubles du développement, manifeste en effet « des difficultés dans les interactions avec les autres, dans la communication, la compréhension des situations, et la mise en place des compétences de base ». Et ce, « même s’il bénéficie d’une prise en charge pluridisciplinaire adaptée ».
L’exemple canadien
Ce dispositif est développé avec succès au Canada depuis une quinzaine d’années.
Trois enfants seront accueillis dès jeudi 2 septembre 2021. Leur profil a été étudié par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et le Sessad autisme. Ils ne sont pas diagnostiqués Asperger (diagnostiqué autiste de haut niveau). À terme, une dizaine d’élèves seront pris en charge.
Tous les enseignants vont être formés à ce trouble neurologique, ainsi que les animateurs des temps périscolaires
Ce dispositif ne relève pas des périmètres scolaires habituels.
Une dotation de l’État grandement appréciée pour Handivoile Brest
Le Télégramme – Brest – 27 août 2021

La présentation des bateaux du club a suivi la présentation du bateau radio commandées
La dotation de l’État dans le Finistère du Fonds pour le développement de la vie associative a permis d’attribuer, cette année, un montant total de près de 505 000 € à 198 associations. Un montant exceptionnel qui permettra aux bénéficiaires de mener un grand nombre de projets. Pour appuyer cette dotation, le député Didier Le Gac a rendu visite, jeudi 26 août, en matinée, à la salle de la Cormorandière, au centre nautique du Moulin-Blanc, à l’association Handivoile Brest.
La voile radiocommandée idéale pour s’initier
Il y a rencontré, en présence d’adhérents, Didier Jean-Alexis, son président, et Arnaud Vaillant, le responsable de la section voile radiocommandée au sein de Brest Bretagne Nautisme (BBN). Ce dernier a expliqué le fonctionnement de ces modèles réduits – d’un coût de base de 6 550 € – et les bienfaits que la pratique de cette discipline apporte. Entre autres, une première pratique de la voile et de sa technique, sans appréhension de l’eau. Un support parfait pour l’initiation.
La visite s’est poursuivie par une présentation des voiliers, Hansa ou Miniji, utilisé par le club lors des sorties en mer.
Un fauteuil hippocampe à destination des personnes à mobilité réduite
Le Télégramme – Logonna-Daoulas –23 juillet 2021
Soucieuse de faciliter la vie des personnes à mobilité réduite, notamment dans le cadre du projet « La mer pour tous », la mairie de Logonna-Daoulas a étrenné un fauteuil hippocampe, ce jeudi. Et invite « le public concerné à en profiter le plus possible ».

Consciente que les personnes à mobilité réduite (PMR) veulent aussi goûter, entre autres, aux joies de la baignade accompagnée et des difficultés qu’elles rencontrent pour y accéder, la commune de Logonna-Daoulas a fait réaliser divers aménagements et équipements sur la grève du Yélen, lieu très fréquenté pour ce loisir.
Avant le début de la saison estivale, la collectivité de Logonna-Daoulas, à travers le projet « La mer pour tous », lauréat du concours 2021de l’appel à initiatives du Parc naturel régional d’Armorique (PNRA), a acheté un fauteuil hippocampe, favorisant les déplacements des personnes souffrant de handicap. Polyvalent et confortable, le fauteuil s’adapte très bien aux loisirs d’eau, faisant partager des instants de détente et de convivialité avec ses proches.
Un tapis à installer
Les premiers essais ont eu lieu jeudi 22 juillet, dans l’après-midi, en présence de Fabrice Gakière, un ancien cavalier de concours, devenu tétraplégique à la suite d’une chute de cheval. Depuis des années, il travaille à l’accessibilité des équipements nautiques à tous. Un vestiaire, prioritairement destiné aux personnes à mobilité réduite, a été construit par les services techniques de la ville. « Mais il pourra aussi servir à d’autres usagers », souligne André Postec, adjoint au maire.
En regagnant la terre ferme, Fabrice Gakière a préconisé l’installation d’un tapis de plusieurs mètres de long, favorisant ainsi sur un terrain difficile une meilleure mise à l’eau du fauteuil hippocampe. La mairie a pris bonne note. « L’équipement existe. Maintenant, c’est au public concerné d’en profiter le plus possible. Il suffit de venir se renseigner à la Paillote ou en mairie » ajoute André Postec.
Contact : Mairie de Logonna-Daoulas, au 02 98 20 60 98.
Les enfants de l’IME Jean-Perrin participent à des Olympiades
Le Télégramme – Brest – 7 juillet 2021
Le samedi 3 juillet, des olympiades étaient organisées à l’Institut médico-éducatif (IME) Jean-Perrin des Papillons Blancs du Finistère.

Différentes activités ont été effectuées à vélo.
Pour coller à l’actualité, le thème était, bien entendu, le vélo : parcours à vélo, parcours d’obstacles, golf pour la détente, atelier dessin avec réalisation d’une fresque commune et atelier massages et relaxation dû à tout bon sportif.
Tous les élèves ont remporté une médaille pour leur participation et un sac cadeau gracieusement fournis par Carrefour Iroise, Saint-Renan Galerie, King Jouet Brest et Les Enfants de Dialogues.
Une belle journée conviviale et joyeuse.
Des Papillons Blancs combatifs pour leur 60ème anniversaire
Le Télégramme – Finistère – 25 juin 2021 – Ronan Larvor
Les Papillons Blancs du Finistère (*) ont tenu leur assemblée générale ce vendredi. Ce fut l’occasion pour le président Jacques Philippe de défendre un projet « militant » et de pointer une nouvelle fois le manque de places en foyer.

« Le contexte dans lequel nous évoluons est plus tendu et plus restrictif que jamais », a déclaré le président Jacques Philippe en ouverture de l’assemblée générale. (Le Télégramme/Ronan Larvor)
Quelles sont les priorités pour les Papillons Blancs ?
Jacques Philippe : Le collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29) estime qu’il manque 550 places en foyer de vie dans le Finistère. Le conseil départemental a décidé l’ouverture de 120 places dans son schéma 2020/2026, qui seront réparties selon les besoins des territoires. En tant qu’association gestionnaire nous sommes impatients de connaître les appels à projet pour y répondre. Nous espérons que cela sera fait par la nouvelle équipe pour le deuxième semestre 2021.
Il y a d’autres besoins ?
Dans le Finistère, il y a entre 1 800 et 1 900 personnes qui ne sont pas dans des structures adaptées : foyer de travailleur, foyer de vie, foyer médicalisé. Il manque des places et il y a une inadéquation des places avec les besoins.
La situation est-elle aussi compliquée pour les jeunes ?
C’est le deuxième point sensible. Il y a 155 jeunes sous amendement Creton. Il permet le maintien de jeunes adultes de plus de 20 ans dans les établissements pour enfants handicapés comme les IME, dans l’attente d’une place dans une structure adaptée pour adultes. Les personnes peuvent donc rester dans ces structures jusqu’à 25, 26 ans, on parle même d’un cas de plus de 30 ans. Cela veut dire que les enfants de 6 ans ne peuvent accéder aux IME vu que ces places sont occupées par des adultes.
(*) L’association qui fête son 60ème anniversaire accueille 1 650 personnes en situation de handicap mental (dont 590 travailleurs d’Esat) encadrées par 1 000 salariés, dans 62 établissements et services, pour un budget annuel dépassant les 54 millions d’euros.
Une aire d’accueil pour les personnes en situation de handicap à Plougastel-Daoulas pour le passage du tour de France
Le Télégramme – Brest – 17 juin 2021

La zone d’accueil est une opération conjointe menée par l’enseigne accueillante et la municipalité pour
Pour «mettre en avant les qualités de l’insertion avec la présence de résidents et d’encadrants de la résidence Mathurin-Kerbrat de l’association des Papillons Blancs », une aire d’accueil adaptée aux personnes en situation de handicap sera organisée, pour le passage du Tour de France, sur le parking de la grande surface de Roc’h Kerezen, le long de la rue du Père-Gwenaël.
Une zone sécurisée qui permettra d’être au plus près du passage du Tour de France et qui accueillera également différents stands, dont une « mini-caravane » surprise et des vélos d’appartement pour poursuivre l’opération « challenge 60 000 km » lancée pour les 60 ans des Papillons blancs (du 1er février au 15 décembre, des vélos d’appartement sont installés dans chaque établissement des Papillons Blancs avec l’objectif d’atteindre les 60 000 km).
Sur le pays de Brest et dans le Finistère, MéGO va recycler les déchets des fumeurs des Papillons Blancs
Le Télégramme – Finistère – 1 juin 2021 – Catherine Le Guen
Les collecteurs de l’entreprise MéGO qui recycle les mégots de cigarettes vont fleurir sur les 62 sites des Papillons Blancs du Finistère, en alliant environnement et santé.

Bastien Lucas, directeur de MéGO, a signé une convention avec Jacques Philippe, président, et Frédéric Gobin, directeur général des Papillons Blancs. (Le Télégramme/Catherine Le Guen)
Le lundi 31 mai, journée mondiale de lutte contre le tabac, a été le moment choisi par l’association Les Papillons Blancs pour signer une convention avec l’entreprise MéGO qui collecte et recycle des mégots de cigarettes depuis 2017 sur son site de Bourg-Blanc.
1 900 mégots par jour dans l’association
« À partir des 30 à 35 tonnes de mégots recueillis désormais dans toute la France chaque année, nous créons du mobilier urbain, principalement des assises. Notre objectif est d’arriver à 500 tonnes dans notre future usine à construire à l’horizon 2022-2023 », précise Bastien Lucas, directeur de MéGO, venu signer cette convention sur le tout nouveau site de l’Esat d’Armorique des Papillons Blancs, rue Florence Arthaud, à Guipavas. Un rapide calcul à partir du nombre de salariés a permis d’évaluer à 1 900 le nombre de mégots produits sur les différents sites de l’association chaque jour.
« Nous allons installer deux voire quatre nouveaux cendriers collecteurs sur nos 62 sites. Ce partenariat avec MéGO vise à améliorer la qualité d’accueil des personnes en situation de handicap et des professionnels qui les accompagnent. C’est une démarche de responsabilité sociétale et environnementale », souligne Frédéric Gobin, directeur général des Papillons Blancs du Finistère qui rassemble plus d’un millier de salariés.
L’idée n’est pas de culpabiliser, mais d’informer. À ce titre plusieurs interventions de MéGO sont déjà planifiées, la première aura lieu vendredi devant la commission santé sécurité et conditions de travail (CSSCT).
Les cendriers de poche font un tabac
« Le tabac fait 40 000 morts par an en France, et 27 % des Français sont encore fumeurs », ajoute Bastien Lucas. Les mobiliers, dont des bancs, produits par MéGO, qui compte dix salariés, sont composés de 20 % de mégots recyclés et de 80 % de bois ou d’acier. L’objectif, dès septembre prochain, est d’inverser cette proportion.
Le premier objectif de lutter contre la pollution a déjà fait son chemin, la demande de cendriers de poche a été très importante au sein des Papillons Blancs, notamment de la part des salariés qui travaillent en extérieur dans les espaces verts.
Après l’environnement, reste à les aider à franchir le pas de la prévention santé avec l’arrêt du tabac. Comme le soulignait le président des Papillons Blancs, Jacques Philippe, « L’objectif final serait que votre entreprise n’existe plus parce qu’il n’y aurait plus de fumeurs et donc de mégots ! ».
Inquiétudes autour des soins psychiques des enfants
Ouest-France – Brest – 26 mai 2021 – Sabine NICLOT-BARON
Les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) du Finistère font l’objet d’un audit demandé par l’Agence régionale de santé. Des salariés réunis à Brest sont inquiets et ont signé une charte.

Anne-Gaëlle Richard, Élisabeth Gourdedranche et Isabelle Terrien, représentantes du personnel des trois associations gestionnaires des CMPP du Finistère, lors de la réunion à Quimper avec des représentants de l’ARS. | DR / Ouest-France
La réforme des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) inquiète les salariés qui y travaillent. Dans le Finistère, les centres sont gérés par trois associations : les PEP29, la Sauvegarde de l’enfance et les Œuvres de Saint-Jean de Terre Sainte.
Cinquante-neuf salariés (psychologues, orthophonistes…), sur les cent trente concernés, se sont regroupés en collectif et viennent de signer une Charte fondatrice des Collectifs du département.
Plateformes d’accueil
« Nous sommes inquiets, car nous avons peur que la réforme influe négativement sur la prise en charge des enfants, explique Isabelle Terrien, psychomotricienne au CMPP Charcot de Brest.
Elle cite notamment la transformation des CMPP en « plateforme d’accueil » qui renvoient vers des professionnels qui exercent en libéral, en lieu et place des structures existantes. À l’image de ce qui fonctionne déjà en région Aquitaine. Et souligne : « Il est aussi très important que les établissements qui s’occupent du soin psychique des enfants soient distincts des structures scolaires ».
L’ARS de son côté défend une évolution nécessaire des missions des CMPP.
Trois mille enfants suivis
Avec des consultations et des soins ambulatoires gratuits pour les enfants et adolescents de 0 à 20 ans, en lien avec leur entourage familial, les CMPP du Finistère suivent chaque année 3 000 enfants. La durée moyenne de prise en charge est de 18 mois à deux ans.
L’audit sur lequel va se baser l’Agence régionale de santé pour réformer ces fonctionnements devrait être publié pour la fin de l’année.
D’ici là, les signataires de la charte comptent bien suivre de près cette réforme. Ils ont été reçus le 26 mars dernier par des représentants de l’Agence régionale de santé à Quimper.
Une manifestation est prévue à Brest le 10 juin 2021.
Les Papillons Blancs fêtent leurs 60 ans à Guipavas
Le Télégramme – Guipavas – 5 mai 2021

Les résidents du foyer de Balafennig ont expliqué leurs travaux au maire Fabrice Jacob et au président des Papillons blancs, Jacques Philippe.
Le centre communal d’action sociale, situé dans la Maison des solidarités Madeleine-Lagadec, à Guipavas accueille jusqu’au 7 juin une exposition itinérante dans le cadre du 60e anniversaire des Papillons Blancs. Cette association a pour but la mise en place de solutions adaptées aux besoins des personnes en situation de handicap mental ainsi que la défense de leurs intérêts.
« L’effet papillons »
À Guipavas, les Papillons blancs hébergent les personnes handicapées mentales au foyer de vie de Balafennig.
Cette exposition regroupe une trentaine de toiles que les résidents des foyers guipavasien et brestois ont réalisé : le thème de leurs créations est leur vie dans le foyer des Papillons Blancs et s’intitule « L’effet papillons ». Chaque résident, seul ou avec l’aide d’un animateur de la résidence, a couché sur la toile par des collages de photos ou d’objets ses meilleurs souvenirs.
Les résidents, présents lundi pour le lancement de l’exposition, étaient très fiers de partager leur travail et de raconter tous ces bons moments.
Pratique : Exposition visible aux heures d’ouverture du CCAS. Tél. 02 98 32 88 33.
Brest à pied et à vélo a proposé des ateliers aux enfants de l’institut médico-éducatif Jean-Perrin
Le Télégramme – Brest – 23 avril 2021

Mardi 13 et jeudi 15 avril, les enfants de l’IME (Institut médico-éducatif) Jean-Perrin, rattaché à l’association des Papillons blancs du Finistère, ont bénéficié d’interventions menées par l’association Bapav (Brest à pied et à vélo). Une trentaine d’enfants de tous âges et de tous niveaux ont pu progresser dans leur pratique. L’association a mis en place des ateliers de mécanique pour apprendre à contrôler les éléments de sécurité du vélo puis à démonter les pédales pour transformer l’engin en draisienne, afin de travailler sur l’équilibre avec les plus débutants. Les enfants ont pu découvrir ou revoir les panneaux de sécurité routière et apprendre à nommer les pièces du vélo. Puis, ils ont pratiqué des jeux pour favoriser le freinage, l’équilibre et la maniabilité. Enfin, les règles de sécurité routière ont été mises en pratique dans des parcours adaptés.
L’équipe de Bapav était venue en force avec deux services civiques et deux bénévoles, ainsi que Laure Ruello, nouvelle responsable pédagogique de la vélo-école. Ce projet s’inscrit dans une continuité pédagogique menée sur l’ensemble de l’année.
Inclusion et dépassement de soi
Cette animation fait lien avec la célébration des 60 ans de l’association des Papillons Blancs du Finistère, qui promeut à cette occasion la pratique du vélo pour les personnes en situation de handicap. Le vélo est un enjeu actuel dans la société. Accessible à tout âge de la vie, il véhicule des valeurs d’inclusion, de dépassement de soi et de prouesses techniques. Ces valeurs reflètent l’état d’esprit des Papillons Blancs du Finistère.
L’accompagnement des personnes autistes, une formation unique à l’ITES de Guipavas
Le Télégramme – Guipavas – 9 avril 2021
L’Institut de formation au travail éducatif et social, à Guipavas, proposera, dès le 20 septembre, une formation intitulée « Intervenir auprès des personnes ayant des troubles du spectre de l’autisme ». Un enseignement unique en Bretagne.

Carole Hascoet, secrétaire de formation, Véronique Méneur, chargée de communication, Lucie Bougaran, directrice du CRA, Marianne Eliès, responsable de formation, Sébastien Le Lay, enseignant et Roger Abalain, administrateur de l’association de la Sauvegarde de l’enfance.
L’Institut de formation au travail éducatif et social (ITES), établissement de la Sauvegarde de l’enfance, située à Kergaradec, à Guipavas, proposera, dès le 20 septembre prochain, une formation unique en Bretagne : le certificat « Intervenir auprès des personnes atteintes de troubles du spectre de l’autisme ». Il permettra d’attester de la maîtrise de compétences spécifiques et adaptées pour l’accompagnement de ces personnes et sera une valeur ajoutée à la formation initiale.
Pour les travailleurs sociaux, médicaux, scolaires…
Cette formation, à laquelle le Centre Ressources Autisme Bretagne (CRA) est associé, n’est pas un nouveau métier au panel d’offres de l’ITES. Cependant, ce certificat répond à une demande soit de valider des compétences déjà acquises, soit de les accroître. Il concerne les travailleurs sociaux, médicaux, scolaires, de la petite enfance ou, encore, les personnels administratifs. « En fait, toutes les personnes ayant une expérience d’accompagnement de personnes avec autisme. Cette expérience doit être en cours ou dater de moins d’un an », explique Marianne Eliès, responsable de formation. Elle ajoute : « Cette formation ne nécessite pas de diplôme. Mais pour les personnes sans expérience, un stage sera requis ».
Une formation de six mois
La formation se déroulera sur une durée de six mois, avec 105 heures de cours (théoriques, travaux de groupe et témoignages). « La certification s’obtiendra par la remise d’un dossier de pratique professionnelle et un oral qui se déroulera devant un jury de trois personnes, dont l’une d’entre elles sera une personne atteinte de troubles du spectre de l’autisme ». Cette formation est éligible au compte professionnel de formation. Les dossiers d’inscription sont disponibles auprès du secrétariat de l’ITES et devront être remis avant le 10 septembre.
Pratique : ITES : 170, rue Jules Janssen, ZAC de Kergaradec, Guipavas. Tél. 02 98 34 60 60 ;
courriel : c.hascoet@ites-formation.com
Arnaud Pesson prend les fonctions de directeur du pôle santé et soins des Papillons Blancs du Finistère
Le Télégramme – Le Relecq-Kerhuon – 7 avril 2021
En ce début d’année, le pôle « santé et soins » des Papillons Blancs 29, dont le siège se trouve au Relecq-Kerhuon, a vu arriver Arnaud Pesson, son nouveau directeur. L’association accompagne des personnes en situation de handicap intellectuel et/ou psychique. À tout âge de leur vie, elles ont besoin de soins, et la mission des Papillons Blancs est, bien sûr, qu’elles soient en bonne santé le plus longtemps possible.

Le rôle du pôle « santé et soins » des Papillons Blancs du Finistère est d’apporter des solutions aux personnes accueillies, aux professionnels et aux bénévoles, comme l’accès aux soins, la prévention, l’organisation du parcours de soins, la mobilisation des ressources disponibles dans le domaine de la santé, thématiques abordées précédemment individuellement par chaque structure de l’association mais qui le seront dorénavant de façon transverse et globale.
Aussi bénévole dans le médico-social et dans la voile
Pour Arnaud Pesson, l’objectif est clair : « Agir ensemble pour créer des environnements favorables à la santé ».
Le nouveau directeur, 40 ans, est diplômé de sciences de gestion. Son parcours professionnel s’est inscrit auprès d’acteurs de l’économie sociale et solidaire, et particulièrement dans la direction d’établissements dans le secteur de la santé et du domicile, avec l’association Archipel Santé. Parallèlement, à titre bénévole, il s’est investi dans le secteur médico-social, en qualité d’administrateur d’une association du groupement Aramis (Associations pour la réflexion, l’action, le mouvement et l’initiative sociale). Dans un autre registre, passionné de voile et président de l’association Brest Bretagne Nautisme, il est connu depuis de nombreuses années en qualité de coordinateur de la partie maritime de la croisière Grand Cœur Marin.
La seconde vaccination se mue en geste solidaire à l’Ehpad de Kérampéré
Le Télégramme – Brest – 4 avril 2021
Jeudi 1er avril s’est tenue la seconde campagne de vaccination contre la Covid 19 à l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Kérampéré, dans le quartier de Saint-Marc, à Brest.

Elle a permis de vacciner les derniers résidents arrivés ainsi qu’une grande partie de l’équipe de professionnels de l’établissement.
De plus, dans chaque résidence de son pôle gérontologie, l’association des Genêts d’or a également pu permettre à d’autres professionnels paramédicaux intervenant sur ces sites de venir se faire vacciner ce même jour.
Un geste solidaire grandement apprécié et salué par les professionnels et partenaires.
Les jeunes du sport adapté et handisport au contact des pros du Stade Brestois 29
Le Télégramme – Brest – 25 mars 2021
Ce mercredi, les jeunes des sections football handisport et sport adapté du Fonds Le Saint ont assisté à l’entraînement du Stade Brestois 29.

Cela restera sûrement comme le plus beau souvenir d’une année bien compliquée : mercredi, les jeunes des sections football handisport et sport adapté du Fonds Le Saint ont assisté à l’entraînement du Stade Brestois 29. Les joueurs professionnels leur ont même remis la tenue complète officielle du club de Ligue 1.
Créées en 2017, ces sections comptent aujourd’hui 67 licenciés, et répondent à une réelle attente des familles sur le territoire. Présents lors de cette petite cérémonie, Gérard et Denis Le Saint, présidents du Fonds Le Saint et du Stade Brestois 29, ont rappelé leur engagement à développer ces pratiques, et assuré aux enfants qu’ils font « partie intégrante de notre club ».
Le Wakepark Advance Ride de Saint-Renan a rouvert ses portes
Le Télégramme – Saint-Renan – 24 mars 2021
Le Wakepark Advance Ride, parc d’activités aquatiques de Saint-Renan, a rouvert depuis quelques jours et propose ses activités nautiques (wakeboard, ski nautique) sur le lac de Ty-Colo jusqu’au mois de novembre. Le site dispose de deux téléskis selon les âges et les niveaux, le grand avec 700 m de long (dès 10-12 ans) et le petit avec 140 m de long (dès 7 ans). La structure peut accueillir jusqu’à dix pratiquants simultanément.

« Nous accueillons le public avec le protocole sanitaire en vigueur. Pour notre activité en plein air, nous sommes moins contraints. Quelques aménagements ont été réalisés pendant la trêve hivernale pour le confort des pratiquants, notamment une borne magnétique pour les abonnés, leur permettant d’accéder plus rapidement au plot de départ », explique le gérant, Loïc Servoise, qui a embauché un moniteur diplômé venant compléter une équipe de cinq personnes. « Pour la première fois, nous proposons un stage destiné aux ados, durant les vacances de printemps, du 3 au 7 mai, et des séances d’initiation à l’intention des plus jeunes sur le petit téléski ».
Comme l’an passé, le Wakepark recevra, en avril, une formation professionnelle de moniteurs avec des stagiaires provenant de toute la France. Avec l’association Wakeboard Ty-Colo Family (WTF), une journée sera dédiée au handiwake, sport de glisse adapté aux personnes en situation de handicap. « Seuls deux sites proposent ce type de formation en France », précise Loïc Servoise, qui envisage par ailleurs des échanges interclubs avec des centres comme Toulouse ou même en Espagne.
Une journée spéciale envisagée pour fêter les 10 ans
« Nous prévoyons également, si les conditions sanitaires le permettent, d’organiser une journée spéciale en juillet ou en août pour fêter les 10 ans du Wakepark de Saint-Renan ».
Contact : Advance Ride, allée du Chemin-de-Fer, lac de Ty-Colo, à Saint-Renan. Tél. 02 98 36 28 05 ; site web, adr-cablepark.fr/
Promenade en escargoline pour les résidents de l’Ehpad de Plouzané
Le Télégramme – Plouzané – 9 mars 2021

Les ânes, très doux, ont fait le bonheur des résidents, qui n’ont pas hésité à les caresser.
Les résidents l’Ehpad de Plouzané ont profité du temps clément, lundi, pour faire une balade en escargoline. Cette calèche était tractée par les ânes de Laure Cornen, de Roulottes en pays d’Iroise. Depuis plusieurs mois, des travaux ont permis l’installation de plusieurs commerces près de l’Ehpad, et il était important pour les résidents de savoir lesquels se trouvaient à deux pas de chez eux. Une virée shopping a donc été organisée.

La balade en escargoline n’est pas passée inaperçue, près du centre commercial de la Trinité.(Photo Le Télégramme)
Elle a eu un bel effet : les commerçants, surpris, se sont pressés devant leur porte pour voir passer la petite calèche. « C’était plutôt original de voir passer, devant sa vitrine, deux ânes et un groupe de personnes. La balade a également permis aux résidents, tous vaccinés depuis le mois de janvier, d’aller au contact des habitants et des familles, dont les enfants étaient ébahis par le spectacle », explique Pascale Mussard, coordinatrice de vie sociale à l’Ehpad.
Les ânes doux et confiants ont permis à tous de passer des moments essentiels de calme et de détente, qui apportent réconfort et bien-être. Cette parenthèse, bien sympathique, sera suivie par d’autres rencontres, avec les beaux jours qui arrivent
Des fauteuils roulants au profit de l’action « Les quatre saisons » de Yann Jondot
Le Télégramme – Gouesnou – 25 février 2021

L’équipe de Bastide et celle de Dom&Vie aux côtés de Yann Jondot (2ème à gauche) devant les fauteuils-roulants remis à son association
Située dans la zone de Kergaradec, à Gouesnou, l’enseigne Bastide (matériel médical) vient de remettre dix fauteuils roulants à Yann Jondot, ambassadeur paraplégique des maires de France. « Il s’agit de fauteuils roulants déclassés, mais utilisables, de notre parc locatif. Ce don permet de leur donner une seconde vie », précise Yannick Le Berre (Bastide). C’est Loïc Fourrez (Dom et Vie) qui a joué les intermédiaires pour l’association de Yann Jondot, qui ne cache pas sa satisfaction : « Pour moi, en tant qu’élu, c’est un acte citoyen, une action de générosité et de revalorisation à la fois. Il est bien plus pertinent de nous donner ces fauteuils plutôt que de les jeter à la benne où leur traitement va coûter très cher », ajoute cet hyperactif de l’engagement associatif, caritatif, sportif et politique !
Le Vivaldi de Langoëlan
Yann Jondot s’était déjà déplacé à Gouesnou, en août dernier, pour en faire sa commune référence, dans le Finistère, en matière d’accessibilité. Il était revenu, ensuite, en septembre pour entraîner les jeunes pongistes gouesnousiens le temps d’une séance.
Cette fois, il lance « Les quatre saisons », une opération issue de la prise de conscience populaire de l’enfermement du corps à l’occasion des récents confinements : « On prête gratuitement un fauteuil roulant à une personne valide qui s’en sert pour tout son quotidien durant vingt-quatre heures. Puis elle passe le relais à son collègue de classe pour l’action au lycée, de travail pour celle en entreprise, de sport pour celle en club. Ici, on adapte le handicap au sport et pas l’inverse, comme habituellement ».
Actuellement en test dans le Morbihan, « Les quatre saisons » nécessitent encore l’apport de nombreux fauteuils : « Ne les jetez pas à la benne, donnez-les nous ! ».
Contact : Courriel, yann.jondot@wanadoo.fr
Un stage de danse pour 28 jeunes du Sessad 29 au centre sportif Jean Guéguéniat à Brest
Le Télégramme – Brest – 25 février 2021
Durant deux après-midi, mercredi 24 et jeudi 25 février, 28 enfants et adolescents, âgés de 4 à 19 ans et suivis par le Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile du Finistère (Sessad 29), ont pratiqué le hip-hop et la danse contemporaine, au gymnase Jean-Guéguéniat, par petits groupes, et en respectant les gestes barrières contre la covid-19.

Suivis par un staff très attentif, les enfants et adolescents ont participé avec beaucoup de plaisir au stade de danse proposé au centre sportif Jean- Guéguéniat, durant deux après-midi.
Un partenariat s’est construit ou réactivé, avec Handisport, l’IEM Kerdelune de Landerneau, le centre socioculturel Horizons (Mehdi Peron-Djourdene, responsable jeunesse, danseur et professeur de danse), Laura Bertin (professeure de danse classique/modern jazz/salsa) et Laurent Bouilly (danseur en situation de handicap).
« Ces journées ouvrent la porte à une plus profonde réflexion. L’inclusion, valeur depuis toujours portée par APF France handicap et désormais inscrite dans la loi, ne doit pas se penser que pour l’école, l’accès aux bâtiments publics ou aux transports, mais également dans les loisirs et les sports », a conclu Anne-Laure Le Gall, directrice du Sessad 29.
La section sport adapté du Plouzané AC rugby soutenue par le département
Le Télégramme – Plouzané – 24 février 2021
Le handicap, ce n’est pas que des places en établissements spécialisés. L’inclusion est essentielle dans la vie de tous les jours, comme dans le sport, où les droits sont les mêmes pour tous, ce que démontre le Plouzané AC (Pac) rugby.

Florence Cann (à droite) a rencontré les membres de la section adaptée, où une cinquantaine de licenciés viennent aux séances, malgré la situation sanitaire actuelle.
Gagner en autonomie, en étant accompagné par des professionnels, c’est ce que le Plouzané AC (Pac) rugby propose avec sa section de sport adapté. Le département soutient cette initiative, née il y a trois ans, et vient d’octroyer une subvention de 7 000 € au Pac rugby.
« J’ai proposé ce dispositif à la direction des sports au département, qui a été très sensible au sujet. Et par rapport à l’exemple de Plouzané, qui est un point de départ dans le département, on a pu construire un outil qu’on appelle “sport solidaire en Finistère”, dont la visée est à la fois sociale et sportive », explique Florence Cann, de la commission solidarités, enfance, famille, au département.
« C’est quelque chose de magique »
À Plouzané, plusieurs niveaux – du bien-être à la compétition – sont proposés en sport adapté. Chacun trouve chaussure à son pied suivant ses possibilités, et la participation va crescendo. Lors des journées qui rassemblent plusieurs structures, c’est la foire d’empoigne pour s’inscrire, tellement la demande est forte.
« J’ai pu assister à ces regroupements de différents foyers. C’est quelque chose de magique, et quand on voit les participants avec des étoiles dans les yeux, on se dit que l’on fait quelque chose d’important en soutenant ces actions », poursuit Florence Cann.
Des bienfaits physiques et psychologiques
Des séances sont réservées au loisir bien-être, avec une douzaine de foyers de vie et établissements qui viennent accompagnés de leurs éducateurs. « On a également des séances type compétition pour nous préparer pour les championnats de France. Mais, pour l’instant, à cause de la pandémie, on n’a pas eu la chance de s’y rendre », explique Adrien Le Roy, responsable de la section adaptée au Pac rugby.
Il est bien placé pour voir les bienfaits que procurent ces séances, avec ses deux sœurs, Anaïs et Delphine, qui les fréquentent. Si la seconde ne vient que durant les journées loisirs, la première est très assidue. « Pendant le mois qu’elle vient de passer avec nous, on voit qu’il y a une progression physique. Ensuite, elle est beaucoup plus souriante, mais cet apport positif du sport est valable pour nous tous. Il amène les gens à être bien dans leur tête », conclut Adrien Le Roy.
Plus du tiers des résidents de l’Ehpad de Kérampéré a contracté la Covid 19
Le Télégramme – Brest – 19 février 2021

Chaque mardi, une campagne de dépistage de la covid-19 est menée dans l’Ehpad de Kérampéré sur les résidents et sur les personnels. (Photo d’illustration Le Télégramme/François Destoc)
La situation est compliquée à l’Ehpad de Kérampéré, dans le quartier de Saint-Marc, à Brest. Le mercredi 5 février, nous annoncions que les visites avaient été suspendues en raison de plusieurs cas de covid-19. Trois agents et huit résidents avaient été testés positifs. Dans un communiqué, Lionel Georges, directeur des Ehpad des Genêts d’Or (Kérampéré, Quatre-Moulins et Kérallan à Plouzané), précise que, ce vendredi, au total 24 résidents (sur un total de 67) et seize professionnels ont contracté la covid-19 à l’Ehpad de Kérampéré.
Vaccination suspendue
« La situation sanitaire n’étant pas stabilisée, il a été décidé avec l’Agence régionale de santé (ARS) et le CHRU de Brest, la semaine dernière, de suspendre la vaccination. L’injection d’une seconde dose du vaccin Pfizer était initialement prévue jeudi 7 février. Les résidents avaient bénéficié d’une première dose le 21 janvier. On se félicite qu’ils aient pu bénéficier de cette première dose au regard de l’épidémie en cours.
Chaque mardi, une campagne de tests PCR globale concerne tous les résidents et les professionnels de l’Ehpad. Nous réussissons à faire face au niveau des ressources humaines, grâce notamment à l’aide de partenaires extérieurs. Nous comptons parmi nos principaux soutiens le Dispositif d’appui à la coordination, Appui santé, le CHU et l’ARS ».
Les Papillons Blancs du Finistère rejoignent la marque Esatco
Le Télégramme – Bretagne – 29 janvier 2021
Les Papillons Blancs du Finistère ont décidé de rejoindre Esatco, marque qui réunit des établissements et services d’aide par le travail (Esat) du Grand Ouest.

Frédéric Gobin pour les Papillons Blancs, et Frédéric Gloro (Adapei Nouelles Côtes-d’Armor) ont signé ce vendredi le contrat de transfert gracieux de marque commerciale. (Le Télégramme/Pierre Chapin)
Fini Esatéo. Depuis 2014, cette marque réunissait les Esat (Établissements et services d’aides par le travail) portés par l’association les Papillons Blancs, pour commercialiser les produits et prestations réalisés aux quatre coins du Finistère. En 2020, Esatéo employait ainsi quelque 600 travailleurs en situation de handicap, encadrés par 200 professionnels, dans cinq établissements et 25 ateliers. Au total, les huit filières métiers réalisaient un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 7 millions d’euros. Désormais, ils travailleront sous un autre nom.
La marque commerciale historique des Papillons blancs du Finistère s’efface en effet au profit d’Esatco, marque créée à l’initiative de l’Adapei Nouelles-Côtes d’Armor en 2014. Aujourd’hui, Esatco réunit des Esat sur trois départements du Grand-Ouest : Côtes-d’Armor, Loire-Atlantique et Vendée. « Et fin 2021, Esatco réunira huit acteurs départementaux en Bretagne et Pays-de-Loire, travaillant tous sous la même marque, pour un total de quelque 10 000 salariés répartis dans une centaine d’établissements, et plus de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels », annonce Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei Nouelles Côtes-d’Armor.
« Tout à gagner »
Pour les Papillons blancs, le choix de rejoindre cette marque était relativement simple : « On n’a rien à perdre, et tout à gagner », résume Jacques Philippe, son président. « En se fédérant, on sera en capacité de répondre aux appels à projets régionaux, on aura davantage de poids dans les négociations, notre communication, nos achats, etc. ». Jean-Philippe Dupuy, directeur des Esat du Finistère-Nord pour l’association, prolonge : « On est présents sur des marchés de niche, où les investissements sont toujours risqués. Avec Esatco, on hésitera moins, car on aura davantage de garanties sur les retours sur investissements ».
Des perspectives précieuses, dans une période économique inquiétante : « On sait que certains de nos clients auront des difficultés. Or, l’enjeu reste d’aller chercher des contrats, car sans eux on ne peut pas accompagner les personnes en situation de handicap vers l’emploi et l’autonomie », résume Jacques Philippe.
Une journée de vaccination à l’Ehpad Kerallan
Ouest-France – Plouzané – 23 janvier 2021

Les résidents étaient soulagés d’être vaccinés. | Ouest-France
Le Dr Katel Rougnant, médecin coordonnateur du pôle de gérontologie des Genêts d’or, a organisé, avec l’équipe des infirmières et avec David Guermeur, responsable de service, une journée de vaccination au sein de l’Ehpad.
Depuis le début du mois, les médecins généralistes de Plouzané et des environs ont rencontré leurs patients à l’Ehpad pour leur expliquer l’intérêt de cette vaccination.
L’équipe des infirmières et le médecin coordonnateur étaient en lien avec la pharmacie Saint-Marc, à Brest, qui a reçu les vaccins.
La logistique était importante et l’organisation au sein de l’Ehpad était primordiale. Il a fallu tout organiser afin que les résidents soient en confiance. Se faire vacciner au sein au sein de l’établissement est moins stressant car les résidents sont vaccinés par Gwenola Bléas, infirmière, et Amélie Huchet Keranvran, infirmière coordinatrice, qu’ils connaissent bien.
La journée s’est donc bien déroulée.
Au Greta de Brest, dix stagiaires se sont formés à l’accompagnement des personnes âgées et dépendantes
Le Télégramme – Brest – 22 janvier 2021
Les métiers de l’aide à la personne recrutent, que ce soit pour accompagner les personnes âgées, dépendantes ou handicapées, au domicile ou en structure.

Les stagiaires en présence des représentants du Greta et de Pôle Emploi
Pour répondre à ces besoins, Pôle Emploi a financé une formation pour un groupe de dix stagiaires, du 14 décembre au 20 janvier, au Greta de Brest : au travers de mises en situation au sein d’un appartement pédagogique, les stagiaires ont travaillé sur l’entretien du logement, l’accompagnement à la prise de repas, la mobilisation des personnes avec usage de matériel adapté, l’aide à la toilette, la communication.
Des employeurs à la rencontre des stagiaires
Mercredi, pour la dernière journée de formation, Pôle Emploi et le Greta ont invité des employeurs à venir à la rencontre des stagiaires entrant sur le marché de l’emploi avec de nouvelles compétences : Mer Iroise, Amadeus, l’ADMR du pays d’Iroise, Domusvi, Brest Abers Services ont ainsi pu présenter leurs besoins en recrutement.
Un certain nombre de stagiaires devraient ainsi s’insérer rapidement dans l’emploi.
La mairie veut rendre la mer accessible aux personnes à mobilité réduite
Le Télégramme – Logonna-Daoulas – 20 janvier 2021
À Logonna-Daoulas, la mairie participe, avec 22 autres contributeurs, à l’appel aux initiatives lancé par le PNRA. Le projet de la collectivité « La mer pour tous » vise à rendre accessible la plage du Yélen au handicap.

Un fauteuil hippocampe comme celui que la mairie envisage d’acheter pour la grève du Yélen et testé sur site.
Au Yélen, on peut pratiquer des activités nautiques, catamaran, kayak, paddle. C’est aussi un lieu étonnant pour venir admirer le coucher de soleil, tombant sur la rade de Brest. Le temps d’une pause, il est également possible de siroter une boisson, servie au pied de la paillote installée tous les étés sur la plage. Et d’ici cet été, des aménagements complémentaires vont permettre aux personnes à mobilité réduite de profiter également des joies de la plage et de la baignade accompagnée.
Places de parking, vestiaire et fauteuil hippocampe
« Jusqu’à aujourd’hui, rien n’avait été pensé pour ce public, explique les élus. Nous allons donc y remédier. Notre projet “La mer pour tous” est de rendre possible l’accès à la mer aux personnes souffrant de handicap. Dans un premier temps, il convient d’aménager des places de parking dédiées, d’ouvrir un vestiaire adapté ou bien encore de faire l’achat d’un fauteuil hippocampe, permettant de se déplacer sur les galets. Cet équipement offre une autonomie sur terrain difficile à son utilisateur ».
La commune prévoit également de renforcer le dispositif par la présence d’un encadrant, répondant ainsi rapidement en cas de besoin d’assistance. Une signalétique sera posée. Le besoin en financement est de 8 000 €.
Pratique :
Le public peut voter sur le site du Parc naturel régional d’Armorique jusqu’au 7 février.
60 000 km à vélo dans le Finistère pour fêter les 60 ans des Papillons Blancs
Le Télégramme – Brest – 16 janvier 2021 – Catherine Le Guen
Il y a soixante ans, le premier Institut médico-éducatif des Papillons Blancs ouvrait à Brest. La championne de vélo handisport Katell Alençon sera la marraine de cet anniversaire.

Katell Alençon, championne cycliste (à gauche), Émilie Laric, coordinatrice, Frédéric Gobin, directeur, Jacques Philippe, président, et Frédéric Soudon, président adjoint des Papillons Blancs. (Le Télégramme/Catherine Le Guen)
Le départ du Tour de France de Brest le 26 juin prochain n’est pas étranger à la décision de l’association des Papillons Blancs 29 de placer son 60e anniversaire sous le signe du vélo. Mais comme il risque d’y avoir beaucoup de monde à Brest dès la veille, il a été décidé d’organiser au parc des expositions de Quimper les festivités fixées au vendredi 25 juin.
1 700 personnes prises en charge
« Il y a 60 ans, Michel Garapin a créé le premier institut médico-éducatif (IME), à Brest, avec le soutien du maire de l’époque, Georges Lombard. Le premier était magistrat et le second avocat, le droit les a rapprochés. À l’époque les enfants trisomiques n’étaient pas scolarisés, ils étaient mis de côté », raconte Jacques Philippe, président de l’association des Papillons Blancs du Finistère. Depuis, l’association, qui accueille des personnes déficientes intellectuelles ou malades psychiques, a beaucoup grandi. Dans le Finistère, elle compte 62 sites, prend en charge 1 700 personnes grâce à une équipe d’un millier de salariés. Les établissements des Papillons Blancs 29 sont répartis sur tout le département, et 22 communes différentes abritent au moins un site de l’association. « Nous avons sollicité les maires de ces communes afin de leur demander une salle pour exposer les travaux de nos résidents, ils ont tous accepté ».
La bonne nouvelle a été apportée, ce vendredi, par Katell Alençon, paracycliste qui a gagné la coupe du monde en 2016 et 2019, et qui est la marraine de ce 60e anniversaire : « Initialement, je ne pouvais pas être présente à Quimper le 25 juin, mais des épreuves ont été déplacées en raison du tour de France, je pourrai donc être là pour fêter l’anniversaire ».
Un défi : 60 000 km à vélo
Les résidents de chaque établissement des Papillons Blancs 29 vont être invités à participer à un défi sur vélo d’appartement, l’objectif est de parcourir 60 000 km en un an. Autant que son programme d’entraînement et d’épreuves le lui permettra, Katell Alençon a prévu de se rendre dans certains établissements pour rencontrer les résidents et leur parler de sa passion et de ses prochains objectifs, comme les jeux à Paris, en 2024, et avant les jeux de Tokyo, en août 2021. « En espérant retrouver des épreuves en public, dans un contre-la-montre à huis clos c’est plus difficile de se motiver ».
Vendredi 25 juin, au parc des expositions de Quimper, plusieurs animations seront proposées par les résidents des Papillons Blancs 29 qui montreront leurs différents savoir-faire dans les établissements et services d’aide par le travail (Esat). Dans l’après-midi, un colloque sera consacré à la place du médico-social dans le système de santé, une assemblée générale suivra qui doit définir les projets stratégiques des Papillons Blancs 29 pour les années à venir.
Une unité Covid ouvre à Dirinon
Le Télégramme – Finistère – Dirinon – 15 janvier 2021
L’unité Covid du Finistère à destination des personnes en situation de handicap vient d’ouvrir à Dirinon. Cinq premiers résidents l’ont intégré ce vendredi.

Portée par les Papillons Blancs et financée par l’ARS, cette unité Covid bénéficie aussi du soutien du conseil départemental, du CHRU de Brest et de l’association Appui Santé. (Le Télégramme/Hervé Corre)
Portée par l’association Les Papillons Blancs du Finistère et financée par l’ARS (Agence régionale de santé), l’unité Covid PH 29 vient de voir le jour au domaine de Kérivin, à Dirinon. Elle est appelée à accueillir les personnes adultes en situation de handicap dont l’état ne nécessite pas d’hospitalisation. Ces dernières y seront mises en isolement pendant 14 jours avant de réintégrer leur établissement ou leur domicile.
L’objectif est évidemment ici d’éviter la propagation du virus et de protéger les autres. Car, on l’a dit, l’état de santé des personnes qui intégreront l’unité Covid n’a rien de préoccupant. Mais les déplacer jusqu’à Dirinon doit dispenser d’isoler dans leur intégralité les établissements qui les hébergent et d’y prendre des mesures drastiques et encore plus contraignantes. Pour les patients qui vivent à leur domicile, il s’agit de les éloigner de leurs aidants familiaux qui, dans certains cas, peuvent être des parents âgés et donc fragiles.
Gérer le stress
D’une capacité de 15 places (le nombre de chambres), cette unité Covid peut accueillir toute forme de handicap. Les patients seront suivis par les douze salariés des Papillons Blancs qui s’y relaieront. Les deux médecins généralistes de Dirinon sont également associés au dispositif tout comme le CHRU de Brest, le conseil départemental et l’association Appui Santé.
Franck Barrois, des Papillons Blancs 29, sait déjà « qu’on va devoir gérer le stress davantage que la covid-19 ». En effet, le changement d’environnement risque de peser lourd sur le moral de ces personnes en situation de handicap que l’on déplace jusqu’à Dirinon.
Jusqu’au 3 mars… au moins
Pour l’instant, il est prévu que cette unité reste ouverte jusqu’au 3 mars. Et passé cette date ? La réalité d’un jour n’étant pas celle du lendemain, il conviendra d’établir un nouvel état des lieux de la crise sanitaire pour décider alors du futur de ce nouveau dispositif.
Contact :
En cas d’activation de l’unité, contacter l’ARS au 02 98 64 50 20 (en semaine de 8h30 à 18h00) ou le 09 74 50 00 09 (en semaine entre 18h00 et 8h30 et le week-end.