ADAPEI 29

Antenne Pays Bigouden

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Deux associations organisent un défi « pour faire du sport autrement »

Ouest-France – Finistère – Plomeur – 5 avril 24

L’Association Collectif 29 – Accueillir la différence, Plomeur Tennis de table et la municipalité organisent ce samedi 6 avril 2024, de 10h30 à 13h30, à la salle Ti-Kêr à Pendrev, un défi sportif inclusif : « Faire du sport autrement ». Explications avec les organisateurs.

Stéphane Cosquer, pour Plomeur tennis de table, Martine Olivier pour Collectif 29 – Accueillir la différence et Stéphane Daoulas, pour la commune, ont présenté, en présence de Jean-Luc Billien le défi sportif « Faire du sport autrement ». | Ouest-France

Élus et associations organisent ce samedi 6 avril 2024, de 10h30 à 13h30, à la salle Ti-Kêr à Plomeur (Finistère), un défi sportif « faire du sport autrement ». Explications avec les organisateurs, Stéphane Cosquer, pour Plomeur tennis de table, Martine Olivier pour Collectif 29 – Accueillir la différence et Stéphane Daoulas, pour la commune.

Quel est le principe de ce défi sportif inclusif ?

Il nous a été inspiré par la rencontre de jeunes sportifs pratiquant les disciplines sportives du sport partagé et par le succès remporté, l’an dernier, par la première édition que nous avions organisée avec Plomeur tennis de table, en partenariat avec la municipalité qui a signé une convention. Nous avons bien compris que se dépasser dans une activité́ tout en prenant soin de son coéquipier et être fier d’avoir relevé́ le défi ensemble est une formule innovante, enrichissante et complémentaire aux pratiques sportives entre pairs…

Qui peut y participer ?

L’activité́ physique et sportive est un puissant vecteur de lien social et de bien-être. Elle remplit toutes les fonctions nécessaires à l’accueil de la différence. Ainsi : dans un lieu commun, en équipes mixtes, enfants et personnes porteuses ou pas d’un handicap peuvent participer, sur un temps partagé, à des activités physiques et sportives, organisées par la collectivité́ et animées par les associations de la commune.

Concrètement, comment ce défi se déroulera dans la commune ?

Plomeur Tennis de Table a voulu s’associer à cette initiative avec la commune et l’association Collectif 29 – Accueillir la différence. Pour cela, tout au long de la matinée, la municipalité accepte de prêter sa salle à Pendrev et d’offrir le pot de l’amitié.

Quant à Plomeur Tennis de table il mettra ses matériels (tables, balles, raquettes…) à disposition, proposera et organisera les rencontres de tennis de table mixtes avec des équipes formées par des personnes à handicap et des personnes valides, dont plusieurs sont licenciées au sein du club.

Ces rencontres, placées sous le parrainage de Jean-Luc Billien, seront ouvertes à tous publics et à tout âge. Elles se termineront par une remise de médailles et de coupes.

Parmi les personnes présentes figureront notamment des adultes de l’Esat de Plonéour et, certainement, d’autres venues individuellement souhaitant découvrir et s’initier au tennis de table.


Ouest-France – Plonéour-Lanvern – 4 avril 24

Ancien travailleur de l’Esat (établissement et service d’aide par le travail) à Plonéour (Finistère), Antoine L’Her est aujourd’hui employé communal. Un passage marquant du milieu « protégé » au milieu « ordinaire »

Antoine L’Her est désormais employé communal à Plonéour (Finistère). | Ouest-France

L’émotion et la fierté étaient palpables lors du pot de départ organisé pour Antoine L’Her, ce vendredi 29 mars 2024, à l’Esat (établissement et service d’aide par le travail) du Pays bigouden, à Plonéour (Finistère). Et pour cause : l’établissement fêtait l’intégration « en milieu ordinaire » d’Antoine L’Her, jusqu’ici salarié de l’établissement d’aide par le travail, réservé aux personnes en situation de handicap et visant leur insertion sociale ou professionnelle. Un évènement, pour le directeur, Thierry Berneuil : « C’est seulement le 3e travailleur à réussir cette intégration sur le Pays bigouden ».

Lorsqu’on demande à Antoine L’Her les raisons de cette réussite, il explique d’emblée : « J’avais de l’ambition, je voulais réussir. ». Une détermination, qui se lit dans le parcours du jeune homme. Après une formation en menuiserie, celui-ci se forme à l’entretien des espaces verts. De stages en petits contrats, il monte en compétence et s’intègre à l’équipe communale des espaces verts de Plonéour.

« C’est une reconnaissance, je suis comme tout le monde »

« J’ai été très bien accueilli, j’ai pu travailler en autonomie. » Antoine s’accroche, obtient même ses permis de conduire EB et E, « un exemple pour les autres travailleurs de l’Esat », souligne Thierry Berneuil. Après trois ans de contrat avec la mairie de Plonéour, Antoine est récompensé : il signe son CDI en milieu ordinaire, pleinement intégré à l’équipe municipale.

« C’est une reconnaissance, je suis comme tout le monde », déclare Antoine. Une incorporation dans le milieu ordinaire, qui ouvre des portes, comme pour demander un prêt bancaire, ou effectuer certains actes administratifs. « Pour l’instant, je ne me rends pas compte, on verra bien ce qui va se passer, mais je ne suis pas inquiet », conclut Antoine L’Her.

« La preuve que c’est possible »

Thierry Berneuil, quant à lui, ne masque pas sa satisfaction : « C’est la preuve que c’est possible, ce sont des portes qui s’ouvrent. Les travailleurs sont les premiers acteurs pour créer les passerelles entre les milieux ordinaires et protégés. »

Un processus d’émancipation qui concorde avec le dernier rapport IGAS (inspection générale des affaires sociales), précisant la mission des Esat : « Assurer l’insertion des travailleurs qui le peuvent et le souhaitent », et « assurer dans une logique d’autodétermination la capacité des personnes à organiser leur vie selon leurs préférences ».


Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 31 mars 2024 – Marwan Nabli

Après seize ans de bons et loyaux services, Antoine L’Her, quitte l’Esat du Pays bigouden à Plonéour-Lanvern et intègre les services techniques de la mairie locale. Une promotion synonyme de belle récompense pour le Pont-l‘Abbiste de 36 ans.

Antoine (en polo), pose aux côtés d’accompagnateurs et d’amis devant l’Esat du Pays bigouden à Plonéour-Lanvern (Le Télégramme/Marwan Nabli)

« Antoine est la preuve que si vous vous accrochez, vous aussi vous pouvez atteindre vos objectifs ». Joël Lucas ne cache pas son émotion ce vendredi 29 mars à l’Esat du Pays bigouden de Plonéour-Lanvern. Le responsable d’ateliers, accompagné par vingt autres travailleurs en situation de handicap, a levé son verre en hommage à Antoine L’Her, 36 ans, qui quitte l’établissement médico-social de travail protégé après seize ans pour rejoindre le service des espaces verts de la mairie plonéouriste, et ainsi s’intégrer dans le milieu ordinaire. « J’étais ambitieux, et maintenant je suis fier d’avoir accompli mon objectif », avance le principal intéressé, qui symbolise une nouvelle réussite pour l’établissement, géré par l’association Les Papillons Blancs du Finistère.

Un exemple d’abnégation

Dans le hall d’entrée de l’Esat, Antoine est trop intimidé par les regards qui se fixent sur lui pour entreprendre un discours, mais le sourire qui se fige sur son visage est assez communicatif pour comprendre. « Je suis très heureux parce que je vais être plus autonome, je n’aurais pas pu imaginer ça, il y a 15 ans », confie-t-il un peu plus tôt.

« En arrivant ici, il avait déjà un bon niveau de compétences, ensuite, il s’est montré assez rigoureux pour progresser », souligne Joël Lucas.

Titulaire d’une formation en menuiserie, le Pont-l‘Abbiste a tout appris sur l’entretien des espaces verts à l’Esat. Il a passé deux des trois dernières années déjà intégré dans les services techniques de Plonéour-Lanvern grâce à un contrat de travail de droit commun et a toujours scandé haut et fort : « Je veux avancer malgré mon statut ».

« Je veux avancer malgré mon statut »

« Ça change tout »

Les habitudes d’Antoine ne seront plus les mêmes dorénavant : « Ça change tout », avance-t-il. « Il n’aura plus accès à certaines aides sociales de la Caf mais ça va lui faciliter certaines tâches administratives comme l’accès aux prêts bancaires », estime Thierry Berneuil, le directeur du pôle formation et travail de l’Esat. Pour le responsable, le futur agent d’entretien peut maintenant « répondre à des exigences différentes de celles du milieu protégé ».

Antoine, vêtu d’un polo, et les membres de l’Esat ont partagé un goûter pour fêter son départ. (Le Télégramme/Marwan Nabli)

Un environnement qui permet cette intégration

Si les Esat forment au quotidien des personnes en situation de handicap, leur intégration n’est pour autant pas toujours garantie : « C’est la troisième personne qui quitte les lieux pour le milieu ordinaire depuis des dizaines d’années », détaille Thierry Berneuil. Ce dernier estime que la différence se joue dans la volonté des acteurs locaux comme les mairies. Il espère que dans les années à venir les travailleurs qui le souhaitent puissent « être accompagnés et prendre suffisamment confiance pour prendre exemple sur Antoine ».

Le Pont-l‘Abbiste lui se languit de retrouver ses nouveaux collègues le 2 avril pour sa prise de poste.


Handicap mental : l’Adapei du Pays bigouden soutient les familles

Le Télégramme – Pont-l’Abbé – 18 janvier 2024 – Par Delphine Tanguy

Soucieuse d’accompagner au mieux les parents d’enfants en situation de handicap mental, l’antenne bigoudène de l’Adapei souhaite trouver un nouvel élan.

Jean-François Marandola, responsable de l’antenne bigoudène de l’ADAPEI et Ghislaine Guirriec, déléguée. (Le Télégramme/Delphine Tanguy)

Réactivée en 2017, l’antenne bigoudène de l’Adapei (Association départementale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales) s’est fixée pour mission d’accompagner et de soutenir les familles. Sur le territoire du Pays bigouden, une cinquantaine de familles sont ainsi épaulées et partagent leurs expériences.

« On fait face aux mêmes difficultés »

« Chaque handicap est différent. Certains vont aller travailler ou à l’école, d’autres pas, mais on vit beaucoup les mêmes choses. On se comprend. On fait face aux mêmes difficultés : le manque de place, d’accompagnement », relate Jean-François Marandola, vice-président de l’ADAPEI 29. Il anime l’antenne au côté de Ghislaine Guirriec avec la volonté de faire partie du tissu associatif local. « Le handicap mental fait peur. C’est un handicap qui ne se voit pas mais on veut faire comprendre aux gens que nos enfants ont les mêmes envies, les mêmes besoins de s’amuser, de s’aimer et qu’il faut leur faire de la place », soutiennent-ils.

L’association aimerait relancer les moments festifs que la période Covid a empêchés mais aussi inviter les jeunes parents à les rejoindre. Ils ont par ailleurs proposé aux municipalités de les considérer comme des personnes « ressource », pour apporter un autre regard sur le handicap mental. Des communes comme Pont-l’Abbé et Plonéour-Lanvern font ainsi appel à eux pour certains projets.

« En tant que parents, il y a deux grandes questions : qu’est-ce qu’on va laisser à nos enfants quand on sera parti et ce qu’ils vont devenir ? »

Répondre aux inquiétudes des parents

La préoccupation de l’association est également de permettre aux parents de se projeter dans l’avenir en se posant la question de l’après. « En tant que parents, il y a deux grandes questions : qu’est-ce qu’on va laisser à nos enfants quand on sera parti et qu’est-ce qu’ils vont devenir ? Est-ce qu’ils vont pouvoir continuer leurs loisirs, avoir un suivi médical, social ? », émet Jean-François Marandola.

Cette question de l’après est au cœur du projet de l’Adapei 29, qui réunit 850 adhérents dans le Finistère. Un dispositif de soutien aux aidants vieillissants d’enfants atteint de handicap mental est expérimenté depuis octobre et concerne une soixantaine de familles dans le département. Il a été ouvert à toutes formes de handicap. Ce projet pilote en France, en co-construction avec des professionnels, s’inspire du dispositif Madras existant depuis une vingtaine d’années en Belgique et qui s’appuie sur un maillage d’assistantes sociales.

Pratique

Contact de l’antenne bigoudène de l’Adapei : Jean-François Marandola au 06 70 35 06 86 ou jean-françois.marandola@outlook.fr et Ghislaine Guirriec : 06 63 28 77 64 ou guirriec.ghislaine@gmail.com.


Conférence

Mandat de protection future

L’antenne du pays Bigouden organise une conférence ayant pour thème « le mandat de protection futur » dispositif à destination de protection des personnes en situation de handicap et pour les personnes âgées, à la salle polyvalente de Ploneour Lanvern le 23 Mars à 19h00.

Cette conférence sera animée par une association d’avocats à laquelle vous pourrez poser toutes questions.

Nous vous attendons avec plaisir.

Vous trouverez ci-dessous notre affiche avec tous les renseignements.


On cherche des solutions pour une pêche plus éco responsable

Le Télégramme – Le Guilvinec – 9 septembre 2022

Comment adopter un fonctionnement écoresponsable et à quel prix pour les marins, armements et industriels ? La Coopération maritime était au Guilvinec, mercredi, pour évaluer la situation et trouver des réponses.

Avec en ligne de mire la loi Agec, la Coopération maritime était sur les quais du Guilvinec, mercredi, pour évaluer en partie l’organisation de la filière relative à la gestion des engins de pêche usagés. Une journée test consacrée au démontage de vieux chaluts afin « d’estimer le temps de cette manutention », précise Mathilde Guéguen, chef de projet à la Coopération maritime. La problématique réside dans le fait qu’un chalut comporte plusieurs éléments. Certains sont réutilisables (chaînes, flotteurs) mais une majeure partie est composée de polyéthylène (plastique issu du pétrole). Un matériau que fabricants et importateurs doivent intégrer dans une filière de recyclage.

À l’heure actuelle, seule une entreprise danoise est en capacité d’assurer un prix d’achat et de retraiter ces engins de pêche usagés pour une seconde vie.

« Ça me plaît de servir l’écologie »

Cette journée d’évaluation avait aussi pour objectif de « trouver un équilibre entre le coût économique, humain, écologique et éviter l’enfouissement », précisait la chef de projet. Un travail d’évaluation réalisé par les volontaires de l’Esateo de Plonéour-Lanvern, heureux de participer à cette collaboration : « Ça me plaît de servir l’écologie », soulignait Charles, sur les quais.

Déjà concernés par la récupération des déchets par les marins, les terriens s’impliquent davantage dans ce tri sélectif. « L’armement La Houle, de Saint-Guénolé, nous suit et le partenariat est fructueux, encourageant », expliquait Mathilde Guéguen. Les marins, armements mais aussi industriels « devront être acteurs de cette éco-organisme et trouver des solutions techniques », ajoutait Mathilde Guéguen.

Un début de projet ambitieux avant l’application de cette loi, le 1er janvier 2025, pour une revalorisation d’une pêche plus éco-responsable et préserver sa filière halieutique.


La fin du calvaire pour Sophie-Emmanuelle

Le Télégramme – Penmarch – le 1 juin 2022 – par Jean-François Berteau

La jeune Sophie-Emmanuelle, Penmarchaise atteinte de trisomie 21 qui souffre d’une terrible rage de dent, a enfin obtenu un rendez-vous chez un dentiste à Concarneau. Retour sur un véritable parcours du combattant.

Colette ne parvenait pas à trouver un dentiste capable d’effectuer une anesthésie générale pour sa fille de 33 ans, en situation de handicap, qui souffre d’une rage de dents depuis bientôt un mois.

« Si elle continue de se déshydrater, on ne prend pas de risque, ça va être les urgences et une perfusion ». L’histoire de Sophie-Emmanuelle, atteinte de trisomie 21, qui souffre d’une rage de dent depuis un mois et qui ne parvient pas à trouver un dentiste capable d’effectuer une anesthésie générale pour la soulager, s’est dénouée ce mercredi 1er juin, après une journée éprouvante.

Colette(*), sa maman, a dû prendre le train en catastrophe ce mercredi matin et laisser de côté son travail à Rennes pour revenir précipitamment à Penmarc’h, auprès de sa fille de 33 ans dont l’état de santé venait subitement de se dégrader.

Jointe par téléphone, peu après midi, elle expliquait : « Je rentre chercher Sophie dans sa famille d’accueil pour l’accompagner chez le médecin tout de suite car nous rencontrons un nouveau problème : elle ne supporte plus du tout les médicaments. Faute de dentiste, on l’avait mise sous antibiotiques et sous anti-inflammatoires. Mais désormais, elle vomit à chaque repas. Son corps ne les supporte plus. C’est très inquiétant ».

Une intervention de toute urgence

Sophie-Emmanuelle subit les effets secondaires des médicaments. « Elle s’alimente déjà très, très peu, donc elle a des vertiges. Et surtout, maintenant, elle rejette tout ce qu’elle mange. Ça ne va pas durer longtemps… Ce n’est pas possible », soufflait sa maman depuis le train qui la conduisait vers sa fille. « Maintenant, il ne faut plus attendre, il faut une intervention de toute urgence », poursuivait alors la maman désemparée.

Depuis plusieurs jours, Colette avait lancé un appel aux dentistes de la région mais essuyait refus sur refus. « J’avoue que je n’y crois plus. La situation est quand même incroyable. Ce ne sont que des refus… Mais je ne peux pas laisser ma fille comme ça, c’est sûr ».

Ce mercredi après-midi, après avoir vu le médecin traitant de sa fille, Colette expliquait vers 18 h : « Les choses n’ont pas beaucoup avancé. Mes appels téléphoniques sont tous restés négatifs. Le médecin a essayé d’appeler une clinique dentaire à Concarneau. Sans succès. Elle m’a dit qu’elle allait essayer de plaider auprès de nouveaux dentistes à Concarneau ». Sans autre piste, une solution était envisagée : « Le médecin a peur qu’elle se déshydrate, si elle continue de vomir, on ne prend pas de risque, on l’hospitalise et on la perfuse car elle ne s’alimente quasi plus depuis dimanche ».

Un énorme élan de solidarité

Éclaircie ce mercredi peu avant 19h00. En toute fin de journée, un cabinet dentaire de Concarneau a rappelé Colette pour lui annoncer qu’il acceptait de prendre la jeune femme. « Ils m’ont proposé un rendez-vous mardi prochain », annonce Colette dans un grand sourire mêlant soulagement et reconnaissance.

À la suite de la parution d’un premier article dans les colonnes du Télégramme, un véritable élan de solidarité avait vu le jour. De nombreux mails et conseils étaient parvenus jusqu’à Colette. « Ça a été vraiment très très gentil. Je voudrais remercier votre journal tout d’abord, mais aussi tous ces gens qui m’ont donné des pistes, des conseils, des adresses ».

(*) Pour préserver son anonymat, Colette n’a pas souhaité dévoiler son nom de famille


Un projet de formation original entre l’Esat et Saint-Gabriel

Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 22 mai 2022

Vendredi 20 mai, les élèves de la section bac pro maintenance et engins de travaux publics du lycée Saint-Gabriel de Pont-l’Abbé sont intervenus à l’Esat du Pays bigouden de Plonéour-Lanvern. Une collaboration inédite qui en appellera d’autres.

Une première collaboration réussie entre lycéens de bac pro de Saint-Gabriel et travailleurs de l’atelier Entretien d’espaces verts de l’Esat autour de la sécurité et de l’entretien du matériel.

À l’origine de cette collaboration originale entre lycéens de bac pro et travailleurs en situation de handicap mental, une demande émanant de l’ARS Bretagne (Association régionale de santé). « L’année dernière, l’ARS a souhaité opérer une mise à jour technique autour de la sécurité des machines pour les travailleurs d’Esat », expose Luc Toullec, professeur en maintenance engins TP, et coordinateur Ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) du lycée Saint-Gabriel. Après échange avec Gilbert Le Lu, éducateur technique spécialisé à l’Esat des Papillons Blancs de Plonéour-Lanvern, l’idée de cette mini formation est née. « Il s’agit d’un travail pédagogique qui profite aux deux parties, poursuit Luc Toullec, puisque celui-ci constitue la matière du chef-d’œuvre(*) demandé aux élèves de 1ère et terminale pour le bac pro ».

Fin 2021, les élèves ont visité l’Esat et rencontré Joël Lucas, le responsable de l’atelier entretien des espaces verts, les quatre équipes et leurs moniteurs. Ils ont répertorié le matériel utilisé (tracteurs, tondeuses, tronçonneuses, remorques, etc.). À partir de ces identifications, les élèves ont réalisé un travail de recherche documentaire afin de réaliser des fiches techniques et des tutoriels d’utilisation et d’entretien de chaque matériel. « Les modules ont été adaptés avec de grands visuels et un minimum de texte afin d’être facilement compréhensibles, explique Luc Toullec. Des tutoriels vidéo au ralenti ont aussi été réalisés ».

Un projet enrichissant pour tous

Vendredi matin, les lycéens ont présenté leur travail aux employés de l’Esat, répartis en plusieurs groupes. Une partie théorique sur la sécurité des machines et les fiches techniques s’est déroulée en salle. Elle a été suivie par une partie pratique à l’atelier. Celle-ci était consacrée à l’affûtage de chaînes des tronçonneuses. « C’est un travail enrichissant pour tous, a fait valoir Véronique Augoyard, responsable des stages à l’Esat. Les lycéens doivent se mettre au niveau des travailleurs en milieu protégé, tout en exprimant leurs compétences techniques. Et c’est valorisant pour les personnes de l’Esat qu’on se déplace pour eux et qu’on conçoive des programmes qui les font progresser ».

Rendez-vous est pris pour l’année prochaine où les élèves, passés en terminale, poursuivront leurs interventions.

Pratique

Esat du Pays bigouden, ZA de Kerlavar, 29720 Plonéour-Lanvern. Tél. 02 98 87 66 85.

(*) Le chef-d’œuvre est une réalisation, collective ou individuelle, qui permet aux élèves de montrer et valoriser leurs compétences en lien avec leur futur métier.


Laurence Tonnel raconte le handicap de sa fille dans un livre

Le Télégramme – Pont-l’Abbé – 2 mai 2022

Maman d’une jeune femme handicapée, Laurence Tonnel dédicacera son livre témoignage, « Sacrée Poupoune », à la librairie l’Air de Broca, à Pont-l’Abbé, samedi 7 mai, à 10h00.

Laurence Tonnel est l’auteur d’un livre témoignage, « Sacrée Poupoune ». Ce récit émouvant est sorti, fin novembre, aux éditions Le Lys Bleu. C’est l’histoire d’une mère confrontée au handicap mental de sa fille, Marie, aujourd’hui âgée de 29 ans. Cette dernière vit dans un foyer de vie pour adultes handicapés, à Merris (59). « C’est d’abord un livre pour que notre entourage comprenne ce que l’on vit depuis près de 29 ans. C’est aussi pour sensibiliser le personnel soignant. Pour montrer comment Marie, en étant différente, m’a rendue différente. Elle a un retard intellectuel avec des troubles du comportement et malgré toutes les sciences, on n’en connaît pas l’origine. On ne sait toujours pas si c’est génétique », explique Laurence Tonnel, installée en Centre-Bretagne avec son mari, Éric, qui sera en dédicace samedi, à l’Air de Broca, à Pont-l’Abbé (*).

La découverte d’un monde nouveau

Le livre raconte les souffrances qu’ils endurent, la confrontation avec le milieu médical, l’acceptation ou non par les proches, mais aussi la remise en question de soi et de sa relation aux autres, la découverte d’un monde nouveau. Celui des sigles, des protocoles, des dossiers à remplir, des cases à cocher. « Malheureusement pour nous, Marie n’entre dans aucune case. Elle n’est pas trisomique, elle n’est pas autiste, on ne sait pas ce qu’elle est. Elle est différente, c’est tout ! ».

Avec humour, Laurence Tonnel décrit comment la différence amène parfois des situations cocasses qui remettent en question ma logique des gens dits « normaux ». « Comme Marie nous a été livrée sans mode d’emploi, il nous a fallu toujours deviner… ». Laurence Tonnel précise que tous les bénéfices de ce livre seront reversés à une association de soignants pour le handicap.

(*) En présence de l’Adapei 29 (Association départementale des associations de parents et d‘amis des personnes handicapées mentales).


La grogne du secteur social et médico-social s’amplifie

Ouest-France – Pont-l’Abbé – 22 novembre 2021

Des acteurs du monde médico-social ont manifesté devant la permanence de la députée Liliana Tanguy, à Pont-l’Abbé (Finistère) ce lundi 22 novembre 2021. Ils dénoncent des difficultés de recrutement et leur exclusion de la revalorisation salariale prévue par le Ségur de la santé.

Le collectif du secteur social et médico-social dénonce des inégalités qu’ils jugent injustifiables quant à l’obtention de la prime Ségur et aux revalorisations salariales. | Ouest-France

Le collectif du secteur social et médico-social organisait ce lundi 22 novembre 2021, dans la matinée, un rassemblement devant la permanence de la députée Liliana Tanguy, à Pont-l’Abbé (Finistère). Le collectif venait lui remettre motion et pétition concernant les revendications salariales, la détérioration des conditions de travail et l’augmentation demandée des moyens humains dans ces secteurs de la santé.

« Difficultés de recrutement sans précédent »

Ils souhaitaient aussi lui faire part des inquiétudes des personnels sur tout un secteur d’activité. « Nous sommes confrontés à une situation de crise inédite. Les faibles salaires de notre secteur se traduisent par des difficultés de recrutement sans précédent. L’existence de certaines structures est menacée quand ce n’est pas la qualité de l’accompagnement portée aux plus fragiles d’entre nous qui est impactée », dénonce Stéphane Le Cossec, de l’USD29 CGT.

Pour lui, « malgré les luttes, des agents de la fonction publique et des salariés du secteur privé restent toujours exclus de l’augmentation des 183 € du Ségur de la santé. La plupart des professionnels du secteur social et médico-social, qu’ils travaillent en Ehpad, en foyer ou à domicile se retrouvent ainsi exclus des enveloppes de revalorisation salariale, alors qu’ils jouent un rôle fondamental de soin et de régulation sociale auprès des publics vulnérables qu’ils accompagnent. Le non-respect du principe d’égalité de traitement entre les personnels provoque des démotivations, de nombreux départs vers d’autres branches avec les difficultés de recrutement que cela engendre ».

D’autres mobilisations

D’autres actions sont d’ores et déjà programmées dont une mobilisation départementale le mardi 7 décembre « contre le Ségur de l’exclusion ». La manifestation aura lieu dès 10h30 devant l’ARS (venelle Kergos) puis à la préfecture et au Conseil départemental du Finistère et pique-nique revendicatif.


GASM : un bateau nouvellement équipé pour les plongeurs handi

Le Télégramme – Pont-L’Abbé – 18 septembre 2021

Depuis 2009, l’association GASM (groupe d’activités sous-marines) de Quimper accueille des plongeurs en situation de handicap. Elle vient de doter son bateau de nouveaux équipements pour rendre cette pratique plus accessible.

Marc Dufau entouré de Bernard Le Viol, président de l’association GASM de Quimper et d’autres membres actifs : Xavier Le Ster, Rémi Kerviel, André Pennarun. (Le Télégramme/Delphine Tanguy)

Forte d’une centaine d’adhérents, l’association GASM de Quimper qui fêtera ses 60 ans l’an prochain, s’est ouverte très tôt aux plongeurs en situation de handicap. « Depuis la création de la section handi sub en 2009, on a accueilli une quinzaine de plongeurs handi et formé une quinzaine d’encadrants », décrit le président de l’association, Bernard Le Viol. Pour se rendre sur les sites de plongée, d’avril à octobre, l’association dispose de trois bateaux, deux semi-rigides et un bateau à coque aluminium, l’Ar Bleiz, basés à Loctudy et Kérity Penmarc’h ainsi qu’à Tréboul, à Douarnenez, en fin de saison.

Des améliorations profitables à tous

Pour rendre plus accessible la pratique de la plongée aux personnes handicapées, le projet de refonte des équipements de l’Ar Bleiz vient d’aboutir. Une porte sur le côté bâbord permet l’accès direct des fauteuils à partir du ponton ou d’une cale. L’espace disponible sur le pont a été augmenté grâce au remplacement de l’ancien moteur très volumineux par une nouvelle motorisation moins polluante. Des fauteuils ont été ajoutés, où les plongeurs handi peuvent s’attacher. Par ailleurs, une potence équipée d’un filet facilite et sécurise la mise à l’eau et la récupération des plongeurs. Enfin, une dérive centrale installée à l’arrière et un propulseur d’étrave assurent une meilleure manœuvrabilité du bateau.

 Pour financer ce chantier d’envergure d’un coût de 100 000 €, l’association a pu bénéficier de l’aide des collectivités, la Ville de Quimper mais aussi le conseil départemental et régional. L’appel au financement participatif a également suscité un bel élan de générosité avec 12 000 € récoltés. « Au total, nous avons pu bénéficier de 87 000 € d’aides, ce qui a permis de ne pas mettre en péril la trésorerie de l’association. Ce sont des améliorations qui sont profitables à tous », souligne le président.

« Une fois dans l’eau, je ne me sens plus en situation de handicap. C’est une activité très inclusive car on plonge avec des valides. Quand on sort du centre de rééducation, on se pose beaucoup de questions. Le sport, c’est ce qui m’a sauvé »

Une potence équipée d’un filet facilite et sécurise la mise à l’eau et la récupération des plongeurs. (GASM)

« C’est une activité très inclusive car on plonge avec des valides »

« Une fois dans l’eau, je ne me sens plus en situation de handicap. C’est une activité très inclusive car on plonge avec des valides. Quand on sort du centre de rééducation, on se pose beaucoup de questions. Le sport, c’est ce qui m’a sauvé », témoigne Marc Dufau, qui a rejoint le club en 2011, un an après un grave accident de ski. Ce qu’il apprécie le plus, c’est l’accès au milieu naturel. « En fauteuil, aller se balader en forêt, c’est compliqué », précise ce dernier. Il a passé les différents niveaux de plongée, un challenge à relever lui aussi très motivant et ne peut qu’encourager d’autres plongeurs handi à la rejoindre.

« On veut aussi mettre à disposition cet outil à des plongeurs handi d’autres régions qui viendraient avec leurs moniteurs découvrir nos fonds sous-marins », précise Marc Dufau, dont le terrain de jeu préféré se trouve du côté des Glénan, là où il y a de belles épaves à 30 ou 40 mètres, colonisées par une vie sous-marine foisonnante.

Pratique :

L’inauguration du bateau aura lieu, le di 25 septembre prochain, à Loctudy. Des baptêmes sont proposés mercredi 29 septembre, à 20h00, à la piscine de Kerlan Vian, à Quimper, avant les inscriptions au local de l’association à la piscine, les samedis 2 et 9 octobre, de 9h00 à 12h00. Tél. 06 15 46 44 54.


Accidents de la vie ou du travail : une permanence juridique vendredi à Pont-l’Abbé

Le Télégramme – Pont-l’Abbé – 9 mars 2021

La Fédération nationale des accidentés du travail et handicapés (Fnath) tiendra une permanence juridique le vendredi 12 mars, à la MPT de Pont-l’Abbé, de 9h00 à 10h00.

Les victimes d’accidents de la vie, du travail ou de maladies professionnelles pourront rencontrer un interlocuteur qui les informera sur leurs droits. Le port du masque est obligatoire. Pas de prise de rendez-vous nécessaire.


Pour un meilleur accueil des enfants handicapés

Ouest-France- Pont-l’Abbé – 16 décembre 2019

Le collège Saint-Gabriel a organisé vendredi une matinée sur le thème « Faire réseau pour un territoire inclusif ». | Ouest-France

Vendredi, au collège Saint-Gabriel, le « réseau de travail handicap » mis en place il y a quelques mois, à l’échelle du territoire haut et sud bigouden, a organisé une matinée d’échanges et de réflexion autour de l’accueil des enfants et jeunes en situation de handicap dans les structures d’accueil locales.

Destinée aux encadrants, aux enseignants et aux élus, cette matinée avait pour thème « Faire réseau pour un territoire inclusif ». Ainsi, les participants ont échangé sur les différentes manières de croiser leurs pratiques dans l’objectif d’apporter aux enfants et aux jeunes, à besoins spécifiques, un parcours correspondant à leurs besoins.

Parmi les intervenants, Laurent Thomas, directeur du réseau Passerelles, mais aussi des acteurs locaux, comme Marie Ramos, de la Direction départementale de l’enseignement catholique du Finistère : « On ne doit pas être dans une école exclusive, pour des privilégiés, mais dans la démarche du «Pour tous». Travailler aux besoins spécifiques, c’est travailler pour le bien commun ».

Cette matinée était le début d’un travail engagé à l’échelle du Pays bigouden entre la communauté de communes du Pays bigouden sud et celle du Haut-Pays bigouden, dans le cadre d’une convention signée avec la Caisse d’allocations familiales et le conseil départemental.


Trois questions à Laurent Thomas directeur délégué du Réseau Passerelles

Le Télégramme – Pont-L’Abbé – 7 décembre 2019 – Antoine TAMET

Laurent Thomas est directeur délégué du Réseau Passerelles, qui aide les enfants en situation de handicap à partir en vacances. Vendredi, il tenait une conférence auprès des élus et associations du Pays bigouden.

Laurent Thomas a également été délégué général de la Mission nationale handicap Accueil de loisirs, menée en 2018.

Quel est aujourd’hui le principal obstacle auquel les familles ayant un enfant en situation de handicap doivent faire face ?

Le drame numéro 1, c’est l’absence d’égalité homme femme face à l’emploi quand vous avez un enfant handicapé. On est dans un pays qui réclame l’égalité entre les hommes et les femmes mais, aujourd’hui, vous ne pouvez plus travailler si vous êtes maman d’un enfant handicapé. C’est un problème économique et la racine de tous les maux. On ne peut pas parler d’inclusion si on commence par exclure l’entourage et les parents. Le premier résultat d’une politique territoriale d’inclusion, c’est la reprise d’activité professionnelle des femmes.

Qui sont les acteurs qui, à l’échelle locale, peuvent aider le mieux les familles dans ces situations ?

Je suis persuadé que ce sont les collectivités territoriales. Culturellement, ça n’est pas encore passé, mais c’est en train de changer : l’Association des maires de France est très mobilisée sur le sujet. Le jour où les collectivités auront intégré que l’accueil des enfants en situation de handicap, c’est la même chose que l’ouverture des accueils extrascolaire et périscolaire, les choses vont bouger. Le summum, ce sera lorsque les communes comprendront que nous avons une usine à gaz sur l’école, avec les AVSH (auxiliaire de vie scolaire handicap). C’est une population professionnelle malmenée dont l’Éducation nationale ne sait pas trop quoi faire. Demain, ça peut être la commune qui met en place les AVSH.

Pour faire évoluer les choses, préconisez-vous des mesures incitatives ou coercitives ?

Je pense qu’il faut être dans un coercitif de prévention plutôt qu’un coercitif de punition. Par exemple, sur la question de la laïcité : aujourd’hui, vous devez signer une charte de la laïcité pour obtenir des fonds avec la Caisse d’allocations familiales (Caf). On pourrait ajouter une charte de l’inclusion. Les Caf ont un énorme pouvoir d’influence. Si les Caf osaient mettre une politique en faveur du handicap comme condition pour obtenir des fonds sur les conventions de territoire, toutes les collectivités s’y mettraient. Aujourd’hui, on en reste à des questions de volonté, d’initiatives… C’est bien, mais pas suffisant.

Pratique : Contact : https://www.reseau-passerelles.org/


Adapei 29. Une réunion d’information le 12 novembre

Le Télégramme – Plonéour Lanvern – 7 novembre 2019

Jean-François Marandola, responsable de l’antenne du Pays Bigouden de l’Adapei, Jean-François Le Bleis, adjoint au Maire et Ghislaine Guirriec, déléguée de l’antenne ont présenté la conférence du 12 novembre.

L’Adapei (Association départementale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales) organise une conférence intitulée « Comment créer un revenu complémentaire sans impacter l’aide sociale pour une personne en situation de handicap ? ». Après la conférence d’octobre 2018 sur la protection juridique, les familles voulaient en savoir plus sur la question des revenus. « L’aide sociale est donnée comme une avance et sera reprise sur l’héritage ou sur l’allocation adultes handicapés », affirme Jean-François Marandola, le responsable du secteur Bigouden de l’Adapei. « Mais ce n’est pas une loi, c’est une pratique », continue-t-il.

Bien que le Conseil départemental du Finistère ait assuré qu’il ne toucherait pas à ces aides, le doute et la prudence persistent. Sébastien Grellier, responsable à la Carac (mutuelle d’épargne) et partenaire de l’Unapei, présentera, avec le soutien de la municipalité, les différentes façons de créer un revenu complémentaire qui ne sera pas déduit de l’aide sociale.

Pratique : Mardi 12 novembre, à 20h00, à la salle polyvalente de Plonéour. Gratuit


CONFERENCE

Madame, Monsieur

L’Antenne de l’Adapei du Pays Bigouden organise, le 12 Novembre 2019 à 20h00 Salle Polyvalente de Plonéour-Lanvern, une conférence animée par un responsable de la CARAC, ayant pour thème :

« Comment créer un revenu complémentaire sans impacter l’aide sociale pour une personne en situation de handicap »

En effet certaines aides sociales peuvent être repris sur ce qu’on appelle retour à meilleur fortune, pour les personnes en hébergement mais peut aussi impacter l’AAH pour d’autres.

Le but de chaque famille de personne en situation de handicap est de gérer au mieux leur patrimoine .

La Carac , qui est une mutuelle se propose de nous faire part des solutions disponibles pour parer à cette Problématique.

Nous vous invitons à en débattre avec nous.

Cordialement

JF MARANDOLA

Responsable de l’Antenne ADAPEI du Pays Bigouden


Plaisanciers. Tous en mer pour le handicap

Le Télégramme – Loctudy – 10 juin 2019

Lancée il y a douze ans à l’initiative de l’Association des plaisanciers de Loctudy (Aploc), la journée « Tous en mer » est une manifestation destinée à permettre aux personnes éloignées des activités nautiques, en raison de leur handicap, de participer à une sortie en mer et de prolonger ce moment de rencontre par un pot des équipages et un repas partagé. Chaque année, cette action de solidarité, organisée en partenariat avec des associations de handicapés du Pays bigouden et de Cornouaille, mobilise aussi des plaisanciers d’autres ports bigoudens.

La mer est un bien commun qui ne demande qu’à être partagé.

Samedi, par une météo clémente, 27 bateaux de membres de l’Aploc, mais aussi d’autres venus prêter main-forte, ont embarqué 70 personnes handicapées, adhérentes aux Paralysés de France, Les Papillons Blancs ou de l’antenne de l’Adapei du Pays bigouden.

Depuis de longues années, Tous en mer est un bon moment de partage entre les plaisanciers Loctudistes et les personne souffrant d’un handicap.

À noter également, cette année, la présence remarquée de Fabienne Clément, présidente du tribunal de grande instance de Quimper, de la députée Liliana Tanguy et du sénateur Michel Canévet, tous les trois venus pour soutenir la cause du handicap, partager une expérience et une agréable croisière jusqu’au pont de Cornouaille, sous l’œil vigilant de l’équipage du Margodig, la vedette de la SNSM, partenaire de l’opération. Pour les bénévoles de l’Aploc, comme pour les responsables des associations de handicapés, une telle journée est une bonne manière de « casser les codes » et de montrer que le nautisme n’est pas réservé à une minorité privilégiée.

« Des liens très forts se sont noués »

« Passer une journée à bord avec des handicapés crée des relations particulières et permet de porter un autre regard sur le handicap, un regard bienveillant », soulignent des bénévoles de l’Aploc. Un sentiment confirmé par le responsable de l’APF : « Depuis toutes ces années, des liens très forts se sont noués entre certains plaisanciers et des personnes en situation de handicap qui attendent ce moment avec beaucoup d’impatience ».

Le pot des équipages, traditionnel moment d’échanges.

Après la tempête de la veille, la sortie du jour était placée sous une bonne étoile, mais la présence rassurante du Margodig ne pouvait cependant faire oublier le drame de la veille aux Sables-d’Olonne. Lorsque parvenue au large, la petite armada de voiliers et de vedettes s’est rassemblée autour de la vedette de la SNSM pour partager un dépôt de gerbe, l’émotion était d’autant plus forte.


Breizh29 Un bouchon un sourire. 1,3 tonne récupérée en 2018

Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 24 janvier 2019

Pas moins de 250 kg de bouchons ont été chargés, mercredi à la mi-journée, chez les collecteurs Nicole et Armand Le Coz, à Treffiagat-Léchiagat, par des membres de l’atelier alterné de l’Esat de Plonéour-Lanvern.

Engagé dans des actions bénévoles, solidaires et humanitaires, cet atelier a en charge la collecte des bouchons sur l’ensemble du territoire bigouden. Il est animé par Philippe Olivier (absent sur la photo). En 2018, Nicole et Armand Le Coz ont récupéré un total d’1,3 tonne de bouchons au profit de l’association Breizh29 Un Bouchon un sourire pour l’achat de fauteuils à destination d’enfants à mobilité réduite.

Pratique : M. et Mme Armand Le Coz, 11, rue Jean-Le Tirilly, à Léchiagat, à l’ADMR ou à l’école publique Jean-Le Brun, au Guilvinec.


Adapei du Pays bigouden : une journée de rencontres

Ouest-France – Tréméoc – 24 janvier 2019

L’Antenne de l’Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales (Adapei) du Pays bigouden, placée sous la responsabilité de Jean-François Marandola, a organisé pour ses familles adhérentes et amis, une rencontre à la salle polyvalente mise à disposition.

« Le but, comme l’a indiqué Jean-François Marandola, était de permettre aux familles de personnes en situation de handicap d’échanger et de se faire connaître auprès des autres partenaires associatifs tels que l’Association des plaisanciers de Loctudy et le Club d’aquariophilie de Plonéour-Lanvern autour d’un repas kig ha farz, mitonné par Yves, aidé de sa femme et de sa fille ».

Une cinquantaine de personnes a participé à ce moment de partage ou le regard de l’autre avait un tout autre sens.

L’antenne locale attend désormais le printemps et les beaux jours pour organiser son premier pique-nique de l’année.


Esat du Pays Bigouden. Treize travailleurs honorés

Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 6 janvier 2019

Après l’opération portes ouvertes de l’Esat du Pays bigouden qui se tenait vendredi matin, une cérémonie était organisée l’après-midi, dans la salle polyvalente, pour une remise de médailles du travail.

Les cinq médaillées vermeil ont également reçu des cadeaux.

Treize personnes de la structure ont ainsi été honorées, en présence du sénateur Michel Canévet, d’élus de la commune, de Jacques Philippe, président des Papillons Blancs du Finistère, et de Thierry Berneuil, directeur de l’Esat du Pays bigouden. « C’est une reconnaissance du travail des personnes handicapées et un très bon moyen de développer l’image des Esat », a commenté Jacques Philippe.

Les médaillés

Ont reçu la médaille d’argent pour 20 ans de service : Nadine Bolzer, Édouard Gent, Fanny Dhal et Marco Garreta.

La médaille de vermeil pour 30 ans de service : Sylvie Bellet, Nadine Bolzer, Laurence Kermel, Sophie Le Moigne et Corinne Tymoigne.

La médaille d’or pour 35 ans de service : Anne-Marie Bargain, Solange Donnard et Christian Ollivier.

La médaille grand or pour 40 ans de service : Raymond Le Guen.

À l’issue de la cérémonie, tout le personnel, les encadrants et les invités ont partagé une galette des Rois.


Esat du Pays Bigouden. Du monde aux portes ouvertes

Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 6 janvier 2019

L’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) du Pays bigouden, géré par l’association des Papillons blancs du Finistère, proposait, vendredi matin, une opération portes ouvertes au public, afin de faire découvrir les installations et les services proposés aux particuliers et aux entreprises.

Les travailleurs de l’Esat ont présenté, vendredi matin, leurs ateliers et outils de travail à un public venu nombreux.

Les adultes en situation de handicap, leurs encadrants ainsi que les dirigeants de la structure, ont été ravis de mener cette opération, destinée à faire connaître leurs prestations : les travaux d’espaces verts, les retouches et création de couture ainsi que l’atelier de sous-traitance et de conditionnement. Les équipes se tiennent à disposition pour étudier toutes demandes d’intervention.

Contact :

Esat du Pays bigouden, ZA de Kerlavar. Du lundi au jeudi, de 9h00 à 12h00, et de 14h00 à 17h00 (16h00 le vendredi). Tél. 02 98 87 66 


Kig ha farz

Chers Parents et Amis,

Votre antenne organise un kig ha farz :

le samedi 19 janvier 2019 – à partir de midi 

à la salle de Tréméoc ( Stade de foot)

Ce sera l’occasion de passer un bon moment ensemble.

Au menu : Apéritif, Kig ha Farz, Galette des rois, Café.


Une centaine de personnes à la conférence sur la protection juridique

Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 5 octobre 2018

Une centaine de personnes a assisté à la conférence.

L’antenne bigoudène de l’Association départementale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (Adapei 29) organisait sa première conférence, jeudi, à la salle polyvalente. « Notre première initiative importante », indique Jean-François Marandola, responsable de l’antenne. C’est suite à une demande récurrente et en raison l’inquiétude des parents, « même les plus jeunes », que l’association a invité Maître Alain Mallégol, notaire à Plonéour-Lanvern, pour donner des explications sur la protection juridique des handicapés, notamment en cas de décès des parents ou du tuteur.

Plusieurs thèmes ont été abordés : la quotité disponible en cas de succession, la récupération de l’aide sociale en cas de décès des parents ou du tuteur, les bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie, l’épargne des personnes handicapées, la suite après le décès des parents ou du tuteur, le mandat de protection familiale, la personne de confiance.

Jean-François Marandola (au micro), Maître Alain Mallégol et Ghislaine Guirriec ont animé cette conférence. (JEAN-MICHEL JEZEQUEL)

Une bonne centaine de personnes ont assisté à cette conférence. À l’issue, les intervenants, Maître Mallégol, Jean-François Marandola et Ghislaine Guirriec, ont répondu à quelques questions orales. Pour que la soirée ne se termine pas trop tard, le public a aussi été invité à poser des estions par écrit. Maître Mallégol et les membres de l’Adapei se sont engagés à répondre à chacune d’entre elles, par courrier postal ou électronique, ou par téléphone.


Une conférence sur la protection juridique jeudi à Plonéour-Lanvern

Le Télégramme – Plonéour-Lanvern – 2 octobre 2018

Créée il y a un an, l’antenne bigoudène de l’Association départementale des Associations de parents et amis de personnes handicapées mentales s’est fixée pour mission « d’accompagner, soutenir, être un lien entre les familles et les institutions », explique Jean-François Marandola qui anime la section avec Ghislaine Guirriec. Jeudi soir, à Plonéour-Lanvern, elle organise une conférence consacrée à la protection juridique des handicapés.

L’antenne bigoudène de l’Adapei 29 organise, jeudi soir, à la salle polyvalente de Plonéour-Lanvern, une conférence sur la protection juridique des personnes en situation de handicap, animée par Me Alain Mallegol, notaire de la commune.

C’est dans le cadre de leur activité auprès des familles que les membres de l’antenne bigoudène de l’Adapei ont pris conscience de l’importance de l’inquiétude sur l’avenir des handicapés en cas de disparitions des parents du handicapé. « C’est avec étonnement qu’on a constaté que cette inquiétude était forte même chez les jeunes parents », raconte Jean-François Marandola.

Face à ces questions, l’association n’a pas forcément de réponse à fournir tant les sujets et situations individuelles sont diverses. « On sait que des dispositifs existent mais ils sont méconnus », déplore Ghislaine Guirriec. « Nous essayons d’apporter notre expérience de parents, nous ne sommes pas juristes », complète Jean-François Marandola. Ils ont donc fait appel à un professionnel en la personne d’Alain Mallegol, notaire à Plonéour-Lanvern.

Deux thématiques seront abordées jeudi soir. D’une part, l’aspect matériel sera détaillé autour des questions d’héritage, des aides sociales ou des dispositifs spécifiques de placements comme les contrats d’épargne-handicap.

D’autre part, Alain Mallegol évoquera l’aspect humain et la représentation de la personne en situation de handicap au sein de la société. Là non plus, « ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver », explique Ghislaine Guirriec. Quelles sont les différences entre tutelle, curatelle, mandat de protection ou habilitation familiale et comment ces dispositifs peuvent être mis en œuvre ? La conférence aura aussi pour but d’y répondre.

Conscient que ces problématiques ne touchent pas que les familles confrontées au handicap mental, l’Adapei ouvre les débats à tous. Aux personnes touchées par le handicap physique mais aussi aux professionnels « qui sont nombreux à nous contacter », remarque Jean-François Marandola. Face à l’étendue du sujet, les membres de l’Adapei restent humbles. « On sait qu’une telle soirée ne pourra pas répondre à toutes les questions », reconnaît le militant. « Mais on s’attachera à un suivi de tous les dossiers », s’engage-t-il.

Pratique : Conférence sur la protection juridique des personnes en situation de handicap, jeudi 4 octobre, à 20h00, salle polyvalente de Plonéour-Lanvern. Entrée libre. Renseignements au 06 70 35 06 86 ou au 06 63 28 77 64 et par mèl : jean-francois.marandola@outlook.fr ou guirriec.ghislaine@gmail.com.


Conférence sur la protection juridique des personnes en situation de handicap

L’Antenne du pays Bigouden organise une Conférence sur la protection juridique des personnes en situation de handicap, animée par Maître Mallégol, Notaire à Plonéour Lanvern :

Jeudi 4 octobre à 20h00

dans la salle polyvalente de Plonéour Lanvern

L’Entrée est gratuite.


Associations. Les nouveautés du forum

Le Télégramme – Pont-l’Abbé 1 septembre 2018

Le forum des associations de Pont-l’Abbé avait lieu samedi, au Triskell. Soixante-cinq associations de la ville et du secteur étaient représentées. Quelques-unes créées ou arrivées récemment sur le territoire étaient là pour la première fois. Petit tour d’horizon. 

Comme Ty Catch impro, 65 associations étaient, samedi, au Triskell, pour présenter leurs activités.

Adapei 29.

L’Adapei 29 (Association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés), basée à Quimper, a ouvert son antenne bigoudène, à Tréméoc, depuis juin 2017. L’association, qui aide l’entourage des personnes en situation de handicap mental, accompagne déjà 51 familles dans le Pays bigouden. « Nous avions senti un réel besoin en Pays bigouden », indique Jean-François Marandola, responsable de l’antenne. L’accompagnement prodigué peut prendre de multiples formes : aide au montage des dossiers pour la Maison départementale des personnes handicapées, demande de logement adapté, matériel… Mais aussi, tout simplement, parler et soutenir. « Nous avons une dérogation pour accueillir tout le monde, même ceux qui ne sont pas adhérents », précise le responsable. « Et conseiller les associations ou les communes du secteur, qui nous soutiennent toutes ». Différentes permanences sont mises en place dans le Pays bigouden. Pour plus de renseignements, tél. 06 70 35 06 86 ou 06 63 28 77 64 ; mél. jean-françois.marandola@outlook.fr ou guirriec.ghislaine@gmail.com.

 

Ty Catch impro. 

L’association de théâtre d’improvisation, Ty Catch impro, bien que basée à Combrit, ne donnait pas encore d’ateliers réguliers dans le Pays bigouden, mais seulement à Quimper.

Mais, dès la semaine prochaine, ce sera chose faite, avec un atelier hebdomadaire réservé aux 16 ans et plus, le mercredi, à 20 h, au Patronage laïque de Pont-l’Abbé. Mais en fait, c’est quoi le théâtre d’impro ? « C’est un travail de l’instant. Ensemble, on essaie de créer et de vivre une histoire en équipe. De travailler le lâcher-prise, la cohésion, l’écoute de l’autre, en changeant son regard sur soi », explique Marlène Grenon, la comédienne et formatrice qui animera les ateliers pont-l’abbistes. Mél. Tycatchimpro@gmail.com ; page Facebook : Ty Catch Impro.

 

Capoeira liberdade. 

L’association, créée il y a 20 ans à Auray, donne des cours depuis une quinzaine d’années à Quimper et arrive à Pont-l’Abbé. « J’habite Pont-l’Abbé et je me suis rendu compte que pas mal de nos élèves quimpérois faisaient le déplacement toutes les semaines depuis le Pays bigouden. On a donc décidé de lancer un cours ici », explique Johan Briant, le contremaître (en capoeira les entraîneurs ont des grades qui correspondent à leur expérience) qui encadrera les cours, tous les mardis soir, de 19 h 30 à 21 h, à partir du 18 septembre, à l’Espace P, à Pont-l’Abbé. « La capoeira est un mélange de danse et de combats inventée par les esclaves noirs au Brésil », décrit Johan Briant. « Cet art permet d’améliorer sa souplesse, sa force et sa coordination, tout en se plongeant dans une partie de la culture brésilienne avec la musique et les chants, chantés en portugais ». Tél. 06 29 19 38 81.


Six enfants autistes participent à un stage à la piscine une expérience inédite

Actu.fr – Pont-l’Abbé – 4 mai 18

Les enfants autistes ont aussi le droit d’aller à la piscine. Mais dans la réalité, c’est compliqué. À Pont-l’Abbé, Cécile Capart vient de lever ces obstacles. Reportage.

Six enfants autistes et leurs parents ont participé à l’animation proposée à la piscine Aquasud de Pont-l’Abbé. (©Le Progrès de Cornouaille)

« Regardez comme il est heureux dans l’eau ! » Laure, la maman du petit Ryan, est ravie de voir son fils prendre du plaisir dans le petit bassin de la piscine Aquasud de Pont-l’Abbé.

Ryan, 5 ans, est handicapé et souffre de troubles autistiques. Dans l’eau, il est accompagné de sa grande sœur, Laureen, 19 ans.

Ces séances font du bien à ses jambes. Elles lui détendent les muscles. Jusqu’à présent, je l’emmenais à la piscine à Quimper mais nous restions dans la pataugeoire. 

Regard des autres

Laure, leur maman, poursuit : « D’habitude, à la piscine, nous ne passons pas inaperçus. Ici, il n’y a pas le regard des autres ».

Comme Ryan, cinq autres enfants de 5 à 13 ans ont participé au stage, proposé par Cécile Capart. Toute cette semaine, pendant 45 minutes, de 9h00 à 9h45, ils ont eu les bassins rien que pour eux.

Cécile Capart est à l’initiative de ce stage. (©Le Progrès de Cornouaille)

Cécile Capart, 41 ans, est en train de préparer son diplôme d’animatrice, le BPJEPS. Ce stage s’inscrit dans sa formation.

 Il a plusieurs objectifs : tout d’abord lever la peur de l’eau chez certains enfants puis les amener selon leur profil à acquérir des compétences jusqu’à l’apprentissage de la natation. 

Durant la première demi-heure, elle passe auprès de chaque binôme enfant-parent. « Il est important que les parents soient là pour que je puisse leur donner des conseils et pour qu’ils puissent reproduire les gestes. » Le dernier quart d’heure, en groupe, est plus ludique.

Une initiative rare en Bretagne

Une telle initiative est néanmoins rare, en Bretagne et en France. « Plusieurs études ont cependant montré que l’activité en milieu aquatique pouvait avoir des bienfaits pour des enfants autistes », observe Cécile Capart.

Pour proposer cette animation, elle s’est inspirée d’une expérience menée en Ille-et-Vilaine par une psychomotricienne, maman d’un enfant autiste.

Un tel projet est sans doute voué à se renouveler, espère Cécile Capart. La communauté de communes du pays bigouden Sud, qui gère la piscine Aquasud, y est plutôt favorable.

Pour rappel, elle y propose déjà des cours de natation pour des publics en situation de handicap.


Handicap : pas assez de structures d’accueil

Ouest-France – Pont-l’Abbé – 16/04/2018 

C’est à Pont-l’Abbé que l’Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales (Adapei) du Finistère a choisi de tenir, samedi, sa 46e assemblée générale.

« Une façon de fêter la renaissance du comité bigouden », rappelle Marie Evennou, la présidente. « Le comité a été réactivé l’an passé après plus de 20 ans de sommeil lié à la fermeture de l’institut médico-éducatif du secteur ».

Les droits ne sont que virtuels

Tous les intervenants ont insisté sur un constat inadmissible, devenu leur cheval de bataille : « À ce jour, il manque 1 819 places pour accueillir les enfants et les adultes (1 079 sur le secteur adulte et 740 pour le secteur enfance). Depuis 2010, on n’a enregistré aucune création de foyer dans le département ».

Au niveau national, ce sont 57 000 personnes qui se retrouvent ainsi sans prise en charge ou à qui la solution proposée est inadéquate. Dans le département, comme ailleurs, alors que les besoins des personnes en situation de handicap sont connus et leurs droits reconnus, beaucoup d’entre elles sont dans l’attente de la mise en oeuvre de ces décisions.

« Et du plus jeune âge à la maison de retraite, c’est toute la chaîne qui est atteinte. Manque de places en centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP), dans les Services d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), dans les foyers de vie, dans les Établissements et services d’aide par le travail (ESAT), dans les maisons d’accueil spécialisées (MAS), la triste réalité s’impose, les droits des personnes restent virtuels. Devant l’attentisme des instances officielles, l’Adapei compte bien être force de propositions et particulièrement attentive face à cette situation ».


Handicap mental. Une antenne bigoudène

Le Télégramme – Pont l’Abbé – 22 octobre 2017

L’Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales, Adapei 29, a ouvert une antenne dans le Pays bigouden. Explications avec deux de ses membres, Ghislaine Guirriec et Jean-François Marandola. 

Membres actifs de la nouvelle antenne bigoudène de l’Adapei, Ghislaine Guirriec et Jean-François Marandola tiennent des permanences un jeudi après-midi sur deux au foyer de Croas Caer à Plonéour-Lanvern.

L’Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales – Adapei 29 – a ouvert une antenne dans le Pays bigouden. Jusque-là centralisée à Quimper, l’association souhaite être au plus près de ses adhérents et des personnes en situation de handicap mental. Ouverte en juin, l’antenne bigoudène compte d’ores et déjà une cinquantaine d’adhérents et est déjà très active. Depuis sa création, ses deux têtes de pont, Ghislaine Guirriec et Jean-François Marandola, ont pris contact avec l’ensemble des collectivités territoriales du secteur. L’accueil est bon. Elles « se sentent souvent démunies » face au handicap mental, constate Ghislaine Guirriec. Dans certaines communes, un travail avec les CCAS est déjà commencé. L’association est là pleinement dans son rôle de médiation entre les handicapés eux-mêmes, les familles et les différentes institutions. Elle s’est donné pour mission d’être « une passerelle, avec notre vécu et aussi la discrétion qui s’impose », explique Jean-François Marandola. « Sans toutefois se substituer aux professionnels », précise-t-il. Ainsi, des familles bigoudènes ont mandaté les représentants de l’Adapei comme interface auprès des écoles ayant des Ulis, les classes d’inclusion scolaire.

Adhésion non obligatoire

La particularité de l’antenne bigoudène réside dans le fait qu’il n’est pas obligatoire d’adhérer pour participer à la vie de l’association. Toutes les personnes concernées ou qui se sentent concernées par le handicap mental peuvent apporter leur pierre à l’édifice. L’Adapei 29 organise régulièrement des réunions participatives ou des rendez-vous plus festifs qui permettent d’échanger sur différentes situations et de s’appuyer sur les compétences de chacun. Un des grands souhaits de l’antenne bigoudène est de pouvoir intégrer des handicapés dans la vie de la cité. « Nombre de handicapés sont demandeurs et voudraient donner un coup de main aux associations », indique Jean-François Marandola. Pour lui, le mot inadapté, encore utilisé aujourd’hui pour qualifier le handicapé mental, l’est lui-même. « C’est plutôt la société qui est inadaptée au handicap », déplore-t-il. 

Pratique : Adapei Pays bigouden : permanence un jeudi sur deux, de 13h30 à 16h30, au foyer de Croas Caer, à Plonéour-Lanvern.

Renseignements : Ghislaine Guirriec, tél. 06.63.28.77.64, mél. guirriec.ghislaine@outlook.fr ; Jean-François Marandola, tél. 06.70.35.06.86, mél. jean-françois.marandola@gmail.com.


Handicap mental : une antenne en Pays bigouden

Ouest-France – Pont l’Abbé – 02/10/2017

L’Association départementale de parents et d’amis de personnes en situation de handicap mental du Finistère (Adapei 29) a souhaité ouvrir une nouvelle antenne. Son siège est à Tréméoc.

Jean-François Marandola et Ghislaine Guirriec.

Pour les responsables de l’Adapei 29, être à l’écoute des familles, leur apporter de l’aide, organiser des actions locales festives, des réunions à thème, des forums ne peut se faire qu’au plus près des personnes intéressées et sur un territoire bien identifié et délimité.

Dès l’aval de leur conseil d’administration, en juin, Jean-François Marandola et Ghislaine Guirriec n’ont pas ménagé leurs efforts pour informer les communes du Pays bigouden Sud, comme celles du Haut-Pays, des différentes actions que mène l’Adapei 29 et des aides spécifiques que pourrait apporter une antenne bigoudène aux personnes et aux familles touchées par le handicap mental.

Apporter un soutien moral

« Dans un premier temps, il s’agit d’aller à la rencontre de personnes parfois recluses, d’écouter la détresse des personnes concernées comme de leur entourage, et d’apporter un soutien moral, détaille Jean-François Marandola. Pas question de prendre la place des professionnels de l’accompagnement, mais au titre de parents d’enfants concernés par le handicap mental nous pouvons apporter une écoute différente : chacun sait qu’il est plus facile de se confier à des gens concernés par le problème ».

Après trois forums associatifs où de nombreux contacts ont été noués à Pont-l’Abbé, Plonéour-Lanvern et Pouldreuzic, de nombreux rendez-vous pris auprès des élus, l’accueil du projet s’avère aller bien au-delà des espérances des responsables. « Les contacts avec Annie Caoudal pour le Pays bigouden Sud, avec Michel Canevet et Philippe Renard pour le Haut-Pays bigouden, ont été fructueux, un bureau a même été mis à notre disposition le jeudi après-midi au foyer Croas-Caer, de 13h30 à 16h30, rapporte Ghislaine Guirriec. Déjà 56 membres nous ont rejoints avec un même désir : créer un réseau, mutualiser des compétences et apporter un vrai coup de main solidaire aux personnes en difficulté ».

Car tel est bien, dans un second temps, l’objectif de l’antenne. La personne victime d’un handicap mental, ou sa famille, a souvent tendance à se replier sur soi. Dans un univers régi par la loi de l’apparence, la personne handicapée a toujours eu bien du mal à exister car l’attitude qui a prévalu pendant longtemps envers la différence a été, soit l’indifférence, soit la mise en place d’une stratégie de dissimulation.

Passer inaperçu, coûte que coûte, une double peine insupportable.

« Nous, ce qu’on veut, c’est justement donner un coup de main : changer une ampoule, remplir un document administratif, constituer un dossier, aider au déplacement, reprend Jean-François Marandola. D’où l’idée du réseau : chacun donne ce qu’il peut, quand il le peut, c’est l’une des conditions pour que le regard sur le handicap change ! »

Les municipalités semblent partantes, plusieurs apportent une aide logistique. C’est le cas à Tréméoc, qui propose aux responsables de l’antenne la salle polyvalente pour une première réunion publique d’information, le 5 octobre.

Contact : au 06 70 35 06 86 et au 06 63 28 77 64.

Jeudi 5 octobre, à 20h30, réunion d’information à la salle polyvalente, au 16, rue de Saint-Sébastien à Tréméoc.


Permanence de notre Antenne

Pour être au plus près de ses adhérents et des personnes en situation de handicap l’Adapei 29 a souhaité ouvrir une nouvelle Antenne dans le Pays Bigouden.

Après avoir obtenu l’aval de son Conseil d’Administration et de son Assemblée Générale, nous avons commencé notre action par une volonté d’information auprès des différentes communes du territoire afin de présenter l’action de l’Adapei et plus particulièrement l’aide que nous pourrions apporter, pour mieux aborder le handicap (d’abord celui du handicap mental) et par la suite, pouvoir orienter les familles vers des associations plus spécifiques.

Plusieurs municipalités sont intéressées et, une semaine après notre information, quatre communes nous ont contactés pour une rencontre.

De plus, la Communauté de Communes du Pays Bigouden Nord nous propose de nous mettre à disposition un bureau afin de tenir une permanence tous les 15 jours.

Cette permanence permettra l’accueil des personnes en situation de handicap ainsi que leur famille.

Nous ne voulons pas prendre la place des professionnels de l’accompagnement mais nous pouvons apporter une écoute différente aux familles.

En effet, Il est parfois plus facile de se confier à des personnes qui ont  vécu au quotidien le monde du handicap.

Nous proposerons dans un deuxième temps la possibilité de nous rendre disponibles pour ce que nous voulons appeler « le petit coup de main ».

Cela peut être une ampoule à changer, une aide pour remplir un document administratif, un petit déplacement ou tout simplement prendre un peu de temps pour libérer la parole, ce qui en soit fait du bien.

Nous n’oublierons pas non plus les rencontres conviviales autour d’une galette et surtout organiser comme il se fait dans les autres Antennes des débats d’informations sur des sujets qui concernent le handicap.

Nous pouvons compter sur les 56 membres mais, contrairement à ce qui se fait déjà, nous souhaitons que les membres de l’Adapei adhèrent en fonction de nos actions.

Voilà le carnet de naissance de cette nouvelle Antenne, en espérant que d’autres personnes se joindront à nous pour former une chaîne solidaire.

Dernière nouvelle nous avons été reçus le lundi 10 juillet par Le sénateur Michel CANEVET pour lui présenter notre projet  et nos actions.

Jean-François MARANDOLA

06 70 35 06 86

et

Ghislaine GUIRRIEC

06 63 28 77 64