Antenne Morlaix
Les coordonnées du responsable de l’Antenne peuvent être demandées au secrétariat au 02.98.55.51.43

Les écoliers vont danser sur le thème du handicap
Ouest-France – Henvic – 16 mars 2023
Les élèves de la classe maternelle de Christine Jézéquel de l’école Entre Terre et Mer, d’Henvic, ont accueilli les enfants de l’école maternelle de Saint-Jean-du-Doigt, sous la houlette de leur enseignante Sophie Daunis. Ils ont participé à des activités avec un parcours de motricité et des jeux d’expression corporelle.

Cette rencontre a permis aux 34 enfants de se préparer à une semaine de classe danse contemporaine, qui aura lieu au SEW du 3 au 7 avril. Elle s’inscrit autour du thème danse et handicap.
Cet évènement sera animé par Alice Davazoglou, chorégraphe et danseuse porteuse de trisomie 21, en collaboration avec le Centre national de création adaptée (CNCA).
Originaire de Laon (Aisne), Alice Davazoglou connaît la région puisqu’en décembre 2021, elle a été accueillie en résidence de création au CNCA, avec sa maman. Avant cette future rencontre, les enfants vont travailler sur ce thème en classe : langage, écriture, arts plastiques…
La création des enfants sera présentée le 7 avril au SEW.
Les Genêts d’or renforcent la direction et les offres
Ouest-France – Saint-Pol-de-Léon – 17 mars 2023
Vendredi dernier, l’Etablissement et service d’aide par le travail (Esat) Les Genêts d’Or ouvrait ses portes, sur la ZA de Kerranou.

Cette journée a été mise à profit pour présenter le nouvel organigramme. Hervé-Jean Touffet assume la direction de deux Esat (Saint-Pol-de-Léon et Landivisiau), secondé par Claire Walzcak, responsable des ateliers, et par Matthieu Joncour, salarié depuis dix ans, à présent en charge de l’insertion professionnelle.
L’évolution de la réglementation sur les emplois inclusifs de personnes en situation de handicap a amené à cette réorganisation. Désormais, des salariés de l’Esat travaillent chez des employeurs externes. Nous faisons au mieux pour que nos salariés puissent être mobiles, détaille Claire Walzcak. Des cours de conduite leur sont proposés.
Cinquante-deux salariés sont recensés à Saint-Pol-de-Léon. Quelques-uns sont intégrés au nouvel atelier, décorations des jardins en pente douce, d’où sortent des ardoises taillées, manuellement, pour la signalétique des plants.
L’atelier espaces verts traite désormais les travaux d’élagage et de broyage et de terrassement au profit des particuliers.
Contact : 02 98 69 07 60.
Avec l’IME du Vélery, 54 jeunes sportifs au boulodrome de Plourin-lès-Morlaix
Le Télégramme – Plourin-lès-Morlaix – 8 mars 2023
Mercredi 8 mars 2023, l’Association sportive Colibri, créée au sein de l’Institut médico-éducatif (IME) du Vélery à Plourin-lès-Morlaix, a organisé une journée de loisirs sur le thème des jeux bretons et autres jeux d’adresse.

Ainsi, de 10h30 à 14h45, le boulodrome de la commune, utilisé d’ordinaire par le club de pétanque plourinois, a accueilli pas moins de 54 jeunes licenciés à la Fédération française du sport adapté (FFSA) des différents IME du Finistère. Ils ont été encadrés par plusieurs parents, mais aussi par une dizaine d’élèves de première, qui suivent un cursus de Service à la personne au sein du lycée Sainte-Marie de Plouigneau.

Billard hollandais, palet et grenouille
À noter que les jeunes étaient membres de l’IME de Plourin, mais aussi de l’Association éducative et sportive du Pays Glazik de Briec-de-l’Odet, de l’Association plabennecoise de sport adapté (APSA) Oasis de Plabennec et de l’Association sportive Ar Brug de Saint-Martin-des-Champs.
Après une matinée consacrée à une phase d’entraînement et de familiarisation aux différents jeux d’adresse, un défi a été lancé aux participants, étalé sur quatre ateliers, entre le billard hollandais, le palet sur planche, la grenouille et le jeu de quilles, des jeux prêtés par l’éco-musée de Plouigneau et la Boissellerie de Plourin.
Les espaces verts bichonnés par l’équipe de l’Esat des Genêts d’Or
Le Télégramme – Lanmeur – 20 février 2023
Présente chaque jeudi et vendredi, une équipe de l’Esat des Genêts d’Or assure l’entretien des espaces verts de Lanmeur. Alexandre, Patrick, Brennan, Audrey, Geoffrey, Axel, et leur monitrice Mélanie, font un « sacré boulot ».

Rencontre au cimetière vendredi 17 février, lors du désherbage des allées.
Comment vous organisez-vous ?
Nous sommes basés à Langolvas depuis 1 an. Mais l’atelier « espaces verts » a été créé en 2015 à Lanmeur après la fermeture de la Légumerie. Les Genêts d’Or, c’est historique à Lanmeur. Ici, nous sommes à l’aise et on aime notre boulot ! Nous entretenons également les espaces verts au Ponthou et à l’Ehpad de Plouigneau ».
En quoi consiste votre travail ?
« Nous nous occupons du désherbage, du paillage des parterres, de la tonte, de la taille des arbustes. Par contre, nous ne faisons pas d’élagage ni de tronçonnage. Nous avons des formations, par exemple, pour se servir du tracteur-tondeuse. Nous allons également travailler chez les particuliers pour certains chantiers».
Mélanie, que pensez-vous de votre équipe ?
« C’est une équipe très soudée, avec un bon esprit, de l’entraide. Certains sont à temps plein, d’autres à temps partiel ou en poste à la chocolaterie Grain de Sail. Il y a un bon partage des connaissances, notamment ici grâce à Patrick qui est un ancien agriculteur. De plus, nous avons des jeunes de l’IME qui viennent régulièrement en stage. Cela assure une continuité en leur permettant de découvrir l’Esat. Ainsi, ils se sentent accompagnés et en sécurité. Mon équipe m’appelle « Cheffe » mais ils m’apprennent tous aussi énormément ! ».
Sport adapté une journée escalade pour 47 jeunes
Ouest-France – Plourin-lès-Morlaix – 18 février 2023
Mercredi, 47 jeunes des Instituts médico-éducatifs (IME) de Briec, Carhaix, Saint-Martin-des-Champs et Plourin-lès-Morlaix ont participé à une journée escalade, à l’espace sportif Kervéguen de Morlaix.

Cette rencontre sportive a été organisée par l’IME plourinois du Vélery des Genêts d’or et son association sportive Colibri, sous la houlette de l’éducatrice sportive, Valérie Kerdoncuff.
Des parents d’élèves ont accompagné les jeunes et la Ville de Morlaix a mis ses installations à disposition.
La journée a été organisée avec le club d’escalade Les danseurs du Roc.
Une douzaine de bénévoles ont initié les jeunes à ce sport, à travers cinq ateliers, entre jeux, blocs, via ferrata et ascension. Les bénévoles ont su rassurer les jeunes grimpeurs, qui n’ont pas flanché devant ce mur impressionnant. « Je n’ai pas eu peur », confie l’un d’eux. « J’étais attaché par une corde et le Monsieur m’a bien expliqué ».
La journée s’est clôturée par un pique-nique et un goûter pris en commun, sur la pelouse, sous un beau soleil hivernal.
« Elles font partie de la famille » : elle accueille des personnes âgées et handicapées à Plouigneau
Ouest-France – Santé – Handicaps – 4 janvier 2023 – Gaëlle COLIN
Irène Brouard est accueillante familiale. Cela signifie qu’en plus de ses enfants et de son compagnon, elle vit avec Danielle et Sylvie, deux sexagénaires en situation de handicap, dans sa maison de Plouigneau (Finistère). Un métier peu connu, qui fait le bonheur des unes comme des autres.

À 10h00, chaque jour, dans la maison d’Irène Brouard, il y a une tradition qu’on ne coupe pas. « C’est le café. Danielle ne le manquera jamais. Elle vient même me le rappeler, car c’est important. C’est notre rituel », sourit l’accueillante familiale, en tournant sa cuillère dans une tasse remplie. Danielle acquiesce d’un large sourire, en hochant la tête.
« J’aime être ici. J’ai vu ma tante être en Ehpad et ça ne me tentait pas », décrit la sexagénaire. Avant d’arriver dans cette coquette maison de la campagne de Plouigneau (Finistère), Danielle avait déjà vécu en accueil familial, pendant quatorze ans.
« Elle voulait une maison avec des animaux et une copine »
Quand elle a dû changer de domicile, sa demande était claire : « Elle voulait une maison avec des animaux et une copine », complète Irène Brouard. Pas question pour elle d’aller en foyer spécialisé. Danielle ne pouvait pas tomber mieux quand elle est arrivée en avril 2022 : une autre dame, également en situation de handicap, vit ici. Et en plus des enfants, la maisonnée compte trois chiens et deux chats. « Danielle et Sylvie font partie intégrante de la famille. Ça nous apporte beaucoup de bonheur quand on les voit sourire ou être bien. C’est un travail qui ne ressemble pas à un travail », souligne Irène Brouard.
C’est surtout un métier discret, voire méconnu. Il est agrémenté par le conseil départemental. Et on ne l’obtient pas par hasard. « Après le décès de mon mari, je me suis retrouvée avec mes quatre enfants à charge, je travaillais dans un Ehpad et mes horaires étaient atypiques. Une amie faisait ce travail, je ne le connaissais pas du tout, mais ça ressemblait à un rêve. J’avais une grande maison, c’était possible ».
Après avoir rempli un dossier validé par une commission et reçu la visite d’un psychologue, l’Ignacienne de 55 ans a eu son agrément, pour une durée de cinq ans. Reste ensuite à trouver la personne avec qui « ça collera » : « Un contrat est signé entre les deux parties et tout le monde peut le rompre à n’importe quel moment. Cela reste de la cohabitation. La personne peut tomber malade ou décéder. Il faut s’attendre à tout ».
« Dans mon élément »
Tout n’est pas idyllique pour autant au quotidien. « Parfois, il faut recadrer les uns, les autres. Chacun doit rester à sa place dans la famille pour que ça fonctionne. Notre quotidien est très ritualisé. Il faut aussi veiller à ce que nos deux personnes accueillies s’accordent bien », glisse Irène Brouard. Chaque jour, elle prépare le petit-déjeuner et les médicaments de Sylvie et Danielle à 8h00, s’occupe de leur toilette, aidée par une infirmière, fait les courses, les tâches ménagères, etc. Les deux femmes sont relativement autonomes, elles ne doivent juste pas rester seules.
Sans oublier les petits plaisirs, les à-côtés. « Quand il fait beau, on va à la plage, ou on va se balader en forêt ». C’est ce que préfère Danielle, d’ailleurs. Ou jouer avec les chiens. Deux fois par semaine, Danielle a son temps de répit, dans un accueil de jour, qui lui appartient à elle seule. Tout comme ses vacances d’été.
Quant à Irène Brouard, elle ne reviendrait en arrière pour rien au monde. « Je suis complètement dans mon élément. J’adore cuisiner, prendre soin des autres. Je trouve que l’accueil en famille est plus qualitatif, ça enrichit la vie. En Ehpad, j’enchaînais quinze toilettes en une matinée, c’était à la chaîne ».
Le conseil départemental a octroyé un agrément d’accueillant familial à 75 particuliers en Finistère.
Au niveau du Nord-Finistère, ils sont 32 accueillants, pour 46 personnes âgées ou en situation de handicap.
Le bilan positif de la découverte des métiers du médico-social et du social dans le territoire morlaisien
Le Télégramme – Morlaix – 16 décembre 2022
Du lundi 13 au vendredi 16 décembre 2022, le Pays de Morlaix (Morlaix Communauté, Haut Léon Communauté, et Communauté de Communes du Pays de Landivisiau, soit 59 communes) a mis en place un parcours découverte des métiers du sanitaire médico-social et social.

« L’objectif était de répondre aux problèmes de recrutement et de fidélisation que rencontrent les organismes de formation et les structures de ce secteur d’activité sur notre territoire », explique Amélie Branellec (Pays de Morlaix).
Trois jours en immersion
Après le lancement du parcours, lundi, une douzaine d’employeurs, de l’aide sociale, du secteur hospitalier, des Ehpad ont accueilli pendant 3 jours 42 candidats : « Nous avons réussi à susciter des vocations, puisque huit candidats sur 10 ont décidé de suivre une formation ou des stages dans le secteur médico-social et social afin d’y trouver ensuite un emploi », commente Elodie Falquerho (Pays de Morlaix), vendredi 16 décembre dans les locaux de CAP Emploi au moment de dresser le bilan de l’opération avec les candidats, les organismes de formation et les partenaires emplois.
250 sapins de Noël sont en vente à l’atelier horticole des Genêts d’or
Le Télégramme – Morlaix – 5 décembre 2022
À l’approche de Noël, l’atelier horticole « Binette et botanique » des Genêts d’Or, à Morlaix, propose la vente de 250 sapins de Noël, de 14 € à 33 € selon les tailles.

Les ouvriers de l’atelier horticole des Genêts d’Or ont réceptionné 250 sapins issus pour la plupart du Centre Bretagne. Après une préparation et un rangement par taille, de 80 cm à 2 m, ils ont été mis en vente dès le 1er décembre. Les acheteurs peuvent ainsi choisir leur sapin de Noël de type Nordmann, Nobilis ou Épicéa qui sera ensuite mis sous filet pour le transport. Des pieds en bois pour les socles des sapins sont également proposés à la vente.
L’atelier horticole des Genêts d’or offre aux adolescents et adultes handicapés qui y travaillent un milieu de vie favorisant leur épanouissement personnel et leur intégration sociale.
Pratique
Pour se rendre à la serre de l’atelier horticole des Genêts d’Or, prendre la route de Callac à partir du rond-point du Pouliet et suivre le fléchage jusqu’à la serre.
Horaires : du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00; les samedis 3,10 et 17 décembre, de 9h00 à 12h00.
« J’aime faire la fête » : cette discothèque bretonne fait danser des personnes handicapées
Ouest-France – Plouigneau – Société, Actualité – 24 novembre 2022 – Par Gaëlle COLIN
Une fois par mois, la discothèque Le Pacha accueille des résidents de foyers de vie des Genêts d’or, à Plouigneau, dans le Finistère. Une bulle qui leur permet de tisser des liens, de se défouler, de vibrer sur les sons dans un cocon sécurisé. Et l’idée plaît.

Les premières notes viennent à peine de commencer que les mains commencent déjà à claquer en rythme. « On va s’aimer, on va danser, oui, c’est la vie » : le refrain ultra-efficace du chanteur Khaled est repris à tue-tête, devant les platines des DJ du Pacha. L’ambiance ressemble à n’importe quelle autre soirée de la discothèque de Plouigneau (Finistère).

Mais dehors, il fait jour, il est 15h00, ce mercredi après-midi. Sur la piste de danse, il y a des pieds qui font chauffer le parquet, mais aussi des roues de fauteuils. Une fois par mois, la boîte de nuit accueille des résidents des différentes structures des Genêts d’or, en situation de handicap. Seul mot d’ordre : s’amuser. Johnny, 38 ans, en est le parfait exemple.
« C’est le vrai chauffeur d’ambiance », sourit Alexandra, l’une des trois accompagnatrices éducative et sociale au foyer de vie de Kerozal, de Taulé à encadrer l’activité. « J’aime venir ici pour écouter de la musique. J’aime faire la fête entre nous, mais je préfère la nuit », décrit-il, en portant à ses lèvres un verre de soda.
« Ils ont le droit de s’amuser comme tout le monde »
La discothèque accueille en effet, une fois par trimestre, une soirée spéciale, de 22h00 à 1h00 du matin, rien que pour eux. Sur le même format que ces après-midi, mais « pour reproduire les conditions d’une soirée classique, c’est-à-dire de nuit. Ils ont le droit de s’amuser comme tout le monde », souligne Arnaud Broudin, gérant de la discothèque.

Johnny compte bien en être pour la prochaine. Il retourne se défouler sur la piste, alors que les lumières bleues et violettes se tamisent. « C’est le moment slow », prévient Andréas, derrière les platines. Alors que la voix de Whitney Houston fait monter l’intensité, les accompagnatrices savourent le spectacle. « C’est une belle ouverture pour eux. Nous, on peut aller en boîte, alors pourquoi pas eux ? », interroge Alicia, autre AES de Taulé. « Certains étaient demandeurs et on peut le proposer à ceux qui sont intéressés. On fait en fonction de ceux qui aiment les sons forts, aussi », complète Katia, elle AES au foyer de vie de Ploujean, à Morlaix.
La musique adoucit les mœurs
La musique adoucit les mœurs, ce n’est pas une légende. « On voit sur certaines personnes qui ont des troubles autistiques que les vibrations les portent. Je trouve ça super qu’ils puissent aussi retrouver d’autres résidents d’autres foyers. Certains se sont connus à l’institut médico-éducatif. On croise aussi des têtes connues, on a des liens très forts avec eux », ajoute Alexandra. Une petite parenthèse où les accompagnateurs peuvent également se lâcher, en dansant avec les résidents.
Sean Paul, Kendji Girac, Opus : les tubes du moment s’enchaînent. On saute, on se déhanche, on tape du pied. « Un programme classique, résume Arnaud Broudin, présent avec trois autres salariés pour l’après-midi. La seule différence, c’est qu’on ne sert aucune boisson alcoolisée. Ça se passe très bien, tout le monde est poli, tout est sécurisé. C’est génial ». Chaque résident a d’ailleurs payé de sa poche son entrée.
Le prochain rendez-vous sera en nocturne, pour fêter la fin d’année, le 22 décembre 2022.
REPORTAGE. Près de 250 salariés d’Esat sensibilisés à travailler en sécurité
Ouest-France – Bretagne – Morlaix – Santé – 29 septembre 2022 – Sarah HUMBERT
Port de charges lourdes, utilisation d’outils coupant… Chaque jour, les salariés en Esat réalisent de nombreuses tâches. Jeudi 29 septembre 2022, 250 d’entre eux, des Côtes-d’Armor et du Finistère, étaient à Morlaix à l’occasion du Challenge sécurité Esat, organisé par la MSA, pour sensibiliser aux bons gestes au travail.

« On a déjà eu des formations, mais on prend vite de mauvaises habitudes », glisse Cédric Pioger, 24 ans. Il travaille dans un Esat (Établissement et service d’aide par le travail) des Genêts d’Or, à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Tonte, débroussaillage, taille des arbres et arbustes sont autant de tâches qu’il réalise au quotidien. Jeudi 29 septembre 2022, il était à Morlaix, dans le cadre d’un Challenge sécurité Esat organisé par la MSA Armorique. À noter : un Esat est un milieu protégé, pour des salariés en situation de handicap.

Ne pas se blesser en travaillant
Durant toute la journée, une quinzaine d’Esat du Finistère et des Côtes-d’Armor (soit plus de 250 salariés), qui travaillent principalement dans le secteur des espaces verts, ont participé à différents ateliers afin de voir et revoir les bons gestes à adopter, dans leur travail mais aussi leur vie personnelle.

Par exemple : « des ateliers en lien avec le port de charges lourdes, savoir comment bien utiliser certains outils, la prévention des chutes de hauteur, avoir le bon comportement en cas d’accident », énumère Florien Boisgerault, chargé de communication pour la MSA Armorique. Mais aussi « des sensibilisations plus globales, concernant la nutrition, le numérique, le sommeil ». Au total, une douzaine d’ateliers étaient organisés.

Pour les participants, « ça permet d’avoir un échange. Il y a des choses qu’on fait déjà au quotidien, ça permet de les renforcer », indique Gregory Clément, moniteur à l’Esat de Saint-Pol-de-Léon. Ce jour-là, il participe à l’événement avec quatre salariés de l’Esat. L’un d’entre eux ajoute : « C’est important de savoir comment s’échauffer, de regarder les postures », détaille-t-il.
Des ateliers basés sur des situations concrètes
Et puis, il y a aussi les petits aléas du quotidien. Pour sa première animation, le groupe est sensibilisé à la présence des tiques et à la maladie de Lyme. « Idéalement, il faut s’inspecter après avoir travaillé, et si possible, se couvrir lorsqu’on travaille en forêt », glisse l’animatrice. Après une vingtaine de minutes d’explications, les salariés et leur moniteur se rendent sur un atelier dédié à l’utilisation des appareils comme les souffleurs ou encore débroussailleuses. Des outils qu’ils manipulent au quotidien.
Pour la MSA Armorique, il s’agit du troisième rendez-vous de ce type. Les premiers ont eu lieu en 2015 et 2019. « Dans les Esat, on sait que le public est plus fragile qu’en milieu ordinaire, mais les personnes en ont conscience, donc il y a une plus grande vigilance de leur part, et ils ont régulièrement des rappels des bons gestes », conclut le chargé de communication.
Ces étudiants suivent une formation unique en Bretagne pour les métiers du social
Ouest-France – Morlaix – 20 septembre 2022 – Sarah HUMBERT
Onze étudiants ont fait leur rentrée au sein d’Askoria, un organisme de formation aux métiers de l’intervention sociale à Morlaix (Finistère), lundi 19 septembre 2022. Ils suivent une formation unique en Bretagne, pour devenir assistant de service social, éducateur jeunes enfants, éducateur spécialisé ou encore éducateur technique spécialisé.

« On a besoin de formations de proximité », affirme Karine Chauchat, responsable de l’unité territoriale emploi formation Brest-Morlaix pour la Région. Lundi 19 septembre 2022, 11 étudiants ont fait leur rentrée à Morlaix (Finistère), pour un cursus unique en Bretagne. Pendant trois ans, afin d’obtenir un Bachelor, les étudiants vont être formés, au choix, à quatre métiers : assistant de service social, éducateur jeunes enfants, éducateur spécialisé et éducateur technique spécialisé, avec un tronc commun durant la première année. Ils auront aussi « 16 semaines de stage d’ici septembre 2023 », explique Thibault Beugin, formateur et coordinateur au sein d’Askoria, l’organisme de formation aux métiers de l’intervention sociale, qui accueille les élèves.
« Nous avons besoin de vous »
Askoria, la Région, et la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), ont décidé d’expérimenter cette session spécifique de formation en travail social dans la cité du viaduc.
Avec leur diplôme, les jeunes seront prêts à exercer des métiers qui ont d’importants besoins. Plusieurs employeurs potentiels du secteur étaient d’ailleurs présents lors de cette rentrée, comme Les Genêts d’Or, AS Domicile, le centre hospitalier de Morlaix, mais aussi la municipalité. « C’est un choix gagnant pour votre futur professionnel. Nous avons besoin de vous », appuie Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix. L’idée est de former les étudiants, et qu’ils restent ensuite sur le territoire.
Des étudiants de 18 à 30 ans
Tiffany Perron, 30 ans, a choisi de suivre cette formation, après avoir travaillé pendant cinq ans comme assistante d’éducation dans un collège. Elle va suivre le cursus d’éducatrice spécialisée. « J’ai eu envie de travailler plus en profondeur avec les jeunes. En collège, j’ai été confrontée à différentes situations familiales et milieux sociaux », raconte-t-elle. Chloé Marette, 20 ans, elle, est allée à la fac de droit pendant deux ans, elle a validé un niveau Bac +2 mais « je ne voyais pas de projet d’avenir en droit. J’ai toujours voulu travailler avec les enfants et là, je vais pouvoir les accompagner de manière personnalisée, avec la formation éducatrice jeunes enfants », explique-t-elle Pour Kevin Hénaff, 19 ans, c’est après un stage dans un Esat (Établissement et service d’aide par le travail) que l’envie de suivre ce cursus s’est dessinée. À terme, « je vais transmettre un savoir-faire professionnel pour accompagner des adultes en situation de handicap », décrit-il.
Les métiers du social « ne sont pas délocalisables », conclut Anne-Claire Lepitre, directrice de l’antenne morlaisienne d’Askoria.
Les Citoyens du ciel ont fait escale à Morlaix
Le Télégramme – Morlaix – 12 septembre 2022
Les Citoyens du ciel est une association qui aide les jeunes en difficulté ou en situation de handicap à prendre confiance en eux en organisant, notamment, un Tour aérien solidaire.

« On propose des vols en ULM à des bénéficiaires d’associations sur chacune de nos escales en France pour montrer que le handicap n’est pas un frein. Grâce aux vols, on encourage le dépassement de soi et c’est aussi une manière de démocratiser la pratique du sport aérien auprès des jeunes. Avec cette opération, nous partageons nos ailes avec les aéroclubs, au bénéfice des personnes en singularité » a expliqué Jean-Paul Burgues, le président.
Reçus par l’aéroclub de Morlaix, 22 membres des Citoyens du ciel sont arrivés en fin de matinée samedi pour mettre en place l’accueil des 30 bénéficiaires de l’IME des Genêts d’Or et de la Fondation Massé-Trévidy, et préparer les plans de vol.
Partis de Toulouse le dimanche 4 septembre, Les Citoyens du ciel ont déjà fait escale à Limoges, Saumur et Quiberon. Après Morlaix, les prochaines destinations sont La Réole (33) et Montauban (82).
Une centaine de nouvelles places d’accueil aux Genêts d’Or
Le Télégramme – Morlaix – 7 septembre 2022
L’association des Genêts d’or va ouvrir, dans le Finistère, une centaine de nouvelles places d’accueil pour les personnes handicapées. Ce développement va s’accompagner d’une vaste campagne de recrutement.
En mars dernier, l’association les Genêts d’Or a été retenue par le conseil départemental du Finistère pour porter 16 nouveaux projets dans le cadre des appels à manifestation d’intérêt (AMI) qui ont accompagné la mise en œuvre du plan handicap du département. En complément, l’association va ouvrir prochainement de nouvelles places, dans le cadre de l’extension de la MAS de Ploudalmézeau et de nouveaux services comme une Unité d’enseignement maternelle autisme (UEMA), au sein de l’école Jean-Jaurès, à Morlaix.
Ces nouveaux projets vont se traduire par l’ouverture d’une centaine de nouvelles places d’accueil, au cours des prochains mois et des prochaines années.
Une vaste campagne de recrutement
Pour accompagner ce développement, une vaste campagne de recrutement est lancée. De nombreux postes (temps plein ou temps partiel choisi) sont à pourvoir pour du personnel diplômé : aide-soignant, accompagnant éducatif et social, agent de service, travailleur social. L’association accompagne aussi des parcours de formation pour les personnes souhaitant s’investir dans le secteur médico-social.
Dans le cadre de cette campagne, des job-dating auront aura lieu ce jeudi 8 septembre 2022 :
- à l’IME de Briec-de-l’Odet, à Rosbriant, de 10h00 à 12h00 ;
- à Taulé, le vendredi 9 septembre, au foyer de vie de Kerozal, de 10h00 à 12h00, 357 route de Kerozal
- et à Ploudalmézeau, à la MAS de Ploudalmézeau, à Ty-Huel Route de Plourin.
Inscription sur le site web : https://www.lesgenetsdor.org/actualite/jobdating
Les acteurs du médico-social signent une convention pour faciliter les parcours
Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon – 14 juin 2022

L’ADMR, l’ALDS, AS Domicile, la Fondation de Plouescat et Les Genêts d’Or ont signé, jeudi 9 juin 2022, à Saint-Pol-de-Léon, une convention qui marque une première étape vers la création d’une plateforme de services médico-sociaux dans le Pays de Morlaix. Les cinq structures, qui accompagnent déjà conjointement plus de 100 personnes du territoire, veulent ainsi rendre plus lisibles leurs partenariats et les inscrire dans la durée. La transformation de l’offre médico-sociale impulsée par les pouvoirs publics les a aussi incitées à repenser leurs collaborations pour mieux adapter leurs prestations et les solutions proposées à domicile (enfance et parentalité, aide à domicile, téléassistance, soins infirmiers, portage de repas…), en Ehpad, dans les foyers de vie ou dans les Esat.
Quatre objectifs
La convention fixe quatre objectifs :
- faciliter le parcours des personnes en situation de handicap,
- favoriser le maintien à domicile par une complémentarité des interventions,
- soutenir les aidants familiaux
- et assurer un rôle d’observatoire sur les besoins du territoire.
Des rencontres régulières sont prévues pour une meilleure interconnaissance, la construction de projets collectifs, la mise en place de formations communes.
Dans un premier temps, Les Genêts d’Or et la Fondation de Plouescat identifieront sur leurs listes d’attente les enfants et adultes en recherche d’une solution d’accom
À Morlaix, retour gagnant de la kermesse des Genêts d’Or
Le Télégramme – Morlaix – 6 juin 2022
La foule et le soleil étaient au rendez-vous de la kermesse des Genêts d’Or, dimanche 5 juin, sur le plateau du Foyer de vie de la route de Callac.

« Beaucoup de gens attendaient le retour de cette kermesse, la meilleure de la région comme me l’ont dit la plupart d’entre eux », a témoigné Nicole Keruzec, membre de l’équipe organisatrice.
Les parents bénévoles ont animé de nombreux stands, des ventes de vêtements, de pâtisseries, sans oublier la grande loterie. « Un grand merci aux pépiniéristes et aux commerçants locaux qui nous ont généreusement offert tous ces lots », a ajouté Nicole Keruzec.
Un événement bientôt cinquantenaire
Créé en 1974, cet événement va bientôt fêter ses 50 ans, mais sur un site différent, puisque les Genêts d’Or vont abandonner les bâtiments de la route de Callac. « Nous trouverons un autre lieu afin de continuer cette kermesse. C’est un moment tellement important de rencontres, d’échanges pour les enfants en situation de handicap et leurs parents », a précisé François Cueff, un des parents organisateurs.
Après une jeunesse difficile, elle trouve sa voie grâce à Grain de Sail
Ouest-France – Morlaix – 13 avril 2022
À Morlaix (Finistère), Justine Le Sail a fait valider des compétences professionnelles. Elle travaille en Esat chez Grain de Sail et compte travailler dans le milieu ordinaire.

Son diplôme à la main, elle pose fièrement pour la photo souvenir dans l’auditorium de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à Morlaix (Finistère). Justine Le Saint, originaire de Lanmeur, travaille depuis cinq ans au sein de la chocolaterie Grain de Sail. Mardi 5 avril, elle a reçu, avec dix autres travailleurs des Établissements ou services d’accompagnement par le travail (Esat) des Genêts d’or du Finistère, un diplôme qui reconnaît les compétences qu’elle exerce tous les jours dans l’atelier. « J’ai acquis trois compétences : l’ordonnancement des pièces par opération unique ; la mise en forme des emballages ; le pesage des produits, décrit la jeune femme de 24 ans. Je sais faire aussi la mise à niveau de la balance ».

Elle revient pudiquement sur son parcours : « Plus jeune, j’ai fait un séjour en hôpital psychiatrique. L’assistante sociale, qui me suivait, m’a trouvé un travail dans une blanchisserie, mais je n’ai pas tenu. Je suis entrée en Esat, mais c’était compliqué pour moi, surtout d’entendre les réflexions dans ma famille. Aujourd’hui, je me rends compte que c’était nécessaire, j’ai accepté avec le temps ».
En 2017, la chocolaterie était installée dans les locaux de l’Esat à Lanmeur, « puis nous nous sommes retrouvés à Morlaix. Même si c’est toujours en milieu protégé, les nouveaux ateliers modernes se rapprochent d’un milieu ordinaire ». Justine y voit aussi un autre avantage : « celui de pouvoir goûter aux nouveaux chocolats ».
Intéressée par les effets spéciaux
Comme les autres postulants, Justine a été suivie par sa cheffe d’atelier. Elle a dû être en mesure de décrire en détail ses missions devant un jury interne. Ce « diplôme » est l’équivalent d’un certificat de compétences et permet aux travailleurs en situation de handicap d’être reconnus dans le milieu ordinaire du travail. Le dispositif de Reconnaissance des savoir-faire professionnels (RSFP) a été créé et déployé par l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa).
Mardi 12 avril 2022, la remise des portefeuilles de compétences a concerné des ouvriers des Esat de Plabennec, Guipavas, Morlaix, Lanmeur, Saint-Pol-de-Léon, Lesneven et Landivisiau.
« En bout de parcours, les ouvriers acquièrent une belle estime de soi », souligne Sophie Fouqueteau, pilote régionale RSFP Bretagne. « Justine, nous sommes fiers de toi », lui a dit sa référente.
Aujourd’hui, Justine envisage de valider trois autres compétences. « Pour un jour, retrouver le milieu du travail ordinaire. Le milieu animal m’intéresse, mais aussi la vidéo que je pratique au quotidien surtout pour les effets spéciaux ».
Trois chèques pour financer les projets des établissements des Genêts d’Or
Le Télégramme – Saint-Martin-des-Champs – 31 mars 2022
La générosité, dans le cadre de la campagne 2021 d’appel aux dons des Genêts d’or, a permis de financer trois projets destinés à améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap.

La générosité des particuliers, familles, entreprises, commerces, a permis aux Genêts d’Or, à l’occasion de la campagne d’appel aux dons 2021, de collecter 24 500 €. Yannick Arzel, directeur général Genêts d’Or, a remis mercredi 30 mars à Saint-Martin-des-Champs trois chèques aux représentants des établissements membres de l’association dont les projets ont été retenus.
Les trois projets retenus
7 700 € pour les Consultations blanches. Cette somme permettra à la MAS Ty Huel de Ploudalmézeau d’aménager un espace médicalisé, reproduisant un cabinet dentaire et médical. Cet environnement médical et la simulation de soins habitueront les résidents aux soins réels, très souvent anxiogènes.
7 500 € pour une animation loisirs au Tremplin à Brest. Ce foyer de vie achètera des paddles, des combinaisons pour pratiquer le longe-côte ou des sports nautiques qu’il mettra à la disposition de ses jeunes résidents autonomes.
9 300 € pour Tous à vélo en Finistère (projet final estimé 24 000 €). Les établissements de Keribin à Ploudalmézeau, de Kérozal à Saint-Pol-de-Léon et de l’Unité de vie extérieure à Châteaulin, situés dans des secteurs ruraux, vont commencer à s’équiper de vélos et de triporteurs électriques. Ces moyens de transports, respectueux de l’environnement, favoriseront les déplacements de loisirs ou de travail des résidents.
Pratique :
Contacts : Brigitte Marzin au 06 80 96 89 76 et brigitte.marzin@lesgenetsdor.org
Rassemblement du médico-social pour les exclus du Ségur de la santé
Le Télégramme – Morlaix – 28 mars 2022
À Morlaix, ils étaient une centaine, ce lundi 28 mars 2022, au matin, à réclamer, devant la permanence parlementaire de Jean-Luc Fichet, l’extension du Ségur de la santé pour « tous » les salariés du social et médico-social.

« Braderie avant fermeture des oubliés du Ségur », « Le Ségur #Et nous ? » : à l’appel de leur collectif syndicats-employeurs, une centaine de personnes salariées du médico-social et de l’aide à domicile (Genêts d’or, IME du Vélery, As Domicile, ADAPEI 29…) se sont rassemblées, ce lundi 28 mars 2022, à 11h00, à Morlaix, devant la permanence parlementaire du sénateur Jean-Luc Fichet, pour alerter sur la situation d’un secteur en crise.
23 % des personnels exclus du Ségur
Il s’agissait de leur troisième rassemblement pour réclamer « la revalorisation salariale pour tous, alors que les surveillants de nuit, services support, personnels administratifs, agents techniques?… sont toujours exclus du dispositif Ségur. Cela représente 23 % des personnels ?au niveau national ! », fait savoir l’un d’eux.
« Dans le cadre du Ségur 1, les personnels des Ehpad et hôpitaux publics ont été revalorisés de 183 € net mensuel depuis septembre 2020. En novembre 2021, cette revalorisation de 183 € net mensuel a été étendue aux soignants (infirmiers, AMP, AES, aides soignants…) En juin, le Ségur 2 élargira le dispositif aux travailleurs sociaux. Et la profession demande la revalorisation de 38 € brut mensuels pour tous les soignants financés – pour tout ou partie – par la Sécurité sociale (Maisons d’accueil spécialisées, Foyers de vie) », détaille Jacqueline Séité, venue avec ses collègues des Genêts d’or défendre les exclus du dispositif.
« Des moyens à hauteur des enjeux »
Sur leurs pancartes « Les chèvres de M. Ségur » ou « La précarité n’est pas un métier » se lit le malaise ambiant d’un secteur en manque de reconnaissance : « Motivés, engagés, aujourd’hui oubliés », « Nous ne sommes pas des bénévoles ». « On est mobilisés aujourd’hui pour éviter la perte d’attractivité de nos secteurs : beaucoup ont déjà quitté l’associatif et le médico-social pour se tourner vers la santé, car mieux payés dans le public », déplore un autre manifestant.
Reçus par le sénateur, Hervé Le Gall, directeur d’AS domicile et Jean-Marie Tourbin, directeur des Esat Genêts d’or, lui ont remis une motion d’encouragement demandant de « porter la voix de l’économie sociale et solidaire pour obtenir l’assurance de moyens à hauteur des enjeux. » À savoir : « extension de l’attribution de la prime Ségur de 183 € à tous les professionnels de (leurs) services et établissement », son extension « aux autres branches du secteur social (petite enfance, animation) » et « des budgets consolidés pour financer intégralement les dispositions Ségur », alors que « les actuels budgets, incomplets, ne correspondent pas au coût réel des services ».
Enfin, en raison des hausses des prix des carburants liés à la guerre en Ukraine, ils réclament d’urgence une « prime inflation » dans le cadre du plan d’aide du gouvernement.

Avec Uni’Vers Cène, du théâtre pour l’autisme
Ouest-France – Landivisiau – 26 mars 2022
Dimanche, à partir de 15h00, la compagnie Uni’Vers Cène, de Taulé, sera présente sur la scène de la salle François-de-Tournemine avec une comédie hilarante de Marc Camoletti, intitulée La bonne adresse.

Les huit acteurs de la troupe se produiront dans ce vaudeville au profit de CLPM, association de parents d’enfants touchés par l’autisme, basée principalement sur le pays de Morlaix et Landivisiau.
L’histoire se déroulera dans un bel appartement parisien où vit une ancienne star du music-hall. Lasse de la vie parisienne, cette dernière souhaite se retirer à la campagne et passe quatre annonces rédigées en abrégé avec les lettres PPS comme dénominateur commun… Mais il y a confusion sur toute la ligne ! Ce qui donnera un déferlement de rebondissements et de répliques percutantes… Un bon moment en perspective.
Dimanche, à partir de 15h00, entrée fixée à 8 € ; gratuite en dessous de 12 ans.
Billetterie sur place à partir de 14h30.
Réservation possible auprès de la présidente Marylou Flamanc au 06 25 19 82 75
18 studios accueilleront des résidents des Genêts d Or
Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon – 30 décembre 2021
Sur une partie de l’ancien domaine de Saint-Joseph, à Saint-Pol-de-Léon, un bâtiment est en cours de construction. Il accueillera, fin 2022, 18 résidents des Genêts d’Or.

Le nouveau bâtiment qui vient de sortir de terre sur une partie de l’ancien domaine de Saint-Joseph, entre la rue de la Psallette et la Résidence Espace et Vie, accueillera 18 résidants des Genêts d’Or dès la fin 2022 dont 15 actuellement logés place du 4 août-1944 dans l’immeuble que les Saint-Politains appellent toujours « l’ancien Crédit Agricole ».
Un chantier de 2 millions d’euros
Le bâtiment complétera la résidence Ar Balal édifiée voici quelques années de l’autre côté de la rue de la Psallette, sur le terrain de l’ancien patronage. « Il se composera de 18 studios répartis sur deux niveaux, explique Hervé-Jean Touffet, directeur de l’Esat de Saint-Pol. Chacun possédera une salle de bains et une kitchenette et les résidents disposeront, en outre, d’un espace multifonctions pour partager les repas et autres activités, d’un local pour le linge et, à l’extérieur, d’un verger, d’un terrain de pétanque, d’un abri vélo… ». Le foyer sera accessible depuis l’accès principal de la Maison Saint- Joseph et depuis la rue du Douric. Le coût du chantier s’élève à 2 millions d’euros. À son achèvement, les locaux de la place du 4 Août -1944 seront mis en vente.

Un nouveau dispositif « Tremplin »
Le nouveau site hébergera également trois adolescents et jeunes adultes jusqu’à 31 ans, présentant des troubles du développement et/ou une déficience intellectuelle dans un dispositif baptisé « Tremplin ». Le séjour, de cinq ans maximum, aura pour objectif de leur permettre d’être dans une démarche de construction de leurs projets de vie. Les prestations et activités proposées aideront à développer leur autonomie dans les domaines de la gestion de la vie quotidienne, du budget, des transports, des activités physiques, des loisirs et de la culture, des apprentissages scolaires et professionnels. Les appels à candidature seront lancés dès janvier 2022.
Au Sew le CNCA propose deux spectacles de danse exceptionnels
Le Télégramme – Morlaix – 7 décembre 2021

Temps fort sous le signe de la danse au CNCA qui propose une séquence intitulée « D’autres danses » au Sew. Pour le duo « De Françoise à Alice », le chorégraphe Mickaël Phelippeau a réuni sur scène deux danseuses, mère et fille, l’une porteuse de Trisomie 21 et l’autre valide. Il répond à nos questions.
Qu’est-ce qu’un portrait chorégraphique ?
« Comme en peinture, c’est un regard porté sur quelqu’un, un échange. Ces portraits sont à l’image des personnes qui ne jouent pas un rôle ».
Considérez-vous donc Alice et Françoise comme co autrices ?
« Tout à fait. Je leur ai d’ailleurs proposé que nous partagions les droits d’auteurs puisque cette création est issue du travail que nous avons fait tous les trois en studio ».
Le handicap est-il le thème central de ce portrait ?
« Pas uniquement. En réalité, c’est notre rencontre et la constellation des liens qu’elles entretiennent qui m’ont donné envie de réaliser ce projet. Françoise a déclaré : « C’est une pièce est nécessaire pour faire avancer la cause du handicap, mais pas que cela ! ».
Vous êtes-vous adapté au handicap d’Alice ?
« Dans tous les processus, il faut faire avec ce que sont les personnes. Pour Alice, il a fallu s’adapter à son rapport au temps un peu plus long mais c’est tout ».
Dans quel état d’esprit s’est passée la création ?
« Nous avons eu trois ans pour créer cette pièce. Ce temps long a enrichi notre rapport de confiance. Ainsi, Françoise comme Alice ont eu le temps de se sentir solides et tranquilles avant de monter sur scène ».
Que devient Alice aujourd’hui ?
« Elle est en voie de professionnalisation et vient d’animer un workshop mixte au CND de Pantin. Elle veut devenir danseuse professionnelle. Elle a reçu une bourse. Ce projet a peut-être accéléré son désir mais il était déjà là. Je souhaite qu’elle puisse en vivre ».
Pratique
Au Sew mercredi 15 et jeudi 16 décembre à 20h30. billetterie@cnca-morlaix.fr En résonance à ce spectacle vous pourrez découvrir l’exposition « Je suis Alice » au Sew.
En complément
« L’âge d’or », un travail avec des enfants touchés par des troubles moteurs, présenté dimanche au Sew
Cette proposition, d’une grande force et d’une grande douceur, explore les modes relationnels, les représentations et la perception du corps à l’heure des nouvelles technologies.
Pour le spectacle « L’âge d’or », Éric Minh Cuong Castaing, chorégraphe et artiste visuel, convie sur scène des enfants des instituts médicaux spécialisés avec qui les membres de la Cie Shonen ont travaillé pendant une année. La singularité de chaque enfant et la relation qui s’est créée s’expriment ici avec délicatesse et une joie manifeste.
Un spectacle bouleversant qui rassemble des enfants atteints de troubles moteurs et des danseurs et qui associe technicités corporelles et nouvelles technologies.
Un atelier enfants/parents samedi
Les danseurs de la compagnie Shonen initieront 20 participants au travail de la compagnie et plus spécifiquement à l’approche du mouvement développé au cours de ce projet : une danse du rapport à l’autre, l’attention sensible à nos singularités gestuelles. Atelier enfants (+ 6 ans)/parents. Samedi 18 décembre de 10h00 à 12h00.
Pratique
« L’âge d’or », dimanche 19 décembre 2021, à 15h00 et 17h00 au Sew. Billetterie sur cnca-morlaix.fr ; 02 98 63 20 58.
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