ADAPEI 29

Antenne Morlaix

Les coordonnées du responsable de l’Antenne peuvent être demandées au secrétariat au 02.98.55.51.43


Bonjour à toutes et tous,

La kermesse de l’APEI LGO aura lieu dimanche 1 juin 2025

À l’espace du Rouallou à Pleyber Christ, à côté du FDV Saint Exupéry.

Nous vous attendons nombreux afin de profiter d’un bon moment tout en soutenant l’association de parents.


Le Télégramme – Pleyber-Christ – 26 mai 2025

Pour la troisième année consécutive, l’APEI (Association des parents des enfants en situation de handicap) des structures des Genêts d’Or organise le dimanche 1er juin 2025, à partir de 14h00, au Rouallou (près de l’établissement du foyer Saint-Exupéry) sa traditionnelle kermesse.

Aux Genêts d’or, l’APEI (Association des parents d’enfants en situation de handicap) prépare activement la kermesse du 1er juin, qui est un des « temps forts » de l’année.

Ce sera l’occasion pour les résidents des différents établissements de se retrouver dans un esprit de fête.

Pour les visiteurs, l’occasion sera belle de tenter leurs chances à la grande roue ou encore aux stands de plantes, de jeux et de profiter de la friperie.

Pratique

Kermesse le dimanche 1er juin, au Rouallou, à 14h00. Sur place, buvette et stand de crêpes. Entrée gratuite.


Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon – 13 mai 2025

Le samedi 3 mai, Ploufragan accueillait le Championnat régional de para-pétanque adapté. Trois équipes de l’Association sportive et culturelle des Genêts d’Or (ASCGO), accompagnées de leurs encadrants Joseph Hélard et Norbert Monot se sont illustrées en montant sur le podium dans leurs catégories respectives.

Une belle participation des pétanqueurs de l’ASCGO au championnat régional de para-pétanque adapté à Ploufragan. (ASCGO)

En catégorie AB, Ronan Herveou et Alain Cloarec ont décroché une brillante première place. Une performance qui leur assure une qualification directe pour les Championnats de France de 2026.

En catégorie BC, la paire composée de Frédéric Azou et Gaël Hervé a terminé à une belle deuxième place, confirmant la solidité de leur jeu tout au long de la compétition.

Même résultat en catégorie CD pour le trio Anthony Le Bihan, Kevin Salmon et Frédéric Le Bris, qui s’est également classé deuxième après une compétition disputée.

Un week-end marqué par l’engagement, le fair-play et la performance des sportifs de l’ASCGO, dont le travail porte ses fruits au plus haut niveau régional.


Le Télégramme – Morlaix – 31 mars 2025

À Morlaix, la vente de printemps de Binette & Botanique, l’atelier horticulture de l’Esat des Genêts d’or (Établissement et service d’accompagnement par le travail), débutera le lundi 7 avril 2025.

Coline et Kevin ont assuré une permanence d’entretien en compagnie de deux de leurs moniteurs, Mireille et Sébastien.

Depuis quelques semaines, les ouvriers de Binette & Botanique, encadrés par leurs moniteurs, s’activent pour la mise en place des plants et autres produits qui seront proposés au public à l’occasion de cette vente de printemps, l’un des grands rendez-vous de l’année.

Sous la grande serre et à l’extérieur, seront ainsi proposés des milliers de plants de fleurs vivaces (rosiers, bégonias, géraniums), d’arbustes à fruits (poirier, pommier, prunier), de plants de légumes (tomates, courges, salades) et de plantes aromatiques (romarin, thym, origan).

En réalisant un remarquable travail de préparation, les ouvriers donnent la possibilité au public d’acquérir des plants et des accessoires à bon prix. Conseils et astuces seront prodigués généreusement par l’équipe.

Les ouvriers de l’atelier horticulture composent également à la demande des jardinières, des suspensions et des bacs.

Par ailleurs, ils seront présents à la Fête des fleurs de Plouigneau le dimanche 13 avril.

Pratique

Atelier Binette & Botanique des Genêts d’or, route de Callac. Vente de printemps à partir du lundi 7 avril. Ouverture du lundi au vendredi de 10h00 à 12 h00 et de 13h30 à 17h15, le samedi de 9h00 12h00 . Fermé le samedi 12 avril, les dimanches et jours fériés).

Contact : tél. 06 03 34 00 68 et binette-botanique.morlaix@lesgenetsdor.org


Le Télégramme – Morlaix – 25 mars 2025

La compagnie Les Bons jours ensemble jouera la pièce culte « Le père Noël est une ordure » dimanche, à la Maison des associations de Sainte-Sève. Les bénéfices collectés seront remis aux Blouses Roses et à l’Union sportive du vallon morlaisien.

Jean-Remy Colmou, l’Union sportive du vallon morlaisien, et Marie-Laure Remond, des Blouses roses, invitent les amateurs de théâtre à venir dimanche à Sainte-Sève pour profiter d’une pièce de théâtre et soutenir leurs actions.

La compagnie de théâtre Les Bons jours ensemble sera sur la scène de la Maison des associations de Sainte-Sève dimanche 30 mars 2025. Elle interprétera, dans une mise en scène d’Antoine Fondrier, la pièce culte de la troupe du Splendid, « Le père Noël est une ordure ». Tous les bénéfices seront reversés à deux associations morlaisiennes, les Blouses Roses et l’Union sportive du vallon morlaisien (USVM).

Les Blouses Roses investies en Ehpad et en pédiatrie

La trentaine de bénévoles des Blouses Roses se relaient pour distraire les personnes âgées dans cinq maisons de retraite, mais aussi les jeunes patients des services de pédiatrie. « Nous jouons beaucoup avec les enfants comme avec les personnes âgées ! Et en restant auprès des malades, nous permettons aussi aux familles de prendre une pause, ne serait-ce que le temps d’un café », explique Marie-Laure Remond, présidente. L’argent collecté par la troupe des Bons jours ensemble permettra aux bénévoles de l’association d’acheter des jeux et de suivre des stages de perfectionnement.

L’USVM au soutien des jeunes des Genêts d’Or

L’USVM, elle, utilisera la somme pour acheter des tenues sportives et financer des déplacements. L’association propose aux jeunes des Genêts d’Or présentant un handicap mental ou des troubles de l’adaptation, huit ateliers de sports individuels et collectifs : « Ces activités physiques leur permettent de se maintenir en forme et les sortent de leur zone de confort, les obligeant à se dépasser, précise Jean-Rémy Colmou, de l’USVM. Et puis ils participent à des championnats, qui sont autant d’occasions de s’ouvrir aux autres. Et en plus, ils gagnent des titres ! Nous avons quatre pongistes champions de Bretagne et des basketteurs vice-champions régionaux. »

Pratique

« Le père Noël est une ordure », à la Maison des associations de Sainte-Sève, dimanche 30 mars, à 15h00.

Tarif : 8 €; gratuit pour les moins de 12 ans. Réservation au 06 08 24 34 04.


Le Télégramme – Morlaix -16 février 2025 – Par Monique Kéromnès

Askoria, spécialisée dans la formation pour les secteurs du social et du médico-social, va déménager à la rentrée de septembre 2025. Le futur « campus » est actuellement en travaux, dans le centre-ville de Morlaix.

Le futur campus d’Askoria est en pleins travaux. Les étudiants devraient y faire leur rentrée en septembre 2025. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)

À la rentrée de septembre 2025, les quelque 80 « apprenants » qui passent chaque année en formation dans l’antenne morlaisienne d’Askoria, feront leur rentrée dans de tout nouveaux locaux. L’organisme de formation, spécialisé dans le social et le médico-social, a, en effet, racheté les anciens locaux du Sessad des Genêts d’or, rue Daumesnil, dans le centre-ville de Morlaix, pour installer un véritable « campus ».

Le futur campus d’Askoria est en pleins travaux. Les étudiants devraient y faire leur rentrée en septembre 2025. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)

700 m² dédiés à la formation

Des deux anciens bâtiments, il ne reste que les murs. Une extension pour les relier a été construite. Les travaux vont permettre de créer, sur un peu plus de 700 m², huit salles de cours, un espace commun appelé « place du village » avec la cafétéria pour les événements et les activités de convivialité, des bureaux et un espace de coworking. Sans oublier des espaces verts.

« L’aménagement a été travaillé en concertation avec les professionnels qui travaillent chez Askoria et les apprenants, pour répondre au mieux aux besoins », explique Anne-Claire Lepitre, directrice du campus de Morlaix. « Ce seront surtout des locaux plus modernes et bien plus adaptés à l’apprentissage ». Le projet est totalement porté par Askoria au niveau financier. Sachant que l’organisme bénéficie d’aides, notamment de la région Bretagne, sur le volet enseignement.

Route de Callac depuis 1995

L’association Askoria se trouve actuellement dans des locaux, route de Callac, à la sortie de Morlaix. On y trouve, depuis 1995, des salles de cours et des bureaux, mais les équipes sont clairement à l’étroit. Et cela n’a fait que s’accentuer depuis 2022, avec l’ouverture de trois nouvelles formations en trois ans : éducateurs spécialisés, éducateurs jeunes enfants et assistant de service social. Soit 45 étudiants en plus. Il a fallu pousser les murs : Askoria s’est donc installée dans un deuxième site, près de la place Traoulen, toujours à Morlaix.

« Avec le nouveau campus, que l’on voulait en centre-ville, on va retrouver un lieu unique vraiment propice pour proposer une pédagogie innovante ».

« Avec le nouveau campus, que l’on voulait en centre-ville, on va retrouver un lieu unique vraiment propice pour proposer une pédagogie innovante », explique Anne-Claire Lepitre. Elle y voit aussi un moyen pour les étudiants – aux profils variés selon les promotions – de s’approprier les lieux. « J’espère qu’ils vont l’investir et le faire vivre, en y venant même en dehors des cours. » Les locaux de la route de Callac sont, eux, déjà en vente.

Une trentaine de formations

Pour rappel, Askoria est née en 2013 de la fusion de plusieurs associations bretonnes spécialisées dans la formation sur le social et le médico-social. À Morlaix, c’était, auparavant, l’AFPE. Askoria se déploie sur cinq sites en Bretagne : à Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Avé (près de Vannes), Lorient et Morlaix.

L’antenne de Morlaix a pris de l’ampleur depuis 2022 et l’ouverture des trois formations évoquées ci-dessus, qui n’existaient pas auparavant sur le territoire. Elle propose au total une trentaine de formations qui vont, par exemple, de celle pour les accompagnants éducatifs et sociaux à celle pour les cadres responsables de service ou encore responsable de secteur dans le service à la personne.

Pratique

Contact : tél. 02 98 63 23 00 ; courriel, morlaix@askoria.eu ; site internet : www.askoria.eu


Ouest-France – Culture, Bande dessinée – 16 février 25 – Zoé BOIRON

Ses jeux de mots en pagaille ont fait mouche. Maxime Croguennec, qui travaille à l’Esat de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), a remporté le prix Hippocampe du festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour la deuxième année consécutive.

Travailleur à l’Esat de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), Maxime Croguennec a remporté le prix Hippocampe à l’édition 2025 du festival de bande dessinée d’Angoulême. Ce prix récompense des œuvres réalisées par des personnes atteintes d’un handicap. | Ouest-France

Et de deux ! Maxime Croguennec a de nouveau remporté un trophée au festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Sa BD a été auréolée du prix Hippocampe dans la catégorie Troubles psychiques, auteur individuel de plus de 20 ans. Il est allé le chercher le 30 janvier 2025 avec son père. « C’est génial. L’année dernière j’étais aux anges, et je revis ça aujourd’hui », témoigne-t-il.

« Ma vie de gourmandise »

Travailleur à l’Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), Maxime Croguennec, 46 ans, vit à Cléder. Chez lui, ses murs sont parsemés d’aquarelles superbement réalisées. C’est aussi à la peinture à l’eau qu’il a réalisé les deux planches honorées par le célèbre festival. Le thème imposé était « Ma vie de gourmandise ». Il le découvre « un dimanche, en septembre ».

Au cours de l’après-midi, il en parle à sa sœur et son beau-frère. « On est partis dans un délire toute l’après-midi, à faire des jeux de mots sur les pâtisseries. Là, je me suis dit que je tenais quelque chose. » Pour donner une trame à ses idées humoristiques, Maxime Croguennec imagine un commissaire qui contrôle un véhicule peuplé d’étranges personnages.

Le commissaire prend bien sûr l’apparence de la pâtisserie du même nom, appelée plus fréquemment salambo… ou gland. La conductrice n’est autre qu’une religieuse. Ses deux planches sont truffées de calembours. « J’ai d’abord travaillé un story-board le soir même, jusqu’à 3h00 du matin », avant d’affiner les dialogues, puis de passer à la peinture sur un format dit « raisin » de 50 cm sur 65.

« Ça m’a pris trois mois et environ 112 heures de travail », indique Maxime Croguennec. Bien plus que les 80 heures qu’il avait consacrées à sa première BD, l’an passé, qui représentait une journée de travail à l’Esat, dans son service des espaces verts. « J’y suis allé à fond. »

Maxime Croguennec peint de nombreuses aquarelles. Il tient beaucoup aux scènes de musique, pratiquant lui-même du piano et de la guitare. | Ouest-France

L’art a « une grande place » dans sa vie. Et ce, depuis tout petit. Mais il a « vraiment repris depuis 2005 ». « J’allais beaucoup en psychiatrie à Morlaix et une infirmière m’a parlé d’atelier d’art-thérapie », retrace Maxime Croguennec. Le dessin, la peinture l’ont beaucoup aidé dans ses psychoses et ses problématiques. Le travail à l’Esat, depuis 2019, a aussi été une véritable respiration.

Deux trophées Hippocampe trône désormais dans l’atelier de Maxime Croguennec, chez lui, à Cléder (Finistère). | Ouest-France

Depuis son premier prix l’an dernier, Maxime Croguennec nourrit l’envie de dessiner une BD sur l’idée que « la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie ». « Elle raconterait mon parcours, comment je suis sorti de la dépression, ce qui m’a aidé », confie-t-il.

Si ce thème, peu ou prou, n’est pas proposé un jour pour le festival d’Angoulême, Maxime Croguennec pense sérieusement à la réaliser. Pour une raison simple : « C’est la BD que j’aurai aimé lire quand j’avais 20 ans. »


Le Télégramme – Plougourvest – 29 janvier 2025

Samedi 25 janvier 2025, les huit résidents de la résidence Saint-Michel de Plougourvest, qui s’entraînent quotidiennement au tennis de table à Landivisiau avec Lanaour, l’association sportive et culturelle des usagers des établissements des Genêts d’Or, ont participé au championnat départemental de para-tennis de table adapté à Plomeur.

Supporters et joueurs de tennis de table se sont déplacés à Plomeur. (Photo résidence Saint-Michel)

Pour cette occasion, Benjamin Pont, moniteur APA (activité physique adaptée) de la résidence, les a accompagnés.

Qualifiés pour le Bretagne

Durant toute la journée, les matchs se sont succédé. Quatre des résidents plougourvestois ont été médaillés dans leurs catégories. Ils sont tous qualifiés pour le championnat de Bretagne qui aura lieu samedi 22 février, à Douarnenez, pour une possible qualification aux championnats de France.


Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon – 17 décembre 2024

Dimanche 15 décembre 2024 se tenait à la halle des sports de Kerlan Vian, à Quimper, le championnat départemental de para tir à l’arc adapté organisé par l’ASL Briec et les Archers de l’Odet.

5 sportifs de l’Association sportive et culturelle des Genêts d’Or ont participé au championnat départemental de para tir à l’arc adapté à Quimper, dimanche. (Photo Association sportive et culturelle des Genêts d’or)

Cinq sportifs de l’Association sportive et culturelle des Genêts d’Or (ASCGO) y concouraient parmi les 29 sportifs présents.

L’ASCGO termine sur la troisième marche du podium au nombre de points par équipe. Claire Hamonou obtient une médaille d’argent dans la catégorie Loisirs.

C’est une belle performance pour celle qui a commencé le tir à l’arc au mois d’octobre dernier.

Prochain objectif, le championnat régional, organisé le 18 janvier à Guipavas.


Devant Les Genêts d’Or, 150 salariés du médico-social mobilisés pour leurs « conditions de travail »

Le Télégramme – Morlaix – 16 décembre 2024 – Par Raphaël Rufflé-Marjot

Près de 150 salariés du médico-social ont participé à un débrayage lundi 16 décembre 2024, devant le siège des Genêts d’or à Saint-Martin-des-Champs, pour mettre en lumière leurs difficiles conditions de travail.

Ce lundi midi, devant le siège des Genêts d’or, près de 150 salariés finistériens du médio-social ont débrayé afin de mettre la lumière « sur la réalité de terrain » de ceux « qui accompagnent les personnes les plus fragiles de la société ». (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)

Ce lundi midi, devant le siège des Genêts d’or, près de 150 salariés finistériens du médio-social ont débrayé afin de mettre la lumière « sur la réalité de terrain » de ceux « qui accompagnent les personnes les plus fragiles de la société ». (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)

De l’avis des syndicats organisateurs, le rassemblement se voulait plus « contestataire » que les derniers lundis de mobilisation. À l’appel de la CGT, la CFDT et Sud santé, près de 150 salariés finistériens du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif (Les Genêts d’Or, Don Bosco, Kan Ar Mor, Massé-Trévidy, etc) étaient mobilisés, ce lundi midi, devant le siège social des Genêts d’or, à Saint-Martin-des-Champs.

Le débrayage entendait mettre en lumière « la réalité de terrain » de ceux « qui accompagnent les personnes les plus fragiles de la société ». « Nous travaillons pour le privé non lucratif, effectuons des missions d’intérêt général et avons le sentiment d’être oubliés lorsque l’on compare les salaires de certains postes similaires du service public », indique Gilles Méar, du syndicat Sud.

Dans le Finistère, plusieurs rassemblements ont été organisés ces derniers lundis devant des établissements du secteur médico-social. C’était au tour du siège des Genêts d’or à Saint-Martin-des-Champs d’accueillir la mobilisation de ce 16 décembre. (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)

Des revendications érigées sur « un mur de la colère »

En amont du rassemblement, un « mur de la colère » a été érigé à l’entrée du siège de l’association. Quelques dizaines de fiches plastifiées exposent ainsi des revendications de salariés : « Trop de responsabilités pour peu de reconnaissance », « Je suis en arrêt, mon corps lâche », « L’autoremplacement m’épuise. J’ai peur de faire des erreurs ». Au-delà des ressentis liés aux conditions de travail, une certaine défiance envers la direction transparaît également des témoignages exposés.

« Si on se mobilise aujourd’hui, c’est pour déclencher une prise de conscience des responsables. On souhaite construire l’avenir avec eux et ne plus subir un schéma pyramidal », explique une professionnelle de l’Esat de Plabennec. Comme les trois autres collègues avec qui elle a effectué le déplacement, l’éducatrice dénonce des « restrictions horaires » impactant la programmation de séjours pour les personnes en situation de handicap, un déficit dans le recrutement des salariés « de terrain », des « plannings régulièrement modifiés ».

Un « mur de la colère » a été érigé à l’entrée du siège des Genêts d’or, répertoriant quelques dizaines de revendications de salariés. (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)

« Plus que des annonces, nous attendons des réponses concrètes »

À 13h15, Yannick Arzel, directeur général des Genêts d’Or, a reçu les représentants syndicaux afin d’évoquer les négociations nationales liées à la Convention collective unique étendue (CCUE) et les revendications exprimées ce lundi midi. « Sur le plan local, la direction continue de faire la sourde oreille et ramène ses difficultés économiques comme argument », observe Nathalie Pape, déléguée CFDT des Genêts d’Or. La direction générale et les syndicats ont convenu d’une « réunion tous les deux mois », en essai de janvier à juin, afin de renouer la communication.

« Plus que des annonces, nous attendons des réponses concrètes, indique Fabien Huguet, délégué CGT des Genêts d’Or. Sur le social, ils n’ont pas le même regard que nous. Là où ils voient moins d’absentéisme, nous constatons des démissions dans nos rangs ».

Contactée, la direction n’a pas répondu à nos sollicitations.


Il faut prendre soin de nous environ 150 salariés du médico social manifestent en Finistère

Ouest-France – Manifestation – 16 décembre 24 – Sarah HUMBERT

Des salariés du secteur médico-social se sont mobilisés devant le siège de l’association les Genêts d’or, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), lundi 16 décembre 2024, à 12h00. Environ 150 personnes étaient présentes.

Environ 150 personnes ont manifesté devant le siège de l’association des Genêts d’or, à Saint-Martin-des-Champs. | Ouest-France

Environ 150 salariés du secteur médico-social se sont réunis devant le siège social de l’association les Genêts d’or à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), lundi 16 décembre 2024, à partir de 12h00. Cette association prend en charge des personnes en situation de handicap, tout au long de leur vie.

La CGT et la CFDT avaient notamment appelé à la mobilisation. Nathalie Pape, déléguée syndicale centrale CFDT, travaille à l’Esat (établissement et service d’aide par le travail) des Genêts d’or de Morlaix : « Nous sommes conscients des réalités économiques du secteur mais on demande à notre direction de prendre soin de ses salariés. »

Les conditions de travail au cœur des discussions

Derrière elle, les salariés mangent sandwich et soupe. Certains travaillent à la fondation Massé-Trévidy, à l’association Don Bosco… Ils échangent sur leurs conditions de travail. Sur un mur en palettes érigé pour l’occasion, des témoignages de salariés du médico-social sont déposés. Fabien Huguet, de la CGT, dénonce « des amplitudes horaires de plus en plus importantes. On ne se sent pas écouté par la direction. On a des collègues épuisés ! », affirme-t-il.

Pendant la manifestation, les salariés ont notamment échangé sur leurs conditions de travail. | OUEST-FRANCE

« Ce sont l’État et le Département qui nous financent, et on a de grosses inquiétudes par rapport à cela. On a un souci majeur par rapport à l’instabilité politique », souligne Gilles Méar, du syndicat Sud, en référence à la censure du gouvernement et aux économies annoncées pour le budget 2025 du pays. Il détaille : « Moins on a de financement, plus on regarde où faire des économies, et plus les conditions de travail se dégradent. C’est un cercle vicieux. »

Il pointe : « Une aide-soignante dans nos structures est payée 400 € de moins que dans le public… »

Les syndicats évoquent également les négociations en cours au niveau national, concernant la convention collective du secteur, qui n’avancent pas ou peu.

Cette manifestation fait écho à d’autres mobilisations dans le département, avec des acteurs du médico-social.

Peu après 13 h, des délégués syndicaux ont été reçus par le directeur général Yannick Arzel. À la sortie de l’échange, Nathalie Pape, qui a seulement assisté à la partie concernant les problématiques locales, et qui alertait plus tôt sur les risques psycho-sociaux, indique par téléphone : « On nous propose une réunion tous les deux mois, entre la direction générale et les syndicats, pour faire le point sur les problématiques. C’est la seule avancée concrète », regrette-t-elle.

De son côté, Yannick Arzel explique, concernant les négociations nationales : « On a besoin d’une nouvelle convention collective qui revalorise les salaires et notamment les bas salaires. Il y a des difficultés entre les négociateurs des syndicats et les nôtres, on peut regretter que ça n’avance pas. Sur le constat des problématiques ou difficultés, on est plutôt d’accord », pointe-t-il.

Sur les problématiques internes à l’association, « c’est vrai que nous ne sommes pas complètement d’accord. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une forme de morosité ambiante liée à des décisions qu’on a prise ces derniers mois notamment concernant l’organisation du travail. » Il précise tout de suite : « Quand on compare à 2019, avant le Covid-19 à l’année 2024, on engage le même nombre de salariés en CDD et en CDI, pour un absentéisme à la même hauteur. On mobilise les mêmes moyens qu’avant, mais clairement, on travaille sur les organisations pour essayer de trouver quelques marges de manœuvre et éviter d’accentuer le déficit. Aux Genêts d’or notre déficit est au-delà de 2 millions d’euros, c’est important. »

Les syndicats et la direction générale ont convenu d’une lettre d’information, mise en place prochainement, pour « mieux expliquer la situation de l’association et du secteur, afin de revenir sur des points plus précis pour que les salariés aient une information plus concrète, par exemple sur nos modalités de financement. On sent un besoin de meilleure information », souligne Yannick Arzel.

Du côté de la CGT, on indique : « Une lettre est très loin d’être suffisante. ». Le syndicat conclut : « Loin d’être satisfaite de cette rencontre, la CGT reste et restera mobilisée contre ces mesures d’austérité qui mettent en périls la santé et la sécurité des salariés de l’association, estime-t-elle. Nous reprendrons les mobilisations après les fêtes de fin d’année […]. Et s’il faut durcir le mouvement, nous le ferons. »


Le Télégramme – Morlaix – 2 décembre 2024 – Par Sophie Guillerm

Douze ans, c’est l’âge qu’aura Tyliann en février 2025. Douze ans, c’est aussi l’âge limite de prise en charge du garçon autiste au sein de l’hôpital de jour pour enfants et du dispositif Ulis de son école, à Morlaix. Faute de place en IME, sa maman s’inquiète pour son avenir.

Faute de place en IME, Jennifer Scour a – comme de nombreuses mères de famille – arrêté de travailler pour s’occuper de son fils Tyliann, et remédier au manque de réponse de l’État dans la prise en charge des enfants à besoins spécifiques. (Photo S. G.)

Tyliann, 11 ans et demi, est un jeune garçon qui a été diagnostiqué autiste depuis ses six ans. Il partage ses semaines entre l’hôpital de jour et l’école Saint-Joseph, à Morlaix, où il est en dispositif Unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis). Depuis 2019, la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) préconise pour lui, avec l’accord des parents, une prise en charge en Institut médico-éducatif (IME). Cinq ans ont passé, des demandes d’inscription en externat dans cinq IME du territoire ont été déposées par sa maman, la Guimaëcoise Jennifer Scour. Sans qu’aucune place ne se soit encore libérée pour accueillir son fils.

« Il terminera l’année scolaire, mais ensuite ? »

« Tyliann aura 12 ans en février, l’âge limite pour les dispositifs Ulis et pour l’hôpital de jour pour enfants. Il terminera l’année scolaire, mais ensuite ? », s’inquiète Mme Scour. « Que faire s’il n’a pas de place en IME ? Mon fils sera à temps plein à la maison », souffle la mère de famille, qui ne cache pas son épuisement. « Le lundi, Tyliann doit être en journée complète à l’école, le reste de la semaine ce sont des demi-journées, mais ce n’est pas toujours possible. L’école n’est pas un milieu adapté, le collège l’est encore moins », sait d’avance Jennifer Scour.

« Le comportement, les sentiments, la gestion des émotions sont des choses qui ne s’apprennent pas en classe ».

« Quand il est en période de crise, il a de gros troubles du comportement, il se cache sous la table, il se balance et on me demande de venir le récupérer. Scolarisé en CE1-CE2, mais avec un niveau CP pour beaucoup de choses, mon fils est au stade où il ne peut plus rien apprendre, explique Jennifer Scour. « Sauf les maths, il aime les calculs », ajoute-t-elle en lui glissant un sourire complice.

« Depuis deux ans, il régresse »

Mais pour un profil comme Tyliann, « le comportement, les sentiments, la gestion des émotions sont des choses qui ne s’apprennent pas en classe ». Pas plus que le rapport à la nourriture ou l’apprentissage de la propreté : ce n’est pas le lieu, les enseignants et AESH ne sont d’ailleurs pas là pour cela, ni spécifiquement formés aux différents handicaps.

« Alors qu’en IME [NDLR deux éducateurs spécialisés pour deux à six enfants maximum], ce ne serait pas que scolaire, poursuit la maman. Il travaillerait plus sur les compétences sociales, la cuisine, le jardin… ». Dans un cadre adapté à ses besoins, avec tous les intervenants au même endroit. Car les enfants comme Tyliann, ballottés d’une structure à l’autre, ont des emplois du temps énormes. Ils passent de l’hôpital de jour, avec les infirmières, à l’école, avec l’enseignante, les AESH. Sans compter les rendez-vous avec les psychomotriciennes, orthophoniste, psychologue, pour lesquels ils passent beaucoup de temps dans les transports : « Ils voient beaucoup trop de monde ! »

Une vie familiale entre parenthèses

« Tyliann, qui au début ne parlait pas, ne regardait pas dans les yeux, a fait des progrès en Ulis. Mais là depuis deux ans, il régresse. En tant que maman, je n’arrive plus à le contrôler », déplore Jennifer Scour, qui a mis sa vie entre parenthèses. « Je n’ai plus de vie sociale, plus d’amis, je suis 24 h/24 à la maison, je ne sors que pour faire les courses. Ma vie, c’est mon conjoint, mes enfants, les nombreux rendez-vous pour mon fils. Et me battre, toujours me battre, sans jamais trouver de temps pour soi. »

Avec toujours l’espoir qu’une place en IME se libère pour son fils, Jennifer Scour a commencé à suivre des cours par correspondance pour devenir éleveuse de chats. « Un métier à domicile où je serai mon propre patron, pour pouvoir m’occuper de Tyllian. »


« L’inclusion en milieu ordinaire montre ses limites » : enseignants et éducateurs réclament l’ouverture de places en IME à Morlaix

Le Télégramme – Morlaix – 2 décembre 2024 – Par Sophie Guillerm

Dans tout le Finistère, 254 enfants sont en attente de place en Institut médico-éducatif (IME) ; à Morlaix, on en compte 48 en attente pour l’IME des Genêts d’or du Vélery. Faute de place, ces enfants se retrouvent scolarisés en classe Ulis, une solution loin d’être adaptée.

Jennifer Scour (avec son fils Tyliann), Hélène Gac (Adapei 29), Édith Le Coz, coordinatrice en Ulis, et Pascal Fily, délégué Sud pour les Genêts d’or, souhaitent que les politiques relaient le besoin urgent d’ouvrir de nouvelles places d’IME dans le secteur de Morlaix. (Photo S.G.)

Dans le secteur de Morlaix, « un tiers des places en Ulis (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) Jean-Jaurès, Poan Ben, Corentin-Caër et Jules-Ferry (Saint-Martin-des-Champs) sont prises par des enfants en attente d’IME. Or, certains de ces élèves très déficitaires ne trouvent pas leur place dans le système scolaire et sont en souffrance ». Mardi 27 novembre 2024, aux côtés de Jennifer Scour, maman d’un garçon autiste en attente de place en IME ; Édith Le Coz, coordinatrice en Ulis et porte-parole FSU-SNUipp des enseignants des écoles publiques ; Hélène Gac, de l’Adapei 29 (Association départementale d’associations de parents et d’amis de personnes handicapées mentales du Finistère) ; Pascal Fily, éducateur, délégué syndical Sud pour les Genêts d’or et Antoine Gauchard, enseignant et militant syndical (Snuipp), ont alerté sur « les limites de l’inclusion à tout prix en milieu ordinaire. »

Des délais d’attente de quatre à cinq ans

Dans une lettre datant du 12 novembre 2024, les enseignants ont alerté l’Agence régionale de santé (ARS), le préfet, les élus locaux (sénateur, députée, président de Département, maire de Morlaix), de l’urgence « de mettre des moyens sur du long terme pour ces enfants en ouvrant de nouvelles places d’IME. »

Actuellement, quand une famille fait une demande IME, les délais sont de quatre à cinq ans. « Or plus il y a un décalage dans l’âge de prise en charge, plus les troubles augmentent. Et quand une place se libère, c’est parfois du jour au lendemain, la famille n’a pas le temps de réfléchir. Le choc peut être violent pour un enfant contraint de rester trop longtemps en milieu ordinaire, témoignent les professionnels, avec le risque qu’il soit en opposition dans son nouvel environnement. »

« C’est toute la chaîne du handicap qui bloque »

Qui est responsable de la situation ? « C’est là le problème, répondent les intéressés. ARS, préfet, Éducation nationale : tous se renvoient la balle ». « Du berceau à la vieillesse, dans le champ du handicap, si on ne met pas les moyens, on n’y arrive pas et il y a des répercussions sur le milieu normal, prévient Antoine Gauchard : Un enfant qui a un gros mal-être l’envoie sur le groupe classe, qui le renvoie sur l’enseignant ». « En France, c’est toute la chaîne de prise en charge du handicap qui bloque, résume Pascal Fily. À cause de suppressions de lits en hôpital psychiatrique, on place ces enfants en IME. Et faute de place en IME, on les place en Ulis. »

À quand l’ouverture de places d’IME pour ces « enfants extraordinaires » ? Le rendez-vous de l’Adapei 29 avec l’ARS, jeudi 5 décembre 2024, y répondra peut-être.


Ouest-France – Landivisiau – 25 novembre 24

Forte de ses 119 licenciés, Lanaour, association sportive des Genêts d’or de Landivisiau, est la plus importante structure de sport adapté en Finistère. En février 2025, elle accueillera le championnat départemental de parapétanque adapté.

Avec 119 licenciés, l’association Lanaour, à Landivisiau (Finistère), est la plus grande structure de sport adapté du Finistère. | Ouest-France

Forte de ses 119 licenciés, Lanaour, l’association sportive et culturelle des usagers des établissements des Genêts d’Or de Landivisiau (Finistère), est la plus grande association de sports adaptés du Finistère.

Un championnat de parapétanque à Landivisiau

Lors de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue à la salle Lyautay le 21 novembre 2024, le président Philippe Morvan a annoncé l’organisation du championnat du Finistère de parapétanque adapté, programmé le samedi 1er février 2025. « Une grande première pour notre association », a-t-il fait remarquer à la cinquantaine de sportifs présents, avant de compléter une partie du programme de l’année à venir.

La journée d’activité motrice se tiendra le 24 avril, la journée de randonnée le 25 mai et le challenge de parapétanque adapté le 14 juin. Sans oublier une nouvelle participation au championnat de France de parapétanque adapté, qui se déroulera fin mai à Bergerac.

Participation à de nombreuses activités

Affiliée à la Fédération française de sport adapté, Lanaour anime de nombreuses activités en partenariat avec plusieurs acteurs de la commune : la pétanque avec le Pétanque club landivisien, le ping-pong avec le Tennis de table landivisien, le futsal avec les lycéens du Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon, et l’association sportive et culturelle des Genêts d’or de Saint-Pol-de-Léon, sans oublier le tir à l’arc, la natation et même l’informatique avec les élèves de la Maison familiale et rurale de Plounévez-Lochrist.


Le Télégramme – Pleyber-Christ – 24 octobre 2024

L’Apei des Genêts d’or (Association des parents et amis de personnes en situation de handicap mental) a pour objectif de soutenir et de conseiller les familles mais aussi de les représenter au sein du conseil d’administration.

La présidente de l’Apei des Genêts d’Or, Isabelle Besnard (à gauche), remet le gros lot de la tombola à Claudine Gaonach.

Elle aide aux projets de vacances et organise des événements.

Chaque année, elle met sur pied une souscription volontaire avec 10 000 billets qui sont répartis dans les seize structures avec, à la clef, une centaine de lots.

Dimanche après-midi 20 octobre 2024, au foyer de vie Saint-Exupéry, au Bruc, la présidente de l’Apei Isabelle Besnard a remis le gros lot (un appareil de cuisson connect extra) à Claudine Gaonach, d’Inzinzac Lochrist (56) en présence de son fils Jérémy, résident d’un foyer de vie et de quelques parents et résidents.

Membre du bureau de l’association, François Cueff en a profité pour rappeler que la kermesse annuelle se déroulera à nouveau au square Yves-Corbel et à la salle du Rouallou (près du foyer Saint-Exupéry) le dimanche 1er juin 2025.


Gloriette et mobilier de jardin : le nouveau visage du Jardin de l évêché de Saint-Pol-de-Léon

Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon – 3 juillet 2024

Les saint-politains peuvent désormais profiter des nouveaux aménagements dans l’emblématique jardin de l’évêché, inaugurés mardi 2 juillet 2024 par le maire Stéphane Cloarec.

Les aménagements du jardin de l’évêché ont inauguré en présence de plusieurs élus, mardi 2 juillet.

« L’implantation d’une gloriette en acier ainsi que quatre tables de pique-niques et plusieurs bancs dans le jardin de l’évêché s’inscrit dans la démarche des projets participatifs qui ont pour objet l’amélioration du cadre de vie de la population », rappelait en substance le maire, Stéphane Cloarec, lors de l’inauguration des aménagements mardi 2 juillet 2024 en fin de matinée. Cerise sur le gâteau, l’investissement de 20 000 euros environ a été intégralement pris en charge par les entreprises fonds de dotation, représenté par Gilles Gombert et Carole Autret.

Les participants des ouvrages à l’honneur

L’élégante gloriette plantée à quelques pas de la statue de Roger Joncourt baptisée « Celui qui regarde passer les autres » a été réalisé par Gabriel et Tatiana Lossouarn, métalliers à Bodilis et le mobilier de jardin par l’Esat des Genêts d’Or.

Le maire les a remerciés chaleureusement ainsi que les porteurs du projet, les entreprises mécènes, les services techniques et celui des espaces verts. « Dans ce jardin, le temps s’arrête et notre regard est tourné vers la cathédrale, lieu éternel de Saint-Pol », a-t-il conclu.


Le Télégramme – Pleyber-Christ – 5 juin 2024

C’est dans un cadre agréable au square Yves-Corbel au Rouallou, à Pleyber-Christ, jouxtant le foyer Saint-Exupéry qu’a eu lieu la kermesse des Genêts d’Or organisée par les parents des usagers de ses différentes structures.

Le stand de plantes a été l’attraction principale de cette kermesse avec plus d’un millier de plants et arbustes
Le stand de maquillage, irrésistible pour les jeunes filles

C’était la seconde édition à cet endroit. Elle a, une fois de plus, été couronnée de succès d’autant que le soleil était au rendez-vous.

Les visiteurs ont pu notamment tenter leur chance à la grande roue. Le stand des plantes et son millier de plants, attraction principale de cette grande fête populaire, n’a pas désempli. Les jeux d’adresse ont permis aux jeunes et aux moins jeunes de tenter leur chance.

Cette fête était l’occasion pour les parents de se retrouver et pour les résidents de passer une belle journée ensemble. « Nous tenons à remercier tous ceux qui ont apporté leur aide, offert des lots ainsi que la municipalité qui était à nos côtés », a fait remarquer Roland Painchaud, l’un des organisateurs. Il a donné rendez-vous l’an prochain pour une troisième édition.


Ouest-France – Plounéour-Ménez – 2 juin 24

De juin à septembre, les amoureux de la photographie peuvent découvrir une cinquantaine de clichés, en intérieur et en extérieur, pour l’exposition intitulée La tête, l’œil et le cœur.

Claudine Pavillon, François Rommens et Yann Champeau ont ouvert, vendredi, le premier festival de photographie à Plounéour-Ménez (Finistère). | Ouest-France

L’événement

L’association Camera Obscura, dont le président est François Rommens, photographe et propriétaire de la galerie de photos Éphémère Galerie, lance le premier festival photographique, du 1er juin au 30 septembre dans la commune, en extérieur et en intérieur. Une cinquantaine de clichés sont visibles au pôle culturel, dans l’enclos paroissial et à l’Éphémère Galerie. Trois regards différents posés sur le patrimoine, les personnages et les paysages de la commune mais plus largement sur les monts d’Arrée. En effet, les enfants du collège et de l’école Jules-Ferry, les habitants, qui ont apporté leur contribution en envoyant des clichés et des personnes en situation de handicap des Genêts d’Or, tous ont participé à ce projet ambitieux qui a commencé au début de l’hiver pour plus de trois mois de prise de vue sur le terrain. Une participation financière de l’association Camera Obscura, quelques subventions de la commune et de la Région et le tour est joué pour que voie le jour cet instantanée, témoignage précieux pour les générations à venir.

La naissance du projet

François Rommens, initiateur du projet, explique la démarche : Ma compagne, Claudine Pavillon, travaille aux Genêts d’Or. L’idée est venue de faire participer les personnes en situation de handicap dans un projet en lien avec la photographie. Avec l’association Camera Obscura, nous avons réalisé un portrait de la commune de Plougonvelin, il y a des années. La thématique était toute trouvée ! L’aide de l’association Ploun Patrimoine a été essentielle pour déterminer les lieux et connaître les personnages emblématiques de la commune », sourit François Rommens.

La démarche se veut inclusive, aller vers les gens, l’appareil photo en bandoulière afin de réaliser des portraits. En allant voir les personnes souffrant de handicap pour les photographier, je leur ai posé des questions auxquelles elles devaient répondre par elles-mêmes. J’ai aidé au cadrage des photos, je demandais d’où venait la lumière. Cette exposition est une grande fierté pour elles, une reconnaissance incroyable ! s’exclame Yann Champeau, photographe et accompagnateur.

Chacun a reçu un diplôme à l’ouverture du festival. Un tirage original et un livre ont été donnés à chaque habitant qui a participé », souligne l’organisateur.

Au programme à venir, participation aux concours photographique en France et à l’étranger.

Contact : camera-obscura.fr


Le Télégramme – Morlaix – 28 mai 2024

Une soixantaine de résidents des Instituts médico-éducatifs a assisté à la projection d’« Un p’tit truc en plus ». Énorme succès en salle, ce film réalisé par Artus met en scène des comédiens amateurs handicapés mentaux.

Avant de rejoindre leur foyer, quelques résidents ont posé pour une photo souvenir après la projection du film « Un p’tit truc en plus »

Organisées par Sarah Diverres, responsable du cinéma Rialto, et Marc Pouliquen, éducateur spécialisé aux Genêts d’or, des séances cinématographiques sont réservées deux fois par mois aux résidents des IME (Instituts médico-éducatifs) du pays de Morlaix. Ce lundi 27 mai 2024, la séance était consacrée au film « Un p’tit truc en plus ».

Réalisé par l’humoriste Artus, ce long-métrage connaît un succès foudroyant avec 4 millions d’entrées au box-office. Cette comédie raconte l’histoire de deux cambrioleurs qui, pour échapper à la police, se cachent dans une colonie de vacances regroupant des jeunes handicapés mentaux. « C’est avec (les personnes handicapées) que je voulais faire un film. Pas sur elles », a expliqué le réalisateur pour décrire son projet. Le film a d’ailleurs été bien reçu par les associations travaillant avec des personnes handicapées.

De bonnes tranches de rigolade

Lundi, au Rialto, la projection a réuni 62 personnes de l’IME Vélery, de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) des Genêts d’or de Ploujean, du Foyer d’accueil médicalisé pour adultes handicapés Le Triskel de Plougonven, du Foyer de vie Antoine Saint-Exupéry de Pleyber-Christ et du Foyer de vie Kerozal de Taulé.

Dans la salle, de bonnes tranches de rigolades ont ponctué la séance. « Je suis très content d’avoir vu le film » a spontanément formulé l’un des spectateurs rencontré à la sortie. Il y avait indéniablement un p’tit truc en plus au Rialto ce lundi après-midi !


Ouest-France – Landivisiau – 5 avril 24

Les employés de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) Les Genêts d’or, à Landivisiau (Finistère), ont trouvé place dans un local inoccupé situé à moins de 500 m du siège. Les travaux de déblaiement ont commencé et tout devrait rentrer dans l’ordre vers Noël 2024. Si la météo est de la partie.

Les salariés de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) Les Genêts d’or travaillant pour le tri des papiers, dans leur nouveau local. | Ouest-France

La tempête Ciaran a balayé l’ouest et le nord de la France dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre 2023. Des records devant avaient été enregistrés dans plusieurs villes du Finistère, dont 163 km/h à Landivisiau… Avec de nombreux dégâts sur toutes les infrastructures et quelques blessés. Le siège de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) Les Genêts d’or, zone du Vern, avec ses ateliers de tri de papiers et ses locaux techniques avaient fortement été affectés.

Une bourrasque avait retourné le toit et des poutres avaient souffert. Quelque 1 000 m² de surface avaient dû être bâchés, mais la pluie avait fait déjà beaucoup de dégâts. Le bâtiment, dont l’isolation était constituée de ouate de cellulose, avait été pendant, plusieurs jours, à la merci des éléments.

« Une aubaine »

Le personnel a été contraint de trouver un lieu de repli à quelques centaines de mètres du siège. Pour Hervé Jean-Touffet, directeur des dispositifs d’accompagnement social et professionnel des Genêts d’or de Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon,  la signature d’un bail d’au moins un an avec le propriétaire du local vide, qui cherchait preneur, a été une aubaine.

Dès le lendemain du passage de la tempête, les locaux affectés ont été vidés. « L’expert est passé, mais on ne sait pas encore ce qui sera à reconstruire avant de tout vider, ajoute Hervé Jean-Touffet. Les travaux de restauration devraient débuter en mai ou en juin, même s’il reste quelques démolitions. Un contrat a été signé avec un maître d’œuvre et le travail est bien lancé par une entreprise de déconstruction qui a entrepris le nettoyage. Le bâchage n’a pu intervenir qu’au début du mois de janvier, toutes les entreprises étant débordées… 

Reprise de l’activité

Toutes les activités ont donc été reprises, notamment le tri et la valorisation du papier au 22, rue du Ponant, à proximité de la rue Gustave-Eiffel où se trouve le bâtiment des Genêts d’or. « Les 25 salariés de Esat spécialisés dans ce domaine, trient à nouveau les journaux et tout type de papier, comme précédemment. Le service de tri est en capacité de détruire les documents afin d’en conserver la confidentialité. »

Les deux secrétaires se partagent désormais un petit bureau, un espace de réunion confortable a été installé, le directeur et les cinq cadres sont réunis dans la même pièce. Tout le monde attend l’arrivée des ouvriers pour la rénovation, avec notamment le remplacement des poutres fendues et de la toile photovoltaïque par des panneaux rigides et de la nouvelle ouate de cellulose.

« L’architecte devra être vigilant afin de préserver l’avenir du bâtiment pour ne pas vivre le même événement. ».

Le directeur espère pouvoir offrir un cadeau de Noël à l’ensemble des salariés, avec la remise en service du siège de la structure.


Le Télégramme – Morlaix – 27 mars 2024

Des milliers de plants de légumes, de vivaces, de fruitiers et de haies seront en vente dès mardi 2 avril à l’atelier horticole Binette Botanique des Genêts d’Or.

Parmi les différentes phases de préparation de la vente de printemps, les ouvriers ont procédé au rempotage des plants.

Les ouvriers de l’Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) préparent depuis plusieurs semaines la mise en place des produits pour la grande vente traditionnelle de printemps, un des grands rendez-vous de l’année qu’ils donnent au public.

Un choix très large, jusqu’au 28 juin 2024

Sur les étiquettes des plants on peut lire rosiers, bégonias, géraniums, poirier, pommier, prunier, citronnier, tomates, courges, salades, betteraves, oignons, romarin, thym, origan. Un choix très large pour les visiteurs qui trouveront aussi dans les serres des poteries, du terreau et du paillage. Et tout cela à bon prix.

Conseils et astuces seront prodigués gratuitement par l’équipe.

La vente se terminera le 28 juin 2024.

Pratique

Atelier Binette Botanique des Genêts d’or, route de Callac, à partir du 2 avril.

Ouverture du lundi au vendredi, de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30.

Contacts : tél. 06 03 34 00 68 et binette-botanique.morlaix@lesgenetsdor.org


Le Télégramme – Locquirec – 24 mars 2024

L’école de voile, de Locquirec, a accueilli, jeudi 21 mars 2024, des élèves du lycée Tristan-Corbière, de Morlaix. Ils ont ainsi été formés pour encadrer des enfants de l’IME du Vélery, sur l’eau.

28 élèves du Lycée Tristan Corbière étaient à Locquirec jeudi pour découvrir la voile

Les élèves de première ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) du lycée Tristan-Corbière, de Morlaix, sont venus, jeudi 21 mars 2024, s’entraîner sur les embarcations de l’école de voile de Locquirec afin d’apprendre l’encadrement des enfants de l’IME du Vélery, des 15 et 29 mai.

Un partenariat bien ficelé

« C’est grâce à un partenariat entre le lycée, l’école de voile, l’IME du Vélery et d’une aide financière de Morlaix communauté que ce projet de partenariat Voile et handicap a pu se mettre en place », explique Marie-Jeanne Legoherel et Olivier Login, les deux enseignants du lycée à l’initiative du projet.

Une découverte du milieu marin

Jeudi 21 mars 2024, les 28 lycéens étaient encadrés sur l’eau par Marc Bampton et Tugdual Durafour, moniteurs à l’école de voile. L’objectif était de leur apprendre les maniements des voiliers par équipage de trois pour qu’au mois de mai, ils puissent accueillir deux par deux un enfant en situation de handicap. Pour la plupart des lycéens, le milieu marin est aussi une véritable découverte, il n’y avait qu’un seul qui avait navigué sur l’eau et la moitié n’était jamais venue en bord de mer.


Le Télégramme – Landivisiau – 21 février 2024

Les sportifs de l’association Lanaour ont décroché trois médailles d’or et deux d’argent aux Régionaux de paratennis de table, dimanche 18 février 2024. Ils iront prochainement au championnat national.

Cinq adhérents de Lanaour ont été médaillés aux régionaux de paratennis de table en Ille-et-Vilaine, dimanche 18 février 2024. (Photo Lanaour)

Une très belle prestation pour les athlètes de Lanaour ! Dimanche 18 février 2024, ils se sont illustrés lors des championnats régionaux de paratennis de table adapté à Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine).

Pas moins de neuf sportifs de l’association se sont rendus à cette compétition, accompagnés d’une éducatrice des Genêts d’or de Landivisiau, d’un enseignant en activités physiques adaptées (APA) de la résidence Saint-Michel et du président du Club de tennis de table de Landivisiau. Lanaour se donne pour mission de développer des activités sportives et culturelles et de faciliter la pratique pour ses adhérents en situation de handicap.

Trois premières places !

Les premières rencontres ont commencé vers 10h00. Très vite, les sportifs de Lanaour se sont démarqués en enchaînant les victoires jusqu’aux phases finales aux alentours de 17h00. Après une journée intense en efforts physiques, cinq des neuf sportifs de l’association landivisienne sont montés sur le podium. Laurence Bourhis est première féminine vétéran, Stéphanie Houpier, première féminine senior, et Andy Jeandot, premier senior masculin.

Les autres membres de l’équipe n’ont pas démérité en remportant l’argent pour Lionel Cren, en vétéran masculin, et le bronze pour Virginie Martinez, en féminine vétéran.

Direction les championnats France en juin

En obtenant ces récompenses, les athlètes de Lanaour ont décroché leurs billets pour participer aux championnats de France qui auront lieu cette année à Auxerre (Yonne), du 13 au 16 juin 2024.

S’ils n’ont pas pu monter sur le podium, Olivier Le Gall, Arnaud Le Hénaff, Franck Bernard et Pierre-Yves Debosscher n’ont pas démérité. Mais le hasard du tirage des poules les a fait tomber sur des habitués des championnats nationaux.


Ouest-France – Saint-Martin-des-champs – 1 février 24

Mercredi 31 janvier 2024, la maison d’accueil spécialisé de Poujean et l’association Les Genêts d’or ont organisé, au Spicy club, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), un après-midi dansant pour 150 personnes en situation de handicap.

L’ambiance était chaude, mercredi 31 janvier 2024, au Spicy club, à Saint-Martin-des-champs (Finistère), avec plus de 150 personnes en situation de handicap qui ont fait la fête. | Ouest-France

La maison d’accueil spécialisé (MAS) de Ploujean et l’association Les Genêts d’or ont organisé, mercredi 31 janvier 2024, au Spicy club, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), un après-midi dansant ouvert aux personnes en situation de handicap.

150 personnes présentes

Le club a accueilli ce public différent du public habituel et nocturne. Tout le monde a pu apprécier de faire la fête dans une vraie discothèque, avec ses jeux trépidants de lumières et un son prégnant. Très bonne ambiance sur la piste, avec plus de 150 personnes présentes qui dansent et s’amusent », se réjouit Ibrahim Dalli, cogérant avec Daniel Han du Spicy club et DJ de cet après-midi.

Les personnes présentes venaient de la MAS de Ploujean et son foyer de vie, celui de Pleyber-Christ, de Kerozal, mais aussi des établissements de Sizun, Plouescat, Landivisiau et l’IME du Véléry. Le parking du club était rempli de véhicules adaptés.

À noter que le Spicy club nous ouvrira ses portes, chaque dernier mercredi du mois, jusqu’en juin prochain, se réjouit Mélanie Fer, aide-soignante à la MAS de Ploujean.


Un après-midi discothèque pour les personnes en situation de handicap à venir dans le Finistère

Ouest-France-  à Saint-Martin-des-Champs – 29 janvier 24 – Emma VILLEROY

La boîte de nuit le Spicy club ouvre ses portes pour un après-midi dansant destiné aux personnes en situation de handicap, mercredi 31 janvier 2024, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère).

À Saint-Martin-des-Champs (Finistère), la boîte de nuit, le Spicy club, ouvre ses portes mercredi 31 janvier 2024, pour un après-midi dansant destiné aux personnes en situation de handicap. | OUEST-FRANCE

 « Les résidents n’ont pas été en boîte de nuit depuis juin alors qu’ils adorent ça ! », expose Mélanie Fer, aide-soignante à la maison d’accueil spécialisé (Mas) de Ploujean (Finistère). La Mas et l’association Les Genêts d’Or organisent un après-midi dansant à la discothèque le Spicy club, à Saint-Martin-des-Champs, le mercredi 31 janvier 2024, à 14h00. L’évènement, sur le thème Année 80 jusqu’à aujourd’hui, est ouvert à toute personne en situation de handicap.

Être à l’aise et s’amuser

« La musique est vraiment quelque chose d’important pour nos résidents. Souvent, ils aiment aller danser. ». Ce premier après-midi « test » tient à cœur de l’équipe qui l’organise. « L’évènement permet une sociabilisation et une inclusion, déjà entre eux, ce qui est crucial. L’objectif est que tout le monde soit à l’aise et s’amuse. » Le lieu est bien sûr accessible aux personnes à mobilité réduite. « On a une grande salle à la Mas, mais là, le principe est qu’ils puissent sortir et aller danser. Si d’autres personnes viennent, ils pourraient aussi retrouver des résidents qui étaient dans les mêmes établissements et qui ont dû changer pour diverses raisons. »

Un évènement ouvert

L’évènement avait déjà eu lieu « avec succès » dans d’autres clubs. « Comme la boîte de nuit a ouvert très récemment, je suis allée les démarcher. Ils étaient partants pour découvrir ce monde-là. »

L’aide-soignante cherche à toucher un maximum de personnes pour cet après-midi. « Il faut que ce soit aussi rentable pour le club et que nous ne soyons pas que dix de la même structure. L’évènement est vraiment accessible à toutes personnes en situation de handicap et aux familles ou aux encadrants. La porte est ouverte aux autres associations, aux personnes âgées, aux familles avec des enfants en situation de handicap à domicile, etc. »

« Dans l’optique de faire plaisir »

« On a été sollicité par l’association, raconte Daniel Han, cogérant du Spicy club. Nous avons un lieu qui se prête à cet évènement. Nous avons tout ce qu’il faut et ça ne nous prend pas plus de temps que ça. »

Sur la rentabilité, le cogérant n’est pas regardant pour le moment. « Nous n’avons pas d’attente particulière, nous ouvrons nos portes dans l’optique de faire plaisir. C’est compliqué pour les personnes en situation de handicap de trouver un lieu pour s’amuser comme ça. Si nous pouvons aider l’association, ça nous fait plaisir aussi. »

L’après-midi est un essai, mais si c’est succès, « pourquoi pas réitérer l’expérience, à voir comment ça se passe ». Concernant la musique, « le DJ a une longue playlist et saura s’adapter à chacun ! ».

Renseignements au 02 98 63 67 67 ou sur la page Facebook de l’association @LesGenetsDOr.

Entrée avec boisson comprise au tarif de 5 €.


Le lycée Tristan-Corbière et l’IME du Vélery partenaires d’un projet « Voile et handicap »

Le Télégramme – Morlaix – 23 janvier 2024

À l’initiative de l’équipe pédagogique du lycée Tristan-Corbière, un projet est né, mêlant les deux mondes de la voile et du handicap et impliquant l’école de voile de Locquirec et l’Institut médico-éducatif (IME) du Vélery.

L’équipe pédagogique du lycée Tristan-Corbière a imaginé un projet autour du milieu marin et noué un partenariat avec l’IME du Vélery et l’école de voile de Locquirec.

L’idée étant d’amener les élèves à « poser un regard sur autrui », l’équipe pédagogique du lycée Tristan-Corbière a imaginé un projet autour du milieu marin. Et plus particulièrement les enseignants Olivier Login et Marie-Jeanne Legoherel, en charge des élèves de premières Accompagnement soins et service à la personne (ASSP). « Cette année, nous voulions rester proches du milieu de la mer, d’autant que nous nous sommes rendu compte que certains de nos élèves la connaissent à peine ! L’idée était aussi de les amener à porter un regard sur le monde du handicap », précise Marie-Jeanne Legoherel.

Élodie Bonafous, marraine du projet

Restait à imaginer comment articuler un projet de cette ampleur : « Nous avons noué un partenariat avec l’Institut médico-éducatif (IME) du Vélery et une dizaine de leurs élèves, et l’école de voile de Locquirec ». Et pour rester dans le milieu marin, Élodie Bonafous, skippeur de course hauturière et première femme à monter sur un podium à l’issue de la Solitaire du Figaro, a été choisie pour marraine. Depuis le baptême de voile effectué début octobre par les quelque 30 élèves d’ASSP, le programme visant à réunir les partenaires s’est quelque peu étoffé. Après l’intervention d’Élodie Bonafous auprès des élèves à une date qui reste à déterminer, les visites respectives entre établissements permettront de finaliser les grandes étapes, en attendant les sorties en mer communes, en mars et en mai.

« Développer des compétences psychosociales et transversales »

« Les voies explorées sont multiples », reprend l’enseignante : « Cela va permettre aux élèves de développer des compétences psychosociales, en lien avec la formation, mais aussi transversales, tout en posant un regard sur l’univers du handicap, autour d’une pratique sportive, la voile et le milieu marin ». Les élèves suivront un fil rouge, en réalisant à l’aquarelle un « leporello », ou carnet accordéon, l’occasion pour chacun d’eux de découvrir une discipline artistique, qui plus est accessible aux personnes en situation de handicap. Enfin, le point d’orgue sera la mise sur pieds d’une exposition, relatant les diverses étapes du projet, prévue en décembre prochain.


À Morlaix, une journée du Sport adapté bien suivie

Le Télégramme – Morlaix – 19 novembre 2023

L’Union sportive du vallon morlaisien (USVM, structure sportive des Genêts d’Or) a organisé, jeudi 16 novembre 2023, dans le complexe sportif de Plourin-lès-Morlaix une journée d’activité motrice non compétitive pour les personnes en situation de handicap moteur et/ou psychique.

Des ateliers variés étaient au programme de cette journée de sport adapté.

« Nous avons accueilli à partir de 9h30, 170 adultes, venus d’une dizaine d’établissements finistériens », a indiqué Didier Lautrou (USVM).

Des ateliers variés

Les participants, encadrés par 45 éducateurs et une trentaine de bénévoles, ont participé à quinze ateliers ludiques, d’escalade, de foot, de hand, de lancers, de parcours accompagnés, de renforcement musculaire, ou encore d’équilibre. Un moment de sport-santé, de motricité, mais aussi comme l’a rappelé Aurélie Denis (USVM), de rencontre et de partage : « Cette journée permet de sortir de sa structure, d’aller vers les autres, au moment des activités et de la pause-repas ».

La traditionnelle course en relais qui oppose, dans une chaude ambiance, les différents établissements, a clôturé ce premier des six rendez-vous annuels départementaux de sport adapté.


Deux coureurs morlaisiens du Sport Adapté sur le Taulé-Morlaix

Le Télégramme – Morlaix – 1 novembre 2023

Eliaz Balcon et Norman Caroff sont membres de la structure sportive des Genêts d’Or. Entraînés par les bénévoles de Courir à Morlaix, ils participeront, dimanche 5 novembre, auTaulé-Morlaix.

Eliaz Balcon, Anthony Kerbrat et Norman Caroff, membres de la section de Sport Adapté de Courir à Morlaix.

Deux membres de l’Union Sportive du Vallon Morlaisien (USVM, la structure sportive des Genêts d’Or), Eliaz Balcon et Norman Caroff, participeront, dimanche 5 novembre 2023, au Taulé-Morlaix, sous les couleurs de « USVM-Courir à Morlaix ». Tous deux font en effet partie de la section de sport adapté créée cette année au sein de l’association morlaisienne de course à pied : « Nous entraînons cinq coureurs, dont une féminine de Don Bosco. Trois d’entre eux ont souhaité participer au Taulé-Morlaix. Anthony, malgré toute sa bonne volonté, était encore trop juste cette année » a expliqué Daniel Le Men, de Courir à Morlaix.

Un entraînement progressif

Les bénévoles de Courir à Morlaix accueillent et encadrent le jeudi, au stade Aurégan, les jeunes sportifs avec, pour les deux engagés sur le Taulé-Morlaix, un programme spécifique : « Nous les avons amenés progressivement à augmenter les tours de pistes. Il y a quinze jours, ils en ont bouclé 25, soit 10 km ! Ils ont deux tempéraments bien différents. Norman arrive à bien gérer ses efforts, Eliaz est parfois trop dynamique et il faut le canaliser » a analysé Bernard Guyomar, de Courir à Morlaix, avant d’ajouter : « En tout cas, bien qu’ils travaillent, ils ne ratent jamais un entraînement ». Eliaz, qui fêtera ses 24 ans la veille de la course, est en effet employé dans les serres aux Genêts d’Or, et Norman, 35 ans, dans la chocolaterie Grain de Sail.

Norman Caroff, Anthony Kerbrat et Eliaz Balcon (de gauche à droite), licenciés à la Fédération Sportive de Sport Adapté et membres de Courir à Morlaix depuis 2022-2023.

Une inclusion réussie

Comme l’a rappelé Raymond Morvan, de Courir à Morlaix, cette collaboration entre les membres de l’association et le sport adapté ne date pas d’hier : « Nos bénévoles ont participé depuis des années à des activités sportives en binômes avec des jeunes porteurs de handicap, et les ont régulièrement accompagnés sur le Taulé-Morlaix. Ce sera encore le cas dimanche prochain. Courir au milieu des autres concurrents est pour eux un moment important de partage et de rencontre. Et depuis que les cinq jeunes participent aux entraînements, ils vont vers les autres, sont plus souriants ».

« Courir au milieu des autres concurrents est pour eux un moment important de partage et de rencontre. Et depuis que les cinq jeunes participent aux entraînements, ils vont vers les autres, sont plus souriants ».

Pas de championnat de Bretagne de Sport Adapté

Depuis 2013, le Taulé-Morlaix a servi de support au championnat de Bretagne de Sport Adapté, avec de beaux champions, comme Ludovic Mevellec (ALS Briec), multiple vainqueur avec des temps autour des 35’ et jusqu’à 8 structures (29, 22 et 56). Mais pas de 10e anniversaire pour cette compétition, absente pour la troisième année consécutive : « La covid est passée par là ! Beaucoup d’athlètes n’ont pas repris une activité sportive après la crise sanitaire. Et puis les jeunes n’ont pas pris la relève » a expliqué Christine Cadiou, présidente du Comité départemental 29 de Sport Adapté. Didier Lautrou, entraîneur à l’USVM, espère néanmoins remettre le championnat en place en 2024.


Des jeunes en situation de handicap vivent un moment magique dans les arbres en Finistère

Ouest-France – Finistère – 9 octobre 23 – Aude KERDRAON

Une dizaine de résidents des Maisons d’accueil spécialisées de Carhaix et de Ploujean (Finistère) ont séjourné au centre nautique de Moulin mer, à Logonna-Daoulas. L’occasion pour eux et leurs accompagnants de découvrir et d’apprécier la nouvelle activité de grimpe d’arbres.

Perchés dans les arbres à 10 m de hauteur, face à la mer, les jeunes en situation de handicap sont aux anges. Même pas peur ! | Ouest-France

« Désolé, il faudra que tu reviennes demain. Cet après-midi, c’est complet », explique Laurent Thily, de la société Les Singes rient, à une jeune femme en situation de handicap. Cette dernière souhaitait tester la nouvelle installation de grimpe d’arbres, éphémère et légère, au centre de Moulin mer, à Logonna-Daoulas (Finistère).

Elisabeth Riou, coordinatrice de séjours (affaires et séjours adaptés) de Moulin, est à l’initiative de cette nouvelle activité. Elle n’est pas peu fière de sa trouvaille. Le grand hamac, suspendu entre les pins maritimes du centre, connaît un franc succès.

« Cette installation permet de diversifier les propositions du site à destination de ce public avec des fragilités, qui représente presque 30 % de notre clientèle. Nous proposions des sorties en barge, du dériveur, de la médiation animale, des ateliers créatifs, des ateliers de musique adaptés… J’ai voulu surprendre nos groupes et leur offrir la possibilité de se dépasser » explique Elisabeth Riou.

Florent a choisi de monter seul, à la force des bras, les 10 mètres qui le sépare du hamac. Mission accomplie. | Ouest-France

Pour le faire, la coordinatrice a fait appel à Utopiarbre. « La grimpe d’arbres est une activité à sensation et à faible impact sur le milieu naturel, dans la lignée des valeurs sportives et environnementales que portent Moulin mer et l’association Don Bosco. »

Ainsi, du lundi 2 au vendredi 6 octobre 2023, deux éducateurs grimpe d’arbres diplômés ont accompagné les résidents de la Maison d’accueil spécialisée de Carhaix et de Ploujean (MAS), pour un voyage en toute sécurité.

« Les jeunes viennent avec leurs parents, mais, ici, ces derniers peuvent souffler et de profiter aussi du séjour. Ils sont, pour une petite semaine, libérés de leur quotidien, car nous sommes sept accompagnants en permanence avec eux » explique Marie Colovic, accompagnante éducative et sociale.

Un instant de liberté et d’évasion pour les jeunes en situation de handicap qui ont testé la grimpe d’arbres à Moulin Mer. | Ouest-France

Après plus d’une heure dans le hamac, occupée à regarder le paysage et à écouter de la musique acoustique ou se déplacer dans le filet, les aventuriers redescendent, fatigués mais tellement heureux. Pas de doute, tout le monde va encore bien dormir cette nuit.

Site : www.utopiarbre.fr


Aux Genêts d’Or, zoom sur l’atelier peinture

Ouest-France – Saint-Pol-de-Léon – 9 octobre 23

Les Genêts d’Or ont fêté les soixante ans d’existence et les quarante ans de présence de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) dans la commune, vendredi.

Maxime Croguennec maîtrise l’aquarelle à merveille. | OUEST-FRANCE

Une fête a réuni partenaires, familles, résidents, membres d’autres établissements spécialisés, sur le site de Kerannou.

Menuiserie et repassage

Le beau temps aidant, les participants ont visité les ateliers de menuiserie, de repassage, etc. Ils ont échangé avec le personnel d’encadrement.

Les salariés de l’Esat, élèves de l’atelier de dessin, animé par le professionnel Jacques de Kerdrel, avaient enrichi les lieux de leurs travaux. Edwige Bonnefous, MM. Pinchaud et Davaud, Frédéric Azou, Philippe Jaouen, Christelle Edern, Isabelle Piriou, Caroline Poulichet, Janette Clech, Yvette Maradour, ont été salués.

Le Cléderois Maxime Croguennec, qui s’adonne à l’aquarelle sous la conduite de Gilles Brunerie, cofondateur de la Biennale internationale de l’aquarelle du Pays de Morlaix, était aux anges.

Tous ses travaux très figuratifs et particulièrement lumineux, ont trouvé acquéreur, alors qu’il accrochait pour la première fois. De quoi l’inciter à continuer, pour renouveler le stock, en vue d’une prochaine exposition.


Les Genêts d’Or : 40 ans de présence à Saint-Pol fêtés aujourd’hui vendredi

Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon – 5 octobre 2023

Les ouvriers des Genêts d’Or ouvriront les portes de leurs ateliers.

L’Esat des Genêts d’Or (établissement et services d’aide par le travail) fête ce vendredi 6 octobre 2023, à Kerannou, les 40 ans de son implantation à Saint-Pol et, par la même occasion, les 60 ans de la création de l’association Les Genêts d’Or.

Au programme de la journée festive ouverte à tous, une batterie d’animations à partir de 14h30, parmi lesquelles une exposition d’œuvres artistiques, des jeux, un marché de produits Esat du Finistère, une tombola, une visite guidée des ateliers de menuiserie, repassage, jardinerie, un stand de crêpes, un atelier photos… puis à 17h00, un festival musical.


Dix-huit studios pour personnes en situation de handicap livrés à Saint-Pol-de-Léon

Le Télégramme – Saint-Pol-de-Léon3 septembre 2023

L’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) des Genêts d’or s’est agrandi à Saint-Pol-de-Léon avec la livraison d’un nouveau bâtiment. Dix-huit studios flambant neuf doivent permettre aux résidents de retrouver leur autonomie.

Les résidents des Genêts d’or ont intégré avec enthousiasme leur nouveau Foyer d’hébergement vendredi 1er septembre en fin d’après-midi.

Vendredi 1er septembre, le Foyer d’hébergement pour travailleurs et ouvriers d’Esat a accueilli ses 18 résidents dans le tout nouvel immeuble édifié à proximité de la Résidence Espace et Vie, sur l’ancien domaine de Saint-Joseph et à quelques pas d’un autre Foyer des Genêts d’or, la résidence Ar Balal, qui héberge 17 personnes, rue de la Psalette. Le foyer est accessible depuis l’entrée principale de la Maison Saint-Joseph, et depuis la rue du Douric. Le coût du chantier s’est élevé à 2 millions d’euros environ.

Dix-huit studios de 27 m²

Les nouveaux locataires étaient logés jusque-là place du 4-août-1944 dans l’immeuble que les Saint-Politains appellent toujours « l’ancien Crédit Agricole ». Pour l’heure, la destination de ce bâtiment en cœur de ville n’est pas encore arrêtée. Les résidents ont été associés à la conception de l’immeuble flambant neuf, propriété de Brest Métropole Habitat. Ils avaient notamment émis le souhait d’un bâtiment à étage pour se sentir davantage en sécurité. Il est composé de 18 studios de 27 m², répartis sur deux niveaux, certains avec vue sur mer, chacun possédant une salle de bains et une kitchenette.

Les locataires disposent, en outre, d’un espace multifonctions pour partager les repas et autres activités, d’une salle pour les soins et l’écoute, d’un bureau, d’un local pour le linge et, à l’extérieur, d’un terrain de pétanque et d’un abri vélo.

Favoriser l’autonomie des locataires

Hervé-Jean Touffet, directeur de l’Esat de Saint-Pol-de-Léon et Jean-Marie Tourbin, directeur général adjoint des Genêts d’Or, ont souligné que l’objectif, avec ces locaux adaptés et des machines simplifiées en particulier dans la buanderie, était d’aider au développement de l’autonomie des résidents. Le nouvel immeuble sera doté prochainement d’un nom spécifique.


« Un lien se crée ». Cet été, Hugo Veller a travaillé avec des personnes handicapées aux Genêts d’or

Le Télégramme – Morlaix – 22 août 2023 – Par Maëlys Heslesbeux

Cet été, Hugo Veller a travaillé auprès de personnes en situation de handicap aux Genêts d’or à Ploujean et Pleyber-Christ. Dernier volet de notre série de portraits de saisonniers.

Cet été, Hugo Veller, qui habite à Pleyber-Christ, a travaillé aux Genêts d’or auprès de personnes en situation de handicap. (Photo M. L.)

« Il y a quelque chose de très humain quand on travaille dans le milieu du handicap, quand on voit les sourires. » Quand beaucoup pensent au secteur du tourisme pour leur job saisonnier, Hugo Veller a, lui, décidé de travailler aux Genêts d’or, à Ploujean et à Pleyber-Christ. Entre le mois de juillet et la mi-août 2023, il s’est occupé de personnes en situation de handicap. Un choix peu habituel qui s’est révélé être une « expérience très enrichissante » pour le jeune homme de 20 ans qui commence un bachelor en management du sport à Rennes à la rentrée.

S’il ne connaissait rien du monde du handicap, il ne s’est pas retrouvé là par hasard pour autant. « J’ai des tantes qui travaillent dans ce milieu, elles m’ont dit que ça recrutait », raconte-t-il. Et Hugo Veller, qui habite à Pleyber-Christ, jouissait déjà une expérience dans l’encadrement « avec les jeunes du club de football de Saint-Martin-des-Champs ». « J’y suis licencié depuis quinze ans et, depuis cinq ans, je m’occupe des joueurs qui ont 14 et 15 ans ».

Aider les résidents au quotidien

Alors, après deux journées de formation, car « on ne peut pas débarquer comme ça dans la vie des résidents », les choses sérieuses ont commencé. Chaque jour, en binôme, il s’occupait de dix personnes polyhandicapées, trisomiques ou autistes vivant dans un foyer de vie des Genêts d’or. « Il n’y avait pas de journée type, explique-t-il. J’étais là pour les aider au réveil, à prendre leur douche puis pour le petit-déjeuner. Ensuite on leur proposait des activités manuelles ou des sorties. On est allés à la plage de Primel par exemple ».

Physiquement et mentalement, ce n’est pas un métier facile. Il faut être patient mais toujours rester joyeux et gentil.

Il lui est, également, arrivé de travailler la nuit, avec des missions différentes. « Toutes les deux heures, je devais faire une ronde dans les couloirs des différents pavillons pour vérifier que chaque résident allait bien. S’ils en avaient besoin, je devais les rassurer, les calmer… C’est à nous d’être attentif ».

« Une relation se crée »

Malgré un peu d’appréhension, le jeune homme s’est fait au travail « facilement et progressivement ». « Je suis parti de rien et j’ai réussi à être autonome, à connaître les différents pavillons du foyer de vie, les personnes… », analyse Hugo Veller. Le relationnel justement, c’est ce qu’il a le plus apprécié dans ce job saisonnier. « C’est ce que j’aime, ça et l’humain, confie-t-il. Les résidents sont habitués à voir beaucoup de monde mais se souviennent toujours de nous. Une relation se crée ».

Hugo Veller convient toutefois de la difficulté qui peut parfois exister lorsque l’on travaille avec des personnes en situation de handicap. « Physiquement et mentalement, ce n’est pas un métier facile, estime-t-il. Quand c’est calme ça va mais quand il y a de l’agitation, c’est plus compliqué. Il faut être patient mais toujours rester joyeux et gentil ».

Mais le Pleybérien ressort satisfait et grandi de cette expérience. « J’ai énormément appris notamment à avoir un autre regard sur soi. » Pour l’été prochain, Hugo Veller laisse la porte ouverte pour de nouveau travailler aux Genêts d’or mais « j’aimerais aussi explorer différents métiers ».


Près du centre-ville de Morlaix, 64 logements vont sortir de terre pour des personnes handicapées

Ouest-France – Morlaix – 7 juillet 23 – Sarah HUMBERT

La première planche a été posée, symboliquement, jeudi 6 juillet 2023. À Morlaix (Finistère), 64 logements pour des personnes en situation de handicap vont sortir de terre d’ici l’automne 2024. À la clef : l’inclusion et plus d’autonomie.

Symboliquement, la première planche du projet Les Jardins du Launay à Morlaix, qui va permettre d’accueillir 64 personnes en situation de handicap, a été posée jeudi 6 juillet 2023. | Ouest-France

Il fallait bien commencer quelque part. Jeudi 6 juillet 2023 à Morlaix (Finistère), la première planche du programme Les Jardins du Launay a, symboliquement, été posée. Mais qu’est-ce que c’est, ce projet de logement ? À qui est-ce que ça s’adresse ? On vous explique.

Qu’est-ce que c’est, Les Jardins du Launay ?

C’est un projet immobilier, rue An Allé Vras, dans le quartier de Kerfraval, à Morlaix, qui va permettre d’accueillir 64 personnes en situation de handicap, d’ici l’automne 2024. C’est Aiguillon construction qui réalise les travaux, et l’association les Genêts d’Or, qui travaille à la prise en charge et l’accompagnement de personnes en situation de handicap, qui en sera gestionnaire.

Voici une modélisation des six bâtiments des Jardins du Launay à Morlaix, qui vont accueillir des logements pour des personnes en situation de handicap, mais aussi, des espaces communs et des bureaux. | Ouest-France

Concrètement, comment s’articule le projet ?

Depuis 2015, Aiguillon a engagé un large projet de rénovation urbaine dans ce secteur : 13 des 17 bâtiments ont été réhabilités entre 2017 et 2021, et quatre bâtiments ont été démolis en septembre 2021 pour reconstruire un nouvel ensemble.

L’espace dédié aux bureaux et aux espaces communs pour le projet les Jardins du Launay, à Morlaix, est en cours de construction. Tout devrait être livré à l’automne 2024. | Ouest-France

Le projet avec Les Genêts d’Or s’étend sur 3 000 m², « composés de six bâtiments. Cela va permettre aux habitants de vivre à proximité de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) de Morlaix et de toutes commodités, avec un accompagnement adapté », décrit Mireille Massot, présidente d’Aiguillon.

Comment va s’organiser la vie pour les personnes handicapées dans ces bâtiments ?

Parmi les six bâtiments qui vont sortir de terre, il y a en aura quatre avec des logements : 60 T1 bis, un T1 et trois T2. L’un des bâtiments sera dédié aux résidents avec espace de restauration, cafétéria, cuisine, salle informatique, laverie. Enfin, le dernier servira au personnel de l’association Les Genêts d’Or (bureaux, salles de réunion).

Le projet Les Jardins du Launay à Morlaix (Finistère) proposera 60 logements T1bis pour des personnes en situation de handicap. | Ouest-France

Quel est l’objectif, derrière ce projet ?

« L’inclusion », appuie le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot. Mélanie Delacre, directrice des Genêts d’Or, souligne : « Cela va permettre aux habitants d’être au plus près de la vie du quartier. »

Edwige Créach, future résidente et secrétaire du conseil de vie sociale, conclut : « Nous aurons chacun notre kitchenette, plus de liberté pour nous déplacer en autonomie. »


Il ne faut pas confondre Grain de Sel et Grain de Sail

Le Télégramme – Morlaix – 26 juin 2023

Depuis quelque temps, la confusion est souvent faite entre l’association pour enfants Grain de sel et la chocolaterie Grain de sail. Tellement qu’il nous apparaît important de mettre notre grain de sel pour y voir plus clair !

Il ne faut pas confondre l’assocation pour les enfants Grain de Sel, créée par Marie-Catherine Delavault et Grain de Sail, la chocolaterie fondée par Olivier et Jacques Barreau.

Depuis déjà plusieurs mois, il apparaît que des grains ont installé une légère confusion dans l’esprit des Morlaisiens. Pas les coups de vent brusques et violents qu’ils connaissent bien. Non, en l’espèce, on parle de ces éléments minuscules d’une matière, qu’on retrouve dans le nom de deux entités pourtant très distinctes, Grain de Sel et Grain de Sail. Ladite confusion amène certains à acheter du chocolat ou du café chez l’un pensant qu’une partie de la recette est reversée à l’autre. Ce n’est pas le cas mais, pour autant, cela ne signifie pas qu’ils ont un… grain.

Un grain de sel…

Certes, la prononciation peut y être pour beaucoup, mais tout de même. Bref, il nous semble désormais obligatoire de mettre notre grain de sel dans cette histoire. Mais reprenons depuis le début. Créée en 2010, l’association Grain de Sel a « pour objectif d’apporter un environnement ludique et le moins stressant possible aux enfants hospitalisés », ressasse inlassablement sa fondatrice Marie-Catherine Delavault. À ce stade, on comprend que la vocation de l’association est de mettre… son grain de sel dans l’organisation des loisirs des petits patients. D’où le nom.

… Ou un grain de sail ?

D’un autre côté, l’entreprise Grain de Sail, créée la même année, met tout aussi régulièrement le sien, mais en infimes quantités et dans de succulentes tablettes de chocolat. Si, si, succulentes, Marie-Catherine et quelques autres l’affirment. On rappellera que sail, en anglais, désigne la voile, qui sert de propulsion à Grain de Sail, le navire conçu et affrété par l’entreprise susnommée. En tant que voilier, il assure un acheminement totalement décarboné des marchandises, café, chocolat et vins. Comme quoi, l’entreprise a trouvé un moyen élégant de mettre son… grain de sail quelque part.


L’IME du Vélery des Genêts d’or veut « apporter une réponse individualisée adaptée à chaque jeune »

Le Télégramme – Morlaix – 17 juin 2023 – Par Cécile Renouard

Le premier centre des Genêts d’Or, l’Institut médico-éducatif du Vélery, qui accompagne des jeunes touchés par des Troubles du spectre autistique et la déficience mentale, évolue énormément depuis plusieurs mois. Le point sur les changements à venir.

À l’IME du Vélery, les équipes autour de Yann Moyou, le directeur (en photo), ont en tête l’accompagnement et l’avenir des jeunes. Si un projet est dessiné pour chacun d’entre eux en début d’année, l’objectif est de renforcer l’attention sur chaque parcours et de gagner en souplesse. L’avenir de l’un ou l’autre sera peut-être dévoilé lors d’une initiation à un métier technique, comme ici dans l’un des ateliers pédagogiques. (Le Télégramme/Cécile Renouard)

L’IME (Institut médico-éducatif) du Vélery est en pleine transformation… Le directeur Yann Moyou ne cache pas attendre depuis janvier 2023, et ce « d’une semaine à l’autre », les décrets d’application qui dessineront les critères précis du futur DIME, nouvel acronyme pour désigner un Dispositif intégré médico-éducatif et qui sera la dernière étape de la fusion des anciens Instituts médico-éducatifs (IME) et des Services d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad). Avec un changement progressif des pratiques des professionnels, mais aussi des partenariats avec d’autres établissements. L’objectif étant « d’apporter une réponse individualisée, adaptée à chaque jeune, pour garantir un parcours sur-mesure et évolutif qui s’adapte à ses besoins ».

Création d’un groupe d’enfants de « 7 à 9 ans »

Mais avant même cette grande annonce, qui sera expliquée « aux familles », « aux jeunes », au cours de la Journée des familles prévue le 15 septembre, des évolutions sont d’ores et déjà amorcées. Notamment avec la création d’un groupe de jeunes enfants, « entre 7 et 9 ans » à la rentrée 2023. Une création rendue possible « par le départ de jeunes âgés », qui ont bénéficié d’ouvertures de places dans le cadre du 5e schéma départemental sur le handicap. Le directeur espère d’ailleurs que des places en FAM (Foyer d’accueil médicalisé) et MAS (Maison d’accueil spécialisée) seront bientôt disponibles car ils sont « 10 jeunes à bénéficier de cette orientation », dix jeunes de plus de 20 ans. Et qui, en quittant l’IME, permettront à des plus petits d’être à leur tour accompagnés.

Autre évolution à venir, le renforcement des liens avec le milieu scolaire. En septembre 2022, un rapprochement s’était effectué avec le collège Saint-Joseph permettant ainsi « l’inclusion » sur des temps scolaires et périscolaires de jeunes ados : le self, le CDI… En septembre 2023, Yann Moyou annonce une évolution au niveau du lycée professionnel du Porsmeur, avec la création d’une unité scolaire externalisée préparant au CFG, Certificat de formation générale.


Les Genêts d’Or : les vacances approchent aussi pour la première classe d’enfants autistes de Morlaix

Le Télégramme – Morlaix – 19 juin 2023 – Par Cécile Renouard

Elle est la dernière née des grands projets de l’association des Genêts d’or sur le territoire du Pays de Morlaix. L’UEMA, pour Unité d’enseignement maternel autisme, est l’une des classes de l’école Jean-Jaurès de Morlaix. Un dispositif unique au niveau local qui favorise l’inclusion et la stimulation adaptée.

Les enfants sont accueillis dans les locaux de l’UEMA selon le calendrier scolaire de l’Éducation nationale. Comme dans toute classe de maternelle, on se retrouve auprès de l’institutrice et ses livres… Ici l’enseignante spécialisée, de l’Éducation nationale, Hélène Lefilleul (au centre), qui est ravie de cette première année. (Le Télégramme/Cécile Renouard)

Dans quelques jours, ce sera aussi le temps des grandes vacances pour les sept petits bouts de la première classe d’enfants autistes, connue sous le sigle UEMA [NDLR : Unité d’enseignement maternel autisme] du pays de Morlaix… Une grande première, que la rédaction est venue observer, et ce dans le cadre d’une série d’articles consacrée aux Genêts d’Or, l’association qui porte ce projet novateur sur le territoire local et qui fête cette année ses 60 ans.

Sept enfants et huit membres dans l’équipe…

Cette journée de juin où la porte de cette classe, installée dans l’école Jean-Jaurès de Morlaix, s’ouvre est ensoleillée. La classe est presque au complet. Ici et là, cinq garçonnets entre 4 et 6 ans sont à leurs activités respectives. Chacun avec un professionnel, comme leur enseignante spécialisée de l’Education nationale, Hélène Lefilleul, ou un des huit autres membres de l’équipe liée au Sessad des Genêts d’Or, comme les aides médico-psychologiques, Kenelm Lamanda et Véronique Rioual, l’éducatrice spécialisée Emmanuelle Richard et la psychomotricienne Pauline Collec.

Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions. Construire les premiers outils pour structurer sa pensée. Voici deux des grands axes qui fondent la classe. (Le Télégramme/Cécile Renouard)

La journaliste salue gentiment toute la classe, mais bien vite l’un des petits élèves crie. Un cri qui interroge. L’un des professionnels répond avec douceur : « Il a des difficultés à se concentrer… Il ne voulait pas se mettre à son atelier… Et votre arrivée est devenue le prétexte pour l’arrêter ». En face de l’enfant, l’adulte reste ferme et calme et le petit finit par se remettre à son atelier.

Des troubles du spectre autistique larges et divers

Ici, « les troubles du spectre autistique sont larges » mais déjà visibles, comme l’explique l’équipe. Si les enfants sont tous très mignons et encore tout petits, il y a déjà des différences… Entre ceux qui parlent et d’autres non. Ceux qui bavent un peu et d’autres non. Ceux qui regardent dans les yeux et d’autres non. « L’objectif est de les accompagner le plus tôt possible », glisse l’enseignante spécialisée. Une question de « plasticité cérébrale ». Histoire de leur offrir le meilleur accompagnement possible, les stimulations les plus efficaces pour leur développement. Et ce tout en accompagnant les parents dans une guidance parentale, qui permette à tous « d’aller dans le même sens ».

Atelier des textures non comestibles pour apprendre à toucher des matières différentes. À chacun son rythme, mais les professionnels sont là pour répéter, reproposer… Une question de patience, de persévérance aussi. (Le Télégramme/Cécile Renouard)

Pour certains enfants, la communication orale est un peu comme pour vous le japonais, si vous ne connaissez pas cette langue.

Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions

À côté des apprentissages scolaires, qui permettent d’avancer dans le programme national des classes maternelles, des temps spécifiques sont proposés… Comme le moment de la collation, qui est nécessaire pour ces petits qui ne mangent parfois que « des biscuits » durant la journée d’école. Et qui est un bon prétexte pour apprendre aussi à communiquer, d’une manière ou d’une autre… Avec le Makaton, par exemple, qui est « un programme d’aide à la communication et au langage », riche de signes et de pictogrammes. Car « pour certains enfants, la communication orale est un peu comme pour vous le japonais si vous ne connaissez pas cette langue. Il faut donc passer par autre chose », glisse l’éducatrice.

Atelier sur les textures alimentaires

Un peu plus tard, c’est un autre atelier qui est proposé autour des textures alimentaires : « Ce n’est pas un temps de repas mais l’objectif final est de permettre d’introduire d’autres aliments ». Sur un plateau est déposé un peu de pâte chocolatée, « l’aliment copain ». Un des enfants l’observe, il touche avec un doigt la matière et le retire aussitôt… Vite, vite, il faut essuyer avec un mouchoir car il ne la supporte pas. Mais comme il a très envie de manger du chocolat, il se contorsionne pour y arriver… mais sans les mains ! L’exercice est recommencé et cette fois, l’éducatrice le guide pour que tout doucement les petits doigts acceptent de rester en contact avec la pâte chocolatée.

Atelier des textures alimentaires. Il y a des découvertes comme avec l’orange. Il y a aussi « des aliments copains » comme la fameuse pâte chocolatée. Accepter de toucher avec ses mains à un moment… pour pouvoir mettre ensuite à la bouche dans un second temps. (Le Télégramme/Cécile Renouard)

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« Aujourd’hui l’inclusion n’est plus un gros mot » : Annie Filly est la nouvelle présidente des Genêts d’or du Finistère

Le Télégramme – Morlaix – 21 juin 23Sophie Guillerm

Les Genêts d’or, qui fêtent leurs 60 ans d’existence, ont élu leur nouvelle présidente Annie Filly, mardi 20 juin 2023, à Morlaix, lors de l’assemblée générale de l’association médico-sociale finistérienne. Rencontre avec une femme de terrain qui a le bénévolat dans la peau.

Pour Annie Filly, « le sens de l’engagement, la motivation, l’enthousiasme de tous ceux qui travaillent dans le monde du handicap, c’est une leçon de vie, ça rend la vie belle : aujourd’hui l’inclusion n’est plus un gros mot ». (Photo S.G.)

Annie Filly, 67 ans, est la nouvelle présidente des Genêts d’or. Élue lors de l’assemblée générale de l’association médico-sociale, mardi 20 juin 2023, à Morlaix, elle succède à Yves Habasque. Native de Saint-Renan, ancienne chef pendant 30 ans d’une petite entreprise de bureautique et reprographie sur Brest, rien ne prédestinait Annie Filly à endosser cette responsabilité au sein de l’association qui prend en charge et accompagne les personnes en situation de handicap tout au long de leur vie. Si ce n’est peut-être son sens de l’engagement, sa soif « d’aller vers les autres et de toujours apprendre ».

« Un monde où il faut être en écoute »

« Je connaissais Les Genêts d’or par l’intermédiaire de l’ancien président, Jean-Yves Le Normand, mais à l’époque, je manquais de temps pour m’investir. Dès que j’ai eu plus de liberté professionnelle et associative, ils sont revenus me chercher », s’amuse Annie Filly, retraitée depuis 5 ans. Elle entre aux Genêts d’or « en janvier 2020, en plein confinement. Ce n’était pas simple, mais c’était bien pour démarrer en tant qu’administratrice bénévole, car les domaines d’activité sont vastes : cela m’a laissé le temps de découvrir le milieu de l’enfance, des différents handicaps, de l’autisme, des personnes âgées… Un monde où il faut être en écoute ».

En 2021, Annie Filly entre à la commission immobilière des Genêts d’or (55 établissements sur tout le Finistère), où elle découvre le fonctionnement de la structure, puis intègre, toujours en bénévole, la commission communication du conseil d’administration, un domaine qu’elle maîtrise bien.

S’impliquer naturellement pour les autres

« En 2022, Les Genêts d’or ont changé de directeur général (DG), et Yannick Arzel a souhaité mettre en place trois DG adjoints sur les territoires de Quimper, Morlaix et Brest. Je me suis proposée pour le poste de Brest, dont je connaissais bien le tissu économique et politique, et j’ai été choisie. Il n’y avait aucun calcul : juste le fait de savoir faire et d’aimer ça : le terrain, la rencontre avec les gens ».

Pour moi, le bénévolat est essentiel : c’est riche de tout sauf d’argent. On fait de jolies rencontres et on apprend tellement : c’est ce qui me motive !

« M’impliquer, ce doit être ma fibre naturelle », sourit modestement cette fille de commerçants renanais, qui « a tout le temps fait de l’associatif ». Au centre aéré des enfants, dans leurs clubs sportifs, à Saint-Renan où elle a présidé le festival Médiévales, pendant douze ans ou à Brest comme responsable partenariat d’un club de basket pro.

Annie Filly a également été juge bénévole pendant quatorze ans au tribunal de commerce de Brest, « une expérience pleine d’humanité qui rend humble : apprendre à ne pas juger sans savoir, ça m’a fait grandir ».

« Accepter la présidence n’a pas été une décision facile à prendre, j’ai réfléchi longtemps, d’autant que ce que je connais du handicap, c’est de l’extérieur car je ne suis pas concernée directement. » (Photo S.G.)

« Le monde du handicap est une leçon de vie »

Pourquoi s’engager encore, à la présidence des Genêts d’or ? « Ça n’a pas été une décision facile à prendre, j’ai réfléchi longtemps, reconnaît Annie Filly, d’autant que ce que je connais du handicap, c’est de l’extérieur car je ne suis pas concernée directement. Mais la double gouvernance est rassurante : Les Genêts d’or (financés par l’ARS et le Département) ont d’une part, une gouvernance associative avec sa présidence et son conseil d’administration (parents d’enfants handicapés et personnes extérieures), tous bénévoles ; et une seconde gouvernance de type entreprise, avec un directeur embauché pour gérer l’ensemble 1 500 salariés de l’association».

« Et pour moi, ajoute la nouvelle présidente, le bénévolat est essentiel : c’est riche de tout sauf d’argent : on fait de jolies rencontres et on apprend tellement, c’est ce qui me motive », assure-t-elle.

« Maintenant que je vais dans les IME, j’observe le quotidien des patients : ils sont sans filtre ! Ça remet les pendules à l’heure et en ça, le monde du handicap est très touchant, d’autant qu’aujourd’hui l’inclusion n’est plus un gros mot », glisse Annie Filly.

À peine élue, la présidente sera dans le grand bain dès cette semaine : elle rencontrera ses pairs lors des assemblées générales de toutes les instances médico-sociales et partenaires interassociatifs bretons : Don Bosco, Masse-Trévidy, les Papillons blancs 29, la Sauvegarde de l’enfance… Pas de quoi effrayer celle « qui a pour principe de ne jamais compter son temps de bénévole : j’ai besoin de ça pour avancer, c’est mon moteur ! »


Les Genêts d’Or vont quitter la route de Callac d’ici deux ans

Le Télégramme – Morlaix – 19 juin 2023 – Par Monique Kéromnès

À Morlaix, les Genêts d’Or comptent quitter le site historique de la route de Callac d’ici deux ans. À la clé, de nouveaux logements à Kerfraval, une nouvelle cuisine centrale zone du Launay et une blanchisserie à Langolvas. L’avenir des serres reste en suspens.

Le foyer de l’Esat, actuellement route de Callac, va déménager dans le quartier de Kerfraval. (Nicolas THEBAULT – Anthracite architecture – Rennes)

1 – Fini la route de Callac d’ici 2025

Avec sa vingtaine de bâtiments sur 11 ha, le site de la route de Callac est historique pour les Genêts d’Or. C’est là qu’il y a 60 ans, était créé le premier IME (aujourd’hui à Plourin-lès-Morlaix, au Véléry). « D’ici deux ans, nous aurons complètement quitté l’endroit », explique Jean-Marie Tourbin, directeur général adjoint de l’association médico-sociale. La raison ? « La configuration n’est plus adaptée au type d’accompagnement que nous développons. À l’époque, on était dans la concentration, en dehors de la ville. Aujourd’hui, on a une dynamique plus inclusive ». Cinq activités sont encore installées sur le site : le foyer d’hébergement d’Esat, le Sessad, la cuisine centrale, la blanchisserie et les serres.

Les bâtiments de la route de Callac datent des années 60 et 70. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)

2 – Nouveaux hébergements à Kerfraval fin 2024

« Les Jardins du Launay » sera le premier des projets morlaisiens des Genêts d’Or a se concrétiser, à Kerfraval. À terme, ce sont quatre blocs de sept logements T1 ou T2 qui vont ouvrir, en habitat passif. Cela fera 63 hébergements au total. Il y aura, en plus, un pôle qui viendra en soutien des personnes accompagnées, en fonction de leurs besoins et de leur autonomie. L’opération est totalement portée par Aiguillon, pour un montant de 8 M€. Les Genêts d’Or seront locataires des lieux à la fin 2024.

Les travaux des futurs « Jardins du Launay », au cœur de Kerfraval. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)

3 – La blanchisserie à Langolvas

Une toute nouvelle blanchisserie va être construite pour 3 M€, près de l’Esat, dans la zone de Langolvas. L’outil sera livré mi-2025. « Une attention particulière a été donnée aux conditions de travail. On aura moins d’odeurs. Le processus de lavage à l’ozone sera plus écologique avec une baisse de consommation d’eau de 60 % et de gaz de 75 % », explique le directeur adjoint. Pour le moment, le service est interne aux Genêts d’Or. Avec la nouvelle blanchisserie, il sera ouvert aux vêtements professionnels ou au secteur de l’hôtellerie. Pour passer de 200 tonnes à 400 tonnes de linge par an. Il y aura une quinzaine d’ouvriers d’Esat avec les accompagnateurs.

4 – Une nouvelle cuisine centrale fin 2025

La cuisine centrale de Morlaix des Genêts d’Or assure 750 repas par jour. Le nouvel outil, qui sera construit près du siège de l’association, dans la zone du Launay à Saint-Martin-des-Champs, ambitionne de fournir 1 200 repas par jour. Il y aura deux salles de 50 à 60 places. Les travaux vont démarrer début 2024, pour une livraison prévue fin 2025. Une quinzaine d’ouvriers d’Esat y travailleront en plus des dix professionnels de la restauration actuels. « Ce service sera destiné aux structures des Genêts d’Or, mais on pourra s’ouvrir vers des clients complémentaires », indique Jean-Marie Tourbin. Montant du projet : 4,6 M€.

La nouvelle cuisine centrale sera construite dans la zone de Keriven, près du siège des Genêts d’Or. (Nicolas THEBAULT – Anthracite Architecture – Rennes)

5 – Le Sessad à Plourin-lès-Morlaix

Le service du Sessad (Services d’éducation spéciale et de soins à domicile) devrait, lui, déménager au sein de l’IME du Véléry, à Plourin-lès-Morlaix. Une étude est en cours. La date dépendra de ce qu’il adviendra du site de la route de Callac.

Le Sessad est installé à l’entrée du site de la route de Callac. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)

6 – Avenir incertain pour les serres

Les serres, dont le déménagement dans la zone de Langolvas a été abandonné, sont finalement restées route de Callac. « On recherche des solutions. Suivant l’avenir du site, on verra si elles trouvent toujours leur place à cet endroit. Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas les moyens de déménager et reconstruire », prévient Jean-Marie Tourbin.

7 – Que vont devenir les bâtiments ?

« On travaille à ce que deviendront le bâti et les terrains après notre départ [NDLR : 10 000 m² de bâti, sur 11 ha]. Des contacts sont pris. Notamment avec des acteurs du logement. Mais aussi d’autres partenaires. Il faudra, évidemment, que les lieux restent vides le moins longtemps possible » a conscience Jean-Marie Tourbin.


Les activités horticoles des Genêts d’Or maintenues au site de la route de Callac à Morlaix

Ouest-France – Morlaix – 12 juin 2023

Il y a un an, l’association voulait recentrer l’activité d’horticulture sous serres de la route de Callac vers le site de Langolvas, à Morlaix (Finistère). Une parcelle de 5 000 m² appartenant à la Ville intéressait les Genêts d’Or. Mais l’association qui entretient le bois de Langolvas s’y était fermement opposée.

Le projet de recentralisation des activités de l’Esat des Genêts d’Or sur le site de Langolvas, à Morlaix, est finalement abandonné. | Archives Ouest-France

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« Il y a un intérêt pour les personnes que l’on accompagne, pour des questions de proximité », défendait Jean-Marie Tourbin, directeur général adjoint des Genêts d’Or, en juin 2022. Un an plus tard, le projet de l’association de recentrer les activités d’horticulture sous serres de la route de Callac vers le site de Langolvas, à Morlaix (Finistère), est finalement abandonné.

Pas de consensus trouvé

En effet, ce dossier avait fait remonter des tensions, notamment auprès des membres de l’Association de protection du bois (APBL) de Langolvas. Elle craignait, entre autres, l’abattage d’arbres et souhaitait que le bois tout entier soit classé.

Devant l’impossibilité de trouver un consensus entre les parties, la parcelle appartenant à la Ville n’accueillera finalement pas les serres des Genêts d’Or. « L’échange n’a pas été possible », commente aujourd’hui Jean-Marie Tourbin.

Le site de la route de Callac, vieillissant, est donc maintenu, pour l’instant. D’autres projets associatifs seront réalisés avant.



Une future blanchisserie et cuisine centrale à 7,7 millions d’euros pour les Genêts d’or à Morlaix

Ouest-France – Morlaix – 12juin 2023 – Gaëlle COLIN

Malgré un contexte financier très délicat, l’association du médico-social se lance dans deux chantiers d’envergure, à Morlaix (Finistère). Une nouvelle blanchisserie plus vertueuse écologiquement et une cuisine centrale devraient sortir de terre en 2025. À la clé : trente salariés en situation de handicap des Genêts d’or y officieront.

Juste derrière le siège des Genêts d’or, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), sera construite la future cuisine centrale de l’association. Un projet à 4,6 millions d’euros. | Ouest-France

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Malgré un contexte financier très délicat pour les Genêts d’or – entre trois à quatre millions d’euros de déficit pour l’année écoulée – l’association se lance dans deux beaux projets. À la clé : de nouveaux bâtiments où trente salariés en situation de handicap feront tourner une future blanchisserie et une cuisine centrale.

Pourquoi de tels projets alors que le contexte financier n’est pas au beau fixe ?

« Nous avions déjà une blanchisserie et une cuisine centrale, mais les structures étaient vétustes », marque Sophie Gallou, directrice de la restauration aux Genêts d’or. Ces projets étant nécessaires « pour améliorer les conditions de travail », l’association en profite pour ouvrir aux salariés d’Esat la possibilité d’y travailler. De plus, les futures cuisine et blanchisserie seront moins énergivores. De quoi faire des économies.

Combien vont-ils coûter ?

La cuisine centrale, qui sera implantée à l’arrière du siège des Genêts d’or, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), devrait coûter 4,6 millions d’euros. La blanchisserie, installée près de l’Esat de Morlaix, zone de Langolvas, chiffre à trois millions d’euros. « Il y aura une part de financements de l’État à hauteur de 10 % », précise la députée Sandrine Le Feur, qui a rencontré la direction, ce lundi 12 juin 2023.

L’Agence régionale de santé subventionne le projet à hauteur de 780 000 € et 150 000 € viennent du fonds européen Leader. « Nous recherchons d’autres subventions pour compléter », ajoute Jean-Marie Tourbin, directeur général adjoint des Genêts d’or.

Comment va fonctionner la cuisine centrale ?

Plus ergonomique, la nouvelle cuisine ambitionne de servir 1 200 couverts. Elle intégrera douze cuisiniers et seize travailleurs d’établissements et services d’aide par le travail (Esat). Le restaurant comptera entre 50 à 60 places. Une légumerie et une pâtisserie seront créées pour développer de nouvelles compétences pour les salariés en situation de handicap.

Image du projet de cuisine centrale des Genêts d’or. Elle se trouverait à côté du siège de l’association, à Saint-Martin-des-Champs. | Anthracite Architecture – Rennes

Ce nouvel investissement permettra d’aller plus loin en termes de circuits courts, de bio et de faits maison.

La partie restauration sera-t-elle ouverte au grand public ?

Non. Mais les Genêts d’or souhaitent proposer des prestations spécifiques, comme l’accueil événementiel de séminaires, assemblées générales, déjeuners ou cocktails, où les salariés en Esat « seraient pleinement impliqués »« On peut aussi imaginer des partenariats avec des entreprises qui s’engagent à venir déjeuner chez nous, en réservant », souligne Jean-Marie Tourbin.

Et la future blanchisserie ?

Vue de la future blanchisserie des Genêts d’or, qui sera à Langolvas. Elle y fera travailler quinze salariés en situation de handicap. | Architecte Mostini Julien – Morlaix

Quinze personnes en situation de handicap y travailleront. L’objectif est de développer l’activité en allant chercher des clients extérieurs. « Nous souhaiterions passer de 250 tonnes à 400 tonnes accueillies par an. Et aussi de proposer le traitement des vêtements professionnels », décrit Jean-Marie Tourbin. Le nouveau matériel permettra « de laver à l’eau froide. L’objectif est de réduire de 60 % notre consommation d’eau et de 75 % celle de gaz ». Les eaux de rinçages seront récupérées pour être réutilisées au début de cycle.

Quand vont démarrer ces deux chantiers ?

Les permis de construire ont été déposés en mai et juin 2023. Le début des travaux est espéré au premier trimestre 2024 pour une livraison d’ici à 2025.


Annie Fily, nouvelle présidente de Sevel entreprise basée à Saint-Martin-des-Champs

Le Télégramme – Saint-Martin-des-Champs – 7 juin 2023

L’assemblée générale de Sevel, réunie ce mardi 6 juin au Roudour, a porté Annie Fily, 67 ans, à la présidence de cette entreprise adaptée, dont 70 % des 500 salariés sont en situation de handicap.

Annie Fily, nouvelle présidente de Sevel en compagnie d’Yves Habasque et de Yannick Arzel, directeur général (à droite).

Administratrice chez Sevel depuis trois ans, vice-présidente en 2022, Annie Fily a succédé à Yves Habasque, 71 ans, en poste depuis 2014 : « Sevel veut dire « envol » en breton. Cette année 2023, date anniversaire de nos 40 ans, est vraiment celle d’un nouvel envol, avec un nouveau logo, et notre projet quinquennal d’entreprise », a expliqué Annie Fily.

Des projets ambitieux pour 2023-2028

Au cours de l’année 2022, Sevel a généré un chiffre d’affaires de plus de 12 millions d’euros et reversé 65 % des bénéfices aux salariés sous forme de primes.

Pour accompagner son développement, l’entreprise a réaménagé et augmenté la superficie des locaux de Morlaix, de Brest, et ouvert une seconde antenne à Pacé près de Rennes (35) : « Nous préparons aussi l’avenir avec trois objectifs majeurs pour les cinq ans à venir », a ajouté Annie Fily.

Sevel s’engage notamment à améliorer les conditions de travail de ses salariés (sécurité, formation, encadrement), leur pouvoir d’achat, à atteindre 100 % de satisfaction auprès de ses quelque 1 500 clients, et à mettre en place une politique encore plus respectueuse de l’environnement (matériel électrique, baisse de 30 % de l’empreinte carbone).


Soleil et public au rendez-vous de la kermesse des Genêts d’Or

Le Télégramme – Pleyber-Christ – 6 juin 2023

C’était une première pour l’association des Genêts d’Or. Cette année, leur kermesse annuelle a migré sur le site du Rouallou, à Pleyber-Christ, jouxtant le foyer Saint-Exupéry. Elle s’est déroulée dimanche 4 juin, et c’est sous un soleil estival que le public est venu en nombre à cette fête populaire.

Les visiteurs sont venus en nombre à la kermesse des Genets d’Or organisée pour la première fois au Rouallou près du foyer Saint Exupéry

C’est aussi l’occasion pour les différents foyers de se rencontrer. Cette année, ils étaient plus nombreux que d’habitude, avec aussi plus de personnes en fauteuils roulants, le lieu parfaitement plat s’y prêtant d’avantage.

La pêche à la ligne est toujours très prisée
L’un des organisateur Roland Painchaud et l’adjointe au maire Marie Claire Parcheminal sont sur la même longueur d’onde, le lieu se prête parfaitement à ce type de manifestation

Durant tout l’après-midi les stands ont accueilli du public, à l’image de la grande roue qui a connu son succès habituel. Le stand de fleurs, avec plus de 800 plants, a été dévalisé !

Les organisateurs, comme les visiteurs, ont apprécié ce lieu clos, idéal pour ce type d’animation. Une nouvelle édition est prévue pour 2024. L’équipe organisatrice est toutefois à la recherche de nouveaux bénévoles qui pourraient prendre la relève.

Un jeune qui apprend a réaliser des crêpes, la relève est assurée

À Pleyber-Christ, kermesse des Genêts d’or, ce dimanche 4 juin, au foyer de Saint-Exupéry

Le Télégramme – Pleyber-Christ – 3 juin 2023

Ce samedi 3 juin 2023, une quarantaine de personnes (jeunes handicapés et leur famille) sont, actuellement, à pied d’œuvre pour préparer la traditionnelle kermesse des Genêts d’or, qui se déroulera, ce dimanche 4 juin 2023, de 13h30 à 18h00, au foyer de Saint-Exupéry, au Rouallou, à Pleyber-Christ.

Les bénévoles et les jeunes handicapés s’activent sur le site Rouallou, à Pleyber-Christ, pour la traditionnelle kermesse des Genêts d’or. (Photo Stéphane Cueff)

Les visiteurs pourront ainsi trouver de quoi s’amuser auprès des différents stands (plantes, fléchettes, casse-boîtes, pêche à la ligne, bijoux, à tous les coups on gagne, grande loterie…).

Sur place, également gâteaux, crêpes et buvette.

L’entrée sur le site est gratuite.

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Kermesse APEI Les Genêts d’Or


Les Genêts d’Or fêtent leurs 60 ans au Sew ce mercredi soir entre « Jean ordinaires »

Le Télégramme – Morlaix – 17 mai 2023

À l’occasion des 60 ans de l’association Les Genêts d’Or, Yves Habasque, son président, organise une soirée spéciale ce mercredi soir, au Sew, à Morlaix.

Le théâtre pour tous au delà des handicaps

Le programme commencera à 18h00, avec la visite du Sew et de l‘espace dédié au théâtre, et tout particulièrement à la troupe morlaisienne Catalyse, composée de comédiens et comédiennes professionnels handicapés. Logique, au regard de l’ADN des Genêts d’Or, dont la mission est de prendre en charge et d’accompagner les personnes en situation de handicap tout au long de leur vie.

Après un cocktail prévu à 18h30, les invités assisteront à la deuxième représentation du spectacle intitulé « Conversation entre Jean ordinaires » (une première a eu lieu ce mardi soir). L’histoire d’une rencontre entre deux hommes appelés « Jean », qui fait des merveilles. Sur scène, Jean-Claude Pouliquen, comédien de la troupe Catalyse, et Jean-François Auguste, metteur en scène de cette nouvelle pièce, qui se connaissent depuis 18 ans.

Une rencontre avec les deux artistes est prévue à partir de 21h30.

La représentation théâtrale est ouverte à tout public. Tarifs : 7 €/18 €.

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Antenne Adapei Morlaix : « Que va-t-il devenir quand je ne serai plus là ? », un dispositif unique en France pour les parents d’enfants handicapés

Le Télégramme – Morlaix – 5 mai 2023

En avril 2023, l’Adapei 29 a lancé un nouveau dispositif, unique en France, pour venir en aide aux parents d’enfants en situation de handicap. L’objectif est de garantir au mieux l’avenir des enfants après la disparition des parents.

Nicole Keruzec, Michel Daniel et François Cueff (de gauche à droite) ont présenté le dispositif « Référents après Parents » de l’ADAPEI 29.

Lors de l’assemblée de l’antenne territoriale de Morlaix de l’Adapei (Association départementale de parents de personnes handicapées mentales), jeudi 4 mai 2023, à Sainte-Sève, Michel Daniel, membre du bureau, a présenté le dispositif, lancé en avril, par l’Adapei 29. Ce dispositif vise à répondre à la question que se posent de nombreux parents d’enfants en situation de handicap : « Que va-t-il devenir quand je ne serai plus là ? ». Une préoccupation qui recouvre aussi bien la prise en charge de l’enfant, que son lieu de vie, son suivi médical, ses loisirs, les problèmes de gestion financière ou de succession.

Un réseau de parents et de professionnels

Pour aider ces parents, l’Adapei 29 a fait appel à une douzaine de professionnels, membres de neuf organismes du secteur social du département. Ces « Référents après parents » consacreront une demi-journée environ de leur temps de travail à écouter les parents : « Ils les accompagneront dans des démarches d’anticipation qui garantiront au mieux l’avenir des enfants » a expliqué Michel, avant d’ajouter : « Les familles intéressées, adhérentes ou non à l’Adapei 29, peuvent contacter l’Adapei. Des parents de notre structure les orienteront vers les professionnels les plus proches de leur domicile ».

Une expérience sur 2 ans

Ce dispositif, unique en France, sélectionné, parmi près de 50 projets, par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie a reçu à ce titre 175 000 €, en plus des 12 000 € du département : « Si cette expérience, après deux ans d’essai, est positive, l’Adapei 29 engagera plus de professionnels, et les rémunérera. Cela permettra d’améliorer leur temps d’intervention auprès des parents et le maillage de notre département », a conclu Nicole Keruzec, nouvelle responsable de l’antenne morlaisienne de l’Adapei 29.

Pratique

Adapei du Finistère, tél. 02 98 55 51 43 et adapei29@wanadoo.fr



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