ADAPEI 29

Antenne Lesneven

 

Antenne Lesneven

Les coordonnées du responsable de l'Antenne peuvent être demandées au secrétariat au 02.98.55.51.43

Le Télégramme – Lesneven – 18 mai 2025

Le premier Challenge des 500 tours de l’hippodrome a été largement rempli à Lesneven, jeudi. 120 sportifs en situation de handicap ont complété leur parcours, ainsi que des publics scolaires. 1 029 tours ont été comptabilisés.

Le premier « 500 tours de l’hippodrome » a remporté un franc succès avec 1 029 tours comptabilisés à Lesneven.

Jeudi 15 mai 2025, sous un soleil radieux, l’hippodrome a accueilli le premier Challenge des 500 tours, une journée festive et inclusive autour du sport santé. Organisé par l’AS Parcou, le foyer de vie et l’accueil de jour du Bois-Bernard, avec le soutien de vingt lycéens du Cleusmeur et de vingt bénévoles, l’événement a rassemblé 120 sportifs en situation de handicap, licenciés à la Fédération française de sport adapté. « L’idée était de créer un moment convivial, accessible à tous, qui fasse du bien au corps comme à l’esprit », explique Jacques Balcon, président de l’AS Parcou. Après un pique-nique, les participants se sont élancés sur la boucle de 1 100 m, précédés d’un échauffement animé par trois élèves. Le parcours, accessible aux fauteuils, a permis à tous de participer.

Plusieurs ateliers, comme ici avec le foot, étaient positionnés tout au long du circuit.

Vers 14h00, quatre classes de l’école de l’Argoat ont rejoint les marcheurs, cumulant à elles seules 374 tours. Quatre stands de jeux d’adresse rythmaient le parcours, et la musique a permis aux plus motivés de danser librement. « Ce fut un moment fort en émotions. Voir tous ces publics différents marcher ensemble, échanger, rire… C’est ça l’inclusion dans toute sa richesse », confie une éducatrice du foyer.

1 029 tours comptabilisés

Le pari a été largement relevé : 1 029 tours ont été comptabilisés, un chiffre qui a dépassé les attentes des organisateurs. Le foyer du Bois-Bernard s’est particulièrement illustré avec 186 tours réalisés.

La journée s’est conclue autour d’un goûter convivial, symbole d’un après-midi de cohésion, de respect et de sourires partagés.

« Ce succès nous donne envie de recommencer. Nous espérons que d’autres marcheurs viendront se joindre à nous l’an prochain pour faire encore mieux ! », conclut Jacques Balcon avec enthousiasme.


Ouest-France – Lesneven – 19 mai 25

Les adhérents de l’ASC Parcou, du foyer de vie et de l’accueil de jour du bois Bernard, accompagnés de vingt élèves de terminale du lycée du Cleusmeur et une vingtaine de bénévoles, ont organisé une journée départementale de sport adapté sur le thème du sport santé.

Les 500 tours de l’hippodrome ont connu un grand succès populaire, jeudi. | Ouest-France.

120 sportifs du département se sont ensuite retrouvés sur le site de l’hippodrome, accessible à toute personne.

« Le défi a été largement relevé puisque 1 029 tours de l’hippodrome ont été comptabilisés, dont 374 tours pour les élèves de primaire de l’école de l’Argoat », se félicitait Jacques Balcon, président de l’AS Parcou.

Il mettait en avant la performance des adhérents du foyer de vie du bois Bernard qui ont accompli 186 tours.

Le président a annoncé la reconduction de la manifestation l’année prochaine, invitant déjà les marcheurs à venir grossir les rangs.


Ouest-France – Landerneau – 12 mai 25 – Éloïse LEVESQUE

Quatre mois après la mise en œuvre de son plan de sauvegarde de l’emploi qui a conduit à 28 licenciements, l’association Don Bosco, dont le siège se situe à Landerneau (Finistère), annonce que sa « trajectoire financière est à l’équilibre ». Elle a dû se restructurer, laisser le côté l’insertion, trouver une destinée pour les jeunes qu’elle accompagnait et les lieux qu’elle occupait. Elle révèle de nouveaux projets à venir.

Anne Guemas, directrice adjointe déléguée Handicap et santé ; Anthony Queguineur, directeur général ; Isabelle Melscoët, présidente de l’association de Don Bosco ; et Fabienne L’Hostis, directrice adjointe déléguée prévention et protection de l’enfance. | Ouest-France

Acteur associatif majeur du Finistère, Don Bosco espère être enfin sortie de la crise. Une tempête sans précédent qui l’a poussée à mettre en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) impactant 65 salariés. « Face à une conjoncture économique défavorable, des choix de fermeture ont dû être faits », rappelle la présidente, Isabelle Melscoët.

Au total, 33 salariés ont été concernés par une mobilité ou un reclassement interne, une personne est partie à la retraite, trois ont fait le choix d’un départ volontaire et 28 ont été licenciés. « Entre sept et dix d’entre eux ont retrouvé un emploi, une vingtaine se trouvent actuellement en parcours individualisé », détaille-t-elle. Anthony Queguineur, directeur, renchérit : « Il y a eu un fort engagement jusqu’à la fin, certains se sont occupés d’eux après s’être occupés du devenir des enfants. »

« On a fait de la dentelle »

Trouver une destinée pour les jeunes suivis dans les sept services qui ont fermé, c’était l’une des missions délicates de l’association. Fabienne L’Hostis, directrice adjointe déléguée prévention et protection de l’enfance, l’assure : « Il n’y a pas eu de rupture dans l’accompagnement et le conseil départemental a suivi nos recommandations. »

Les jeunes résidant au sein du lieu de vie Bel-Air, à Landerneau« ont été réorientés en interne ». Quant aux neuf suivis par le Sari (Service d’accompagnement renforcé et individualisé), ils ont été repris par KulturAnim (pour deux dispositifs) et Home Meitis qui a repris trois enfants. « Deux maisons du dispositif ont ainsi été remobilisées par un nouvel opérateur pour laisser les jeunes sur place. On a fait de la dentelle », insiste Anthony Queguineur.

Du côté de l’auto-école sociale de Brest, « les bénéficiaires ont été réorientés vers des auto-écoles classiques. Il y a eu 100 % de réussite », se satisfait la présidente.

Des lieux à vendre

Désormais, l’insertion à Don Bosco, « ça n’existe plus en tant que tel ». La structure est repensée pour « se concentrer sur le handicap, la protection de l’enfance et le socio-judiciaire » et deux nouvelles directrices adjointes ont été nommées.

Les locaux autrefois occupés « pourront être remobilisés ». L’ancien foyer de vie Ty-Menez, à Pencran, est en vente, et la présidente souhaite également céder le local qui abritait Ti Jouets, à La Roche-Maurice. « Il faut qu’on arrive à reloger le comité social et économique qui est aussi sur place. Et on a des questions administratives à régler avant. »

Pour quel résultat côté finances ? « Aujourd’hui, ce n’est pas parfait, mais la trajectoire financière est à l’équilibre. Si on ne prend pas en compte le PSE qu’on a dû financer sur nos fonds propres, et le Ségur pour tous. Mais ça devrait se débloquer. »

Quatre foyers hors les murs en projet

L’association pense désormais à l’avenir, et notamment la construction de quatre foyers de vie hors les murs, plus proches de Brest pour des questions de mobilité, et financés par le Département. Douze places sont prévues à Brest, six à neuf à Guipavas, douze à Saint-Renan et 19 à Guilers, à l’horizon 2027.

Avec quelle assurance de ne pas se retrouver dans l’impasse financière ? Anne Guemas, nouvelle directrice adjointe déléguée Handicap et santé, se veut rassurante : « On a retravaillé six à sept fois les budgets. Contrairement à avant, on entame une négociation que lorsque l’on est assuré du financement précédent, incluant les taux directeurs. Une fois Guilers acté, on a travaillé sur Saint-Renan. »


Le Télégramme – Lesneven – 11 mai 2025

Le club de tennis de table de Gouesnou s’était rapproché de l’Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) de Lesneven pour la fabrication de douze tables d’arbitrage.

Les personnels de l’Esat Lesneven qui ont fabriqué les tables d’arbitrage sont venus en visite au club de Gouesnou, mercredi 7 mai 2025. (Photo Bernard Herroux)

Livrées il y a quelques semaines, elles ont été testées lors du tournoi « loisirs retraités » du 17 avril 2025.

Mercredi 7 mai, les ouvriers de l’Esat qui ont réalisé les tables sont venus rendre visite aux pongistes gouesnousiens qui leur ont fait part de l’intérêt suscité par les tables auprès de clubs venus jouer à Gouesnou : « Nous remercions l’Esat pour ces réalisations et espérons qu’elle amènera d’autres commandes par la suite », a souligné le président, Patrick Letty.


Ouest-France – Plabennec – 10 mai 25

Samedi et dimanche, Binette et Botanique organise sa traditionnelle fête des fleurs à l’Établissement et service d’accompagnement par le travail (Esat) des Genêts d’Or de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.

Binette et Botanique organise sa fête des fleurs. | Ouest-France

Les Esat permettent à des personnes en situation de handicap de travailler dans un cadre protégé et adapté. Ils visent à développer les compétences, l’autonomie et l’inclusion socioprofessionnelle grâce à un accompagnement personnalisé.

Le travail devient ainsi un levier d’épanouissement, de valorisation et d’autonomie des personnes en situation de handicap.

« Cette fête est l’occasion d’ouvrir nos portes et de valoriser les savoir-faire professionnels des travailleurs », explique Elena Saint-Dizier, responsable des ateliers.

L’Esat se situe à la zone de Callac


Le Télégramme – Pencran – 26 mars 2025

La Pencranaise Isabelle Corre vient de créer sa microentreprise « Médiation par le cheval Bye ».

Isabelle Corre (debout à gauche) et Corinne Lapuyade du centre hippique de l’Élorn avec les élèves de ce mardi 25 mars 2025, Océane et Stéphane.

En partenariat avec le club équestre de l’Élorn, elle propose des séances de cheval d’une heure aux personnes adultes handicapées et en duo.

Responsable de cette activité pour les enfants en IME à Landerneau et ce depuis 1990, Isabelle Corre souhaite transmettre sa passion pour les chevaux aux adultes.

« Cette création est en hommage à mon grand-père paternel qui m’a transmis la passion des chevaux et son cheval s’appelait Bye », et au directeur de l’IME Kerlaouen Fabrice Pineau, récemment décédé, qui lui avait apporté toute sa confiance dans ce projet.

Contact

Courriel : isabellekeromnes70@gmail.com ; tél. 07 69 33 05 17.


Le Télégramme – Lesneven – 7 mars 2025

Ce mercredi 5 mars 2025, une page s’est tournée à l’ESAT (Établissement et service d’accompagnement par le travail) des Genêts d’Or de Lesneven avec le départ de Gilles Cardinal, figure emblématique de l’atelier bois.

Gilles Cardinal (au centre), entouré de ses collègues et encadrants, a pris sa retraite, mercredi 5 mars 2025

Après 40 ans de carrière, dont 17 à Lesneven, ce passionné du bois va rejoindre l’Unité pour personnes handicapées vieillissantes (UPHV) de Plougourvest. Originaire du Léon, il a débuté à l’ESAT de Morlaix en 1985 avant d’intégrer celui de Lesneven en 2008. Travailleur appliqué, doté d’un fort caractère mais toujours bienveillant, il laisse le souvenir d’un collègue fidèle et d’un homme à la mémoire impressionnante. « Gilles était un homme des chiffres, la mémoire vivante de l’atelier », souligne Glen Ratel, directeur. « Il n’oubliait jamais un anniversaire ! »

« J’aurais voulu rester chez vous »

L’émotion était palpable lors de cette journée d’hommage. Entouré de ses collègues, Gilles Cardinal a confié : « J’étais bien ici. J’aurais voulu rester chez vous. » Ronan Le Gall, son encadrant, garde le souvenir d’un « chouette équipier, sur qui on pouvait toujours compter ». Quant à Joël Olivier, ancien encadrant, il reçoit chaque année une carte postale de Gilles, un rituel cher à ce dernier. Passionné de pétanque et collectionneur de petits cochons, Gilles Cardinal restera dans les mémoires. « Il reviendra souvent, c’est certain », assurent ses amis, qui plaisantent : « Il aura juste encore plus d’anniversaires à souhaiter ! »


Le Télégramme – Lesneven – 28 février 2025

Daniel Brenterch, responsable de l’antenne ADAPEI 29 (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales) de Lesneven, organise une soirée théâtre le 2 mars 2025, à 15h00 à la salle L’Atelier de Lesneven.

La troupe Tango Théâtre est prête pour sa représentation à l’Atelier de Lesneven, dimanche 2 mars. (Photo Troupe Tango Théâtre)

La troupe Tango Théâtre, venue de Guipavas, interprétera la comédie « Panique au ministère ». L’entrée se fera « au chapeau », permettant à chacun de contribuer librement.

« La troupe joue à notre profit, et les fonds récoltés nous permettront de financer les activités que nous organisons pour les familles et les personnes en situation de handicap, comme des après-midi dansantes ou des pique-niques », explique Daniel Brenterch.

La pièce met en scène Gabrielle, cheffe de cabinet du ministère de l’Éducation nationale, qui doit jongler entre un ministre dépassé, une mère envahissante, une fille en quête d’indépendance et l’arrivée d’un jeune homme de ménage… de vingt ans son cadet. La situation dérape, semant une joyeuse pagaille au ministère.

L’antenne ADAPEI 29 de Lesneven organise régulièrement des activités pour les familles ainsi que des événements pour les personnes handicapées en établissements.

Pratique

Pièce de théâtre « Panique au ministère » à l’Atelier de Lesneven le dimanche 2 mars 2025. Entrée au chapeau.


Le Télégramme – Lannilis – 25 février 2025

Ker’Aidants se développe dans le Finistère pour accompagner, soutenir et orienter les aidants de personnes en situation de handicap.

L’association KerAidants va proposer des permanences au pôle social de Lannilis Augustin Morvan.

L’association KerAidants va proposer des permanences au pôle social de Lannilis Augustin Morvan.

Cette initiative, construite en collaboration avec les acteurs des solutions de répit du département, se donne plusieurs objectifs. Tout d’abord, accueillir et accompagner pour s’adapter aux besoins de chaque aidant. Ensuite, répertorier et faire connaître l’ensemble de l’offre de répit du Finistère. Et enfin, construire des réponses de proximité en faisant avancer les réflexions autour de l’aide aux aidants.

Solutions de répit et soutien administratif

Dans le cadre du déploiement de ses actions, la structure va proposer des permanences au pôle social de Lannilis Augustin Morvan tous les deux mois pour informer et accompagner les aidants. La permanence proposera une écoute et un soutien, de l’information sur leurs droits, sur les solutions de répit existantes sur le territoire, ainsi qu’un support administratif.

Des permanences sont proposées sur d’autres territoires comme Brest, Plouarzel ou Lesneven, Cléder.

Pratique

Rendez-vous par téléphone au 07 48 13 42 82 ou par mail contact@keraidants.fr.


Le Télégramme – Ploudalmézeau – 29 janvier 2025

Une première rencontre café papote, organisée par le pôle de santé Bro Gwitalmeze, aura lieu ce jeudi 30 janvier 2025, de 14h00 à 16h00, à la maison d’accueil spécialisée (Mas) des Genêts d’or, à Ploudalmézeau.

L’équipe des patients partenaires et des professionnels de santé du pôle de santé Bro Gwitalmeze est impatiente de pouvoir répondre aux questions du public concerné, ce jeudi, lors du café papote organisé à Ploudalmézeau.

« Ce rendez-vous fait partie d’un cycle de trois rencontres. Les deux autres se tiendront en mars et en mai. Depuis septembre 2023, le pôle santé intègre en binôme des patients partenaires à la formation universitaire des professionnels du pôle de santé », explique Stéphanie Rubbiani, coordinatrice du pôle.

« Le patient partenaire est une personne ayant vécu une maladie chronique ou un épisode de santé significatif ou un handicap lui permettant de développer une expertise basée sur son expérience. Maintenant, nous souhaitons faire partager cette expérience aux personnes ayant une maladie ou une pathologie chronique, un handicap, ainsi que les aidants qui se retrouvent souvent du jour au lendemain seuls face à une montagne », ajoute-t-elle.

Quatre patients partenaires présents

« L’objectif de ces cafés papote est d’apporter, dans la convivialité et dans l’écoute, un soutien pratique et émotionnel aux patients et de les intégrer comme acteurs dans la prise de décision au sein du système de santé. Quatre patients partenaires, Claude, Sophie, Mathilde et Florence, seront à l’écoute et présents pour aider les participants », conclut Stéphanie Rubianni.

Pratique

Café papote ouvert aux personnes ayant une maladie ou une pathologie chronique, un handicap, ainsi que les aidants, ce jeudi 30 janvier, de 14h00 à 16h00, à la Mas, Ty Huel, route de Plourin à Ploudalmézeau.

Deux autres séances identiques sont déjà programmées les 21 mars et 22 mai. Plus de renseignements par mail, pdsbrogwitalmeze@gmail.com


Le Télégramme – Ploudalmézeau – 24 janvier 2025

Il fallait y penser ! Les serres Binette et botanique de l’Esat de Ploudalmézeau recyclent actuellement des poches à huîtres et les transforment en gaines de protection d’arbres.

Les travailleurs de l’Esat, Patrick, Pol et Jeanne (au centre bonnet rouge) lors de la confection d’une gaine de protection, mardi 21 janvier, aux côtés de François Cabaret, Bruno Rogel et Glen Ratel, directeur de l’Esat.

Un projet innovant de recyclage de poches à huîtres en gaines de protection d’arbres vient de voir le jour aux serres Binette et botanique de l’Esat de Ploudalmézeau, situées rue du Léon. Mardi 21 janvier 2025, une dizaine de travailleurs en situation de handicap terminaient la confection de 150 gaines qui seront mises en place lors d’une prochaine plantation d’arbres, mi-février.

« Ces poches à huîtres viennent de l’entreprise d’ostréiculture Huîtres Le-Cha, à Landéda. Jusqu’alors, une fois en fin de vie, elles étaient destinées au rebut et incinérées. Maintenant, grâce à un réemploi, une fois triées, celles en bon état retrouvent une deuxième vie », se félicite Bruno Rogel, moniteur à l’Esat. « Nous gardons celles où les mailles ne sont pas trop abîmées et les coupons à 70 cm », précisent les travailleurs de l’Esat, Jeanne, Patrick et Pol.

Pour les talus de haies vives

Ce projet est né d’une collaboration entre le syndicat de bassin de l’Élorn situé à Daoulas, le G4DEC et l’Esat de Ploudalmézeau. « Un collègue de Cancale avait déjà testé ce principe, et lorsque notre projet de plantation de talus de haies vives dans les bassins de l’Élorn et des Abers est né, nous avons réuni les compétences du G4DEC pour l’économie circulaire et celles de l’Esat pour son expertise horticole, pour protéger nos futures plantations », souligne François Cabaret, chargé de mission bocage au Bassin de l’Élorn.

Plus résistantes que les gaines classiques

« Ces poches à huîtres ont de nombreux avantages. Plus résistantes que les gaines classiques, elles assurent une protection efficace des arbustes face aux petits et gros gibiers mais aussi lors de l’utilisation d’outils comme l’épareuse et la débroussailleuse à proximité. Elles assurent aussi une bonne aération et un bon apport de luminosité », ajoute le technicien. « Deux tuteurs assurent la tenue de chaque poche, l’un en acacia, l’autre en bambou et des agrafes à attache et retrait rapide sont prévues. Nous commençons par 150 poches et, si le résultat est satisfaisant, nous en fabriquerons d’autres », conclut Bruno Rogel.



Trois départs à la retraite fêtés à l’Esat de Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau 16 décembre 2024

Soir de fête à l’Esat de Ploudalmézeau, vendredi. Deux travailleurs et un moniteur ont fêté leur départ à la retraite. La direction leur a rendu hommage.

De gauche à droite, Gisèle Raguénès, Alain Briant, Joël Calvez, Glenn Ratel et Noémie Frenay, vendredi 13 décembre 2024, à l’atelier des serres solidaires de l’Esat, à Ploudalmézeau.

Vendredi 13 décembre 2024, tout le personnel de l’Esat de Ploudalmézeau (Établissement et service d’accompagnement par le travail) était réuni dans les locaux des serres solidaires Binette et botanique, rue du Léon, pour saluer le départ à la retraite des travailleurs Gisèle Raguénès et Joël Calvez, ainsi que de l’un de leurs moniteurs, Alain Briant.

41 ans à l’Esat !

Gisèle Raguénès est rentrée à l’Esat de Ploudalmézeau à 20 ans en 1988. Elle a travaillé une partie de sa carrière aux espaces verts puis s’est orientée vers les travaux ménagers. « Le sourire de Gisèle est sa marque de fabrique. C’est une personne très agréable », a souligné Glenn Ratel, le directeur de l’établissement.

Joël Calvez est, lui, rentré à l’Esat en 1983 à 19 ans. Il a travaillé de 1989 à 2001, chez Guillaume Bégoc, agriculteur à Saint-Pabu, avant d’intégrer jusqu’à aujourd’hui « l’équipe ville » de l’Esat. « Après un parcours exceptionnel de 41 ans à l’Esat, Joël va nous manquer par sa gentillesse et sa verve inégalée ! », a précisé avec humour Glenn Ratel.

Un concert en guise d’au revoir

Quant à Alain Briant, il a effectué plusieurs métiers au début de sa carrière avant de s’orienter vers celui de moniteur. Il a été magasinier, crêpier, employé dans des serres de tomates puis cariste dans une entreprise de matériaux. En 1989, il entame une formation de moniteur d’atelier à l’Ites, en alternance à l’Esat de Ploudalmézeau qu’il rejoindra en janvier 2010 à temps plein, où il œuvrera jusqu’à aujourd’hui, comme moniteur à l’atelier horticole « Binette et Botanique ». « Je remercie chaleureusement l’ensemble des travailleurs et le personnel pour toutes ces belles années passées à vos côtés », a-t-il déclaré, ému.

Un concert du groupe Tali, composé de Brigitte au chant et à la guitare et de Daniel au clavier, suivi d’un goûter, a clos cette joyeuse cérémonie.


Ouest-France – Plabennec – 17 octobre 24

Voilà 50 ans, que l’Esat s’est installé dans la zone Callac, à Plabennec (Finistère). Pour l’occasion, les responsables ont organisé des portes ouvertes.

Marine Le Page est la directrice de l’Esat et Noémie Le Cadre est responsable des ateliers. | Ouest-France

Nous célébrons aujourd’hui la pérennité de notre établissement et sa capacité à se réinventer au fil des ans , apprécie Marine Le Page, lors des portes ouvertes, à Plabennec (Finistère) organisées pour les 50 ans de l’Établissement et service d’accompagnement par le travail (Esat).

À sa création en 1974, l’Esat disposait d’un agrément provisoire pour un atelier de quinze places. Aujourd’hui il compte 85 places. La mission première de l’établissement est de permettre aux travailleurs accueillis d’être considérés comme de véritables acteurs économiques en les soutenant par le développement de leurs compétences de manière adaptée. Il permet aussi à des personnes en situation de handicap de travailler en milieu ordinaire, dans des conditions de travail aménagées.

Les métiers proposés sont l’entretien des espaces verts, l’horticulture, l’imprimerie, la brasserie et les prestations de services aux entreprises ou en entreprises. Ces métiers s’exercent aussi au sein d’entreprises locales. C’est le cas pour l’entreprise Cloître ou de l’entreprise des cars Bihan, tous deux partenaires historiques de notre établissement, poursuit la directrice.

Une bière artisanale

Depuis 2022, l’établissement produit et commercialise sa propre marque de bière. Parmi les ouvriers, certains sont accueillis à temps plein ou à temps partiel en fonction des possibilités et de leurs projets professionnels.

 Ces portes ouvertes ont pour objectif de faire connaître nos activités. C’est important de montrer leur environnement et la manière dont ils travaillent », observe Noémie Le Cadre, responsable de service.

Actuellement les responsables travaillent au renforcement des droits des travailleurs, à la favorisation d’une dynamique de parcours à l’intérieur de l’Esat et d’accompagner le développement de l’activité.  Nous avons créé un poste chargé de parcours professionnel mais nous avons surtout besoin que les entreprises connaissent mieux notre travail notre public et nos prestations, insiste Marine le Page.


Le Télégramme – Plabennec – 8 octobre 2024

Ce vendredi, l’Esat de Plabennec ouvre ses portes au public. L’occasion de découvrir une structure qui n’a cessé de se professionnaliser en 50 ans.

Une partie des travailleurs de l’Esat, qui se préparent à présenter leurs activités.

En plus de l’activité habituelle à l’Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) les Genêts d’Or de Plabennec, les travailleurs et les encadrants se préparent à accueillir le public ce vendredi 11 octobre 2024. « L’objectif est de faire connaître nos activités. C’est important pour les travailleurs de montrer le lieu où ils travaillent, la manière dont ils travaillent et avec quelles machines. C’est la bonne année car ce sont les 50 ans de l’Esat », précise Noëmie Le Cadre, responsable de service.

« Un vrai savoir-faire à mettre en avant »

L’établissement a bien changé depuis son installation en 1974 dans la zone de Callac. À cette époque le CAT (Centre d’aide par le travail) disposait d’un agrément provisoire de la Dass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales), aujourd’hui Ase (Aide sociale à l’enfance) de quinze places. Celui-ci n’a cessé d’augmenter pour passer à 85 places en 2004. Aujourd’hui, ces 85 places sont 85 ETP (Équivalents temps plein) et si l’on prend en compte les travailleurs à temps partiel, entre 90 et 92 personnes y travaillent quotidiennement. « Pendant longtemps, les CAT. étaient vus comme de l’occupationnel, alors qu’aujourd’hui il y a un vrai savoir-faire qu’il est important de mettre en avant », rajoute la responsable.

Différents domaines

Les travailleurs œuvrent dans différents domaines : espaces verts, horticulture, sous-traitance, brasserie, qui se complètent pas deux activités en entreprise, aux cars Bihan et à l’imprimerie Cloître. Partenariat avec des entreprises locales, production et vente de bières et de plants chez « Binette et botanique », réalisation de faire-part et de cartes de visites pour les particuliers, impression d’affiches pour les associations, création de jardinières fleuries pour les communes… les possibilités à découvrir sont nombreuses.

Pratique

Portes ouvertes de l’Esat ce vendredi 11 octobre 2024, de 14h00 à 18h00, au 36, rue du Cosquer.


Le Télégramme – Lesneven – 30 juin 2024

Mercredi, un ciné-rencontre sur les addictions est organisé au cinéma Even à Lesneven. L’objectif : discuter de ces pratiques à risques et proposer des solutions.

De gauche à droite : Solenn Quittanson, animatrice du CISPD ; Annaïk Laouanan, chargée de mission santé au Pôle métropolitain du Pays de Brest ; Stella Deligne, référente Contrat local de santé à la CLCL ; Cécile Galliou, vice-présidente à la cohésion sociale à la CLCL ; et deux résidents de l’Esat Les Genêts d’Or Lesneven, accompagnés de leur éducateur, Sylvain Bellec, qui ont participé au prévisionnage des cinq courts-métrages.

La Communauté Lesneven Côte des Légendes (CLCL), à travers son Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) et son Contrat local de santé (CLS), et en partenariat avec le Pôle métropolitain du Pays de Brest et l’association Addictions France, organise un ciné rencontre autour de la prévention des conduites addictives. Il se déroulera mercredi 3 juillet 2024, à 20 h 15, au cinéma Even à Lesneven.

La consommation de produits psychoactifs (tabac, alcool, drogues) et les addictions comportementales constituent une préoccupation majeure pour la CLCL. « Ces pratiques sont souvent associées à des comportements à risque. Ils peuvent engendrer des conséquences multiples à plus ou moins long terme », indique Cécile Galliou, vice-présidente à la cohésion sociale.

La prévention, un outil essentiel

« La prévention reste un outil essentiel pour combattre ces comportements et informer sur les solutions existantes. Pour autant, elle ne doit pas se réduire au seul acte de consommation », assure l’élue. « Tout l’enjeu pour nous est de permettre à tout un chacun, et notamment aux jeunes, de faire des choix responsables concernant d’éventuelles consommations, et surtout de faciliter l’adoption de modes de vie sains », ajoute Stella Deligne, référente CLS à la CLCL.

« Cette dépendance nous concerne tous »

À destination de tout public, à partir de 14 ans, le ciné-rencontre se concentrera autour de cinq films développés par Côte Ouest, association brestoise qui promeut le cinéma de court-métrage en Bretagne.

« Ces courts-métrages recouvrent des réalités très diverses de personnes de tout âge et de tout milieu, souffrant d’addiction à l’alcool, aux drogues ou encore aux réseaux sociaux », explique Johanna Despré, coordinatrice CISPD à la CLCL.

Dans les cinq films, l’addiction au numérique sera aussi abordée. « Internet a créé de nouveaux types d’addictions aux écrans, aux jeux vidéo en ligne et aux réseaux sociaux. Cette dépendance nous concerne tous ! », assure Cécile Galliou.

À l’issue des projections, lors d’un temps d’échange animé par Addictions France, les participants pourront échanger sur ces thématiques et les solutions à mobiliser pour les contrer.

Pratique

Soirée organisée par la CLCL. Projection de 5 courts-métrages. Durée : 1 h 15. Temps d’échange animé par Addictions France. Mercredi 3 juillet 2024 à 20h15 au cinéma Even de Lesneven. Dès 14 ans. Entrée gratuite.


Le Télégramme – Ploudalmézeau – 26 juin 2024

La maison d’accueil spécialisée (Mas) des Genêts d’or a organisé sa Fête de l’été, vendredi 21 juin 2024, à Ploudalmézeau.

Une belle communion entre les élèves de Kéribin et les résidents de la Mas a été observée, vendredi 21 juin 2024 dans l’après-midi, lors du spectacle musical de la Fête de l’été, à Ploudalmézeau.

Les résidents en situation de handicap, leurs familles, le personnel et les bénévoles se sont retrouvés le temps d’un après-midi festif autour de plusieurs animations.

Une cinquantaine d’élèves de CM de l’école de Kéribin ont livré trois chants a cappella, chaudement applaudis, avant un concert du groupe Kanavel.

À l’extérieur de l’établissement, le personnel des écuries de Plourin est venu avec deux poneys à la rencontre des résidents, et des balades à vélos triporteurs étaient organisées.

« Nous sommes ravis de renouer avec notre Fête de l’été, mise en sommeil depuis quatre ans, et d’ouvrir notre établissement sur l’extérieur. Cet après-midi apporte toujours de beaux moments d’échange », a souligné Céline Rivoalen, directrice de la Mas.


Le Télégramme – Lesneven – 17 mai 2024

L’Adapei (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales) du Finistère organise ce mardi 21 mai 2024, à Lesneven, une conférence intitulée « Mesures de protection juridique », avec le concours de Ronan Kermarrec, directeur du pôle Protection juridique et autonomie de l’association.

De gauche à droite : Sophie Le Bihan, adjointe, Daniel Brenterch, responsable de l’antenne Adapei 29 de Lesneven, Martine Laurent, membre de l’Adapei 29, Claire Chapalain, adjointe, et Françoise Scoarnec, membre du CCAS et d’Adapei 29.

« Il est important d’informer sur les mesures de protections telle que tutelle et curatelle mais aussi les aides aux tuteurs familiaux », indique Daniel Brenterch, responsable de l’antenne Adapei Lesneven.

« La conférence aura lieu de 14h00 à 16h00, à l’Atelier, en partenariat avec le CCAS (Centre communal d’action sociale) et sans réservation », ajoute Claire Chapalain, adjointe aux affaires sociales.

Un échange sera possible à l’issue de la conférence avec l’intervenant.

Pratique

À l’Atelier, rue Jeanne-d’Arc, ce mardi 21 mai 2024, de 14h00 à 16h00; gratuit et sans réservation.


Le Télégramme – Ploudalmézeau – 7 mai 2024

La Foire aux fleurs, organisée par l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) des Genêts d’or a connu un succès record avec la présence de plus de 600 visiteurs, les samedi 4 et dimanche 5 mai 2024, aux serres Binette et botanique, à Ploudalmézeau.

Le choix des plants s’est souvent fait en famille, samedi et dimanche, lors de la Foire aux fleurs de Binette et botanique, à Ploudalmézeau.

Les travailleurs et les équipes encadrantes ont été sur le pont durant tout le week-end, délivrant de précieux conseils au public sur le choix des plants. Chaque amateur de jardin a ainsi pu trouver son bonheur, avec l’arrivée du printemps.

Le sonneur de cornemuse Hervé Etienne (à droite), père de Loïc, un des travailleurs des serres, s’est chargé, avec brio, d’une partie de l’animation musicale de la Foire aux fleurs.

« Une belle énergie collective »

Les animations musicales avec le groupe Tali Moan et le sonneur Hervé Étienne, à la cornemuse, ont beaucoup plu. « Il y avait une belle énergie collective, que ce soit au niveau de l’investissement des travailleurs mais aussi de la part du public très intéressé, qui a posé de nombreuses questions », s’est réjouie Noémie Frenay, responsable des ateliers. « Les visiteurs ont aussi pu découvrir les créations artisanales de l’atelier alterné de l’Esat ainsi que les produits d’épicerie du magasin solidaire », a-t-elle ajouté.

Une tombola était organisée pour remporter des paniers garnis. Les gagnants ont été Nadine Guillerm, Roselyne Coudert et Jean-Yves Landuré.

Pratique

Serres solidaires Binette et botanique, rue du Léon, à Ploudalmézeau.

Ouvert, en haute saison, du lundi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00. Tél. 02 98 48 11 86.


Le Télégramme – Ploudalmézeau – 2 mai 2024

Corinne Trebaul a été mise à l’honneur à l’occasion de son départ en retraite, ce mardi 30 avril 2024, aux serres des Genêts d’Or « Binette et botanique », à Ploudalmézeau. Elle était entourée de ses collègues de travail et du personnel encadrant.

Corinne Trebaul (au premier rang en blouson bleu), entourée de ses collègues de travail et de ses moniteurs, lors de son départ en retraite, mardi 30 avril 2024, aux serres Binette et botanique, à Ploudalmézeau.

Corinne Trebaul (au premier rang en blouson bleu), entourée de ses collègues de travail et de ses moniteurs, lors de son départ en retraite, mardi 30 avril 2024, aux serres Binette et botanique, à Ploudalmézeau.

Corinne Trebaul est née à Brest en juillet 1965. Après quatorze années passées à l’Institut médico-éducatif (IME) pour enfants et adolescents en situation de polyhandicap de Plabennec, elle intègre l’Établissement d’aide par le travail (Esat) de Ploudalmézeau en septembre 1986, à 21 ans. Elle travaille aux espaces verts pendant dix ans. Puis, en 1997, elle obtient une place au foyer de l’Esat zone de Keruscat, et intègre l’atelier maraîchage horticulture aux serres de Gouranou (maintenant Binette et botanique), où elle a travaillé jusqu’à aujourd’hui.

Retraite à 59 ans

« Durant ses 38 années à l’Esat, Corinne a amené de la joie et de la bonne humeur au sein des équipes », ont souligné ses moniteurs, Marie-Hélène, Alain et Pascal.

À 59 ans, Corinne Trebaul va maintenant profiter d’une retraite bien méritée, à l’Unité pour personnes handicapées vieillissantes de l’Ehpad des Quatre-Moulins, à Brest.

À noter

Foire aux fleurs, ces samedi 4 et dimanche 5 mai 2024, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00, aux serres solidaires de « Binette et Botanique », rue du Léon, à Ploudalmézeau.

Ventes de fleurs, visites, animations musicales et dégustation de produits artisanaux.


Le Télégramme – Plabennec – 28 avril 2024

Samedi 27 avril 2024, huit membres du Stade plabennecois handball (SPHB) ont été accueillis à la brasserie des Genêts d’Or (BGO) de Plabennec. Cette visite fait suite au partenariat conclu entre les deux structures pour la vente de la bière. Le SPHB la propose désormais à la buvette du club et sur commande.

Erwan (au centre) a présenté le processus de production aux visiteurs qui ont humé certaines matières premières.

Patrice Dagorn, secrétaire du club, est satisfait de l’accord passé car « on reste en local et on est solidaire ». C’est aussi une nouvelle source de débouchés pour la BGO.

C’est au tour de Pauline de faire découvrir une matière première.

800 litres de bière par mois

Sébastien Perot, moniteur considère que, grâce à ce projet, « on est vraiment dans l’inclusion ». Six ouvriers sont chargés de mener à bien la production, depuis l’application des recettes jusqu’à la livraison en passant par la mise en bouteilles. Ce sont en moyenne 800 litres de bière qui sont fabriqués chaque mois. Des étiquettes et des noms atypiques comme « l’orange mékanik », rajoutent une sensation d’originalité et de fraîcheur aux cinq bières de la gamme. Les bières sont commercialisées dans différents points de vente du département, entre autres au Super U de Plabennec.

Contact

Courriel : bgo@lesgenetsdor.org


Ouest-France – Plabennec – 26 avril 24

Les serres solidaires Binette et Botanique des Genêts d’Or ouvrent leurs portes avec un large choix de plants de fleurs et de légumes pour un jardin réussi. On trouvera aussi de la bière solidaire et l’association de gestion pour le développement de l’emploi sera présente.

Une partie des ouvriers qui préparent les portes ouvertes. | Ouest-France

Le printemps a pointé le bout de son nez, et les jardiniers ont entamé les travaux de jardinage aux serres de l’Établissement et service d’accompagnement par le travail (Esat) Les Genêts d’Or, de Plabennec. Tout sera prêt pour la Fête des fleurs, les 4 et 5 mai.

Les jardiniers pourront découvrir un panache de couleurs de fleurs annuelles et vivaces, les plants de légumes et tomates des serres solidaires Binette & Botanique, résultat de l’activité annuelle des quatorze travailleurs de l’Esat, qui se sont appliqués à préparer cette nouvelle saison, lors de travaux de semis ou de bouturage.

Pour sa troisième édition, cette Fête des fleurs présentera le travail effectué toute l’année sous la responsabilité de deux éducatrices techniques spécialisées et une monitrice d’atelier.

« Mettre en valeur le travail des employés »

« Nous voulons mettre en valeur le travail des employés en situation de handicap qui œuvrent tout au long de l’année pour réaliser des bouturages. L’atelier est ouvert au public toute l’année, c’est un atelier qui permet aux travailleurs d’être en contact direct avec le client et ainsi mettre en valeur leur travail. Ils sont tous spécialisés dans divers domaines horticoles certains dans l’accueil du client et la caisse, d’autres dans le bouturage et le semis, l’entretien des plants et la préparation des jardinières des communes. C’est un métier varié qui permet l’inclusion directement au sein de l’atelier », expliquent les responsables.

Les fleurs et les plants de légumes seront mis en vente durant ces journées. On trouvera aussi la bière brassée en Esat. En achetant ces bières, le client achète des produits fabriqués par une équipe de travailleurs de façon artisanale où tout est fait manuellement sans aucune mécanisation. Comme toutes les bières artisanales bios, nos bières sont vivantes et continuent à travailler après la mise en bouteille, détaillent les responsables.

L’Association de gestion pour le développement de l’emploi (ADGE) de Lesneven sera aussi présente pour proposer ses produits en dégustation. De plus, de nombreuses animations seront proposées : permaculture, exposition de peinture au sein du magasin, une tombola chaque jour avec de nombreux lots à gagner, mise à disposition de jeux en bois pour passer du temps en famille, ainsi que dégustation de crêpes et glaces.

Pratique : Fête des fleurs les 4 et 5 mai, de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00, zone de Callac.


Ouest-France – Plabennec – 6 avril 24

Cet établissement pratique l’inclusion scolaire depuis de nombreuses années. Rencontre avec Erwan Le Roux professeur d’Éducation physique et sportive (EPS) et Fabienne Chausson, coordinatrice Ulis.

Quelques élèves accompagnés par Erwan Le Roux et Fabienne Chausson. | Ouest-France

Le collège Nelson-Mandela est un établissement de plain-pied construit pour accueillir des élèves en situation de handicap et intègre un aspect humain inclusif. Primés aux trophées de la vie locale, Erwan Le Roux et Fabienne Chausson sont particulièrement engagés dans l’aide et l’éducation des enfants handicapés

Erwan Le Roux est professeur d’éducation physique. À ce titre, il a à cœur de faire participer ses élèves à des activités de sport partagé dans le cadre de l’Union nationale des sports scolaires (UNSS). La semaine de sport partagé inclut les enfants de l’Institut médico-éducatif (IME) et les élèves de 6e. Nous réaménageons les règles du tennis de table, des courses d’orientation ou du laser-gun de façon à ce que les élèves ne soient pas défavorisés. Nous organisons des journées sportives avec différents collèges comme à Plougastel. En 2021 ont été organisés les premières compétitions et les élèves ont obtenu une médaille en laser-game qui est une compétition de biathlon adaptée. Pour l’athlétisme, nous mettons en place des équipes mixtes. La section foot a été labellisée en sport partagé.

Pour Fabienne Chausson, la coordinatrice des Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis), c’est une heureuse idée que le collège, construit en 2010, soit adapté au handicap. Actuellement, nous avons douze élèves de 6e à la 3e et nous nous réjouissons que l’association sportive compte dix inscrits alors, qu’en 2018, il n’y en avait aucun. Au-delà de la classe de 3e, les élèves handicapés préparent un CAP ou sont apprentis en milieu protégé. Pendant les années de collège, chacun a un emploi du temps différent en français et en mathématiques. 

L’importance du vivre ensemble

Les deux professeurs insistent sur le vivre ensemble et la cohésion du groupe. Nous avons été primés au Sénat, en juin 2020, pour les activités sportives liées au handicap et nous avons aussi un titre de champion de France. C’est la première fois que ces enfants ont dormi à l’hôtel, loin de chez eux, et l’on sent que le regard des autres change dans le bon sens.

Mathias, Louis, Darven Olivia, Louison, Martine et Noreen comprennent très bien la chance qu’ils ont d’évoluer dans un univers de personnes attentionnées à commencer par les professeurs.


Le Télégramme – Lesneven – 27 mars 2024

L’assemblée générale de l’Antenne de l’Adapei 29 a pointé, notamment, la question du vieillissement des familles de personnes en situation de handicap. Des proches inquiets pour l’avenir de ces dernières.

L’assemblée générale de l’antenne de l’Adapei 29 a porté notamment sur la réforme des Esat.

Samedi 23 mars 2024, l’assemblée annuelle de l’antenne Adapei (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales, anciennement Association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés) de Lesneven, a eu lieu au Centre socioculturel de Lesneven. Une trentaine de personnes étaient présentes. « L’objet de cette assemblée générale est, d’une part, de retrouver les familles, de leur exposer les rapports d’activité et financier de l’année écoulée. D’autre part, d’aborder un sujet qui peut les intéresser », explique Daniel Brenterch, responsable de l’antenne lesnevienne.

Cette année, Jean-François Quillien, responsable de l’antenne de Quimper, a présenté le projet « Après parents », qui a pour objectif d’aider les parents à anticiper le temps où ils ne seront plus en capacité d’accompagner leur enfant parce qu’ils seront trop âgés voire décédés. Financé par la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), le Conseil Départemental, la MSA (Mutualité sociale agricole), l’Udaf (Union départementale des associations familiales) et la Carsat (Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail), le réseau de quinze professionnels a déjà été sollicité par 83 familles. « Les parents peuvent demander à les rencontrer pour qu’ils les aident à anticiper l’avenir ».

La réforme des Esat inquiète les familles

Un autre sujet préoccupe les familles avec la réforme des Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) : «. Le fait de mettre nos enfants ou parents dans une gestion par France Travail nous fait craindre une obligation d’adaptation par nos enfants au milieu ordinaire. Cela n’est possible que pour les plus autonomes et les plus valides », poursuit le responsable.

Le Conseil Départemental a créé des places pour les personnes en situation de handicap vieillissantes en Ehpad, ce qui les ferait quitter leur foyer de vie à l’âge de la retraite, à 55 ans. « Il faut savoir que la moyenne d’âge est de 85 ans en Ehpad, c’est une solution par défaut. Nous pensions que le foyer de vie où ils ont passé une bonne partie de leur existence serait bénéfique, car c’est un lieu qu’ils ont toujours connu ».

Pour finir, Daniel Brenterch a informé que l’association accompagne les familles en détresse comme actuellement à Saint-Pol-de-Léon où un enfant autiste reste à la maison, faute de pouvoir aller en DIME (Dispositif Intégré Médico-Educatif) (ex IME)

Pratique

Site internet : www.adapei29.fr


Le Télégramme – Landerneau – 25 mars 2024

Tir à l’arc, parcours, boccia… Plusieurs activités handisports étaient proposées aux élèves de l’école Saint-Julien, lundi, à Landerneau.

Deux par deux, les enfants ont découvert le parcours dédié à la déficience visuelle

Dans le cadre de leur action solidaire au bénéfice de l’association Handisport, l’école Saint-Julien, de Landerneau, a organisé lundi 25 mars 2024 une journée de sensibilisation sur la place du handicap dans le sport pour ses quinze classes. Cinq activités ont été proposées et animées par des résidents du foyer de Kerlivet dans la salle des Capucins de Landerneau. De la pétanque et de la boccia ont été proposées via des rampes adaptées pour permettre à toute personne avec des problèmes de mobilité de pouvoir lancer la balle. Ainsi qu’un parcours : deux par deux, les enfants l’ont découvert, avec un bandeau sur les yeux, guidés par la voix ou par la main selon leur âge, afin de se mettre dans la peau d’une personne malvoyante. La sarbacane, qui suit les règles du tir à l’arc, a aussi été mise à l’honneur ainsi que du curling.

Les enfants ont essayé la boccia, sorte de bowling avec une rampe

À partir de longues tiges placées dans la bouche, les joueurs ne pouvant pas utiliser leurs mains doivent viser une cible. Jean-Michel Lannuzel, l’animateur de l’atelier et intervenant pour Handi Brest précise : « On pratique cette activité pour s’amuser, transmettre aux autres et pour montrer qu’à travers un handicap, on peut aussi se challenger et faire des compétitions ».

La mixité en ligne de mire

L’après-midi, les enfants de l’Institut d’éducation motrice qui suivent leur scolarité plusieurs demi-journées par semaine à Saint-Julien, ont participé aux ateliers en binôme avec les autres élèves, « pour toujours plus de mixité » souligne Marie-Anne Coquin, la chef d’établissement. Cette journée était organisée en partenariat avec le foyer de Kerlivet, le Patronage laïque de Lambézellec et l’IEM (Institut d’éducation motrice) de Landerneau.

En amont, deux collégiennes en situation de handicap et ambassadrices du handisport sont venues échanger avec les élèves autour de leur quotidien et de leur pratique sportive.

Cette action se clôturera ce vendredi 29 mars avec l’opération « Bol de pâtes », dont les bénéfices seront reversés à Handisport.


Une rencontre autour du sport et du handicap

Ouest-France – Guipavas – 3 février 24

À la maison des jeunes, une équipe d’étudiants de l’Ites (Institut de formation au travail éducatif et social) ont mené un projet autour du sport et du handicap, avec une douzaine de jeunes usagers de la structure et des jeunes qui suivent une formation professionnalisante à l’IME de Plabennec.

Enzo Prigent, ici au centre, a partagé son expérience de sportif de haut niveau avec les jeunes. | Ouest-France

Nous poursuivons des études pour devenir éducateurs spécialisés et c’est dans ce cadre que nous avons proposé aux deux structures d’y participer. L’objectif est de provoquer la rencontre autour d’activités sportives de deux groupes de jeunes, qui ne seraient pas forcément amenés à se rencontrer dans leur vie quotidienne », expliquent les étudiants.

En fin de séance, tous ont eu la chance de rencontrer un sportif de haut niveau en la personne d’Enzo Prigent, champion de France de sport adapté sur 5 km en 2021. Ce dernier passe une semaine par mois au pôle France de Reims et se prépare pour les championnats du monde qui auront lieu en mai. Il est venu témoigner de son expérience auprès des jeunes qui n’ont pas boudé leur plaisir.


Après un CD, la scène : l’objectif de jeunes en situation de handicap à l’EMI

Ouest-France – Saint-Renan – 5 février 24

L’école de musique d’Iroise propose un parcours musical adapté aux personnes en situation de handicap. Deux jeunes inscrits dans ce parcours ont pris plaisir à enregistrer dans un CD une chanson pour leurs proches. Leur prochain objectif est de chanter sur scène lors de la fête de la musique en juin.

Citlali et Tanguy avec leur professeur, Philippe Gouret, ont repris en chœur la nouvelle chanson que Citali est en train d’apprendre : Au bout de mes rêves, de Jean-Jacques Goldman. | Ouest-France

Un atelier de musique adaptée aux personnes en situation de handicap. C’est ce que propose l’école de musique d’Iroise (EMI) à Saint-Renan.

Citlali Le Fourn, 13 ans et Tanguy Moal, 23 ans bénéficient de ces cours adaptés. Avec leur professeur Philippe Gouret, ils ont enregistré séparément un titre de Louis Chédid, On ne dit jamais assez aux gens qu’on les aime.

Un CD pour leurs proches

Nous avons commencé ce projet avec eux en novembre. Ils étaient très motivés. Chaque semaine, ils venaient travailler les voix, mais aussi les textures sonores, l’enregistrement avec la musique assistée par ordinateur et la découverte d’instruments, raconte le professeur.

À la suite de cette expérience, un duo virtuel a été réalisé avec ces deux enregistrements et un CD a été créé pour leur famille et leur structure d’accueil pour Noël.  Ce projet les a portés. Grâce à cette approche et à leur travail régulier, ils ont pu tous les deux commencer à chanter ensemble physiquement, pour le plus grand plaisir de leurs proches.

Montrer leur capacité

Pour tous les deux qui sont à l’Institut médico-éducatif (IME) de Plabennec, ces cours ont été bénéfiques. Tanguy a beaucoup d’appréhension quand il rencontre du monde. Mais maintenant ça va mieux, il est moins stressé quand il chante devant un public. Il m’a dit que quand il venait ici, c’était son moment de détente », déclare Jean-Pierre Moal, le grand-père de Tanguy.  Elle s’est épanouie énormément et est plus ouverte avec les autres. C’est étonnant la façon dont ils retiennent les paroles rapidement. Il suffit de les avoir écoutées une ou deux fois , s’enthousiasme Lindy Le Fourn, la maman de Citlali.

C’est pour eux une fierté de savoir ce qu’ils sont capables de le faire. Le CD a été mis sous le sapin et ça a été un grand moment d’émotion pour tout le monde lorsqu’on l’a écouté », se remémore Jean-Pierre Moal.  C’est aussi un message d’espoir aux autres enfants, ajoute Lindy Le Fourn.

Ce CD n’est pas un aboutissement. Citlali et Tanguy sont en train de répéter et de travailler sur une autre chanson avec leur professeur, avec un objectif : se produire sur la scène de la place du Vieux-Marché pour la fête la musique en juin, explique Philippe Gouret. Citlali a choisi Au bout de mes rêves, de Jean-Jacques Goldman, et Tanguy Les crayons de couleurs, d’Hugues Aufray.

Contact EMI : 02 98 32 97 85, musique@ccpi.bzh. Site : www.musique.pays-iroise.bzh


Une journée autour du sport pour les jeunes de Guipavas et de l’IME de Plabennec

Le Télégramme – Guipavas – 1 février 2024

Ce mercredi 31 janvier, sept étudiants de deuxième année d’éducateur de jeunes enfants de l’Institut de formation au travail éducatif et social (Ites), centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance, situé à Guipavas, ont organisé une journée autour du sport pour les jeunes âgés de 9 à 11 ans inscrits à l’Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) de la Maison des jeunes (MDJ) de Guipavas et des jeunes âgés de 16 à 20 ans de l’institut médico-éducatif (IME) de Plabennec.

Les étudiants de l’Ites en compagnie des agents de la Maison des jeunes et d’Enzo Prigent (au centre).

« Des jeunes acteurs de leur journée »

Ainsi, ils étaient une douzaine de la MDJ et une douzaine de l’IME à prendre part à différents jeux sportifs coopératifs et en équipes le matin : « Nous avons rencontré les deux groupes, il y a quelques semaines, afin de construire, ensemble, le programme des activités. Nous avons rencontré des jeunes volontaires et motivés, acteurs de leur journée, ont expliqué les jeunes étudiants, dont l’objectif était en groupe de monter un projet professionnel. Nous aurons en oral chacun et nous aurons un dossier collectif à rendre ».

L’après-midi aura permis des échanges entre les jeunes des deux structures et un jeune sportif en sport adapté. Il s’agit d’Enzo Prigent, qui pratique l’athlétisme, qui est membre du pôle France de Reims et qui aspire à participer aux prochains Jeux Olympiques en 1 500 mètres : « J’y vais une semaine par mois et, le reste du temps, je m’entraîne au Stade Brestois Athlétisme », a indiqué le jeune homme.


Nous organisons une séance de Théâtre à l’Arvorik le 21 janvier 2024 .


La MAS des Genêts d’Or a ouvert son extension à Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 4 décembre 2023

Lundi 20 novembre 23, la maison d’accueil spécialisée des Genêts d’Or a enfin inauguré son extension. Elle propose dix places supplémentaires, dans des conditions optimales pour patients et soignants.

De gauche à droite, Virginie Meudec, chargée de mission, Marie-Noëlle Prospa, Denis Corfa, Juliette Raoul et Céline Rivoalen, dans la nouvelle extension de la Mas des Genêts d’Or, à Ploudalmézeau.

L’ouverture de l’extension de la maison d’accueil spécialisée (MAS) des Genêts d’or, qui propose dix places supplémentaires pour des personnes en situation de polyhandicap, terminée au début 2023, restait conditionnée à l’embauche d’une quinzaine de professionnels soignants. Suite à un job dating fructueux, cette ouverture a enfin pu avoir lieu, lundi 20 novembre, à Ploudalmézeau.

15 professionnels recrutés

« Un premier job dating, en septembre 2022, avait permis l’embauche de sept personnes, mais c’était encore insuffisant pour pouvoir ouvrir l’extension », explique Céline Rivoalen, directrice de l’établissement. « Nous avons alors réitéré l’opération, le 28 septembre dernier, ce qui s’est révélé être un véritable succès. Plus de 30 candidatures nous sont parvenues, et nous avons ainsi pu recruter 15 professionnels, dont des accompagnants éducatif et social (AES), des moniteurs-éducateurs et des éducateurs spécialisés », se réjouit la directrice.

« Pour pouvoir cocooner, il faut être cocooné »

Sept places permanentes et trois places d’accueil temporaire, pour des durées de 90 jours par an, sont désormais ouvertes, faisant passer la capacité d’accueil de la MAS de 42 à 52 places de résidents. « Cinq unités la composent : trois unités polyhandicap et deux unités TSA (trouble du spectre de l’autisme), avec une dizaine de soignants dans chaque unité », précise Juliette Raoul, responsable des services polyhandicap.

Un soignant pour trois résidents

Les nouveaux salariés sont, eux, ravis. « Les conditions de travail sont optimales, avec un soignant pour moins de trois résidents, et la nouvelle extension est très confortable », souligne Marie-Noëlle Prospa, AES, arrivée début novembre, après avoir travaillé six ans en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « Pour pouvoir cocooner, il faut être cocooné », lance-t-elle. « Et il y a aussi le passage à la semaine de quatre jours à partir du 1er janvier 2024 », poursuit Denis Corfa, lui aussi nouvellement embauché.


Les Genêts d’Or ouvrent une extension de dix places

Ouest-France – Ploudalmézeau – 4 décembre 23

La Maison d’accueil spécialisé (MAS) Les Genêts d’Or accueille déjà sept nouveaux résidents permanents dans la nouvelle extension baptisée Silène par l’équipe soignante, qui a participé au projet.

Juliette Raoul, Céline Rivoalen et Marie-Noëlle Prospa dans une nouvelle chambre avec terrasse et système de soutien aux déplacements sur rails. | OUEST-FRANCE

En janvier, les Genêts d’Or pourront aussi recevoir trois résidents en séjours temporaires. « Une pause précieuse pour les aidants familiaux et pour les résidents d’autres maisons », explique Céline Rivoalen, directrice des établissements.

La nouvelle extension est lumineuse grâce à de nombreuses fenêtres et bien insonorisée. « Nos résidents sont très sensibles aux bruits, cette nouvelle extension a un sol plus absorbant. Les chambres sont équipées d’un système d’aide au déplacement très efficace pour aller partout dans la chambre et la salle de bains. Un plus pour les résidents et les soignants », explique Juliette Raoul, responsable des services poly handicaps

Marie-Noëlle Prospa a été recrutée il y a un mois. « Ici j’ai un travail intéressant car nous avons trois résidents par aide-soignant. Nous pouvons passer du temps avec chacun ».

Denis Corfa a rejoint l’équipe il y a dix jours. « Ici pas de coupures dans la journée et aussi peu d’astreintes ».

Et l’équipe a peaufiné en octobre l’organisation du planning de la semaine de 4 jours qui commencera en janvier.


Le foyer de vie du Bois-Bernard s’inspire des méthodes belges

Ouest-France – Lesneven – 1 décembre 23

Après l’appel à candidature « Envie d’Europe » en mai 2021, le foyer de Vie du Bois-Bernard, à Lesneven (Finistère), a proposé de construire un projet européen afin de découvrir les pratiques professionnelles de leurs partenaires belges. Huit professionnels titulaires ont participé à ce séjour, du 14 au 17 novembre 2023.

Le déplacement des huit professionnels du foyer de Vie du Bois-Bernard en Belgique a été préparé par Mathilde Lannon (deuxième à droite), coordinatrice des projets européens aux Genêts d’Or. | OUEST-FRANCE

Mi-novembre 2023, huit professionnels du foyer de Vie du Bois-Bernard, à Lesneven (Finistère), se sont rendus durant quatre jours à Liège, en Belgique, afin d’aller observer leurs pratiques pour ensuite les diffuser au sein de la structure lesnevienne des Genêts d’Or.

Au sein du groupe, des moniteurs-éducateurs, des aides-soignants, des accompagnants éducatifs et des responsables de service. « Rien de tel que d’être représenté par un panel de personnes qui représentent au mieux les compétences éducatives et soignantes de l’établissement », reconnaît Mathilde Lannon, coordinatrice des projets européens dans la structure des Genêts d’Or.

Des avancées inspirantes

Des outils de communication, comme du matériel informatique, ont attiré l’attention des professionnels lesneviens. « Nous avons notamment apprécié les avancées faites par les Belges et les Luxembourgeois sur la méthode Falc, le Facile à lire et à comprendre, qui a pour objectif de traduire un langage classique en un langage simplifié », note la coordinatrice.

Ce déplacement en Belgique a permis de travailler sur des thématiques comme l’autodétermination des personnes accompagnées et l’accompagnement du vieillissement. Le groupe a aussi apprécié découvrir le fonctionnement d’une autre organisation, permettant à chacun de s’enrichir de ses méthodes et outils. « Il nous reste dorénavant à contribuer à l’amélioration de certaines pratiques dans notre établissement, tout en prenant, parfois, un peu de recul sur sa propre pratique », conclut l’ensemble des participants.


Les autocars Bihan et l’Esat luttent pour l’inclusion

Ouest-France – Lesneven – 29 novembre 23

Pour marquer la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, les responsables de l’association Les Genêts d’Or et la direction des autocars Bihan se sont donné rendez-vous, vendredi, au siège de l’entreprise lesnevienne.

Greg et Michel (en jaune) sont deux travailleurs de l’Esat présents chez Bihan. | Ouest-France

Depuis douze ans, une équipe de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Plabennec intervient au sein des transports Bihan pour assurer le nettoyage des cars. « Trois fois par semaine, ils sont quatre salariés de cette structure à nous rejoindre, un total de 4 500 heures travaillées sur l’année », explique Philippe Bihan, directeur de la société Bihan.

« Ce partenariat repose sur des valeurs qui sont les nôtres, qui illustrent une volonté de construire une société où chacun à sa place indépendamment de ses capacités, poursuit-il. Douze ans plus tard, nous ne pouvons qu’apprécier le chemin parcouru ».

Yannick Arzel, directeur général des Genêts d’Or et Sevel Services, a rappelé que « l’Esat dispose de 650 salariés dans le département, sur un panel de vingt métiers ». Par ailleurs, il estime que « la recherche du label Responsabilité sociétale ou sociale des entreprises (RSE) trouve souvent une réponse dans cette lutte pour l’inclusion ».


L’association sportive et culturelle Parcou noue de nouveaux partenariats

Le Télégramme – Lesneven – 18 novembre 2023

L’ASC Parcou, qui compte 44 adhérents à Lesneven, propose de nouvelles activités de sport adapté aux personnes en situation de handicap.

Le président, Jacques Balcon (à droite), a dévoilé les projets 2023-2024 pendant l’assemblée générale.

Les adhérents de l’Association sportive et culturelle (ASC) Parcou, qui regroupe des usagers du foyer d’hébergement Bellec et du SAVS (ouvriers d’Esat) et du foyer de vie et accueil de jour du bois Bernard, se sont réunis en assemblée générale le lundi 13 novembre 2023 à Lesneven. Etaient présents Glen Ratel et Céline Rivoalen, directeurs des deux établissements, une vingtaine de personnes, adhérents et bénévoles de l’association, et Pascal Ogor, président du tennis club Le Folgoët-Lesneven, partenaire de l’ASC Parcou.

L’association compte 44 licenciés, 19 femmes et 25 hommes. Le président, Jacques Balcon, est revenu sur les activités et participation aux manifestations de l’année, entre randos, activités motrices, rugby, football et pétanque. L’organisation d’une journée d’activité motrice au complexe de Kerjézéquel le 9 février, avec la participation de 222 sportifs du département, a été le temps fort de la saison.

Basket et tennis s’ajoutent à la liste

À la suite d’une présentation des disciplines proposées par les associations sportives de la commune, quelques adhérents ont pris des contacts. Ils pratiquent, la pétanque, l’escalade, la boxe, la capoeira, le tennis, la gymnastique et bientôt le tennis, en club depuis le début de saison. Un partenariat avec le club de basket Le Folgoët-Lesneven a été mis en place avec des entraînements le lundi, salle Caraës, avec des éducateurs du club. Le Tennis club Le Folgoët-Lesneven a créé une section sport adapté, et des créneaux à la salle René-Bodénès seront prochainement ouverts.

L’inclusion étant au cœur de la démarche, toutes les associations partenaires à l’année ou accueillant individuellement des sportifs en situation de handicap ont été chaleureusement remerciées, ainsi qu’une classe de terminale du lycée du Cleusmeur qui participe le lundi aux activités tennis et activités motrices avec les usagers du foyer de vie.


La ville de Quimper a fait confiance à l’Esat de Lesneven

Ouest-France – Lesneven – 13 novembre 23

Les Genêts d’Or a récemment livré à la mairie de Quimper 100 tables et 50 bancs destinés à être utilisés par les associations de la ville. Louis Renaut, responsable des ateliers au sein de l’établissement Lesnevien, revient pour nous sur la vocation et les ambitions de cette menuiserie, dorénavant connue sous le slogan « la fraise et le copeau »

Louis Renaut, le responsable de l’atelier et Glen Ratel, le directeur des Genêts d’Or aiment présenter l’ambiance qui règne au sein de l’atelier de menuiserie La fraise et le copeau. | Ouest-France

Louis Renaut, responsable des ateliers au sein de l’Etablissements ou services d’aide par le travail (Esat) Lesnevien (Finistère), revient pour nous sur la vocation et les ambitions de cette menuiserie, dorénavant connue sous le slogan « la fraise et le copeau ».

Louis Renaut, présentez-nous cet atelier « La fraise et le copeau »

Il s’agit d’un atelier de menuiserie à part entière, avec du matériel récent et adapté. Vous retrouvez des machines à commandes numériques comme dans l’industrie. Pour travailler avec ces différents matériels, vous croiserez dix-huit travailleurs en situation de handicap, de 18 à 60 ans, encadrés par trois moniteurs.

Nous sommes là pour l’inclusion, au travers de cette menuiserie sociale et solidaire, qui peut répondre à toutes vos sollicitations de fabrication, voir de rénovation. Cet atelier, comme ceux des espaces verts et autres, permet à chacun de ces personnes salariées de découvrir ce goût et cette fierté du travail.

Sur une livraison récente, vous étiez sur une production semi-industrielle

Même si l’équipe de l’atelier « La fraise et le copeau » met de l’application sur chaque chantier qui lui est proposé, il a récemment terminé un projet ambitieux en collaboration avec la mairie de Quimper. Il consistait en la production de 100 tables et 50 bancs destinés à être utilisés par les associations et lors des manifestations de la Ville. Cette demande volumineuse correspondait parfaitement à de la menuiserie semi-industrielle qui peut sortir de l’atelier.

La rénovation des bancs de l’église de Plounévez-Lochrist, un autre chantier

Nous avons du personnel vraiment polyvalent. Ainsi, si Quentin et Ludovic sont actuellement sur la finition des 150 bancs de l’église de Plounévez-Lochrist, il faut comprendre que leurs collègues ont auparavant assuré un traitement de champignons. Sans oublier que pour une rénovation totale, il a fallu assembler certaines parties de bois, les coller, etc. Au sein du groupe, nous avons toujours une polyvalence et un vrai travail en équipe, avec ce respect visible à chaque niveau.

En parlant de diversité de notre clientèle, à noter que la Fabrique des potirons, à Nantes, nous sollicite régulièrement pour la fabrique de lits cabans ou tipis, voir de toboggans. Tout cela à destination des enfants. Bien loin des 120 colonnes de salles de bains, dont Bouygues Constructions vient de nous passer commande.

La menuiserie de L’Esat répond à toute sollicitation

Que vous ayez besoin de 10 ou 1000 unités, votre demande sera prise avec la même considération. Que vous soyez un particulier, une association, une entreprise ou une collectivité publique, nous serons toujours dans cette recherche de satisfaction du client.

Pratique : Esat les Genêts d’OR – Atelier de menuiserie La fraise et le copeau, 41, rue des déportés 29260 Lesneven. Tel : 02 98 21 17 62.


Nadine Gourmelon, de Saint Renan, revient après 40 ans de travail aux serres des Genêts d’Or à Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 24 octobre 2023

Un groupe de sept personnes de l’Ehpad Kernatous de Saint-Renan ont visité, ce vendredi 20 octobre 2023, les serres Binette et Botanique de l’Esat des Genêts d’Or, à Ploudalmézeau. Parmi elles, une ancienne de la maison, Nadine Gourmelon, qui a travaillé 40 ans aux serres de Ploudalmézeau.

Nadine Gourmelon (3ème à gauche) en compagnie d’autres résidents de l’Ephad de Kernatous, était heureuse de retrouver son ancien environnement de travail, vendredi, aux serres des Genêts d’or, à Ploudalmézeau.

« C’est avec émotion que je retrouve certains de mes anciens collègues, mon éducatrice de l’époque, Marie-Hélène Briant, ainsi que les moniteurs, Pascal Boucher et Alain Briant », s’est réjoui Nadine Gourmelon.

Le groupe a beaucoup apprécié la visite des serres et des ateliers, et notamment le stand de Finistérestes, qui propose des paniers de fruits et légumes anti-gaspi. « L’objectif est de viser le zéro gaspillage. Les clients sont ravis de la mise en place de ce système local, économique et durable », a précisé Glen Ratel, directeur des Esat des Genêts d’Or de Ploudalmézeau et de Lesneven. « 21 personnes en situation de handicap travaillent aux serres Binette et Botanique. Actuellement, nous proposons, pour la Toussaint, de nombreux plants et compositions, préparés avec soins par les salariés », a-t-il ajouté.

Pratique

Le magasin Binette et Botanique est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 et exceptionnellement ce samedi 28 octobre.


Mécénat de compétence à la ferme de Kéraoul

Ouest-France – Landerneau – 5 octobre 23

Ces derniers mois, un mécénat collaboratif s’est mis en place entre les établissements Emily et Sofimat, qui a permis la réparation du tracteur de l’atelier pédagogiques de la ferme du foyer de Kéraoul, géré par Don Bosco.

Des représentants du fonds de dotation Impakt, des entreprises Emily et Sofimat et des salariés de Don Bosco. | Ouest-France

Dans le projet de rénovation de la ferme où interviennent des résidents des IME (Institut médico-éducatif) du territoire, il y a des priorités et le maintien du bon fonctionnement de l’atelier pédagogique de la ferme en fait partie.

Jeudi, Ghislaine Tarridec, directrice du foyer de Kéraoul, Isabelle Melscoet, présidente de Don Bosco, et Michel Jézéquel, président du fonds de dotation Impackt, accueillaient les représentants d’Emily et de Sofimat.

Les résidents du pôle médico-social de Don Bosco qui s’occupent au quotidien des tâches à réaliser sur la ferme vont ainsi pouvoir compter à nouveau sur le tracteur.


Charly et la menuiserie, aux Genêts d’or de Lesneven

Ouest-France – Lesneven – 8 octobre 23

Depuis 1963, L’Établissement et services d’aide par le travail (ESAT) de Lesneven permet à des personnes en situation de handicap, dans l’impossibilité temporaire ou permanente de travailler en milieu ordinaire, d’exercer une activité professionnelle dans des conditions de travail aménagées.

Charly, 30 ans, accompagné de Perros Guillaume, son moniteur référent. | OUEST-FRANCE

L’Établissement et services d’aide par le travail (ESAT) de Lesneven (Finistère) existe depuis l’année 1963. Samedi 30 septembre 23, le département menuiserie de l’établissement a ouvert ses portes. Guillaume Perros, moniteur référent, accueillait le public en leur expliquant mon travail concerne le développement des compétences des personnes au sein de leur projet professionnel. Il se traduit, ici, par la fabrication de mobilier des collectivités. 

À l’ESAT, les horaires s’étalent sur une moyenne de 35 heures par semaine, de 8h30 à 16h45, avec une pause de 1 h 15 lors du déjeuner. Cet établissement accueille les personnes de 18 à 60 ans. Il y a plusieurs ateliers dont l’atelier menuiserie qui reçoit 21 personnes. D’autres publics travaillent aux espaces verts, soit vingt-cinq personnes.

Un savoir-faire

Aussi, pour le directeur de l’établissement, Glen Ratel, cette journée portes ouvertes a connu un vif succès.  Il y a eu un flux continu durant l’après-midi, avec environ 300 personnes, qui sont venues nous voir. Cela met en avant l’engagement du personnel et des travailleurs de l’ESAT. Ce sont 80 personnes qui œuvrent sur le site. L’ESAT met en avant la création de la marque déposée à l’atelier menuiserie La Fraise et le copeau


Les masques au triskell trouveront-ils une place dans la réindustrialisation nationale ?

Ouest-France – Ploudaniel – 5 octobre 2023

En ouverture de sa tournée des usines de masques en France, le député européen Christophe Clergeau, visitait vendredi le fief des masques Diwall, l’entreprise Protech’Me. En sommeil depuis 2022, l’entreprise de Ploudaniel (Finistère) voudrait bien voir perdurer son outil de production « qui a sauvé des vies ».

Rénato Bisson, conseiller municipal au Folgoët, Joël Gourmelon et Serge Avetand, dirigeant et responsable d’exploitation Protech’Me, Christophe Clergeau, député européen. | Ouest-France

Alors qu’en 2019 les industriels français s’organisaient pour rapatrier la production de masques, de la Chine vers la France, en 2022 la filière est en souffrance et le tissu industriel s’abîme. Il faut pourtant, d’après Christophe Clergeau, député européen siégeant à la commission environnement, travailler à la souveraineté européenne, en définissant notamment  un maillage territorial de capacité de production capable de se réactiver de manière plus forte, pour faire face à des crises

L’élu est convaincu que  la France a de quoi montrer l’exemple à l’Europe ». Il démarrait, vendredi, une tournée des usines de masques françaises. La première : Protech’Me à Ploudaniel (Finistère).

Selon l’élu, seuls deux types d’entreprises semblent aujourd’hui à même de subsister  les industriels des produits de santé à la gamme de produits variée (charlottes, masques, blouses…) qui sont facilement accessibles aux appels d’offres des hôpitaux ; et ceux qui feront le pari d’investir dans des outils de production purement dédiés aux masques et qui s’aligneront sur les prix de la Chine. Il découvre cependant à Ploudaniel :  un modèle original, qui contourne ces contraintes purement économiques. 

200 000 € pour sauver le projet

En 2019, en l’absence de production de masques dans la région, Joël Gourmelon, dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) crée Protech’Me. Il privilégie alors les entreprises locales pour les matières premières, le conditionnement, le transport et la logistique et fait appel aux structures d’insertion par le travail. Au fil des mois, trois lignes vont produire les masques Diwall qui se font une belle renommée en Bretagne.

En 2022, la demande s’effondre, rappelle le responsable d’exploitation, Serge Avetand. Après une période de chômage technique, les employés sont tous reclassés. Restent les stocks et les machines.

En l’absence de marché de la revente Joël Gourmelon ne voit que deux options : détruire un outil de production et voir disparaître le savoir-faire, ou ouvrir un nouveau projet social et solidaire, de relance de cet outil professionnel. Ce, toujours dans une démarche RSE : en cédant les machines aux Genêts d’Or et en assurant l’accompagnement et la formation des personnes qui pourront ensuite facilement se reconvertir et en faisant appel à notre réseau local pour la distribution.

Ce que les deux hommes attendent de la rencontre : qu’on nous aide à concrétiser ce projet en nous mettant en relation avec les organismes financeurs, le montant nécessaire au lancement avoisinant les 200 000 € ».


300 personnes sont venues découvrir les ateliers des Genêts d’Or, samedi, à Lesneven

Le Télégramme – Lesneven – 5 octobre 2023

Maxime Quiviger, salarié aux Genêts d’Or depuis 15 ans, a fait découvrir son métier aux visiteurs, samedi, à Lesneven.

Ce samedi 29 octobre, dans l’après-midi, l’Esat Les Genêts d’Or, au 41, rue des Déportés, à Lesneven, a reçu un peu plus de 300 personnes tout au long de l’après-midi pour découvrir les ateliers et le travail des salariés. C’était également l’occasion de faire connaître la marque « La fraise et les copeaux » de l’atelier menuiserie.

Le directeur, Glen Ratel, n’espérait pas avoir autant de monde. « Nous avons eu des professionnels, des riverains, les familles. Cette porte ouverte est l’occasion de mettre en valeur le métier, tant en menuiserie que les espaces verts ».

Concernant le mobilier, toutes les menuiseries sortent estampillées de la marque. Et, au-delà de la création, les salariés font aussi de la rénovation. D’ailleurs, 150 bancs de l’église de Plounévez-Lochrist vont retrouver leur jeunesse dans les ateliers des Genêts d’Or.


L’Esat Les Genêts d Or à Lesneven ouvre ses portes le samedi 30 septembre 23

Le Télégramme – Lesneven – 28 septembre 2023

L’Esat (établissement et service d’aide par le travail) des Genêts d’Or des portes ouvertes, le samedi 30 septembre 2023, pour faire découvrir le travail du personnel de l’atelier menuiserie ainsi que la gamme des produits créés sur place.

Louis Renaud (premier à gauche) et Glen Ratel (deuxième) et les travailleurs de l’Esat présenteront la nouvelle marque de la menuiserie Fraise et Copeaux ce samedi.

Glen Ratel, directeur des Esat Les Genêts d’Or de Lesneven et Ploudalmézeau depuis mai 2023 ainsi que le nouveau responsable des ateliers, Louis Renaud, en poste depuis le mois de juillet, dévoileront la nouvelle marque commerciale pour la menuiserie solidaire La Fraise et le Copeau. Les réalisations y seront vendues moins cher qu’ailleurs et les salariés ne proviendront que de l’Esat.

Un savoir-faire qui s’exporte

L’Esat est impliqué au niveau local. « Nous avons surtout les espaces verts et aussi une ligne de production au sein de l’entreprise Even », détaille Louis Renaud. Mais également au niveau national : le travail de la vingtaine de salariés s’exporte dans toute la France. Le mobilier urbain fabriqué à l’atelier est notamment envoyé à destination des collectivités comme les internats et les prisons ou les églises. Grâce à ces portes ouvertes, « nous voulons démontrer la qualité de travail des salariés car malheureusement il reste des préjugés sur les métiers en Esat », ajoute Louis Renaud. Samedi, les visiteurs pourront ainsi rencontrer les travailleurs et découvrir leur matériel.

Pratique

Portes ouvertes à l’Esat de Lesneven, 41, rue des Déportés, le samedi 30 septembre 2023, de 13h30 à 16h30.


Dix nouveaux postes à pourvoir aux Genêts d or à Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 18 septembre 2023

L’ouverture d’une aile de la future MAS des Genêts d’or, à Ploudalmézeau, est conditionnée à l’embauche de personnel. Un job dating sera proposé le 28 septembre. Dix postes sont à pourvoir.

De gauche à droite : Kristine Martins, de Pôle Emploi, André Talarmin, président de Pays d’Iroise Communauté, Marguerite Lamour, maire de Ploudalmézeau, Céline Rivoalen, directrice de la maison d’accueil spécialisée et Cendrine Perquis, de la Maison de l’emploi, espèrent une forte mobilisation pour ce job dating.

En vue de l’achèvement de l’extension de ses locaux prévu pour la fin de l’année 2023, après trois ans de travaux, la maison d’accueil spécialisée (MAS) des Genêts d’or, à Ploudalmézeau, cherche à recruter dix professionnels chargés de s’occuper des personnes en situation de polyhandicap. « Une aile du nouveau bâtiment pourrait ne pas être ouverte car il nous manque du personnel », se désole Céline Rivoalen, directrice de l’établissement, qui a alerté le président de Pays d’Iroise Communauté, André Talarmin et la maire de Ploudalmézeau, Marguerite Lamour, sur cette situation. « Le taux de chômage dans le Finistère est très bas, 5,8 %, c’est une bonne chose, mais cela complexifie la problématique de recrutement, comme ici pour la MAS », indiquent, d’une même voix, les élus.

Une capacité d’accueil à la hausse

La MAS lance donc une nouvelle campagne de recrutement, en collaboration avec la Maison de l’emploi du pays d’Iroise et Pôle Emploi. Elle organise un job dating, le jeudi 28 septembre 2023, à Ploudalmézeau, pour des postes à pourvoir à compter d’octobre, pour le personnel diplômé suivant : aide-soignant, accompagnement éducatif et social, agent de service et travailleur social.

« Ce recrutement permettrait de passer la capacité d’accueil de 42 à 52 places de résidents », précise Céline Rivoalen. Pointe d’optimisme, un recrutement similaire avait permis, en septembre 2022, de recruter sept personnes, mais ce n’est pas suffisant. « J’ai besoin de mobiliser plus de monde car c’est une ouverture », insiste la directrice. « Intégrer la maison d’accueil, c’est être assuré de travailler dans des locaux neufs et adaptés, dans un climat serein. Nous travaillons aussi sur la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle, et sur la mise en place, en 2024, de la semaine de quatre jours de travail », conclut-elle.

Pratique

Job dating, le jeudi 28 septembre 2023, à partir de 9h00, à la maison d’accueil spécialisée des Genêts d’or, route de Plourin, à Ploudalmézeau.

Inscriptions uniquement sur le site internet https://www.lesgenetsdor.org/actualites


Isabelle Melscoet, nouvelle présidente de l’association Don Bosco

Ouest-France – Landerneau – 11 septembre 23 – Aude KERDRAON

Isabelle Melscoet, à 53 ans, a été élue, le 23 juin 2023, présidente de l’association Don Bosco. La nouvelle présidente, avec les administrateurs, a pris des mesures importantes pour redresser les finances de l’association.

Isabelle Melscoet, a pris la présidence de l’association Don Bosco à la suite de Bernez Rannou, en juin 2023. | Ouest-France

Entretien avec Isabelle Melscoet, présidente de l’association Don Bosco.

Pouvez-vous nous décrire votre formation ?

Après une formation universitaire dans la santé publique (master 2 de l’École des hautes études en santé publique de Rennes), j’ai été cadre mutualiste pendant une vingtaine d’années. Puis, à 50 ans, le Covid m’a fait m’interroger sur mon parcours professionnel et aujourd’hui, je suis plutôt destinée en santé publique et en santé au travail.

Comment s’est fait le rapprochement avec Don Bosco ?

Il y a eu un premier contact en 2016. J’étais à l’époque présidente de l’association En route pour l’emploi. Nos préoccupations avaient des points communs puisque la réinsertion est un des fers de lance de Don Bosco avec le handicap et la protection de l’enfance. Les deux associations ont fini par fusionner.

Il a été question que j’intègre Don Bosco à ce moment-là, mais cela ne s’est pas fait car on arrivait sur la période Covid. Comme j’étais aussi dans la santé au travail, j’avais déjà énormément de travail. Quand la crise sanitaire a commencé à être un peu derrière nous, j’ai pris ma cotisation. J’ai observé pendant un an, puis je suis rentrée au conseil d’administration. Le président Bernez Rannou a fait savoir qu’il souhaitait passer la main. J’ai accepté à ce moment-là un poste de vice-présidente jusqu’à l’assemblée générale du 23 juin 2023, où j’ai été élue par mes pairs.

Face aux difficultés financières, dévoilées lors de l’assemblée générale, quelle feuille de route avez-vous adoptée ?

Effectivement, j’arrive dans un contexte financier un peu tendu qui n’est pas dû à une crise de croissance mais à une conjoncture liée à une année budgétaire où il y a eu des régularisations des salaires. Régularisations pour lesquelles je suis favorable. Il faut savoir que nos actions n’apportent pas de recettes. Nous sommes financés par les politiques territoriales. Quand les financements ne sont pas revalorisés à hauteur des hausses de salaires et que vous rajoutez entre 5 et 10 points en raison de l’inflation, vous arrivez à un déficit structurel. Pour redresser nos comptes, nous avons identifié tous les foyers de pertes et aujourd’hui, alors que nous avions une trajectoire de perte de janvier à février 2023, celle-ci est redressée. Mais nous avons toujours un pilotage financier extrêmement serré.

Quelles décisions avez-vous prises ?

Notre première décision majeure a été de geler nos investissements et nous avons dû arbitrer et procéder à la fermeture de nos trois ateliers d’insertion (Brest, Morlaix et Châteaulin) qui n’étaient plus financés et donc déficitaires. Ces mesures ont engendré des redéploiements de personnels, mais il n’y a pas eu de licenciement. Aujourd’hui, le déficit est derrière nous. Mais nous restons très vigilants.

Comment voyez-vous la suite ?

Nous échangeons avec le conseil départemental qui a fait du handicap sa priorité. Un secteur qui représente 50 % de notre activité. La protection de l’enfance reste aussi primordiale pour tout le monde. Le conseil départemental continue de nous accompagner sur ces secteurs avec une revalorisation en fonction de l’inflation. Le sujet de l’insertion reste à voir, surtout en raison de la conjoncture du plein-emploi et de la dynamique du marché du travail. Néanmoins, il demeure un public vulnérable à accompagner en insertion.

Pour finir, je dirai que je suis très attachée à ce que Don Bosco fasse consensus et consortium avec les autres structures pour construire les réponses les plus adaptées au besoin du territoire.


Isabelle Melscoët nouvelle présidente de Don Bosco

Le Télégramme – Landerneau – 23 juin 2023

Isabelle Melscoët a été élue ce vendredi à la présidence de l’association d’aide sociale et médico-sociale Don Bosco, en remplacement de Bernez Rannou.

Anthony Quéguineur, directeur général de Don Bosco, en compagnie d’isabelle Melscoët, la nouvelle présidente de l’association. (Le Télégramme/Laurent Aquilo)

Après cinq ans de présence à la tête de l’association Don Bosco, qui emploie 1 000 équivalents temps pleins dans le Finistère-Nord, Bernez Rannou avait décidé, il y a plusieurs mois, de passer la main.

C’est l’ancienne adjointe au maire de Brest, Isabelle Melscoët, qui lui succède après avoir été élue, lors de l’assemblée générale de ce vendredi 23 juin 2023, tenue au Centre de congrès de Mescoat, à Landerneau.

La première mission de la nouvelle présidente sera de confirmer le redressement des comptes d’une association qui a terminé l’exercice 2022 sur un déficit de 1,6 M€. « Depuis septembre, nous avons fait un pilotage financier très serré », explique Isabelle Melscoët, qui espère un résultat à l’équilibre pour 2023. Pour cela, Don Bosco a décidé de geler provisoirement ses investissements et de fermer trois foyers d’insertion (Le jardin partageur à Châteaulin, Ekoconserve à Saint-Thonan et La boîte à bois à Morlaix), faute de financements. L’association pourrait également se désengager du dispositif des accompagnants familiaux au profit du conseil départemental.


Le foyer du Bois-Bernard a fêté ses vingt ans

Le Télégramme – Lesneven – 20 juin 2023

Le vendredi 16 juin 2023, le foyer du Bois-Bernard a fêté ses vingt ans.

Le foyer du Bois-Bernard a fêté ses vingt ans, vendredi 16 juin.

L’occasion de réunir l’ensemble des personnes accompagnées, leur famille et les partenaires autour un déjeuner convivial.

L’après-midi s’est déroulé dans le parc du foyer, autour de jeux en bois, du terrain de pétanque nouvellement installé et du potager.

Les personnes accompagnées à l’accueil de jour ont ainsi pu valoriser leur travail dans les serres.

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La mise en place du plan handicap se met en route

Ouest-France – Lesneven – 2 février 2023

L’assemblée annuelle de l’antenne de l’Association départementale de parents et d’amis de personnes handicapées mentales (ADAPEI) de Lesneven (Finistère) s’est tenue samedi dernier, au centre socioculturel.

Le bureau et les membres de l’ADAPEI de Lesneven (Finistère). | Ouest-France

 ÉCOUTER

L’assemblée annuelle de l’antenne de l’ADAPEI 29 s’est tenue en présence de Graziella Melchior, députée de la 5e circonscription du Finistère, de Lédie Le Hir, conseillère départementale, de Cécile Galliou, maire de Saint-Frégant, ainsi que différents adjoints aux affaires sociales.

Mme Liaboeuf, assistante sociale, a présenté en lien avec le parcours professionnel et les droits des personnes handicapées, le projet de réforme de transformation des Établissements et service d’aide par le travail (ESAT) et répondu aux diverses questions sur la prestation de compensation du handicap (PCH).

Les rapports d’activité et financier ont ensuite été présentés.

L’objectif de cette assemblée annuelle était de réunir les adhérents, et d’exposer les problèmes rencontrés par les parents d’enfants ou d’adultes handicapés.

Notre souci actuel est le manque de personnel en établissement, qui engendre des sources d’inquiétude et oblige certaines familles à reprendre leur enfant, alors qu’il est en droit d’être accompagné correctement, estime l’un des responsables de l’ADAPEI 29. Le plan handicap élaboré par le Conseil départemental se met tout doucement en place mais il nous faudra être patient car les premiers appels à projets, viennent seulement d’être divulgués ».

Le plan handicap comprend notamment la création de 61 places en maison d’accueil spécialisé (MAS) et 15 places en foyer d’accueil médicalisé (FAM), ainsi que des habitats inclusifs répartis sur tout le Finistère.

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L’Antenne Adapei 29 de Lesneven accompagne les familles d’enfants et adultes handicapés

Le Télégramme – Lesneven – 30 janvier 2023

Samedi 28 janvier 2023, l’assemblée annuelle de l’antenne Adapei de Lesneven, association de parents et d’amis du handicap mental, a eu lieu au centre socioculturel de Lesneven.

Le projet de réforme de transformation des Esat (Établissement et service d’aide par le travail) a été présenté, avant le rapport d’activité. « Le but de cette assemblée annuelle est de réunir les adhérents et d’exposer les problèmes rencontrés par les parents d’enfants ou d’adultes handicapés », explique Daniel Brenterch, responsable de l’antenne lesnevienne.

Un manque de personnel criant

« Notre souci actuel est le manque de personnel en établissement, qui engendre des sources d’inquiétudes et oblige certaines familles à reprendre leur enfant, alors qu’il est en droit d’être accompagné correctement ». Le plan handicap élaboré par le conseil départemental se met doucement en place mais « il nous faudra être patients car les premiers appels à projet viennent seulement d’être divulgués ».

Il a été noté que 61 places en MAS (maison d’accueil spécialisé) et 15 places en FAM (foyer d’accueil médicalisé) et d’habitats inclusifs répartis dans le Finistère ont été créés.


Amadeus, l’ADMR et Les Genêts d’or associés pour mieux aider les personnes vulnérables

Le Télégramme – Plabennec – 12 janvier 2023

Mmes Anne Mingant (présidente ADMR) et Annie Fily (vice-présidente Les Genêts d’or) entourant Jean Paul Nicolas (président Amadeus) lors de cette signature

Engagées auprès des personnes vulnérables sur le territoire de Brest, trois associations (Amadeus, l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) et Les Genêts d’or) travaillent à l’accompagnement de personnes en situation de handicap ou âgées. Afin de renforcer leur coopération, de repenser leur collaboration et de mieux mutualiser les compétences, une rencontre suivie par plus de 50 salariés s’est tenue mercredi 11 janvier 2023, à Plabennec. Elle a débouché sur la signature d’une convention. Elle permettra de développer les partenariats et « de donner plus de lisibilité à nos collaborations », souligne un responsable.

Quatre objectifs principaux

Par cette signature, les trois associations signataires se sont donné quatre principaux objectifs :

  • faciliter les parcours des personnes en situation de handicap et personnes âgées sur le bassin de vie de Brest ;
  • favoriser la vie en autonomie et/ou le maintien à domicile par une complémentarité des interventions ;
  • soutenir les aidants familiaux
  • et participer également à la veille des besoins sur le territoire.

Dans ce cadre, des rencontres régulières, des formations communes et des interventions croisées auprès des personnes accompagnées auront lieu.


Cinq arbres plantés au collège Saint-Exupéry par les ouvriers de l’Esat

Le Télégramme – Lesneven – 24 novembre 2022

Dans le cadre des 500 000 arbres plantés en dix ans, le département a missionné l’Esat des Genêts d’or de Lesneven qui vont en planter cette année une trentaine de jeunes pousses dans plusieurs collèges.

Les ouvriers d’Esat des Genêts d’or et leurs moniteurs après la plantation des cinq arbres au collège Antoine de Saint-Exupéry à Lesneven

Les ouvriers étaient ce mercredi au collège Saint-Exupéry, à Lesneven, avant de se rendre à celui de Mescoat à Landerneau, aux Abers à Lannilis au collège du Val d’Elorn à Sizun.

« L’an passé, on en a planté 70 arbres dans divers établissements du département, comme le CDAS », expliquent les moniteurs d’atelier.

Au collège Saint-Exupéry, ils ont planté deux liquidambars, un tilleul, un charme et un hêtre.


Les nouveaux locaux de l’Esat de Plabennec inaugurés

Le Télégramme – Plabennec – 11 septembre 2022

Représentant un investissement de 2,60 M€, les nouveaux locaux de l’établissement et service d’aide par le travail)Esat ont été inaugurés, vendredi, à Plabennec.

Un public très attentif constitué des travailleurs de l’ESAT et leurs familles, professionnels, partenaires et politiques

Vendredi 9 septembre 2022, à partir de 15h00, l’affluence était inhabituelle à l’Esat de Plabennec. Plus de 200 personnes avaient en effet répondu à l’invitation de l’association Les Genêts d’Or, qui gère cet établissement, pour participer à l’inauguration des nouveaux locaux.

De nombreux partenariats locaux

Les travaux se sont déroulés de mars à décembre 2020 et ont permis de créer plus de 1 700 m2 de bâtiments, pour un investissement de 2,60 M€. Désormais les travailleurs et les professionnels bénéficient d’un outil de travail agréable et fonctionnel. Actuellement 92 ouvriers travaillent sur le site dans différents domaines : espaces verts, horticulture, imprimerie, prestations en entreprise. Les partenariats avec des entreprises de la région sont nombreux, comme Diwall, Terres d’Embrun, les Cars Bihan, l’imprimerie Cloître, Le Grenier Miloé, Ô Maté… S’y ajoute depuis peu la mise en place d’une brasserie avec la création de la BBE (Bière brassée en Esat) qui sera commercialisée d’ici la fin 2022.

Les décideurs politiques, dont le président du Conseil départemental, Maël de Calan (troisième), guidés par Marine Le Page (à droite).

Des difficultés de recrutement

A été abordée la réforme des Esat, mettant au cœur de leur accompagnement l’autodétermination des personnes en situation de handicap, leurs besoins, désirs et projets. « Dynamiser les parcours et monter en compétences » figurent dans les objectifs annoncés par Marine Le Page, directrice de l’établissement.

Annie Fily, vice-présidente pour le territoire de Brest, s’est adressée aux élus présents en soulignant la nécessité d’une revalorisation salariale et a mis l’accent sur « le manque d’attractivité de nos métiers et les difficultés de recrutement ».

Didier Le Gac, député, a réaffirmé : « Nous sommes toujours mobilisés car certains sont encore exclus » des 183 € du Ségur de la santé.

Quant à Maël de Calan, président du Conseil départemental, il a rappelé avoir fait du handicap la priorité de son mandat.