ADAPEI 29

Antenne Lesneven

 

Antenne Lesneven

Les coordonnées du responsable de l'Antenne peuvent être demandées au secrétariat au 02.98.55.51.43

Le Télégramme – Landerneau – 25 mars 2024

Tir à l’arc, parcours, boccia… Plusieurs activités handisports étaient proposées aux élèves de l’école Saint-Julien, lundi, à Landerneau.

Deux par deux, les enfants ont découvert le parcours dédié à la déficience visuelle

Dans le cadre de leur action solidaire au bénéfice de l’association Handisport, l’école Saint-Julien, de Landerneau, a organisé lundi 25 mars 2024 une journée de sensibilisation sur la place du handicap dans le sport pour ses quinze classes. Cinq activités ont été proposées et animées par des résidents du foyer de Kerlivet dans la salle des Capucins de Landerneau. De la pétanque et de la boccia ont été proposées via des rampes adaptées pour permettre à toute personne avec des problèmes de mobilité de pouvoir lancer la balle. Ainsi qu’un parcours : deux par deux, les enfants l’ont découvert, avec un bandeau sur les yeux, guidés par la voix ou par la main selon leur âge, afin de se mettre dans la peau d’une personne malvoyante. La sarbacane, qui suit les règles du tir à l’arc, a aussi été mise à l’honneur ainsi que du curling.

Les enfants ont essayé la boccia, sorte de bowling avec une rampe

À partir de longues tiges placées dans la bouche, les joueurs ne pouvant pas utiliser leurs mains doivent viser une cible. Jean-Michel Lannuzel, l’animateur de l’atelier et intervenant pour Handi Brest précise : « On pratique cette activité pour s’amuser, transmettre aux autres et pour montrer qu’à travers un handicap, on peut aussi se challenger et faire des compétitions ».

La mixité en ligne de mire

L’après-midi, les enfants de l’Institut d’éducation motrice qui suivent leur scolarité plusieurs demi-journées par semaine à Saint-Julien, ont participé aux ateliers en binôme avec les autres élèves, « pour toujours plus de mixité » souligne Marie-Anne Coquin, la chef d’établissement. Cette journée était organisée en partenariat avec le foyer de Kerlivet, le Patronage laïque de Lambézellec et l’IEM (Institut d’éducation motrice) de Landerneau.

En amont, deux collégiennes en situation de handicap et ambassadrices du handisport sont venues échanger avec les élèves autour de leur quotidien et de leur pratique sportive.

Cette action se clôturera ce vendredi 29 mars avec l’opération « Bol de pâtes », dont les bénéfices seront reversés à Handisport.


Une rencontre autour du sport et du handicap

Ouest-France – Guipavas – 3 février 24

À la maison des jeunes, une équipe d’étudiants de l’Ites (Institut de formation au travail éducatif et social) ont mené un projet autour du sport et du handicap, avec une douzaine de jeunes usagers de la structure et des jeunes qui suivent une formation professionnalisante à l’IME de Plabennec.

Enzo Prigent, ici au centre, a partagé son expérience de sportif de haut niveau avec les jeunes. | Ouest-France

Nous poursuivons des études pour devenir éducateurs spécialisés et c’est dans ce cadre que nous avons proposé aux deux structures d’y participer. L’objectif est de provoquer la rencontre autour d’activités sportives de deux groupes de jeunes, qui ne seraient pas forcément amenés à se rencontrer dans leur vie quotidienne », expliquent les étudiants.

En fin de séance, tous ont eu la chance de rencontrer un sportif de haut niveau en la personne d’Enzo Prigent, champion de France de sport adapté sur 5 km en 2021. Ce dernier passe une semaine par mois au pôle France de Reims et se prépare pour les championnats du monde qui auront lieu en mai. Il est venu témoigner de son expérience auprès des jeunes qui n’ont pas boudé leur plaisir.


Après un CD, la scène : l’objectif de jeunes en situation de handicap à l’EMI

Ouest-France – Saint-Renan – 5 février 24

L’école de musique d’Iroise propose un parcours musical adapté aux personnes en situation de handicap. Deux jeunes inscrits dans ce parcours ont pris plaisir à enregistrer dans un CD une chanson pour leurs proches. Leur prochain objectif est de chanter sur scène lors de la fête de la musique en juin.

Citlali et Tanguy avec leur professeur, Philippe Gouret, ont repris en chœur la nouvelle chanson que Citali est en train d’apprendre : Au bout de mes rêves, de Jean-Jacques Goldman. | Ouest-France

Un atelier de musique adaptée aux personnes en situation de handicap. C’est ce que propose l’école de musique d’Iroise (EMI) à Saint-Renan.

Citlali Le Fourn, 13 ans et Tanguy Moal, 23 ans bénéficient de ces cours adaptés. Avec leur professeur Philippe Gouret, ils ont enregistré séparément un titre de Louis Chédid, On ne dit jamais assez aux gens qu’on les aime.

Un CD pour leurs proches

Nous avons commencé ce projet avec eux en novembre. Ils étaient très motivés. Chaque semaine, ils venaient travailler les voix, mais aussi les textures sonores, l’enregistrement avec la musique assistée par ordinateur et la découverte d’instruments, raconte le professeur.

À la suite de cette expérience, un duo virtuel a été réalisé avec ces deux enregistrements et un CD a été créé pour leur famille et leur structure d’accueil pour Noël.  Ce projet les a portés. Grâce à cette approche et à leur travail régulier, ils ont pu tous les deux commencer à chanter ensemble physiquement, pour le plus grand plaisir de leurs proches.

Montrer leur capacité

Pour tous les deux qui sont à l’Institut médico-éducatif (IME) de Plabennec, ces cours ont été bénéfiques. Tanguy a beaucoup d’appréhension quand il rencontre du monde. Mais maintenant ça va mieux, il est moins stressé quand il chante devant un public. Il m’a dit que quand il venait ici, c’était son moment de détente », déclare Jean-Pierre Moal, le grand-père de Tanguy.  Elle s’est épanouie énormément et est plus ouverte avec les autres. C’est étonnant la façon dont ils retiennent les paroles rapidement. Il suffit de les avoir écoutées une ou deux fois , s’enthousiasme Lindy Le Fourn, la maman de Citlali.

C’est pour eux une fierté de savoir ce qu’ils sont capables de le faire. Le CD a été mis sous le sapin et ça a été un grand moment d’émotion pour tout le monde lorsqu’on l’a écouté », se remémore Jean-Pierre Moal.  C’est aussi un message d’espoir aux autres enfants, ajoute Lindy Le Fourn.

Ce CD n’est pas un aboutissement. Citlali et Tanguy sont en train de répéter et de travailler sur une autre chanson avec leur professeur, avec un objectif : se produire sur la scène de la place du Vieux-Marché pour la fête la musique en juin, explique Philippe Gouret. Citlali a choisi Au bout de mes rêves, de Jean-Jacques Goldman, et Tanguy Les crayons de couleurs, d’Hugues Aufray.

Contact EMI : 02 98 32 97 85, musique@ccpi.bzh. Site : www.musique.pays-iroise.bzh


Une journée autour du sport pour les jeunes de Guipavas et de l’IME de Plabennec

Le Télégramme – Guipavas – 1 février 2024

Ce mercredi 31 janvier, sept étudiants de deuxième année d’éducateur de jeunes enfants de l’Institut de formation au travail éducatif et social (Ites), centre de formation de la Sauvegarde de l’enfance, situé à Guipavas, ont organisé une journée autour du sport pour les jeunes âgés de 9 à 11 ans inscrits à l’Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) de la Maison des jeunes (MDJ) de Guipavas et des jeunes âgés de 16 à 20 ans de l’institut médico-éducatif (IME) de Plabennec.

Les étudiants de l’Ites en compagnie des agents de la Maison des jeunes et d’Enzo Prigent (au centre).

« Des jeunes acteurs de leur journée »

Ainsi, ils étaient une douzaine de la MDJ et une douzaine de l’IME à prendre part à différents jeux sportifs coopératifs et en équipes le matin : « Nous avons rencontré les deux groupes, il y a quelques semaines, afin de construire, ensemble, le programme des activités. Nous avons rencontré des jeunes volontaires et motivés, acteurs de leur journée, ont expliqué les jeunes étudiants, dont l’objectif était en groupe de monter un projet professionnel. Nous aurons en oral chacun et nous aurons un dossier collectif à rendre ».

L’après-midi aura permis des échanges entre les jeunes des deux structures et un jeune sportif en sport adapté. Il s’agit d’Enzo Prigent, qui pratique l’athlétisme, qui est membre du pôle France de Reims et qui aspire à participer aux prochains Jeux Olympiques en 1 500 mètres : « J’y vais une semaine par mois et, le reste du temps, je m’entraîne au Stade Brestois Athlétisme », a indiqué le jeune homme.


Nous organisons une séance de Théâtre à l’Arvorik le 21 janvier 2024 .


La MAS des Genêts d’Or a ouvert son extension à Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 4 décembre 2023

Lundi 20 novembre 23, la maison d’accueil spécialisée des Genêts d’Or a enfin inauguré son extension. Elle propose dix places supplémentaires, dans des conditions optimales pour patients et soignants.

De gauche à droite, Virginie Meudec, chargée de mission, Marie-Noëlle Prospa, Denis Corfa, Juliette Raoul et Céline Rivoalen, dans la nouvelle extension de la Mas des Genêts d’Or, à Ploudalmézeau.

L’ouverture de l’extension de la maison d’accueil spécialisée (MAS) des Genêts d’or, qui propose dix places supplémentaires pour des personnes en situation de polyhandicap, terminée au début 2023, restait conditionnée à l’embauche d’une quinzaine de professionnels soignants. Suite à un job dating fructueux, cette ouverture a enfin pu avoir lieu, lundi 20 novembre, à Ploudalmézeau.

15 professionnels recrutés

« Un premier job dating, en septembre 2022, avait permis l’embauche de sept personnes, mais c’était encore insuffisant pour pouvoir ouvrir l’extension », explique Céline Rivoalen, directrice de l’établissement. « Nous avons alors réitéré l’opération, le 28 septembre dernier, ce qui s’est révélé être un véritable succès. Plus de 30 candidatures nous sont parvenues, et nous avons ainsi pu recruter 15 professionnels, dont des accompagnants éducatif et social (AES), des moniteurs-éducateurs et des éducateurs spécialisés », se réjouit la directrice.

« Pour pouvoir cocooner, il faut être cocooné »

Sept places permanentes et trois places d’accueil temporaire, pour des durées de 90 jours par an, sont désormais ouvertes, faisant passer la capacité d’accueil de la MAS de 42 à 52 places de résidents. « Cinq unités la composent : trois unités polyhandicap et deux unités TSA (trouble du spectre de l’autisme), avec une dizaine de soignants dans chaque unité », précise Juliette Raoul, responsable des services polyhandicap.

Un soignant pour trois résidents

Les nouveaux salariés sont, eux, ravis. « Les conditions de travail sont optimales, avec un soignant pour moins de trois résidents, et la nouvelle extension est très confortable », souligne Marie-Noëlle Prospa, AES, arrivée début novembre, après avoir travaillé six ans en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « Pour pouvoir cocooner, il faut être cocooné », lance-t-elle. « Et il y a aussi le passage à la semaine de quatre jours à partir du 1er janvier 2024 », poursuit Denis Corfa, lui aussi nouvellement embauché.


Les Genêts d’Or ouvrent une extension de dix places

Ouest-France – Ploudalmézeau – 4 décembre 23

La Maison d’accueil spécialisé (MAS) Les Genêts d’Or accueille déjà sept nouveaux résidents permanents dans la nouvelle extension baptisée Silène par l’équipe soignante, qui a participé au projet.

Juliette Raoul, Céline Rivoalen et Marie-Noëlle Prospa dans une nouvelle chambre avec terrasse et système de soutien aux déplacements sur rails. | OUEST-FRANCE

En janvier, les Genêts d’Or pourront aussi recevoir trois résidents en séjours temporaires. « Une pause précieuse pour les aidants familiaux et pour les résidents d’autres maisons », explique Céline Rivoalen, directrice des établissements.

La nouvelle extension est lumineuse grâce à de nombreuses fenêtres et bien insonorisée. « Nos résidents sont très sensibles aux bruits, cette nouvelle extension a un sol plus absorbant. Les chambres sont équipées d’un système d’aide au déplacement très efficace pour aller partout dans la chambre et la salle de bains. Un plus pour les résidents et les soignants », explique Juliette Raoul, responsable des services poly handicaps

Marie-Noëlle Prospa a été recrutée il y a un mois. « Ici j’ai un travail intéressant car nous avons trois résidents par aide-soignant. Nous pouvons passer du temps avec chacun ».

Denis Corfa a rejoint l’équipe il y a dix jours. « Ici pas de coupures dans la journée et aussi peu d’astreintes ».

Et l’équipe a peaufiné en octobre l’organisation du planning de la semaine de 4 jours qui commencera en janvier.


Le foyer de vie du Bois-Bernard s’inspire des méthodes belges

Ouest-France – Lesneven – 1 décembre 23

Après l’appel à candidature « Envie d’Europe » en mai 2021, le foyer de Vie du Bois-Bernard, à Lesneven (Finistère), a proposé de construire un projet européen afin de découvrir les pratiques professionnelles de leurs partenaires belges. Huit professionnels titulaires ont participé à ce séjour, du 14 au 17 novembre 2023.

Le déplacement des huit professionnels du foyer de Vie du Bois-Bernard en Belgique a été préparé par Mathilde Lannon (deuxième à droite), coordinatrice des projets européens aux Genêts d’Or. | OUEST-FRANCE

Mi-novembre 2023, huit professionnels du foyer de Vie du Bois-Bernard, à Lesneven (Finistère), se sont rendus durant quatre jours à Liège, en Belgique, afin d’aller observer leurs pratiques pour ensuite les diffuser au sein de la structure lesnevienne des Genêts d’Or.

Au sein du groupe, des moniteurs-éducateurs, des aides-soignants, des accompagnants éducatifs et des responsables de service. « Rien de tel que d’être représenté par un panel de personnes qui représentent au mieux les compétences éducatives et soignantes de l’établissement », reconnaît Mathilde Lannon, coordinatrice des projets européens dans la structure des Genêts d’Or.

Des avancées inspirantes

Des outils de communication, comme du matériel informatique, ont attiré l’attention des professionnels lesneviens. « Nous avons notamment apprécié les avancées faites par les Belges et les Luxembourgeois sur la méthode Falc, le Facile à lire et à comprendre, qui a pour objectif de traduire un langage classique en un langage simplifié », note la coordinatrice.

Ce déplacement en Belgique a permis de travailler sur des thématiques comme l’autodétermination des personnes accompagnées et l’accompagnement du vieillissement. Le groupe a aussi apprécié découvrir le fonctionnement d’une autre organisation, permettant à chacun de s’enrichir de ses méthodes et outils. « Il nous reste dorénavant à contribuer à l’amélioration de certaines pratiques dans notre établissement, tout en prenant, parfois, un peu de recul sur sa propre pratique », conclut l’ensemble des participants.


Les autocars Bihan et l’Esat luttent pour l’inclusion

Ouest-France – Lesneven – 29 novembre 23

Pour marquer la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, les responsables de l’association Les Genêts d’Or et la direction des autocars Bihan se sont donné rendez-vous, vendredi, au siège de l’entreprise lesnevienne.

Greg et Michel (en jaune) sont deux travailleurs de l’Esat présents chez Bihan. | Ouest-France

Depuis douze ans, une équipe de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Plabennec intervient au sein des transports Bihan pour assurer le nettoyage des cars. « Trois fois par semaine, ils sont quatre salariés de cette structure à nous rejoindre, un total de 4 500 heures travaillées sur l’année », explique Philippe Bihan, directeur de la société Bihan.

« Ce partenariat repose sur des valeurs qui sont les nôtres, qui illustrent une volonté de construire une société où chacun à sa place indépendamment de ses capacités, poursuit-il. Douze ans plus tard, nous ne pouvons qu’apprécier le chemin parcouru ».

Yannick Arzel, directeur général des Genêts d’Or et Sevel Services, a rappelé que « l’Esat dispose de 650 salariés dans le département, sur un panel de vingt métiers ». Par ailleurs, il estime que « la recherche du label Responsabilité sociétale ou sociale des entreprises (RSE) trouve souvent une réponse dans cette lutte pour l’inclusion ».


L’association sportive et culturelle Parcou noue de nouveaux partenariats

Le Télégramme – Lesneven – 18 novembre 2023

L’ASC Parcou, qui compte 44 adhérents à Lesneven, propose de nouvelles activités de sport adapté aux personnes en situation de handicap.

Le président, Jacques Balcon (à droite), a dévoilé les projets 2023-2024 pendant l’assemblée générale.

Les adhérents de l’Association sportive et culturelle (ASC) Parcou, qui regroupe des usagers du foyer d’hébergement Bellec et du SAVS (ouvriers d’Esat) et du foyer de vie et accueil de jour du bois Bernard, se sont réunis en assemblée générale le lundi 13 novembre 2023 à Lesneven. Etaient présents Glen Ratel et Céline Rivoalen, directeurs des deux établissements, une vingtaine de personnes, adhérents et bénévoles de l’association, et Pascal Ogor, président du tennis club Le Folgoët-Lesneven, partenaire de l’ASC Parcou.

L’association compte 44 licenciés, 19 femmes et 25 hommes. Le président, Jacques Balcon, est revenu sur les activités et participation aux manifestations de l’année, entre randos, activités motrices, rugby, football et pétanque. L’organisation d’une journée d’activité motrice au complexe de Kerjézéquel le 9 février, avec la participation de 222 sportifs du département, a été le temps fort de la saison.

Basket et tennis s’ajoutent à la liste

À la suite d’une présentation des disciplines proposées par les associations sportives de la commune, quelques adhérents ont pris des contacts. Ils pratiquent, la pétanque, l’escalade, la boxe, la capoeira, le tennis, la gymnastique et bientôt le tennis, en club depuis le début de saison. Un partenariat avec le club de basket Le Folgoët-Lesneven a été mis en place avec des entraînements le lundi, salle Caraës, avec des éducateurs du club. Le Tennis club Le Folgoët-Lesneven a créé une section sport adapté, et des créneaux à la salle René-Bodénès seront prochainement ouverts.

L’inclusion étant au cœur de la démarche, toutes les associations partenaires à l’année ou accueillant individuellement des sportifs en situation de handicap ont été chaleureusement remerciées, ainsi qu’une classe de terminale du lycée du Cleusmeur qui participe le lundi aux activités tennis et activités motrices avec les usagers du foyer de vie.


La ville de Quimper a fait confiance à l’Esat de Lesneven

Ouest-France – Lesneven – 13 novembre 23

Les Genêts d’Or a récemment livré à la mairie de Quimper 100 tables et 50 bancs destinés à être utilisés par les associations de la ville. Louis Renaut, responsable des ateliers au sein de l’établissement Lesnevien, revient pour nous sur la vocation et les ambitions de cette menuiserie, dorénavant connue sous le slogan « la fraise et le copeau »

Louis Renaut, le responsable de l’atelier et Glen Ratel, le directeur des Genêts d’Or aiment présenter l’ambiance qui règne au sein de l’atelier de menuiserie La fraise et le copeau. | Ouest-France

Louis Renaut, responsable des ateliers au sein de l’Etablissements ou services d’aide par le travail (Esat) Lesnevien (Finistère), revient pour nous sur la vocation et les ambitions de cette menuiserie, dorénavant connue sous le slogan « la fraise et le copeau ».

Louis Renaut, présentez-nous cet atelier « La fraise et le copeau »

Il s’agit d’un atelier de menuiserie à part entière, avec du matériel récent et adapté. Vous retrouvez des machines à commandes numériques comme dans l’industrie. Pour travailler avec ces différents matériels, vous croiserez dix-huit travailleurs en situation de handicap, de 18 à 60 ans, encadrés par trois moniteurs.

Nous sommes là pour l’inclusion, au travers de cette menuiserie sociale et solidaire, qui peut répondre à toutes vos sollicitations de fabrication, voir de rénovation. Cet atelier, comme ceux des espaces verts et autres, permet à chacun de ces personnes salariées de découvrir ce goût et cette fierté du travail.

Sur une livraison récente, vous étiez sur une production semi-industrielle

Même si l’équipe de l’atelier « La fraise et le copeau » met de l’application sur chaque chantier qui lui est proposé, il a récemment terminé un projet ambitieux en collaboration avec la mairie de Quimper. Il consistait en la production de 100 tables et 50 bancs destinés à être utilisés par les associations et lors des manifestations de la Ville. Cette demande volumineuse correspondait parfaitement à de la menuiserie semi-industrielle qui peut sortir de l’atelier.

La rénovation des bancs de l’église de Plounévez-Lochrist, un autre chantier

Nous avons du personnel vraiment polyvalent. Ainsi, si Quentin et Ludovic sont actuellement sur la finition des 150 bancs de l’église de Plounévez-Lochrist, il faut comprendre que leurs collègues ont auparavant assuré un traitement de champignons. Sans oublier que pour une rénovation totale, il a fallu assembler certaines parties de bois, les coller, etc. Au sein du groupe, nous avons toujours une polyvalence et un vrai travail en équipe, avec ce respect visible à chaque niveau.

En parlant de diversité de notre clientèle, à noter que la Fabrique des potirons, à Nantes, nous sollicite régulièrement pour la fabrique de lits cabans ou tipis, voir de toboggans. Tout cela à destination des enfants. Bien loin des 120 colonnes de salles de bains, dont Bouygues Constructions vient de nous passer commande.

La menuiserie de L’Esat répond à toute sollicitation

Que vous ayez besoin de 10 ou 1000 unités, votre demande sera prise avec la même considération. Que vous soyez un particulier, une association, une entreprise ou une collectivité publique, nous serons toujours dans cette recherche de satisfaction du client.

Pratique : Esat les Genêts d’OR – Atelier de menuiserie La fraise et le copeau, 41, rue des déportés 29260 Lesneven. Tel : 02 98 21 17 62.


Nadine Gourmelon, de Saint Renan, revient après 40 ans de travail aux serres des Genêts d’Or à Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 24 octobre 2023

Un groupe de sept personnes de l’Ehpad Kernatous de Saint-Renan ont visité, ce vendredi 20 octobre 2023, les serres Binette et Botanique de l’Esat des Genêts d’Or, à Ploudalmézeau. Parmi elles, une ancienne de la maison, Nadine Gourmelon, qui a travaillé 40 ans aux serres de Ploudalmézeau.

Nadine Gourmelon (3ème à gauche) en compagnie d’autres résidents de l’Ephad de Kernatous, était heureuse de retrouver son ancien environnement de travail, vendredi, aux serres des Genêts d’or, à Ploudalmézeau.

« C’est avec émotion que je retrouve certains de mes anciens collègues, mon éducatrice de l’époque, Marie-Hélène Briant, ainsi que les moniteurs, Pascal Boucher et Alain Briant », s’est réjoui Nadine Gourmelon.

Le groupe a beaucoup apprécié la visite des serres et des ateliers, et notamment le stand de Finistérestes, qui propose des paniers de fruits et légumes anti-gaspi. « L’objectif est de viser le zéro gaspillage. Les clients sont ravis de la mise en place de ce système local, économique et durable », a précisé Glen Ratel, directeur des Esat des Genêts d’Or de Ploudalmézeau et de Lesneven. « 21 personnes en situation de handicap travaillent aux serres Binette et Botanique. Actuellement, nous proposons, pour la Toussaint, de nombreux plants et compositions, préparés avec soins par les salariés », a-t-il ajouté.

Pratique

Le magasin Binette et Botanique est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 et exceptionnellement ce samedi 28 octobre.


Mécénat de compétence à la ferme de Kéraoul

Ouest-France – Landerneau – 5 octobre 23

Ces derniers mois, un mécénat collaboratif s’est mis en place entre les établissements Emily et Sofimat, qui a permis la réparation du tracteur de l’atelier pédagogiques de la ferme du foyer de Kéraoul, géré par Don Bosco.

Des représentants du fonds de dotation Impakt, des entreprises Emily et Sofimat et des salariés de Don Bosco. | Ouest-France

Dans le projet de rénovation de la ferme où interviennent des résidents des IME (Institut médico-éducatif) du territoire, il y a des priorités et le maintien du bon fonctionnement de l’atelier pédagogique de la ferme en fait partie.

Jeudi, Ghislaine Tarridec, directrice du foyer de Kéraoul, Isabelle Melscoet, présidente de Don Bosco, et Michel Jézéquel, président du fonds de dotation Impackt, accueillaient les représentants d’Emily et de Sofimat.

Les résidents du pôle médico-social de Don Bosco qui s’occupent au quotidien des tâches à réaliser sur la ferme vont ainsi pouvoir compter à nouveau sur le tracteur.


Charly et la menuiserie, aux Genêts d’or de Lesneven

Ouest-France – Lesneven – 8 octobre 23

Depuis 1963, L’Établissement et services d’aide par le travail (ESAT) de Lesneven permet à des personnes en situation de handicap, dans l’impossibilité temporaire ou permanente de travailler en milieu ordinaire, d’exercer une activité professionnelle dans des conditions de travail aménagées.

Charly, 30 ans, accompagné de Perros Guillaume, son moniteur référent. | OUEST-FRANCE

L’Établissement et services d’aide par le travail (ESAT) de Lesneven (Finistère) existe depuis l’année 1963. Samedi 30 septembre 23, le département menuiserie de l’établissement a ouvert ses portes. Guillaume Perros, moniteur référent, accueillait le public en leur expliquant mon travail concerne le développement des compétences des personnes au sein de leur projet professionnel. Il se traduit, ici, par la fabrication de mobilier des collectivités. 

À l’ESAT, les horaires s’étalent sur une moyenne de 35 heures par semaine, de 8h30 à 16h45, avec une pause de 1 h 15 lors du déjeuner. Cet établissement accueille les personnes de 18 à 60 ans. Il y a plusieurs ateliers dont l’atelier menuiserie qui reçoit 21 personnes. D’autres publics travaillent aux espaces verts, soit vingt-cinq personnes.

Un savoir-faire

Aussi, pour le directeur de l’établissement, Glen Ratel, cette journée portes ouvertes a connu un vif succès.  Il y a eu un flux continu durant l’après-midi, avec environ 300 personnes, qui sont venues nous voir. Cela met en avant l’engagement du personnel et des travailleurs de l’ESAT. Ce sont 80 personnes qui œuvrent sur le site. L’ESAT met en avant la création de la marque déposée à l’atelier menuiserie La Fraise et le copeau


Les masques au triskell trouveront-ils une place dans la réindustrialisation nationale ?

Ouest-France – Ploudaniel – 5 octobre 2023

En ouverture de sa tournée des usines de masques en France, le député européen Christophe Clergeau, visitait vendredi le fief des masques Diwall, l’entreprise Protech’Me. En sommeil depuis 2022, l’entreprise de Ploudaniel (Finistère) voudrait bien voir perdurer son outil de production « qui a sauvé des vies ».

Rénato Bisson, conseiller municipal au Folgoët, Joël Gourmelon et Serge Avetand, dirigeant et responsable d’exploitation Protech’Me, Christophe Clergeau, député européen. | Ouest-France

Alors qu’en 2019 les industriels français s’organisaient pour rapatrier la production de masques, de la Chine vers la France, en 2022 la filière est en souffrance et le tissu industriel s’abîme. Il faut pourtant, d’après Christophe Clergeau, député européen siégeant à la commission environnement, travailler à la souveraineté européenne, en définissant notamment  un maillage territorial de capacité de production capable de se réactiver de manière plus forte, pour faire face à des crises

L’élu est convaincu que  la France a de quoi montrer l’exemple à l’Europe ». Il démarrait, vendredi, une tournée des usines de masques françaises. La première : Protech’Me à Ploudaniel (Finistère).

Selon l’élu, seuls deux types d’entreprises semblent aujourd’hui à même de subsister  les industriels des produits de santé à la gamme de produits variée (charlottes, masques, blouses…) qui sont facilement accessibles aux appels d’offres des hôpitaux ; et ceux qui feront le pari d’investir dans des outils de production purement dédiés aux masques et qui s’aligneront sur les prix de la Chine. Il découvre cependant à Ploudaniel :  un modèle original, qui contourne ces contraintes purement économiques. 

200 000 € pour sauver le projet

En 2019, en l’absence de production de masques dans la région, Joël Gourmelon, dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) crée Protech’Me. Il privilégie alors les entreprises locales pour les matières premières, le conditionnement, le transport et la logistique et fait appel aux structures d’insertion par le travail. Au fil des mois, trois lignes vont produire les masques Diwall qui se font une belle renommée en Bretagne.

En 2022, la demande s’effondre, rappelle le responsable d’exploitation, Serge Avetand. Après une période de chômage technique, les employés sont tous reclassés. Restent les stocks et les machines.

En l’absence de marché de la revente Joël Gourmelon ne voit que deux options : détruire un outil de production et voir disparaître le savoir-faire, ou ouvrir un nouveau projet social et solidaire, de relance de cet outil professionnel. Ce, toujours dans une démarche RSE : en cédant les machines aux Genêts d’Or et en assurant l’accompagnement et la formation des personnes qui pourront ensuite facilement se reconvertir et en faisant appel à notre réseau local pour la distribution.

Ce que les deux hommes attendent de la rencontre : qu’on nous aide à concrétiser ce projet en nous mettant en relation avec les organismes financeurs, le montant nécessaire au lancement avoisinant les 200 000 € ».


300 personnes sont venues découvrir les ateliers des Genêts d’Or, samedi, à Lesneven

Le Télégramme – Lesneven – 5 octobre 2023

Maxime Quiviger, salarié aux Genêts d’Or depuis 15 ans, a fait découvrir son métier aux visiteurs, samedi, à Lesneven.

Ce samedi 29 octobre, dans l’après-midi, l’Esat Les Genêts d’Or, au 41, rue des Déportés, à Lesneven, a reçu un peu plus de 300 personnes tout au long de l’après-midi pour découvrir les ateliers et le travail des salariés. C’était également l’occasion de faire connaître la marque « La fraise et les copeaux » de l’atelier menuiserie.

Le directeur, Glen Ratel, n’espérait pas avoir autant de monde. « Nous avons eu des professionnels, des riverains, les familles. Cette porte ouverte est l’occasion de mettre en valeur le métier, tant en menuiserie que les espaces verts ».

Concernant le mobilier, toutes les menuiseries sortent estampillées de la marque. Et, au-delà de la création, les salariés font aussi de la rénovation. D’ailleurs, 150 bancs de l’église de Plounévez-Lochrist vont retrouver leur jeunesse dans les ateliers des Genêts d’Or.


L’Esat Les Genêts d Or à Lesneven ouvre ses portes le samedi 30 septembre 23

Le Télégramme – Lesneven – 28 septembre 2023

L’Esat (établissement et service d’aide par le travail) des Genêts d’Or des portes ouvertes, le samedi 30 septembre 2023, pour faire découvrir le travail du personnel de l’atelier menuiserie ainsi que la gamme des produits créés sur place.

Louis Renaud (premier à gauche) et Glen Ratel (deuxième) et les travailleurs de l’Esat présenteront la nouvelle marque de la menuiserie Fraise et Copeaux ce samedi.

Glen Ratel, directeur des Esat Les Genêts d’Or de Lesneven et Ploudalmézeau depuis mai 2023 ainsi que le nouveau responsable des ateliers, Louis Renaud, en poste depuis le mois de juillet, dévoileront la nouvelle marque commerciale pour la menuiserie solidaire La Fraise et le Copeau. Les réalisations y seront vendues moins cher qu’ailleurs et les salariés ne proviendront que de l’Esat.

Un savoir-faire qui s’exporte

L’Esat est impliqué au niveau local. « Nous avons surtout les espaces verts et aussi une ligne de production au sein de l’entreprise Even », détaille Louis Renaud. Mais également au niveau national : le travail de la vingtaine de salariés s’exporte dans toute la France. Le mobilier urbain fabriqué à l’atelier est notamment envoyé à destination des collectivités comme les internats et les prisons ou les églises. Grâce à ces portes ouvertes, « nous voulons démontrer la qualité de travail des salariés car malheureusement il reste des préjugés sur les métiers en Esat », ajoute Louis Renaud. Samedi, les visiteurs pourront ainsi rencontrer les travailleurs et découvrir leur matériel.

Pratique

Portes ouvertes à l’Esat de Lesneven, 41, rue des Déportés, le samedi 30 septembre 2023, de 13h30 à 16h30.


Dix nouveaux postes à pourvoir aux Genêts d or à Ploudalmézeau

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 18 septembre 2023

L’ouverture d’une aile de la future MAS des Genêts d’or, à Ploudalmézeau, est conditionnée à l’embauche de personnel. Un job dating sera proposé le 28 septembre. Dix postes sont à pourvoir.

De gauche à droite : Kristine Martins, de Pôle Emploi, André Talarmin, président de Pays d’Iroise Communauté, Marguerite Lamour, maire de Ploudalmézeau, Céline Rivoalen, directrice de la maison d’accueil spécialisée et Cendrine Perquis, de la Maison de l’emploi, espèrent une forte mobilisation pour ce job dating.

En vue de l’achèvement de l’extension de ses locaux prévu pour la fin de l’année 2023, après trois ans de travaux, la maison d’accueil spécialisée (MAS) des Genêts d’or, à Ploudalmézeau, cherche à recruter dix professionnels chargés de s’occuper des personnes en situation de polyhandicap. « Une aile du nouveau bâtiment pourrait ne pas être ouverte car il nous manque du personnel », se désole Céline Rivoalen, directrice de l’établissement, qui a alerté le président de Pays d’Iroise Communauté, André Talarmin et la maire de Ploudalmézeau, Marguerite Lamour, sur cette situation. « Le taux de chômage dans le Finistère est très bas, 5,8 %, c’est une bonne chose, mais cela complexifie la problématique de recrutement, comme ici pour la MAS », indiquent, d’une même voix, les élus.

Une capacité d’accueil à la hausse

La MAS lance donc une nouvelle campagne de recrutement, en collaboration avec la Maison de l’emploi du pays d’Iroise et Pôle Emploi. Elle organise un job dating, le jeudi 28 septembre 2023, à Ploudalmézeau, pour des postes à pourvoir à compter d’octobre, pour le personnel diplômé suivant : aide-soignant, accompagnement éducatif et social, agent de service et travailleur social.

« Ce recrutement permettrait de passer la capacité d’accueil de 42 à 52 places de résidents », précise Céline Rivoalen. Pointe d’optimisme, un recrutement similaire avait permis, en septembre 2022, de recruter sept personnes, mais ce n’est pas suffisant. « J’ai besoin de mobiliser plus de monde car c’est une ouverture », insiste la directrice. « Intégrer la maison d’accueil, c’est être assuré de travailler dans des locaux neufs et adaptés, dans un climat serein. Nous travaillons aussi sur la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle, et sur la mise en place, en 2024, de la semaine de quatre jours de travail », conclut-elle.

Pratique

Job dating, le jeudi 28 septembre 2023, à partir de 9h00, à la maison d’accueil spécialisée des Genêts d’or, route de Plourin, à Ploudalmézeau.

Inscriptions uniquement sur le site internet https://www.lesgenetsdor.org/actualites


Isabelle Melscoet, nouvelle présidente de l’association Don Bosco

Ouest-France – Landerneau – 11 septembre 23 – Aude KERDRAON

Isabelle Melscoet, à 53 ans, a été élue, le 23 juin 2023, présidente de l’association Don Bosco. La nouvelle présidente, avec les administrateurs, a pris des mesures importantes pour redresser les finances de l’association.

Isabelle Melscoet, a pris la présidence de l’association Don Bosco à la suite de Bernez Rannou, en juin 2023. | Ouest-France

Entretien avec Isabelle Melscoet, présidente de l’association Don Bosco.

Pouvez-vous nous décrire votre formation ?

Après une formation universitaire dans la santé publique (master 2 de l’École des hautes études en santé publique de Rennes), j’ai été cadre mutualiste pendant une vingtaine d’années. Puis, à 50 ans, le Covid m’a fait m’interroger sur mon parcours professionnel et aujourd’hui, je suis plutôt destinée en santé publique et en santé au travail.

Comment s’est fait le rapprochement avec Don Bosco ?

Il y a eu un premier contact en 2016. J’étais à l’époque présidente de l’association En route pour l’emploi. Nos préoccupations avaient des points communs puisque la réinsertion est un des fers de lance de Don Bosco avec le handicap et la protection de l’enfance. Les deux associations ont fini par fusionner.

Il a été question que j’intègre Don Bosco à ce moment-là, mais cela ne s’est pas fait car on arrivait sur la période Covid. Comme j’étais aussi dans la santé au travail, j’avais déjà énormément de travail. Quand la crise sanitaire a commencé à être un peu derrière nous, j’ai pris ma cotisation. J’ai observé pendant un an, puis je suis rentrée au conseil d’administration. Le président Bernez Rannou a fait savoir qu’il souhaitait passer la main. J’ai accepté à ce moment-là un poste de vice-présidente jusqu’à l’assemblée générale du 23 juin 2023, où j’ai été élue par mes pairs.

Face aux difficultés financières, dévoilées lors de l’assemblée générale, quelle feuille de route avez-vous adoptée ?

Effectivement, j’arrive dans un contexte financier un peu tendu qui n’est pas dû à une crise de croissance mais à une conjoncture liée à une année budgétaire où il y a eu des régularisations des salaires. Régularisations pour lesquelles je suis favorable. Il faut savoir que nos actions n’apportent pas de recettes. Nous sommes financés par les politiques territoriales. Quand les financements ne sont pas revalorisés à hauteur des hausses de salaires et que vous rajoutez entre 5 et 10 points en raison de l’inflation, vous arrivez à un déficit structurel. Pour redresser nos comptes, nous avons identifié tous les foyers de pertes et aujourd’hui, alors que nous avions une trajectoire de perte de janvier à février 2023, celle-ci est redressée. Mais nous avons toujours un pilotage financier extrêmement serré.

Quelles décisions avez-vous prises ?

Notre première décision majeure a été de geler nos investissements et nous avons dû arbitrer et procéder à la fermeture de nos trois ateliers d’insertion (Brest, Morlaix et Châteaulin) qui n’étaient plus financés et donc déficitaires. Ces mesures ont engendré des redéploiements de personnels, mais il n’y a pas eu de licenciement. Aujourd’hui, le déficit est derrière nous. Mais nous restons très vigilants.

Comment voyez-vous la suite ?

Nous échangeons avec le conseil départemental qui a fait du handicap sa priorité. Un secteur qui représente 50 % de notre activité. La protection de l’enfance reste aussi primordiale pour tout le monde. Le conseil départemental continue de nous accompagner sur ces secteurs avec une revalorisation en fonction de l’inflation. Le sujet de l’insertion reste à voir, surtout en raison de la conjoncture du plein-emploi et de la dynamique du marché du travail. Néanmoins, il demeure un public vulnérable à accompagner en insertion.

Pour finir, je dirai que je suis très attachée à ce que Don Bosco fasse consensus et consortium avec les autres structures pour construire les réponses les plus adaptées au besoin du territoire.


Portes ouvertes « ESAT de Lesneven » – Samedi 30 Septembre 2023


L’association Don Bosco a organisé une après-midi sur le trois mâts Le Français

Ouest-France – Landerneau – 7 juillet 23

Ils étaient une centaine, résidents de Don Bosco et donateurs, à embarquer sur le voilier Le Français, mardi 4 juillet, pour une balade en rade autour du thème Partageons nos humanités.

Les différents acteurs de Don Bosco et de son fonds de dotation Impakt sur le pont du trois-mâts « Le Français ». | Ouest-France

Une centaine d’invités ont appareillé, mardi 4 juillet 2023, pour le centre nautique Moulin Mer, à Landerneau (Finistère), sur le trois-mâts malouin Le Français. Parmi eux, des donateurs du fonds de solidarité, entreprises et acteurs engagés, et 70 jeunes de la protection de l’enfance accompagnés par l’association Don Bosco ainsi que des adultes en situation de handicap.

Cette après-midi avait pour objectif de faciliter la rencontre entre des univers qui se connaissent peu ou pas. Et de découvrir les problématiques de société auxquelles l’association Don Bosco tente de répondre à travers son fonds de dotation.

Financer des projets innovants

Créé en 2016, ce dernier sert à financer des projets innovants en matière d’action sociale dans le Finistère dans le domaine du handicap, de la protection de l’enfance, de l’insertion et de la petite enfance.  L’action sociale répond à des commandes publiques or il existe de nombreux besoins sociaux qui ne sont pas satisfaits », explique Michel Jezequel, Président d’Impakt.

Il continue :  Trouver des places en crèche pour des familles qui n’y ont pas accès, s’occuper des familles de migrants ou des mineurs isolés étrangers. Tout cela fait partie des tâches que nous essayons de mener à bien grâce aux dons privés que nous recevons via ce fonds de dotation. 

Lutter contre la solitude et l’individualisme

Après avoir levé l’ancre à 14h30 du quai Malbert, le trois-mâts a vogué sur la rade de Brest pendant deux heures. Cette croisière, jusqu’à Logonna-Daoulas, a permis aux usagers de Don Bosco, aux donateurs, aux responsables et aux administrateurs d’Impakt de mieux se connaître et d’échanger autour des valeurs de Don Bosco et de ses partenaires. Le désintéressement, l’accueil de la différence, la mobilisation et les initiatives des citoyens comme des entreprises face aux défis d’une société fragmentée qui engendre la solitude et le chacun pour soi. 

Arrivés à 16h30 au centre de Moulin Mer à Logonna-Daoulas, les passagers ont été accueillis sous un chapiteau pour assister à diverses animations et débats menés par Jakez Bernard, militant infatigable du développement durable et des solidarités entrepreneuriales au sein de Produit en Bretagne.

Michel Jézequel, président d’Impakt, ancien directeur de Don Bosco et militant reconnu de l’économie sociale et solidaire, a ensuite pris la parole pour présenter le fonds de dotation et ses ambitions autour de témoignages de mécènes et de bénéficiaires.


Les élèves de Ferdinand-Buisson accueillis à l’IME

Ouest-France – Landerneau – 27 juin 23

Depuis l’année scolaire 2021-2022, deux enfants de l’Institut médico-éducatif (IME) sont accueillis à raison de deux matinées par semaine dans la classe de moyenne – grande section à l’école de Ferdinand-Buisson.

Des enfants de Ferdinand-Buisson, des parents, ici en atelier du goût avec Yann, aux côtés d’Angélique Le May, éducatrice spécialisée. | Ouest-France

Yann et Anelie, deux enfants en situation de handicap, âgés de 7 ans, profitent pleinement des temps de récréation et de motricité durant ce temps d’école inclusive où ils sont bien accueillis et toujours attendus par l’enseignante et les écoliers », note Angélique Le May, éducatrice spécialisée de l’IME. Anelie déménage cet été et Yann sera scolarisé une partie de la semaine dans l’unité externalisée en élémentaire à Ferdinand-Buisson, l’an prochain. Alors, pour marquer leur fin d’année de maternelle à Ferdinand-Buisson et de remercier chaleureusement l’enseignante des enfants, les professionnels de l’équipe éducative ont souhaité inviter la classe de maternelle à venir découvrir l’environnement quotidien de Yann et Anelie à l’IME, mardi. 

Les élèves de Ferdinand-Buisson ont participé durant cette après-midi festive à trois ateliers avec des enfants du groupe Diaphir de l’IME : motricité, classe et atelier du goût avant de partager tous ensemble un goûter dans le cloître de l’établissement et de profiter des jeux et des vélos adaptés mis à disposition des enfants.

Des parents de l’école et de l’IME ont également participé et aidé à cette après-midi conviviale.


Surfrider : l’IME de Plabennec en visite au port du Château

Le Télégramme – Plabennec – 27 juin 2023 à 13h25

Avec le skipper Kieran Le Borgne et la Surfrider Foundation, les jeunes de l’IME ont été sensibilisés aux déchets qui finissent à la mer.

En compagnie des membres de Surfrider Foundation et des accompagnants de l’IME de Plabennec, les jeunes de l’IME ainsi que miss Finistère 2023 (au dernier rang à gauche en jaune).

Dans le cadre d’un projet mis en place par l’IME de Plabennec et Surfrider Foundation Finistère, un groupe de pensionnaires de l’IME était invité ce lundi matin 26 juin par Kieran Le Borgne, le skipper de Eärwenn et désormais ambassadeur de la fondation, à venir s’informer au port du Château, sur les problèmes d’environnement. Le projet baptisé Collecte Initiative Océan avait déjà débuté dans les alentours de l’IME et permis de collecter un certain nombre de déchets où mégots, fragments de plastique, capsules métalliques, morceaux de verre et emballages divers tenaient une large place.

La phase actuelle du projet est de sensibiliser ces jeunes au tri et à la réduction de ces déchets.

Les bénévoles de la fondation ont fourni aux visiteurs les explications sur la méthode et Kieran Le Borgne a également expliqué ses récentes participations à des courses et divers projets à bord de son voilier.


Don Bosco attaché à Moulin-Mer

Le Télégramme – Landerneau – 24 juin 2023

Don Bosco souhaite conserver la gestion du centre nautique de Moulin-Mer, à Logonna-Daoulas, dont la délégation de service public arrive à échéance en 2024.

Depuis 20 ans, Don Bosco gère le centre nautique de Moulin-Mer, propriété de la communauté d’agglomération. (Photo d’archives Le Télégramme)

« On est très attaché à ce projet, et nous avons des discussions depuis l’année dernière. ». Alors que le contrat d’affermage qui lie l’exploitant Don Bosco à la Communauté d’agglomération du pays de Landerneau-Daoulas (CAPLD) arrive à échéance l’an prochain, l’association landernéenne, gestionnaire du site depuis 20 ans, s’est déjà positionnée pour poursuivre l’aventure. « Nous avons formulé une lettre d’intention en octobre », expliquent les dirigeants de Don Bosco, qui s’appuient sur les conclusions d’un audit réalisé par la CAPLD pour conforter leur candidature.

Malgré un exercice 2022 déficitaire de 100 000 €, en raison de la reprise très timide des classes de mer après covid, l’association souhaite conforter son implantation sur un site régulièrement rafraîchi par son propriétaire. Et s’ouvrir à d’autres actions plus au cœur de ses missions habituelles, comme les séjours de répit qui permettent à des personnes suivies à l’année de profiter du cadre enchanteur du centre nautique pour se ressourcer.


Don Bosco serre la vis pour assurer ses arrières

Le Télégramme – Landerneau – 24 juin 2023 – Par Laurent Aquilo

Après un exercice 2022 lourdement déficitaire (1,60 M€), l’association Don Bosco a mis en place des mesures pour espérer un retour à l’équilibre dès cette année.

L’association Don Bosco échange très régulièrement avec le Conseil départemental et son président Maël de Calan (ici lors de l’inauguration du foyer Amezeg) pour assurer l’équilibre économique de la structure. (Photo Le Télégramme/Laurent Aquilo)

« Les résultats de 2022 sont très clairement en deçà de nos attentes, car affectés par des éléments exceptionnels et des causes exogènes ». Si Dominique Saliou n’a pas caché la difficulté de la situation lors de l’assemblée générale de l’association vendredi 23 juin 2023, le trésorier a livré des explications tangibles à cette mauvaise passe.

Incendie dans un foyer d’accueil d’urgence, inflation, revalorisations salariales, retards dans les versements de fonds européens : les causes du déficit de l’exercice 2022 sont multiples. Elles se concentrent en grande partie (55 %) sur le pôle protection de l’enfance. « Ces résultats viennent impacter notre trésorerie et notre capacité d’autofinancement est négative, nous ne sommes plus en mesure de rembourser nos échéances », confirme le directeur financier Thierry Abguillerm. Cette fragilité financière est auscultée de près par les dirigeants de l’association. « On a été très tôt conscient des difficultés », affirme la nouvelle présidente Isabelle Melscoët, qui a officiellement succédé à Bernez Rannou vendredi, après quelques mois d’accompagnement.

Des mesures d’austérité

« L’objectif est de viser l’équilibre financier en 2023 », selon la présidente, qui assure que « la trajectoire budgétaire est redressée ». Pour cela, la direction de l’association a actionné trois leviers principaux. Mettant en place tout d’abord « un pilotage budgétaire très serré », permettant d’identifier les dispositifs dont les financements ne permettent pas l’équilibre.

Dans cet ordre d’idée, trois ateliers d’insertion (Jardin partageur à Châteaulin, Ekoconserve à Saint-Thonan et la Boîte à bois à Morlaix) vont fermer leurs portes fin juin. L’association pourrait se retirer prématurément du dispositif des accueillants familiaux. Par ailleurs, Don Bosco va jouer la carte de la prudence après des années de prospérité. « Un gel des investissements a été acté, avec une clause de revoyure en juillet 2023 ».

Enfin, des efforts au quotidien seront demandés aux différents établissements, « avec un cahier des charges assez strict », dans le but de réduire certaines charges de fonctionnement fortement impactées par la hausse du prix de l’énergie.


Isabelle Melscoët nouvelle présidente de Don Bosco

Le Télégramme – Landerneau – 23 juin 2023

Isabelle Melscoët a été élue ce vendredi à la présidence de l’association d’aide sociale et médico-sociale Don Bosco, en remplacement de Bernez Rannou.

Anthony Quéguineur, directeur général de Don Bosco, en compagnie d’isabelle Melscoët, la nouvelle présidente de l’association. (Le Télégramme/Laurent Aquilo)

Après cinq ans de présence à la tête de l’association Don Bosco, qui emploie 1 000 équivalents temps pleins dans le Finistère-Nord, Bernez Rannou avait décidé, il y a plusieurs mois, de passer la main.

C’est l’ancienne adjointe au maire de Brest, Isabelle Melscoët, qui lui succède après avoir été élue, lors de l’assemblée générale de ce vendredi 23 juin 2023, tenue au Centre de congrès de Mescoat, à Landerneau.

La première mission de la nouvelle présidente sera de confirmer le redressement des comptes d’une association qui a terminé l’exercice 2022 sur un déficit de 1,6 M€. « Depuis septembre, nous avons fait un pilotage financier très serré », explique Isabelle Melscoët, qui espère un résultat à l’équilibre pour 2023. Pour cela, Don Bosco a décidé de geler provisoirement ses investissements et de fermer trois foyers d’insertion (Le jardin partageur à Châteaulin, Ekoconserve à Saint-Thonan et La boîte à bois à Morlaix), faute de financements. L’association pourrait également se désengager du dispositif des accompagnants familiaux au profit du conseil départemental.


À Landerneau, un après-midi consacré à l’inclusion jeudi 29 juin 23

Le Télégramme – Landerneau – 23 juin 2023

Le jeudi 29 juin 2023, à partir de 14h00, un après-midi sur la thématique de l’inclusion est annoncé, salle Cosec, à Landerneau.

Les différents partenaires du territoire se sont retrouvés pour caler les derniers préparatifs de l’après-midi du jeudi 29 juin.

L’événement est organisé en partenariat avec l’espace jeunes de Loperhet, l’espace jeunes de la Maison pour tous de Landerneau, l’IEM Kerdelune de Landerneau, la coordinatrice enfance-jeunesse, le pôle ressources Handicap 29 et l’association Log’ado, présente, elle, sur le territoire de Daoulas.

Créer du lien

Parmi le public concerné, on retrouve les collégiens et lycéens du territoire de l’agglomération de Landerneau-Daoulas en situation de handicap. Et ce jour-là, les intervenants proposeront une diversité d’ateliers sportifs et ludiques. Entre autres, un parcours motricité en fauteuil roulant, de l’initiation au hip-hop, des jeux collectifs, etc. Le public valide pourra également se rendre sur site. « Ce moment sera l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre au handicap sous toutes ses formes », expliquent les organisateurs. L’initiative est aussi là pour créer du lien et retrouver le plaisir de bouger en s’amusant.

Les partenaires de la rencontre proposeront aussi un temps de discussion pour les parents sur la thématique du jour. La journée se clôturera par un goûter offert à l’ensemble des présents.

Pratique

L’animation se tiendra le jeudi 29 juin à partir de 14h00, salle Cosec, à Landerneau.

Renseignements auprès de Laure Trébaul, coordinatrice jeunesse, au 06 46 11 09 48.


Partenariat réussi avec l’Art scène et l’IME de Kerlaouen

Ouest-France – Landerneau – 21 juin 23

Un jumelage avec l’Art scène a permis aux jeunes résidents de l’IME (Institut médico-éducatif) de Kerlaouen atteints de polyhandicaps pour certains, de troubles autistiques pour d’autres, de participer à quatre journées avec les musiciens de l’association Vivre Le Monde.

Vendredi l’association Vivre le Monde a animé un après-midi musical. | Ouest-France

La musique de Fabrice Louisin et Stéphane Paugam a suscité beaucoup d’émotions chez les enfants de 4 à 20 ans.

Ce partenariat a permis aux jeunes de participer aux concerts de Tryo à L’Avel Vor le 18 mars et à la Mini Fête du Bruit le 22 février au Family.

Pour conclure ces échanges riches, un temps fort de deux heures s’est tenu à l’IME, vendredi. Il a réuni les enfants, leurs parents, les musiciens et le personnel encadrant.


Le foyer du Bois-Bernard a fêté ses vingt ans

Le Télégramme – Lesneven – 20 juin 2023

Le vendredi 16 juin 2023, le foyer du Bois-Bernard a fêté ses vingt ans.

Le foyer du Bois-Bernard a fêté ses vingt ans, vendredi 16 juin.

L’occasion de réunir l’ensemble des personnes accompagnées, leur famille et les partenaires autour un déjeuner convivial.

L’après-midi s’est déroulé dans le parc du foyer, autour de jeux en bois, du terrain de pétanque nouvellement installé et du potager.

Les personnes accompagnées à l’accueil de jour ont ainsi pu valoriser leur travail dans les serres.

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« Le secteur du handicap a donné du sens à mon travail »

Le Télégramme – Economie – Emploi – 28 mai 2023 – Jean-Marc Le Droff

Après le cinéma, le journalisme ou encore la vente, Évelyne Caradec a complètement changé de voie pour travailler auprès de personnes atteintes d’autisme au sein de l’association Les Genêts d’Or. Elle témoigne.

Évelyne Caradec travaille pour l’association Les Genêts d’Or, après une reconversion. (Photo Jean-Marc Le Droff)

C’est peu dire qu’Évelyne Caradec a eu la bougeotte dans sa vie professionnelle. Après des études de cinéma, elle travaille pour une société de production parisienne avant d’embrayer sur un poste de secrétaire de rédaction dans un journal niçois. De retour en Bretagne, elle s’essaye aussi un temps à la vente dans le prêt-à-porter… Mais c’est son expérience de remplacement en tant qu’accompagnatrice-éducatrice dans une maison d’accueil spécialisée des Genêts d’Or, à Lesneven (29), qui lui a donné un vrai déclic, il y a deux ans et demi.

« Accompagner ces personnes en situation de handicap dans leur vie quotidienne, les laver, les habiller, les aider à manger, les accompagner en balade… J’ai trouvé cela fabuleux. Je me suis sentie utile et j’ai vraiment trouvé du sens dans mon travail ! », sourit celle dont le fils est lui-même en situation de handicap. « J’ai ensuite postulé à une annonce de l’association, qui proposait un poste en CDI moyennant l’engagement de me former ».

Une formation et des avantages

Une aubaine pour Évelyne Caradec, qui a ainsi pu entamer une formation d’accompagnant éducatif et social (AES) de 18 mois en alternance à l’Ites, tout en travaillant trois semaines par mois dans une unité accueillant une dizaine de personnes autistes. « Je pensais que ce serait plus difficile de reprendre le chemin de l’école mais, finalement, ce n’est pas si dur car toutes les matières me passionnent », se félicite-t-elle, après six mois de formation.

(Jean-Marc Le Droff)

Un contrat qui lui assure un revenu de 1 400 euros net par mois, sans compter les primes de week-ends et de jours fériés. « C’est un peu moins que lorsque l’on assure des remplacements… Mais le fait de bénéficier d’une formation dans le cadre d’un CDI avec tous les avantages que cela implique, notamment en termes de congés payés, est un atout indéniable », estime-t-elle.

Les perspectives d’évolution sont nombreuses car nous déployons un plan de développement des compétences ambitieux afin d’adapter au mieux les accompagnements des personnes en fonction de leurs besoins

Autre avantage selon elle : les horaires décalés, de 7h00 à 14h00 ou de 14h00 à 22h00. « Ce rythme ne convient bien sûr pas à tout le monde… Mais, pour moi, c’est l’idéal car je peux profiter de mes après-midi ou de mes matinées. Le fait de devoir travailler un week-end sur trois me convient aussi car on peut facilement s’arranger avec les collègues, et parce que ça nous permet en contrepartie de récupérer des jours en semaine ».

70 postes actuellement à pourvoir

Une belle reconversion qui fait aussi les affaires de l’association Les Genêts d’Or qui, comme tout le secteur du soin, fait face à de fortes tensions en matière de recrutement. « Nous avons encore 70 postes non pourvus en CDI et en CDD sur l’ensemble du Finistère, sur des métiers de l’accompagnement, mais aussi des fonctions supports indispensables au bon fonctionnement des établissements », explique ainsi Sabrina Jestin, la directrice RH de l’association, qui emploie environ 1 400 salariés et accueille plus de 2 000 personnes en situation de handicap.

« Pour y remédier, nous proposons notamment des parcours variés, pour les jeunes et les moins jeunes, à des personnes en quête d’un métier porteur de sens. Nous employons ainsi actuellement environ 80 personnes en contrat de professionnalisation ou en apprentissage. Et les perspectives d’évolution sont nombreuses car nous déployons un plan de développement des compétences ambitieux afin d’adapter au mieux les accompagnements des personnes en fonction de leurs besoins. Ainsi, un AES peut tout à fait envisager de continuer à se former pour devenir moniteur-éducateur, éducateur spécialisé, aide-soignant, responsable de service ou encore directeur ».


L’ASC Parcou reçoit un don de 3 000 € grâce à la Française des Jeux

Le Télégramme – Lesneven – 5 mai 2023

À Lesneven, l’association sportive et culturelle (ASC) du Parcou, présidée par Jacques Balcon, vient de bénéficier d’une dotation de 3 000 €, grâce au parrainage de Sophie Cuchard, gérante du point de vente Française des jeux (FDJ) au Bistro de Lesne.

Au 1er plan, de G à D : Stéphane Bidamant, responsable de l’agence Bretagne FDJ, Jacques Balon, Président AS Parcou, Sophie Cuchard, gérante du Bistro de Lesne et Gene Kervennic, responsable commerciale FDJ.

L‘ASC a en effet été sélectionnée par la Fondation d’entreprise FDJ, dans le cadre de son appel à projets « Tremplin détaillants solidaires », pour aider à la création d’une salle informatique dédiée aux personnes en situation de handicap, projet porté par les éducateurs des Genêts d’Or. « L’objectif est de les familiariser avec les nouvelles technologies afin de simplifier leurs démarches administratives et personnelles, et d’avoir accès à internet », explique Jacques Balcon, président de l’association. Un lieu doté de quatre ordinateurs et d’un vidéoprojecteur, où des cours seront donnés par les éducateurs à partir du mois de septembre.

Créée en 1988, l’ASC Parcou accompagne les personnes en situation de handicap dans leur quotidien afin de favoriser leur insertion, grâce à des activités sportives et culturelles. Elle s’adresse aux adhérents du foyer Les Genêts d’Or à Lesneven.

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Le centre de loisirs adapté Multi’Rythmik fait l’unanimité

Le Télégramme – Plabennec – 30 avril 2023

Vendredi 28 avril 2023, fin des vacances au Multi’Rythmik, le centre de loisirs adapté géré par l’association Epal, qui s’installe à chaque période de vacances dans les locaux de l’IME de Plabennec.

Sébastien Faget Omnes, animateur, avec les enfants accueillis vendredi, en sortie à Lesquelen.

Une quinzaine d’enfants en a bien profité.

Piscine, plage, balades ont rythmé la semaine avec deux beaux moments de partage avec le centre de loisirs Am Stram Gram de Plabennec, une première fois sur le thème des illusions d’optique, une seconde autour d’un parcours sportif.


Le foyer de vie pour adultes Amezeg dans des locaux neufs à Landerneau

Le Télégramme – Landerneau – 23 avril 2023

Le foyer de vie pour adultes Amezeg, ouvert à Landerneau, est tout neuf. Les 32 résidents ont reçu un chèque de 500 € du club VTT de la Roche-Maurice.

Les dirigeants du club de La Roche-Maurice et les responsables de la structure Amezeg et deux résidents lors de la remise du chèque ayant déjà servi à l’achat d’un vélo.

Construit rue Saint-Ernel, à Landerneau, le nouvel espace Amezeg est flambant neuf. Le bâtiment de la structure Don Bosco, dispose, en effet, de toutes les commodités d’un établissement destiné à des personnes souffrant de handicap. Un lieu de vie inclusif où l’épanouissent de chacun est chaque jour encore un peu plus visible constate le personnel.

« Les voisins » en breton

Rien à voir donc avec le foyer Ty Ménez, à Pencran, où étaient auparavant hébergés les résidents, jusqu’en septembre 2020. « Là-bas, le bâtiment ne répondait plus aux normes. Il datait de 1976. Ty Ménez fut l’une des premières structures en Finistère, destinée à l’accueil d’adultes », explique Ghislaine Tarridec, directrice de la résidence.

L’établissement Amezeg, lui, est désormais voisin de celui de l’IME Kerlaouen et de l’IEM Kerdelune, d’où le choix de l’appeler ainsi, Amezeg signifiant les voisins en langue bretonne. Trente-deux résidents y vivent en internat, c’est douze places de plus que sur l’ancien site. Ils sont constitués en trois groupes, répartis sur deux étages, ainsi que de quatre studios proposés sous forme de colocation.

Un vélo pour les résidents

Un tour du propriétaire que les dirigeants du club VTT de la Roche-Maurice ont apprécié, eux qui sont venus remettre un chèque de 500 € à la résidence Amezeg, le mardi 18 avril 2023. « C’est une partie du bénéfice récolté lors de la traditionnelle randonnée annuelle du club. Sur les deux dernières années, nous avons eu plus de 800 participants. On s’est donc concerté pour aboutir à ce geste envers Amezeg », indiquent Dominique Porhel, président de La Roche VTT, et Pierre Dantec, président fondateur du club. L’argent va servir à l’achat d’un vélo pour les résidents.


La mise en place du plan handicap se met en route

Ouest-France – Lesneven – 2 février 2023

L’assemblée annuelle de l’antenne de l’Association départementale de parents et d’amis de personnes handicapées mentales (ADAPEI) de Lesneven (Finistère) s’est tenue samedi dernier, au centre socioculturel.

Le bureau et les membres de l’ADAPEI de Lesneven (Finistère). | Ouest-France

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L’assemblée annuelle de l’antenne de l’ADAPEI 29 s’est tenue en présence de Graziella Melchior, députée de la 5e circonscription du Finistère, de Lédie Le Hir, conseillère départementale, de Cécile Galliou, maire de Saint-Frégant, ainsi que différents adjoints aux affaires sociales.

Mme Liaboeuf, assistante sociale, a présenté en lien avec le parcours professionnel et les droits des personnes handicapées, le projet de réforme de transformation des Établissements et service d’aide par le travail (ESAT) et répondu aux diverses questions sur la prestation de compensation du handicap (PCH).

Les rapports d’activité et financier ont ensuite été présentés.

L’objectif de cette assemblée annuelle était de réunir les adhérents, et d’exposer les problèmes rencontrés par les parents d’enfants ou d’adultes handicapés.

Notre souci actuel est le manque de personnel en établissement, qui engendre des sources d’inquiétude et oblige certaines familles à reprendre leur enfant, alors qu’il est en droit d’être accompagné correctement, estime l’un des responsables de l’ADAPEI 29. Le plan handicap élaboré par le Conseil départemental se met tout doucement en place mais il nous faudra être patient car les premiers appels à projets, viennent seulement d’être divulgués ».

Le plan handicap comprend notamment la création de 61 places en maison d’accueil spécialisé (MAS) et 15 places en foyer d’accueil médicalisé (FAM), ainsi que des habitats inclusifs répartis sur tout le Finistère.

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L’Antenne Adapei 29 de Lesneven accompagne les familles d’enfants et adultes handicapés

Le Télégramme – Lesneven – 30 janvier 2023

Samedi 28 janvier 2023, l’assemblée annuelle de l’antenne Adapei de Lesneven, association de parents et d’amis du handicap mental, a eu lieu au centre socioculturel de Lesneven.

Le projet de réforme de transformation des Esat (Établissement et service d’aide par le travail) a été présenté, avant le rapport d’activité. « Le but de cette assemblée annuelle est de réunir les adhérents et d’exposer les problèmes rencontrés par les parents d’enfants ou d’adultes handicapés », explique Daniel Brenterch, responsable de l’antenne lesnevienne.

Un manque de personnel criant

« Notre souci actuel est le manque de personnel en établissement, qui engendre des sources d’inquiétudes et oblige certaines familles à reprendre leur enfant, alors qu’il est en droit d’être accompagné correctement ». Le plan handicap élaboré par le conseil départemental se met doucement en place mais « il nous faudra être patients car les premiers appels à projet viennent seulement d’être divulgués ».

Il a été noté que 61 places en MAS (maison d’accueil spécialisé) et 15 places en FAM (foyer d’accueil médicalisé) et d’habitats inclusifs répartis dans le Finistère ont été créés.


Du sport ensemble, valides ou non, lors de la rencontre départementale handisport à Landerneau

Le Télégramme – Landerneau – 19 janvier 2023

Le mercredi 18 janvier 2023, à Landerneau, l’association « Mets ton survêt », implantée au sein de l’IME (institut médico-éducatif) Kerdelune, et le comité départemental handisport ont organisé conjointement une journée sportive destinée aux jeunes en situation de handicap physique et sensoriel, âgés de 6 à 18 ans.

Jean Salathé (à gauche) et Nolann Ansquer (à droite) en train de s’entraîner au foot fauteuil électrique dans la Cimenterie

L’événement se tenait à Saint-Ernel, et ce n’était pas un hasard car il s’agissait d’accueillir des sportifs ayant souvent des difficultés de mobilité. « Deux gymnases, un stade et même une piscine sur un même site, c’est unique dans le département. Il y a vraiment tout ici », résume Nolwenn Nader, du comité handisport.

« D’habitude, ce sont les handicapés qui sont invités à venir à des activités prévues pour les valides. Là, c’est l’inverse. C’est important de montrer que l’inclusion fonctionne dans les deux sens »

« L’inclusion, ça marche dans les deux sens »

Découverte, partage et inclusion étaient les maîtres mots de la journée. En effet, parmi les 20 jeunes participants en situation de handicap venus de tout le département, certains n’étaient pas licenciés de la fédération handisport et étaient suivis par des structures spécialisées comme l’IME Kerdelune. En outre, comme ils en avaient la possibilité, la plupart de ces jeunes avaient choisi de venir avec des copains, valides ou non. À cet égard, Nolwenn Nader fait remarquer : « D’habitude, ce sont les handicapés qui sont invités à venir à des activités prévues pour les valides. Là, c’est l’inverse. C’est important de montrer que l’inclusion fonctionne dans les deux sens ».

Toute une palette de disciplines

Badminton, tir à l’arc, fusil laser, athlétisme, tennis de table, sports collectifs, jeux en bois, boxe, karaté, etc. : les jeunes avaient l’embarras du choix. Ils alternaient entre La Cimenterie et La Fabrik pour s’initier auprès des formateurs présents, venus de divers clubs membres ou partenaires de la fédération handisport. Ces moniteurs avaient à cœur de montrer les possibilités des équipements adaptés tels que des handibikes, tricycles, fauteuils électriques de foot, etc.

Des équipements dont les jeunes sportifs, pris par l’action et les fous rires, oublient la spécificité pour se concentrer sur le plaisir de l’exercice physique.


Voeux 2023

Les membres de l’antenne ADAPEI de Lesneven sont heureux de vous présenter leurs vœux pour 2023 .

Bien que la situation soit difficile pour certains, puisse cette année vous apporter joies et bonheurs et vous garder en bonne santé .

Bien cordialement,

Daniel Brenterch
Responsable Antenne ADAPEI de Lesneven


Amadeus, l’ADMR et Les Genêts d’or associés pour mieux aider les personnes vulnérables

Le Télégramme – Plabennec – 12 janvier 2023

Mmes Anne Mingant (présidente ADMR) et Annie Fily (vice-présidente Les Genêts d’or) entourant Jean Paul Nicolas (président Amadeus) lors de cette signature

Engagées auprès des personnes vulnérables sur le territoire de Brest, trois associations (Amadeus, l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) et Les Genêts d’or) travaillent à l’accompagnement de personnes en situation de handicap ou âgées. Afin de renforcer leur coopération, de repenser leur collaboration et de mieux mutualiser les compétences, une rencontre suivie par plus de 50 salariés s’est tenue mercredi 11 janvier 2023, à Plabennec. Elle a débouché sur la signature d’une convention. Elle permettra de développer les partenariats et « de donner plus de lisibilité à nos collaborations », souligne un responsable.

Quatre objectifs principaux

Par cette signature, les trois associations signataires se sont donné quatre principaux objectifs :

  • faciliter les parcours des personnes en situation de handicap et personnes âgées sur le bassin de vie de Brest ;
  • favoriser la vie en autonomie et/ou le maintien à domicile par une complémentarité des interventions ;
  • soutenir les aidants familiaux
  • et participer également à la veille des besoins sur le territoire.

Dans ce cadre, des rencontres régulières, des formations communes et des interventions croisées auprès des personnes accompagnées auront lieu.


Le centre de loisirs adapté ravit les enfants

Le Télégramme – Plabennec – 1 janvier 2023

C’est un beau partenariat qui se poursuit depuis quelques mois entre l’association Epal et l’IME de Plabennec. En effet, la volonté d’offrir des vacances aux enfants souffrant de handicap a conduit à la création d’un centre de loisirs adapté.

L’IME bénéficie de locaux adaptés aux activités et tous s’y sentent bien

« Les troubles du neuro-développement, en particulier l’autisme, ne peuvent être accueillis que très rarement en centre de loisirs classique », explique Camille Pailler, éducatrice à l’IME. « Il faut à ces jeunes une attention particulière », complète Julie Crenn, la directrice de l’association Epal, qui gère ce centre dans les locaux de l’IME.

La structure peut accueillir 12 enfants, âgés de 6 à 17 ans. Elle ouvre la deuxième semaine des petites vacances et quatre semaines en été, forte d’un encadrement important.

« Le vendredi 30 décembre 2022, nous avons pu faire un parcours psychomoteur et un atelier multimédia », précise Julie Crenn. « Nous avons travaillé aussi sur l’inclusion avec la venue de l’ALSH de Plabennec », note Camille Pailler.

Pratique

Tél. 07 61 84 90 91 ou sur julie.crenn@epal.asso.fr


Un goûter au sein de l’IME pour remercier deux associations bienfaitrices

Le Télégramme – Landerneau – 9 décembre 2022

Le mercredi 7 décembre 2022, un goûter festif a eu lieu à l’Institut médico-éducatif (IME) Kerlaouen, à Landerneau, pour remercier deux associations donatrices de matériel médicalisé au profit d’enfants accueillis par cet institut.

Les présidents des associations (Eric Cann -2e à g debout et Carole Potin -6° à g debout) avec les bénéficiaires du matériel médicalisé. La chaise SMILLA a déjà été adoptée par un petit pensionnaire (à g assis)

Celui-ci relève de Don Bosco et a pour mission d’accompagner des jeunes de 3 à 20 ans en situation de polyhandicap ou de troubles envahissants du développement.

Autour des pensionnaires et des éducateurs, avait été convié Éric Cann, président d’Amicale d’entraide pour une meilleure vie (AEMV) Enfants malades, dont l’association a financé l’achat d’une chaise thérapeutique Smilla. Celle-ci, grâce à son excellent confort d’assise et sa stabilité, permet un meilleur maintien et confort des enfants en situation de handicap. Ce siège a été dévoilé lors du goûter et sera utilisé au sein de l’IME.

Carole Potin, présidente des Amis de Ruben, avait été également invitée, car son association a financé un lit superposé et un chariot douche au domicile d’une famille dont la fille de neuf ans est accueillie au sein de l’IME.

Les donateurs ont été émus de rencontrer les enfants, dont le quotidien a été amélioré, et ont partagé de délicieux gâteaux durant un moment de convivialité.


L’IME de Plabennec et l’école du Lac œuvrent pour une meilleure acceptation des jeunes en situation de handicap

Le Télégramme – Plabennec – 4 décembre 2022

L’IME de Plabennec a organisé une journée un peu particulière à l’école du Lac, vendredi 2 décembre 2022, profitant de la journée internationale des personnes en situation de handicap, qui avait lieu le lendemain.

Se déplacer sans rien y voir n’est pas si facile et il faut apprendre à faire confiance à son partenaire

Un partenariat existe entre les deux établissements. L’IME bénéficie d’une classe externalisée à l’école du Lac, des élèves de CE1 vont tous les mardi après-midi à l’IME.

Mais vendredi, deux classes de CP et deux classes de CM1 ont réfléchi et vécu le temps de quelques minutes le handicap. Chaque groupe a échangé avec deux professionnels de l’IME et aucune question n’était taboue. « Comment ça se passe pour les frères et sœurs? » « Est-ce que la famille peut quand même partir en vacances ? »…

Tous ont pu visiter la salle utilisée par l’IME et voir ce qu’y font leurs camarades. Sur un autre temps, les écoliers se sont rendus dans la salle Colette-Besson, pour constater que le handicap n’est pas un frein à la pratique sportive. Ils ont ainsi pu suivre un parcours en fauteuil, un autre les yeux bandés, jouer à la boccia et au volley assis.

Une belle leçon d’acceptation de l’autre !


Evelyne et son fils Nicolas, revenus de tout

Le Télégramme – Plouider – 25 novembre 2022 – Gwen Rastoll 

Evelyne Caradec, de Plouider (29), aurait pu sombrer définitivement. Mais la maman de Nicolas, un jeune garçon qui souffre d’une tumeur au cerveau depuis ses 2 ans, est toujours là, avec cette soif de vivre qui repousse au large sa propre schizophrénie et les épreuves.

Evelyne Caradec vient de sortir deux livres, « Moi, schizophrène, et alors ? » et « Mon fils, sa bataille », qui raconte deux segments de vie et deux épreuves à faire passer les défis d’Héraclès pour le concours de pêche à la ligne de la kermesse locale. (Photo Evelyne Caradec)

« On sort d’une année assez dure », souffle doucement Evelyne Caradec. « Nicolas a eu un abcès sur la cornée, avec des complications. Son œil est paralysé, et il ne voit plus grand-chose aujourd’hui, avec seulement 1/6 dixième ». Les tempêtes, Nicolas et Evelyne en sont toujours revenus. La maman le raconte dans deux petits ouvrages, « Moi, schizophrène, et alors ? » et « Mon fils, sa bataille », sortis aux Éditions Baudelaire. Deux segments de vie et deux épreuves qui font passer les travaux d’Héraclès pour le concours de pêche à la ligne de la kermesse du village.

Nicolas était dans le coma. Et un jour, je me trouvais à ses côtés, et je l’entends dire « ballon ». J’ai trouvé une balle, puis je l’ai mise dans sa main. Il l’a serrée. J’ai appelé les médecins. Personne n’y croyait.

Le colosse qui avait trompé la mort et bluffé le monde médical

Le plus jeune des fils d’Evelyne bluffe les spécialistes depuis bientôt 15 ans. « Nicolas avait 2 ans et demi quand on a découvert qu’il était malade. À la garderie, il se plaignait d’avoir mal à la tête. Puis il s’est évanoui. Le médecin généraliste ne trouvait rien. Plus tard, Nicolas a commencé à vomir, et nous sommes partis aux urgences. Sur place, les médecins ont vu que sa pupille était dilatée ». Le scanner délivre bientôt sa glaciale sentence. « Le chirurgien n’avait jamais vu une tumeur aussi grande. C’était très dangereux de l’opérer. Le liquide céphalorachidien ne circulait plus, et il devait rester allongé en permanence. C’est dur de maintenir ainsi un enfant si jeune… ». L’état de Nicolas se dégrade. « Il a fait une hémorragie de la tumeur. En soins palliatifs, tout était préparé pour son décès. On attendait… ». Sauf que le petit bonhomme est un colosse. « Il était dans le coma. Il ne parlait plus, ne communiquait plus. Et un jour, je me trouvais à ses côtés, et je l’entends dire « ballon ». J’ai trouvé une balle, puis je l’ai mise dans sa main. Nicolas a serré cette balle. J’ai appelé les médecins. Personne n’y croyait ».

Nicolas n’a pas une vie comme les autres ados mais il est toujours positif. Il a appris à aimer chaque petit bonheur que la vie peut offrir. Son expression favorite, c’est : « On profite ».

« Pas beaucoup de pauses pendant ses 16 ans »

Nicolas s’est réveillé. Il a retrouvé sa famille, Evelyne, sa grand-mère Marie-Ange, son grand frère Gabriel. Mais il ne s’est jamais éloigné très longtemps de l’univers hospitalier. « Nicolas a été opéré cinq fois de sa tumeur avec, à chaque fois, des complications. Les spécialistes n’ont jamais été satisfaits de l’extraction. Lors de la dernière, les yeux ont été touchés. On fait une IRM tous les quatre mois… Je crois qu’il en est à plus de quarante aujourd’hui. Il aura toujours sa tumeur, il vivra avec ? ».

Nicolas a appris plus vite que les autres à apprécier l’instant. « Il n’a pas eu beaucoup de pauses pendant ses 16 années, mais il aime tellement la vie. Nico n’a pas une vie comme les autres ados mais il est toujours positif. Il a appris à aimer chaque petit bonheur que la vie peut offrir. Son expression favorite, c’est : « On profite ». Il a un niveau d’études de CP, et n’arrive pas à lire ou à écrire. Mais il est super intelligent, hyper mature. Toujours entouré d’adultes, il nous surprend par ses réflexions. Je trouve qu’il a une sagesse ancienne », sourit la maman du jeune homme, suivi dans un IEM (institut d’éducation motrice) à Landerneau.

Evelyne et ses deux fils : Nicolas et l’aîné, Gabriel. (Evelyne Caradec)

Je veux le dire : on peut avoir une vie normale, avec un traitement, un suivi, et en étant entouré. C’est mon cas. J’ai appris que quand on tombe, on se relève avec plus d’envie.

« On peut avoir une vie normale en maîtrisant la schizophrénie »

Quand Nicolas luttait sous le sifflement des machines, Evelyne a, à son tour, été ramenée de force sur un champ de bataille qu’elle connaissait depuis ses 30 ans. « Dans le premier livre, je parle de la découverte de ma schizophrénie ». Nous sommes à l’été 1999. Evelyne bosse dans le cinéma, un métier qu’elle adore. Elle s’envole un été pour la Corse, pour garder deux enfants.

« Un épisode schizophrène violent s’est déclenché, sans aucun signe auparavant. Il y avait la fatigue, du stress, au point de ne plus dormir. J’étais parano, avec des hallucinations. Je pensais être télépathe, et que j’évoluais dans un film, avec des acteurs autour de moi. Tout était devenu tellement difficile : manger, me laver, presque respirer… J’ai finalement été hospitalisée en psychiatrie ». Il y a une bonne raison à raconter cela sans filtre. « Alors, c’est vrai, c’est une maladie qui fait peur. C’est très dur de voir sombrer un proche sans pouvoir y faire quelque chose. J’ai été hospitalisée quatre fois et j’ai un traitement à vie. Mais je n’ai plus connu d’épisode depuis longtemps. Ce livre, c’est aussi pour remercier les aidants. On peut avoir une vie normale, avec un traitement, un suivi, et en étant entouré. J’ai appris que quand on tombe, on se relève avec plus d’envie ».

Evelyne Caradec travaille aujourd’hui


Les Genêts d’or de Plabennec en randonnée pédestre de sport adapté à La Forest-Landerneau

Le Télégramme – Plabennec – 25 novembre 2022

L’association Apsa Oasis de l’IME les Genêts d’or de Plabennec organisait, ce vendredi 23 septembre 2022, une randonnée pédestre de sport adapté. 80 sportifs jeunes et adultes (dont 15 de l’IME de Plabennec) en provenance de l’ensemble du département se sont rassemblés vers 10h00 au bois de Mez Bernard à la Forest-Landerneau pour une boucle de cinq kilomètres.

Le groupe de randonneurs en pleine forêt, ravi de faire une petite pause (IME Plabennec)

La participation de sept bénévoles du club Val Elorn de La Forest-Landerneau a été précieuse, tant au niveau du tracé du parcours, de la sécurité durant la marche, qu’au niveau des échanges avec les marcheurs. Malgré des sentiers humides et bien gras, chacun a pris plaisir à se surpasser et à profiter de cette belle forêt durant 1 h 30.

S’en est suivi une halte à la salle polyvalente de la commune avant de repartir pour une seconde boucle de trois kilomètres sur les bords de l’Elorn, toujours sous le soleil.

Chaque sportif a été récompensé par un diplôme et un goûter bien mérité.


Cinq arbres plantés au collège Saint-Exupéry par les ouvriers de l’Esat

Le Télégramme – Lesneven – 24 novembre 2022

Dans le cadre des 500 000 arbres plantés en dix ans, le département a missionné l’Esat des Genêts d’or de Lesneven qui vont en planter cette année une trentaine de jeunes pousses dans plusieurs collèges.

Les ouvriers d’Esat des Genêts d’or et leurs moniteurs après la plantation des cinq arbres au collège Antoine de Saint-Exupéry à Lesneven

Les ouvriers étaient ce mercredi au collège Saint-Exupéry, à Lesneven, avant de se rendre à celui de Mescoat à Landerneau, aux Abers à Lannilis au collège du Val d’Elorn à Sizun.

« L’an passé, on en a planté 70 arbres dans divers établissements du département, comme le CDAS », expliquent les moniteurs d’atelier.

Au collège Saint-Exupéry, ils ont planté deux liquidambars, un tilleul, un charme et un hêtre.


Quatre jeunes Lesneviens de l’Esat des Genêts d’or ont participé au DuoDay

Le Télégramme – Lesneven – 21 novembre 2022

Le DuoDay permet à une personne en situation de handicap de travailler, durant une journée, dans une entreprise en milieu ordinaire. À Lesneven, quatre ouvriers de l’Esat des Genêts d’or y ont participé et racontent leur expérience.

Alan, à droite, ravi de son expérience chez Gifi, au côté des deux adjointe, Nathalie et Amélie et du moniteur d’atelier de l’Esat des Genêts d’or, Yann Leroy

Né en 2008 en Irlande, repris en 2010 en Belgique, c’est en 2018 que le concept du DuoDay s’est déployé en France. Il permet aux personnes en situation de handicap de travailler, une journée, dans une entreprise en milieu ordinaire. La cinquième édition s’est déroulée le jeudi 17 novembre 2022 et s’inscrit dans le cadre de la 26e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées.

Jeudi matin, Tristan, Alan, Nicolas et Maxime, ouvriers de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) des Genêts d’or à Lesneven, ont pris leur vélo pour découvrir, le temps d’une journée, la vente et les espaces verts en milieu ordinaire.

« Ça me plaît grave »

Alan et Tristan, attirés par le commerce, ont travaillé à Gifi et Sport 2000. Alan exerce habituellement à la menuiserie de l’Esat et a voulu découvrir le milieu de la vente. « Pour le moment, je suis dans la découverte. Mais après, pourquoi pas travailler dans un magasin ? J’ai participé à la réception de palettes, j’ai travaillé en équipe, fait de la mise en rayon. J’adore ! Le rythme est cool ». Les deux adjointes, Nathalie et Amélie, restent près de lui. « On va tout lui montrer et lui nous montre un autre milieu ». À la question : « Si le magasin te demandait de revenir ? », le jeune homme répond « J’accepterai », avec enthousiasme.

Deux magasins plus loin, Tristan met en rayon des pulls. « J’ai été bien accueilli. J’ai fait plusieurs choses : du facing, de l’étiquetage et de la mise en rayon. Ça me plaît grave ». Le jeune homme reconnaît cependant que « c’est fatigant, plus que les espaces verts ». Le sourire aux lèvres, il reprend : « Honnêtement, le magasin me plaît, l’ambiance et tout. C’est vraiment ça que j’ai envie de faire ».

« En vrai, ça m’intéresse de ouf ! »

Nicolas, quant à lui, s’est rendu aux espaces verts de la ville de Lesneven. Il est revenu avec le sourire. Habitué à travailler aux espaces verts, il a pu découvrir la même activité, mais en milieu ordinaire. « La Ville va voir pour que, l’an prochain, il puisse revenir faire un stage plus long », précise Yann Leroy, moniteur d’atelier.

Maxime, au départ, appréhendait d’aller au cimetière allemand et a rencontré son gardien, Yvon Thépault, qui lui a parlé des lieux. « En vrai, ça m’intéresse de ouf ! », reprend le jeune homme passionné d’histoire et qui, lui aussi, a appris un tas de choses.

« L’an passé, on avait un peu bataillé pour motiver nos jeunes. Cette année, quatre étaient volontaires. On espère que, l’an prochain, il y en aura encore plus et encore plus d’entreprises volontaires », termine Yann Leroy.


Un après-midi autour de l’économie sociale et solidaire

Le Télégramme – Landerneau – 19 novembre 2022

Le mercredi 23 novembre 2022, le manoir de Keranden accueille un après-midi consacré à l’économie sociale et solidaire. Au programme : rencontres, échanges et conférence gesticulée.

Pour ces rencontres landernéennes autour de l’économie sociale et solidaire, Raphaëlle Masure, à droite, de l’Adess, a notamment invité Luc Raoul, directeur de l’entreprise adaptée Sevel Services, ainsi que Cécile Cormery, directrice du groupement d’employeurs Geai 29.

Partout en France, le mois de novembre est celui de l’économie sociale et solidaire (ESS). Pour l’occasion, le pôle ESS du pays de Brest (Adess) a établi un programme d’animations. L’une d’elles sera organisée le mercredi 23 novembre 2022, au manoir de Keranden, à Landerneau.

À partir de 17h00, plusieurs acteurs de l’économie sociale et solidaire, qui œuvrent sur le territoire, tiendront un stand et rencontreront demandeurs d’emploi ou simples curieux.

Puis, à 18h00, cinquante personnes pourront assister à la conférence gesticulée intitulée « Et pourtant il y a de l’espoir », animée par deux personnes qui ont fait l’expérience de l’économie sociale et solidaire.

Pratique

Mercredi 23 novembre, au manoir de Keranden. Prix libre. Réservation sur le site de l’Adess 29.


« Duos sur canapé »

Comédie déjantée de Marc Camoletti par la troupe « Uni’Vers » Cène « de Taulé

Synopsis duos sur canapés

Duos sur canapé” comédie déjantée écrite par Marc Camoletti, interprétée par la troupe “Uni’Vers’Cène” de Taulé. Cette comédie met en scène un couple qui se sépare, un avocat et… une dentiste. Les gags se succèdent, rire et fou rire seront au rendez-vous 


Une aire de jeu adaptée à tous les enfants

Le Télégramme – Landerneau – 9 novembre 2022 – par Laurent Aquilo

Inaugurée ce mercredi, l’aire de jeu inclusive de Landerneau trouve toute sa place à proximité du site de Kerdelune, qui accueille une centaine d’enfants.

Landerneau se dote d’une aire de jeu inclusive

C’est un projet qui fait pleinement sens, quand deux structures regroupées sur un même site, l’IME Kerlaouen, de Don Bosco, et l’IEM Kerdelune, de la Mutualité, accueillent plus d’une centaine d’enfants porteurs de handicaps parfois très sévères. En choisissant d’investir massivement (350 000 €) dans une structure à dimension inclusive, la ville de Landerneau a souhaité intégrer les pensionnaires de ces deux établissements au large public attendu sur les installations de la nouvelle aire de jeu. Mieux, la ville a associé le personnel des établissements spécialisés à la finalisation du projet.

En collaboration avec la ville

« Quand on a su que la ville allait investir dans un parc de jeux, on s’est dit qu’il ne fallait pas rater l’occasion. Avec Eva Le Braz, ergothérapeute, nous avons demandé à rencontrer les élus pour accompagner la ville dans le choix des structures », explique Catherine Vigouroux, éducatrice au sein de l’IME Kerlaouen. Une requête à laquelle Ludovic Appelghem, adjoint en charge des travaux, a bien volontiers accédé, histoire de peaufiner une proposition déjà bien avancée. « On a été agréablement surpris de voir comment avançait le projet. On a simplement signalé qu’il manquait une structure à bascule ». Un manque vite comblé.

Située à côté du Mille clubs, à la place de l’ancien bâtiment qui accueillait les organisations syndicales, la nouvelle aire de jeu, qui connaît une très forte fréquentation depuis son ouverture, pendant les vacances scolaires, se trouve à l’emplacement idéal, selon l’éducatrice de l’IME. « Cela permet une vraie facilité d’accès. Parce qu’à l’autre bout de la ville, il aurait fallu emmener les enfants avec les fourgons aménagés ». Des opérations toujours lourdes en termes de manutention et d’organisation.

Des moments de partage

Pour autant, il n’est aucunement question que l’aire soit exclusivement utilisées par les enfants de l’IEM/IME. « Le site est très bien placé, au milieu des structures sportives de la ville. C’est l’occasion pour les enfants de rencontrer d’autres enfants dans le parc, de multiplier les moments de partage. On est complètement dans l’inclusion sociale », poursuit Catherine Vigouroux. À l’image de ce trampoline adapté qui pourra être partagé par les enfants valides et ceux en fauteuil dans un même élan.

Parce qu’au-delà des enfants accueillis sur le site de Kerdelune, « généralement très vite confrontés à des difficultés », qui trouveront sur le site un dérivatif aux traditionnelles balades sur le chemin de halage de l’Elorn, c’est aussi aux familles que pense Catherine Vigouroux. « Il faut que ce parc devienne un point d’ancrage pour que tous les enfants puissent s’y retrouver. C’est vraiment un bon support pour les familles », alors qu’il n’est pas toujours aisé de concilier les besoins ou les envies des enfants d’une même fratrie, quand valides et handicapés se côtoient au quotidien.


Le centre de loisirs adapté désormais bien en place à Plabennec

Le Télégramme – Plabennec – 6 novembre 2022

Géré par l’association Epal, le centre de loisirs adapté mis en place dans les locaux de l’institut médico-éducatif (IME) de Plabennec a ouvert durant la deuxième semaine des vacances de Toussaint.

Les enfants accueillis ont profité d’une sortie en forêt

Treize jeunes ont été accueillis, avec une moyenne de huit par jour. Le plaisir de retrouver les copains, les balades dans les bois, les chasses au Pokémon et même les épreuves de Fort Boyard pour battre les maîtres du temps… voilà ce qui a animé la semaine.

Jeudi 3 novembre 2022, le groupe a également répondu à l’invitation de l’accueil de loisirs de Plabennec pour un temps d’activité en commun, suivi d’un bon goûter, temps d’inclusion très importants pour les jeunes accueillis.

Les enfants étaient accompagnés cette semaine par Julie Crenn (Epal), Tatiana Muller (Epal), Sébastien Fages Omnes (Epal), Olivier Tranchand (IME), Camille Pailler (IME) et Frédérique Baron (bénévole).

A noter

Le centre ouvrira du 26 décembre au 30 décembre 2022. Renseignements et inscriptions auprès de Julie au tél. 07 61 84 90 91.


À La Fabrique des Potirons, le mobilier pour enfants est fait main par des travailleurs handicapés

Ouest-France – La Chapelle-sur-Erdre – 19 octobre 2022 – Édith GESLIN

À La Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique, La Fabrique des Potirons imagine des lits cabanes, tours d’observation, jeux Montessori en bois français… Ils sont réalisés dans deux Esat, près de Nantes et près de Brest, par des travailleurs handicapés qui retrouvent ainsi le chemin de l’atelier. Et de l’insertion par le travail.

À La Fabrique des Potirons, à La Chapelle-sur-Erdre, ce mardi 18 octobre 2022, Grégory Mazureau a présenté à la présidente de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, le mobilier qu’il conçoit et qui est fabriqué par des travailleurs handicapés dans deux Esat, à Rezé et Lesneven, dans le Finistère. | Ouest-France

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Il y a d’abord, en 2018, un lit cabane qui naît sous le rabot de Grégory Mazureau, à l’arrière d’une maison, quand ce père de famille touche-à-tout le bricole pour son fils Thomas. Et aujourd’hui, en 2022, La Fabrique des Potirons, un atelier ancré au bord de l’Erdre, à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes. Grégory Mazureau y imagine et conçoit des meubles et autres mobiliers en bois uniquement fabriqués par des travailleurs handicapés de deux Esat, à Rezé, près de Nantes, et à Lesneven, près de Brest, dans le Finistère, l’ensemble étant made in France.

De gauche à droite Anna Kondombo, de l’Esat de Rezé, Grégory Mazureau et Christelle Morançais, à La Fabrique des Potirons à La Chapelle-sur-Erdre, ce mardi 18 octobre. | Ouest-France

Outre son métier d’ingénieur paysagiste, Grégory Mazureau a plusieurs cordes à son arc et notamment le travail du bois. Les lits cabanes ont plu aux copains et il imagine ensuite une tour d’observation pour que son fils fasse des gâteaux à bonne hauteur ou se brosse les dents. Les deux créations de l’autoentrepreneur à ses heures séduisent, la tour obtient un prix d’innovation, passe dans l’émission télé La Maison des maternelles et les commandes se multiplient.

Des travailleurs handicapés de Rezé

En 2020, au sortir du premier confinement, Grégory Mazureau entame des échanges avec l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) de Rezé, 154 travailleurs, dont une vingtaine à l’atelier de menuiserie. La sous-traitance connaît alors des difficultés et l’atelier cherche à commercialiser un sapin de Noël en bois issu de forêts responsables, modulable. Les deux engagent un partenariat. Florian Boussaud, associé de Grégory à l’atelier de paysage, rejoint l’aventure, et Jean-Claude Mazureau, son père, un peu plus tard.

D’autres produits voient le jour à la Fabrique : une veilleuse Leeloo, des jeux Montessori, une chaise évolutive, un triangle de Pikler pour la motricité pour les crèches… À l’Esat de Rezé, qui fabrique, conditionne et expédie le mobilier, la responsable de l’établissement, Anna Kondombo, souligne « le développement des compétences, de la technicité que ces produits à valeur ajoutée ont permis chez les travailleurs handicapés ». C’est aussi le constat de Romain Perot, responsable de production : « Ça nous a fait progresser, car avant, on n’utilisait que de la palette. Ça met en avant notre travail à la main ».

Une aventure humaine passionnante

Le chiffre d’affaires de l’entreprise, tout juste à l’équilibre, approche les 100 000 €. Les produits sont commercialisés, notamment, sur le site lafabriquedespotirons.fr et par Maisons du monde. Grégory Mazureau et Florian Boussaud l’assurent : « C’est une aventure humaine passionnante avec l’Esat, on permet à des travailleurs handicapés de s’intégrer et ça correspond bien à nos valeurs ».

 

Handicap : vingt nouvelles mesures régionales

 

Mardi 18 octobre, la présidente de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, qui a fait du handicap la grande cause de son mandat, a salué « la démarche innovante » de La Fabrique des Potirons et a présenté vingt nouvelles mesures régionales « répondant aux besoins émis sur le terrain avec ceux qui sont en première ligne sur les questions de handicap ». Devant favoriser l’inclusion des plus fragiles, elles seront soumises à l’assemblée régionale réunie en session jeudi 20 octobre. En voici quelques-unes.

La Région met en place la gratuité pour les accompagnateurs de personnes en situation de handicap sur le réseau régional Aléop. Dans les lycées, un dispositif d’inclusion – une classe spécifique par exemple, comme aux Etablières, à La Roche-sur-Yon – est annoncé dans chaque département à l’horizon 2028. La Région s’engage aussi pour le financement d’équipements spécifiques ou de travaux.

S’agissant de l’emploi de travailleurs en situation de handicap, la Région va doubler l’aide apportée dans le cadre du dispositif « parcours emploi tutorat ». Et elle va lancer une campagne de communication pour faire tomber les préjugés et inciter les entreprises à recruter. Elle va aussi soutenir les entreprises du secteur touristique qui s’équipent pour devenir « handi-accueillantes ».


La Recyclerie Légend’R accueille un public toujours aussi nombreux

Le Télégramme – Lesneven – 4 octobre 2022

En cette rentrée, la Recyclerie Légend’R ne manque pas de dons à Lesneven. Si l’espace de vente a dû être refait cet été, des bénévoles sont toujours recherchés…

Le vendredi après-midi, les bénévoles s’activent au dépôt zone de gouerven pour trier les objets déposés.

Avec sa trentaine de bénévoles actifs, la Recyclerie Légend’R accueille, chaque samedi, les clients à l’ancienne caserne des pompiers de Lesneven, place du Champ de Bataille. Pour les dépôts, les particuliers sont tenus de se rendre sur la zone de Gouerven les mercredis et vendredi de 14h00 à 16h30 et le samedi, de 10h00 à 16h30.

Guillaume Abiven, président de l’association Légend’R, et les bénévoles ont profité de l’été pour réagencer l’espace de vente et le rendre plus fonctionnel. « Il y a plus de place pour circuler et nous avons un espace plus important pour le multimédia, l’informatique et l’électroménager », explique le bénévole. « Pour les meubles, nous avons essentiellement des petits qui occupent moins de place, mais pour les armoires et les grosses pièces, il est toujours possible de venir au dépôt ».

Les objets du quotidien ont toute leur place tandis que vélos et poussettes sont également disponibles à la recyclerie. Chaque samedi, une vingtaine de bénévoles sont présents sur place et presque autant œuvrent au dépôt pour accueillir un public toujours plus nombreux.

Recherche de bénévoles

Et comme on n’a jamais assez de bonnes volontés, l’association recherche toujours des bénévoles. « Des personnes prêtes à s’investir en semaine aux rayons décoration, vaisselle et puériculture. Et si d’autres ont un attrait pour le bricolage et sont disponibles, ça nous intéresse aussi », précise le président. Les tâches sont diversifiées : en résumé, l’activité ne manque pas. « D’ailleurs, nous avons conclu un partenariat avec l’Institut médico-éducatif (IME) de Plabennec, quelques jeunes viennent faire du tri. Le côté social, c’est l’objectif de notre association ». Depuis le lundi 3 octobre, la recyclerie a embauché une jeune Lesnevienne en service civique et reste à la recherche d’un autre jeune.

Contact : Courriel, larecycleriedeslegendes@gmail.com. ou tél, 07 88 03 66 98.


Un atelier mêlant cuisine et musique au foyer Jean-Couloigner

Le Télégramme – Ploudaniel – 28 septembre 2022

Au foyer Jean-Couloigner de Ploudaniel, musique et cuisine ont rythmé la vie des résidents la semaine dernière, avec un repas avec les familles et voisins pour clôturer la semaine.

Six des dix participants, Jean-Christophe, Bernard, Anne-Guylène, Bruno, Sabrina et Marianne au côté de Julien Delbende, Frédéric B. Briet, contrebassiste invité de l’ensemble Nautilis et Christophe Rocher

Toute la semaine du 19 septembre, quatre résidents du foyer Jean-Couloigner de Ploudaniel et six de celui du Menez Roual à Dirinon se sont retrouvés autour d’un atelier mêlant cuisine et musique. Christophe Rocher, de l’ensemble Nautilis et Julien Delbende, cuisinier, ont travaillé ensemble avec les dix résidents.

Cuisines chinoises et libanaises

« Ce qui m’intéresse, c’est voir la musique qui sort », précise Christophe Rocher. « On met en relation les odeurs, le goût pour créer dans tous les sens du terme ». Chacun d’eux a ensuite choisi un instrument, violon, violoncelle, contrebasse, guitare électrique, piano ou percussions. « Avec des gestes simples, on arrive à produire des sons. Et la musique, c’est mettre les sons ensemble ».

Dans sa cuisine, Julien Delbende a travaillé avec des saveurs de cuisines chinoise et libanaise. « J’ai bousculé les menus pour m’adapter aux envies et instaurer des nouvelles saveurs. Il y a eu une bonne réception ». Le matin était consacré à la préparation des plats avec découpe et cuisson, tandis que l’après-midi, le cuisinier et ses apprentis préparaient le dessert que les convives ont pu déguster le vendredi.

Musique et dessert

Vendredi, lors du dessert, les dix résidents ont pris les instruments pour jouer une improvisation afin de mettre en relation trois morceaux de musique et les trois desserts proposés. « Ça donne envie d’aller plus loin. Ce qui m’intéresserait c’est faire une création et monter sur scène avec eux », ajoute le musicien. « La cuisine permet de souder le groupe. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils aient toutes ces capacités », ajoute Julien Delbende.


L’école Ferdinand-Buisson sensibilise ses élèves au handicap

Ouest-France – Landerneau – 22 septembre 2022

Du 19 au 23 septembre 2022, l’école Ferdinand-Buisson, à Landerneau (Finistère) a organisé une semaine de sensibilisation au handicap. Son but : favoriser l’inclusion des élèves de l’institut médico-éducatif (IEM-IME) de Kerdelune, qui sont accueillis au sein de l’établissement.

Les élèves de l’école élémentaire Ferdinand-Buisson, à Landerneau (Finistère), ont découvert un parcours en fauteuil roulant, lors de la semaine de sensibilisation au handicap. | Ouest-France

« C’est une première pour nous et pour l’école, dirigée par Christine Maony, très impliquée dans le projet », confie Fanny Wecke, coordonnatrice pédagogique à l’unité d’enseignement de l’institut médico-éducatif (IEM-IME) de Kerdelune, à Landerneau (Finistère).

Dans la commune, l’école Ferdinand-Buisson compte depuis plusieurs années une classe Unité d’enseignement externalisée (UEE) de Kerdelune. Durant la semaine, elle a déroulé de nombreux ateliers, mais aussi des échanges autour du handicap.

« Il y avait un besoin, tant pour les élèves, les enseignants que pour le personnel périscolaire. En cette rentrée scolaire, nous avons aussi souhaité que les jeunes élèves de CP, qui arrivent dans l’école, soient bien informés de cette unité », explique Fanny Wecke. Durant cette année scolaire, ils seront quinze élèves de l’IEM-IME, encadrés par une enseignante spécialisée et des éducateurs, à suivre la classe.

Favoriser l’inclusion au sein de l’école

Installer une semaine de sensibilisation avait « pour objectif de favoriser l’inclusion des élèves au sein de l’école, en sensibilisant l’ensemble des acteurs de l’établissement au handicap, avance la coordonnatrice pédagogique. Mais c’est aussi un moyen de faire rayonner l’inclusion au sein des familles de l’ensemble des élèves ».

Durant ces journées, des interventions et des ateliers, animés par des professionnels de Kerdelune, étaient proposés aux élèves du CP au CM2. Dès lundi 19 septembre 2022, Marie Kerdraon, psychologue, et Laura Le Gall, infirmière, sont intervenues en classe de CE1, CM1 et CM2, pour échanger et « répondre aux questions que les enfants n’osent pas poser à leur institutrice ».

Des ateliers liés au handicap

Mardi 20 septembre, des activités ont été proposées sur le temps de pause méridienne : un atelier comptine avec des massages et un de sport adapté autour de la pétanque.

Il y avait également un atelier avec Éva Le Bras, ergothérapeute à l’IME, pour essayer des fauteuils électriques et manuels. Un atelier sur la vue, pour reconnaître un objet sans le voir, ou encore un pour découvrir des odeurs étaient aussi proposés.

De 13h30 à 15h30, deux classes de CM1-CM2 ont visionné un film sur l’accessibilité, réalisé par des jeunes de l’IME. Puis un atelier communication, sur les pictogrammes et signes, a été proposé aux CP. Mathilde Raffray, l’institutrice spécialisée de la classe UEE, a livré une comptine en langue des signes.

Voir ce que les élèves en situation de handicap font en dehors de l’école

Jeudi 22 septembre, les élèves de CE1 ont visité l’IEM. « L’occasion pour eux de découvrir la balnéo, l’atelier goût et bois, le gymnase, la kiné et la cantine », décrit Fanny Wecke. En début d’après midi : visite du jardin et du parcours de psychomotricité.

L’après-midi s’est terminé avec un goûter partagé : « C’est important que les enfants sachent ce que les élèves en situation de handicap font en dehors de l’école. Ces enfants sont en demande, ils s’interrogent et voient souvent l’institution comme un hôpital. » Cette visite va devenir une tradition, « afin que tous les niveaux de classe viennent ici ».

Vendredi 23 septembre, Marie Gabrielle Le Bot, neuropsychologue interviendra, avec Pauline Direur et Cindy Laurent, éducatrices de l’IEM, auprès du personnel.


Du surf pour les jeunes personnes handicapées de trois IME

Le Télégramme – Locquirec – 9 septembre 2022

Vendredi 2 septembre, les jeunes de l’IME (Institut médico-éducatif) de Plabennec, de l’IME de L’Elorn au Relecq-Kerhuon, et de l’IEM (Institut éducation motrice) de Kerdelune, à Landerneau, ont pu bénéficier d’une séance d’initiation au surf offerte par Surfing Locquirec.

L’école de Surfing Locquirec qui possède un agrément pour recevoir des personnes en situation de handicap ont reçu bénévolement les IME de Plabennec, du Relecq Kerhuon et de Landerneau (Photo Surfing Locquirec)

Des personnes atteintes de handicap ont profité de cette journée riche en émotions, encadrée uniquement par des bénévoles.

« Yoann Chardonnet et son équipe nous ont accueillis chaleureusement et accompagné avec professionnalisme », indique Anne-Elise, encadrante de l’IEM de Landerneau.

À noter :

À Surfing Locquirec, les cours de surf au trimestre ont redémarré. Information et réservation : tél. 06 27 07 48 87 ; courriel : surfing.locquirec@gmail.com


Les nouveaux locaux de l’Esat de Plabennec inaugurés

Le Télégramme – Plabennec – 11 septembre 2022

Représentant un investissement de 2,60 M€, les nouveaux locaux de l’établissement et service d’aide par le travail)Esat ont été inaugurés, vendredi, à Plabennec.

Un public très attentif constitué des travailleurs de l’ESAT et leurs familles, professionnels, partenaires et politiques

Vendredi 9 septembre 2022, à partir de 15h00, l’affluence était inhabituelle à l’Esat de Plabennec. Plus de 200 personnes avaient en effet répondu à l’invitation de l’association Les Genêts d’Or, qui gère cet établissement, pour participer à l’inauguration des nouveaux locaux.

De nombreux partenariats locaux

Les travaux se sont déroulés de mars à décembre 2020 et ont permis de créer plus de 1 700 m2 de bâtiments, pour un investissement de 2,60 M€. Désormais les travailleurs et les professionnels bénéficient d’un outil de travail agréable et fonctionnel. Actuellement 92 ouvriers travaillent sur le site dans différents domaines : espaces verts, horticulture, imprimerie, prestations en entreprise. Les partenariats avec des entreprises de la région sont nombreux, comme Diwall, Terres d’Embrun, les Cars Bihan, l’imprimerie Cloître, Le Grenier Miloé, Ô Maté… S’y ajoute depuis peu la mise en place d’une brasserie avec la création de la BBE (Bière brassée en Esat) qui sera commercialisée d’ici la fin 2022.

Les décideurs politiques, dont le président du Conseil départemental, Maël de Calan (troisième), guidés par Marine Le Page (à droite).

Des difficultés de recrutement

A été abordée la réforme des Esat, mettant au cœur de leur accompagnement l’autodétermination des personnes en situation de handicap, leurs besoins, désirs et projets. « Dynamiser les parcours et monter en compétences » figurent dans les objectifs annoncés par Marine Le Page, directrice de l’établissement.

Annie Fily, vice-présidente pour le territoire de Brest, s’est adressée aux élus présents en soulignant la nécessité d’une revalorisation salariale et a mis l’accent sur « le manque d’attractivité de nos métiers et les difficultés de recrutement ».

Didier Le Gac, député, a réaffirmé : « Nous sommes toujours mobilisés car certains sont encore exclus » des 183 € du Ségur de la santé.

Quant à Maël de Calan, président du Conseil départemental, il a rappelé avoir fait du handicap la priorité de son mandat.


À Kerlouan rendez vous dimanche pour la randonnée de fin d été des Amis des Sentiers

Le Télégramme – Kerlouan – 8 septembre 2022

Les Amis des Sentiers de Randonnée de Kerlouan attendent les randonneurs nombreux dimanche à Ménéham sous une météo propice !

Chaque deuxième dimanche de septembre, l’association Les Amis des sentiers de randonnée de Kerlouan (ASRK), qui compte plus de 160 adhérents, organise sa « randonnée de fin d’été ». Cette dernière aura lieu le dimanche 11 septembre 2022, au départ de Ménéham. « Trois circuits de 5, 10 ou 15 km seront proposés, avec une partie commune », explique Jean-Jacques Le Bars, organisateur. « Ce sera l’occasion de découvrir la nouvelle liaison de Men Gaoulou, récemment ouverte », enchérit le président, Jean Habasque.

La section marche de l’ASRK a repris ses activités et se retrouve les mardis après-midi (13h45), jeudis et dimanches matin (9h30). La section travaux, quant à elle, s’attelle chaque mercredi, avec une équipe de 25 bénévoles, à l’entretien des chemins et du petit patrimoine. Dimanche prochain, les bénévoles assurent que les chemins seront « aux petits oignons » pour accueillir les randonneurs !

Pratique

Départ libre de la randonnée du nouveau parking de Ménéham (parking sud) entre 8h00 et 10h00.

Tarif : 5 €, dont 1 € reversé à l’Adapei 29 (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales).


Un été riche au centre de loisirs Epal à Plabennec

Télégramme – Plabennec – 22 août

Ouvert du 25 juillet au 19 août 2022, le centre de loisirs adapté aux enfants présentant des troubles du neurodéveloppement s’est tenu dans les locaux de l’institut médico-éducatif (IME) de Plabennec. Géré par l’association Epal, il a accueilli une douzaine d’enfants de 6 à 17 ans.

Une journée à la mer très appréciée par les enfants et les éducateurs

Ces derniers qui ont besoin d’un accueil spécifique, ont pratiqué char à voile, médiation canine, escalade, cinéma, piscine, accrobranche… Petit groupe, équipe renforcée et locaux adaptés ont permis à ces enfants de profiter pleinement de leurs journées.

Des temps d’inclusion ont été organisés avec les centres de loisirs environnants.

La prochaine semaine d’ouverture a lieu la deuxième semaine des vacances scolaires de la Toussaint.

Contact

Julie au tél. 07 61 84 90 91.


L’Esat de Lesneven ouvre sa vente de meubles aux particuliers

Le Télégramme – Lesneven –  21 juillet 2022

Méconnue par beaucoup, l’activité professionnelle des ouvriers de l’Esat est pourtant appréciée pour la qualité de ses prestations. En plus de vendre du mobilier aux collectivités et aux professionnels, cette menuiserie solidaire propose également ses services aux particuliers.

Les menuisiers de l’Esat de Lesneven avec leurs moniteurs et le responsable des ateliers (assis 2ème à gauche), autour de deux de leurs tables de pique-nique

L’atelier menuiserie de l’Établissement et services d’aide par le travail (Esat) de Lesneven est une des activités importantes qui permet à une vingtaine de menuisiers d’exprimer leur talent et leur art. « Une des gammes que l’on cherche à développer est la table de pique-nique et le banc extérieur, indique Glen Ratel, responsable des ateliers. Nous pouvons vendre aussi bien aux collectivités et aux professionnels qu’aux particuliers ».

Si les deux premiers connaissent et utilisent ce réseau, il est vrai que pour les particuliers, c’est une nouveauté.

Des prix très compétitifs

Pour créer ce modèle, le flux de production dure deux mois. « Tout est en classe 4. Le must ! ». Le bois vient de France et le fournisseur est breton. Avant d’arriver à l’Esat, le bois est traité et usiné.

« On a du stock. On a créé cette gamme pour la rendre disponible au plus grand nombre », précise Glen Ratel. Le responsable des ateliers glisse même qu’au niveau tarif : « Nous sommes plus que compétitifs ».

Il est également possible de préparer ses tables en bois Douglas, sur commande.

Cette menuiserie solidaire fait travailler 20 menuisiers qui sont encadrés par trois moniteurs d’atelier, Jean-Baptiste Gourvenec, Ronan Le Gall et Guillaume Perros.

Pas le temps de s’ennuyer pour les menuisiers, les commandes sont variées. « Nous travaillons sur plusieurs projets, comme la fabrication de jeux pour enfants pour La Fabrique des potirons, basée dans la région nantaise, ou encore du mobilier de collectivité et même, du mobilier liturgique », énumère Glen Ratel.

Pratique

Renseignements auprès de Glen Ratel au 06 08 41 56 92.


Des résidents du foyer Jean-Couloigner ont découvert la fraisiculture à Plougastel-Daoulas

Le Télégramme – Plougastel-Daoulas – 1 juillet 2022

Les résidents du foyer Jean-Couloigner, de Ploudaniel, ont passé une belle journée dans la presqu’île, jeudi 30 juin 2022.

Les résidents du foyer de Ploudaniel ont découvert la fraisiculture à Plougastel

Tout a commencé par une halte revigorante au port du Tinduff avant de prendre la direction de Kerig ar Goff, pour y visiter la serre de production de gariguettes et mariguettes de Michel Le Gall.

Les résidents y ont tout appris sur la fraise avant qu’elle arrive dans l’assiette.

Un moment fédérateur hors de leur foyer vers lequel ils sont repartis les bras chargés de cadeaux aux couleurs de la coopérative et le sourire aux lèvres.


Courir à Ploudal remet deux chèques à la SNSM et aux Genêts d’Or

Le Télégramme – Ploudalmézeau – 1 juillet 2022

Les adhérents de l’association Courir à Ploudal se sont réunis, le mardi 28 juin 2022 soir, après l’entraînement, à la salle de l’Ancre An Eor, à Portsall, à Ploudalmézeau, autour de leur président Pierre Corbeau.

Deux chèques de 600 € et de 400 € ont été remis, par tous les membres de Courir à Ploudal, respectivement à la SNSM et aux Genets d’Or, suite à l’organisation de la Cap Iroise en mai dernier, à Ploudalmézeau.

À noter la présence de membres de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Portsall et de la maison d’accueil spécialisée (MAS) Les Genêts d’or de Ploudalmézeau, ainsi que de deux élus de la commune.

Les membres de Courir à Ploudal ont remis un chèque de 600 € à la SNSM et un autre de 400 € aux Genêts d’Or, après la Cap Iroise, le dimanche 29 mai 2022. Pour chaque inscription aux épreuves de course à pied et de marche, 1 € était reversé aux deux associations.

Une aventure collective

Pierre Corbeau, s’est félicité, aux noms de tous les adhérents et bénévoles, des belles sommes récoltées et des très bons retours qui ont suivi la Cap Iroise, « fruit d’un travail collectif remarquable ».

Le président de la SNSM de Portsall, Jean-Jacques Le Lann, et la directrice des Genêts d’Or de Ploudalmézeau, Céline Rivoalen, étaient très reconnaissants de cet élan de solidarité.


Cet été, à Plabennec, un centre de loisirs adapté aux enfants qui présentent des troubles du spectre autistique

Le Télégramme – Plabennec – 18 juin 2022

L’équipe d’animation était au travail, ce mardi 14 juin 2022, pour préparer l’accueil au centre de loisirs adapté, qui s’ouvre à chaque période de vacances dans les locaux de l’institut médico-éducatif (IME) de Plabennec.

De gauche à droite : au premier rang, Julie Crenn et Sébastien Faget-Omnes ; au deuxième rang, Camille Pailler, Patricia Radel, Olivier Tranchand et Eva Da Mota. (Photo Camille Pailler)

Géré par l’association Epal en collaboration avec l’IME de Plabennec et soutenu par l’Agence régionale de santé et la Caisse d’allocations familiales du Finistère, le dispositif permet d’accueillir jusqu’à douze enfants par jour, de 6 à 17 ans, présentant des troubles du neuro-développement, en particulier l’autisme.

Ce projet d’accueil adapté est né d’une volonté d’offrir un temps de vacances aux enfants les plus éloignés du milieu ordinaire du fait de leurs particularités. Depuis l’ouverture, une vingtaine d’enfants ont pu en profiter et participer aux différentes activités proposées. À terme, le centre souhaite développer des partenariats avec les centres de loisirs environnants, l’inclusion des enfants atypiques étant possible sur des temps courts, aménagés, dans un cadre ludique.

Pratique

Ouverture du 25 juillet au 19 août, du lundi au vendredi, de 8h00 à 18h00. Renseignements complémentaires et inscriptions au 07 61 84 90 91.


Un cabanon inauguré au foyer de vie du Bois-Bernard

Ouest-France – Lesneven – 11 juin 2022

Élodie, qui quitte l’établissement du Bois-Bernard, a inauguré le cabanon offert par sa maman, sous les yeux de Cyril Chaperon et des autres résidents. | Ouest-France

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Au jardin partagé du foyer de vie du Bois-Bernard, l’inauguration d’un cabanon a vraiment figure de symbole. « On nous a fait don d’un cabanon qui nous servira de local outils pour le projet de jardin partagé », a expliqué Cyril Chaperon, moniteur éducateur aux Genêts d’Or.

Au travers de cette inauguration, il s’agissait également d’un moment d’émotion avec un au revoir à Élodie, une personne accompagnée par le foyer, qui déménage. « C’est Sabine, sa maman, qui est celle qui a nous fait don de ce cabanon et de l’outillage ».


Les personnes handicapées et leurs familles et amis ont à nouveau pu se rassembler

Le Télégramme – Guissény – 12 juin 2022

Deux ans de pandémie de covid-19 ont compliqué le fonctionnement de l’Adapei 29 (Association départementale des parents et amis de personnes handicapées mentales). Si le fonctionnement administratif a pu être poursuivi, les rassemblements n’ont pu avoir lieu.

Entre 80 à 90 personnes étaient attendues au pique nique organisé par l’Adapei 29.

Le samedi 11 juin 2022, c’est avec un plaisir manifeste que 80 à 90 parents, amis et personnes handicapées ont répondu à l’invitation de l’association, à un pique-nique, au centre nautique de Guissény. Ils venaient de Lesneven, Plabennec et même de Châteaulin. La municipalité a participé financièrement à cette journée de cohésion organisée par l’antenne de Lesneven de l’association.

Le personnel continue de manquer…

Son responsable, Daniel Brenterch, lance cependant un cri d’alarme : « Les structures sont prêtes à accueillir plus de résidents, mais le personnel manque cruellement malgré les nombreuses tentatives de recrutement. Nous sommes dans la crainte du retour forcé de certaines personnes dans leur famille ».


L’ESAT de Lesneven se met à la page

Facebook – 11 juin 2022

Qui sommes-nous ?

Ouvert le 4 novembre 1985, L’ESAT de Lesneven accueille depuis des années des personnes en situation de handicap qui cherchent à devenir de véritables acteurs économiques et sociaux. L’ESAT rassemble une cinquantaine de travailleurs à travers 3 métiers et assure des prestations auprès de nombreux clients, que ce soit des particuliers, des collectivités ou des entreprises.

Notre mission

Accompagner les salariés en situation de handicap pour développer l’autonomie et l’épanouissement de chacun, tout en concevant du mobilier éco-responsable et de qualité.

Que fabriquons-nous ?

Des tables et bancs d’extérieur, du mobilier d’église, du mobilier d’hébergement, du mobilier du bureau…

Nous pouvons aussi vous accompagner dans vos projets d’aménagement.

Pour toute demande de renseignement, contactez-nous.

https://www.facebook.com/Menuiserie-Bois-LGO-29-104489252071822

Notre équipe sera fière de travailler avec vous.

#solidarité#lesgenêtsdors#mobilierbois


Les travailleurs de l’Esat apprennent à gérer leur stress

Le Télégramme – Plabennec – 27 mai 2022

Huit jeunes de l’Esat, de Plabennec et Quipavas, ont suivi une formation sur la gestion du stress. Ils l’ont jugé très positive pour avancer dans leur vie.

Formateurs, moniteurs et bénéficiaires de la formation. Ces derniers présentent leur kit anti-stress, une trousse à outils qui va leur permettre d’apprendre à gérer leur stress

Huit travailleurs de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Plabennec et de Guipavas ont bénéficié d’une formation co-construite entre les Genêts d’Or et l’Institut de formation au travail éducatif et social (ITES) de Guipavas, qui s’est terminée mardi. Portant sur la gestion du stress, elle a permis aux bénéficiaires de travailler sur la concentration, la gestion des émotions, la confiance en soi… Ils prennent la parole et se prononcent sur l’intérêt de ces quatre demi-journées et plus globalement réagissent sur le regard porté sur le handicap.

« J’ai trouvé la formation géniale »

Comment jugent-ils cette formation ? « Avant d’aller à cette formation, j’étais très énervée car mon moniteur m’a inscrite sans me demander mon avis mais on a appris pas mal de choses », confie Maureen. Pour Mickaël, « avant de venir, j’étais un peu stressé. Je m’attendais à des choses plus complexes mais la formation était bonne, pas trop longue ». « J’ai trouvé la formation géniale », déclare Jessica.

Sur l’utilité de cette formation, tous sont unanimes. « J’ai bien appris à gérer mon stress. Ça me permettra donc de moins stresser au travail mais aussi à l’auto-école où je veux passer mon permis. C’est positif » explique Yacine. « On a parlé de beaucoup de choses sur le stress, des choses que je vais mettre en place chez moi et au travail », explique Michel. Quant à Sophie, « J’ai trouvé la formation très compréhensive. Ça m’a permis de prendre confiance en moi et de me surpasser ».

« On en a marre que les autres nous jugent »

Jessica souhaite que les personnes en situation de handicap soient vues autrement : « On est motivé, on fait tout pour s’en sortir. En Esat, on est comme les autres mais il y a des personnes qui ne savent pas ce qu’on fait, qui jugent les handicapés et les dévalorisent. On en a marre que les autres nous jugent car on est capable, on va à notre rythme. J’ai un projet. J’aimerais bien aller jusqu’au bac et devenir nurse ».


Changements au niveau de la direction aux Genêts d’or à Lesneven

Le Télégramme – Lesneven – 19 mai 2022

La direction des établissements les Genêts d’or à Lesneven connaît une évolution. Foyer de vie et Esat ont désormais de nouvelles directrices.

La nouvelle organisation au niveau de la direction avec de gauche à droite Céline Rivolaen, Mathilde Orlach et Eisa Quéméneur

Depuis quelques semaines, l’association les Genêts d’or s’est réorganisé en filière : dépendance, travail adapté, enfance et gérontologie. Désormais, le foyer de vie du Bois Bernard, qui a ouvert il y a maintenant 20 ans, est rattaché à la maison d’accueil spécialisée de Ploudalmézeau et, prochainement, au foyer de vie de Plabennec. Une centaine de personnes y sont accompagnées. Depuis le 25 avril, c’est Céline Rivoalen qui a pris le relais de la direction de Mathilde Orlach au foyer de vie.

Mathilde Orlach, quant à elle, est désormais directrice de la partie Esat, pour les établissements de Lesneven et Ploudalmézeau, fréquentés également par une centaine de personnes. Plusieurs travailleurs de Lesneven travaillent dans des entreprises du territoire, chez un agriculteur, un restaurateur et chez Even santé industrie, tout comme deux à la brasserie Adam, à Ploudalmézeau.

Une directrice pour le pays de Brest

Elisa Quemeneur, ancienne directrice de la maison d’accueil spécialisée et de l’Esat de Ploudalmézeau est désormais directrice générale adjointe dédiée au territoire brestois, qui compte une dizaine d’établissements entre Ploudalmézeau, Plabennec, Lesneven et Brest.

Des ouvertures de postes

Ancré depuis de nombreuses années sur Lesneven et Ploudalmézeau, les Genêts d’or déploieront prochainement de nouveaux projets qui développeront également de l’emploi sur le territoire. « Nous allons agrandir le foyer de vie du Bois Bernard et l’Esat à Lesneven, il y aura donc des ouvertures de places et de postes, explique Élisa Quemeneur. Les établissements recrutent également pour la période estivale dès le mois de juin ».


Le sport adapté retrouve ses droits

Ouest-France – Lesneven – 25 mars 2022

Après l’allègement des mesures sanitaires liées à la crise du covid19, les adhérents de l’ASC Parcou des Genêts-d’Or se sont retrouvés pour une matinée d’entraînement aux activités motrices. Vingt-six sportifs ont participé à cinq ateliers multisports : lancer, jeux d’adresse, curling, parcours de motricité, handball.

Les sportifs de l’ASC Parcou se sont retrouvés pour cinq ateliers multisports. Ils posent pour la photo souvenir avec leurs encadrants. | Ouest-France

« La reprise du sport adapté, via l’Association sportive et culturelle Parcou (ASCP), est effective pour les licenciés de la fédération française de sport adapté du foyer de vie du Bois-Bernard Les Genêts d’Or », confie, soulagé, Cyril Chaperon, moniteur éducateur au sein de l’établissement.

Avec d’autres encadrants, il a convié, mercredi 23 mars 2022, 26 sportifs à se retrouver autour de cinq ateliers multisports : lancer, jeux d’adresse, curling, parcours de motricité, Handball).

Challenges sportifs

Au-delà de quelques challenges sportifs organisés en interne dans l’établissement, « certaines personnes attendaient ce type d’événements depuis plusieurs mois », note Cyril Chaperon.

Il songe, pour ses licenciés, à un retour rapide aux challenges. « Ainsi nous venons de recevoir deux invitations à des journées du sport adapté, le 7 avril à Plougourvest (association Lanaour) et le 14 avril à Sizun (asso Melting Pote). «

L’AS Parcou mobilisée depuis le début

L’ASCP est constamment restée mobilisé pour le bien-être de ses adhérents.

Une certaine dynamique a notamment permis aux ouvriers de l’Établissement et service d’aide par le travail (Ésat)) de se retrouver pour des entraînements de pétanque, au boulodrome, le jeudi, de 17h30 à 19h00.

Les entraînements de tennis, en partenariat avec le tennis-club lesnevien, sont également d’actualité pour quatorze personnes accompagnées du foyer de vie et service accueil de jour du Bois-Bernard. Cela se passe le lundi, de 14h00 à 16h00, en salle Bodénès.

Handball adapté

Avec la fondation Le Saint du Brest Bretagne Handball (BBH), les séances du handball adapté restent une priorité pour huit personnes accompagnées du service accueil de jour, chaque mardi, de 13h45 à 14h15, au gymnase Kerlaurent de Brest.

L’accompagnement logistique d‘Enzo Prigent, athlète de niveau national, qui vient de passer en catégorie senior, reste bien sûr d’actualité.

Fierté de l’établissement

« Son nouveau titre de vice-champion de France en cross adapté sur cinq kilomètres, au début du mois de mars, est une nouvelle fierté pour l’établissement ».

Lui, comme ses collègues de l’ASCP, seront d’ailleurs bientôt porteurs d’un nouvel équipement sportif, qui fera certainement la fierté de chacun.


En Finistère, un centre de loisirs pour enfants neuro-atypiques

Ouest-France – Plabennec – 10 mars 2022

Plabennec, en Finistère, innove dans l’accueil des enfants en situation de handicap. Une structure est mise en place pendant les vacances, avec un encadrement très pointu.

Cécile Gaillard, Olivier Tranchard, David de Priester, Julie Crenn et Camille Pailler les chevilles ouvrières de cette expérience. | Ouest-France

Les enfants sont allés à la mer à Plouescat (Finistère), où ils ont pu respirer un bon air marin, mais la journée a tourné court à cause de la tempête ! C’est l’une des activités que propose l’IME (Institut médico-éducatif) de Plabennec transformé en centre de loisirs pendant les vacances. Le centre ouvre ses portes à chaque période de vacances scolaires au sein de l’IME de Plabennec depuis décembre. Le projet permet d’accueillir jusqu’à 12 enfants par jour, âgés de 6 à 17 ans.

Ce projet d’accueil adapté est né d’une volonté de l’association EPAL et de l’association Les Genêts d’Or d’offrir un temps de vacances aux enfants les plus éloignés du milieu ordinaire de par leur handicap.

Seul accueil dans le Finistère

Les troubles du neurodéveloppement, en particulier l’autisme, nécessitent des adaptations qui ne peuvent pas toujours être proposées en centre de loisirs classique. Le centre est adapté aux enfants ayant un handicap léger ou très lourd qui ne se retrouvent pas dans un centre aéré classique. C’est le seul accueil dans le Finistère pour les enfants en situation de handicap.

Les enfants viennent de très loin, parfois du Sud Finistère. On aimerait couvrir plus de territoire car les parents sont demandeurs. Les besoins sont partout », souligne Julie Crenn, la référente inclusion.

Souvent, les centres aérés classiques sont trop bruyants et demandent trop d’efforts d’adaptation aux enfants en situation de handicap. Depuis le mois de décembre, nous avons accueilli 17 enfants, explique Camille Pailler, monitrice éducatrice. Ici, le taux d’encadrement est renforcé afin de s’adapter au mieux aux particularités de chacun.

L’équipe d’animation est composée d’un directeur, David de Priester, et d’animateurs (EPAL) et de deux moniteurs éducateurs (IME), tous expérimentés dans le champ du handicap.

À terme, le centre souhaite développer des partenariats avec les centres de loisirs environnants. L’inclusion des enfants est possible sur des temps courts, aménagés, dans un cadre ludique. Le centre aéré, après la période Covid, va présenter son projet dans les écoles et informer sur plusieurs canaux.

Pour beaucoup de parents, le temps d’une matinée ou d’un après-midi est synonyme de relâche. Ils savent leurs enfants bien entourés, accompagnés par des professionnels formés, dans un lieu sécurisé. Les activités proposées sont adaptées au rythme de l’enfant, ses envies, ses compétences et ses besoins. C’est une petite bulle de sérénité dans un parcours souvent très compliqué.

Renseignements et inscriptions : association EPAL : 07 61 84 90 91.


Ségur de la santé : les salariés du médico-social se mobilisent à Plabennec

Le Télégramme – Plabennec – 4 mars 2022

Ils étaient 300 réunis devant le Champ de Foire, à Plabennec, ce vendredi, pour crier leur colère face aux dernières mesures annoncées par le Premier ministre Jean Castex le 18 février.

Le cortège traverse Plabennec

Salariés des Genêts d’Or, des Papillons blancs, de Kan Ar Mor, familles, agents hospitaliers, professeurs des écoles travaillant en IME… En provenance de l’ensemble du Finistère nord mais aussi du Finistère sud, ils étaient réunis pour faire entendre leur désaccord.

« Pas de liste officielle »

« Après les annonces du Premier ministre, il y a encore des oubliés, des exclus. Je crierai victoire le jour où tout le monde aura les 183 € », a souligné Fabien Huguet, délégué syndical à la CGT.

Sud et la CFDT ainsi que le collectif « Tous à poil pour le Ségur » partagent les mêmes préoccupations, d’autant « qu’il n’y a pas de liste officielle des métiers qui n’auront pas les 183 € », ajoute Gilles Méar, délégué syndical Sud Santé-social. Il s’agira probablement des agents techniques, des secrétaires, des maîtresses de maison, des veilleurs de nuit, mais qui d’autre ?


Rencontre de pétanque avec les résidents de l’Esat de Lesneven

Le Télégramme – Lesneven – 1 février 2022

Après deux années sans rencontre amicale avec les résidents de l’Esat de Lesneven, c’est avec plaisir que le club des pétanqueurs lesneviens a renoué, samedi, avec les traditions.

Rencontre des pétanqueurs lesneviens avec les résidents de l’Esat (Club des pétanqueurs Lesneviens)

Toujours dans une super ambiance, les vainqueurs ont été récompensés. Le vainqueur est Maxime Inizan, devant Nicolas Le Corre, Dominique Bernard et Thierry Perrot.

Rendez-vous est d’ores et déjà donné pour une prochaine rencontre.

Du côté des pétanqueurs lesneviens, la saison 2022 débutera le mercredi 16 février, pour un concours vétérans en triplette, et le samedi 5 mars, avec le challenge Café de la place, en doublette mixte, couplé au challenge du Souvenir Christian-Roland, en triplette.